7 interventions :


5 avril 2016 10h47
Segel
Chômeurs, salariés, petits patrons, ... même combat.

28 octobre 2014 12h05
Segel
C'est quoi le prolétariat aujourd'hui ?


Devant une telle pluralité du concept, celui-ci est-il encore pertinent ?

3 février 2013 16h13
Segel
Ils ont raison.
Mais le monde ouvrier est en voie de disparition.
Leurs chansons emblématiques seraient bien moins vendeuses pour des employés/salariés ...

18 février 2012 22h35
modifiée
18 février 2012 22h37

Segel
Franchement Arsène le portrait que tu décris est, pour être gentil, incohérent.
Parler de "petits cadres bac+2 ou +5" pour ensuite montrer le portrait de Nicolas Bedos, je crois que tu confonds un peu deux mondes qui n'ont absolument rien à voir.

Nous sommes à 99% des prolétaires.
Les "petit bourgeois" sont précisément ceux qui ont horreur d'accepter cette réalité.
Ils n'ont rien à voir avec les bourgeois, les vrais, pourtant.

Tout ceci a été fort bien décrit au siècle passé par Marx, Bakounine, et leurs successeurs.
Pourquoi inventer de nouvelles catégories, parce que c'est à la mode ?
C'est comme ces gens qui n'ont de cesse de dénoncer la bienpensance.
Ca m'énerve.

Parce que cela n'est pas fondé, et ça fait partie d'un effet de mode.

La vraie pensée unique, s'il y'en a une, c'est la pensée dominante.
Et la pensée dominante, c'est celle de la classe dominante.

Tout le reste c'est de la diversion.



Voici le portrait du prolétaire de notre époque :


Voici la structure de la société autrefois :


Et de nos jours :



Ta description incohérent, Arsène, ne fait que confirmer ce que je pensais.
Le bobo est une diversion, qui interdit la critique de la bourgeoisie.
On voit bien à qui profite le crime.

13 mai 2011 18h51
modifiée
13 mai 2011 18h52

Segel
Je me contrefous de ce qui différencie car c'est bien à ce jeu là qu'on nous piège.
Je regarde les choses dans l'absolu.

Certes nous n'avons plus que 20% d'ouvriers dans la population active (bien au dessus, donc, des 6% que tu mentionnes), mais il conviendrait de considérer le prolétariat version 2011 :


Et viens voir dans l'Ouest l'industrie agroalimentaire, tu vas voir s'il n'y a plus d'ouvriers.


Enfin, en 2002 je ne crois pas qu'on puisse oublier le fameux "l'Etat ne peux pas tout", ni "Mon programme n'est pas socialiste" pour expliquer la défaite ... sans parler du jeu mené par TF1 sur la surmédiatisation de l'insécurité, que le PS n'a pas cru bon de dénoncer.

Le PCF a abandonné les ouvriers pour se retrancher sur les femmes, les immigrés, les vieux, etc. c'est un fait, observable dans leurs programmes politiques.

26 avril 2011 14h14
modifiée
26 avril 2011 14h15

Segel
Je rappelle qu'il y'avait un excellent dossier sur les classes sociales dans Alternative Libertaire :
http://www.alternativelibert...

Petit extrait : voici le "prolétariat moderne" :

23 avril 2010 01h30
modifiée
23 avril 2010 01h32

Segel
Ne pas trop juger en absolu. Chaque situation est particulière.
Mais il est un fait qu'il ne faut jamais oublier :

Les rapports sociaux, multiples au sein d’une société, peuvent opposer différentes classes autour de divers antagonismes, et concourir à différentes hiérarchisations sociales. Depuis le triomphe du capitalisme au XIXe siècle, un antagonisme structure profondément deux classes sociales dans notre société : celle des capitalistes et celle des travailleurs. Avant 1981 on aurait dit « bourgeoisie » et « prolétariat », mais ces mots sont aujourd’hui tellement surchargés d’imaginaire qu’il est difficile de les limiter à leur seule valeur conceptuelle.
- les capitalistes ou « bourgeois » forment la classe dirigeante de la société capitaliste. Elle possède le capital financier ou matériel (entreprises, machines, etc.) et dispose ainsi des moyens de faire travailler le prolétariat à son profit en achetant sa force de travail. C’est cette classe qui, via l’État, qui est son instrument et son régulateur, fixe les grandes destinées de la société (choix de production, aménagement du territoire, guerres…) ;
- les salarié-e-s, ou « prolétariat », sont les personnes qui ne vivent pas de leur capital, mais de leur force de travail manuel ou intellectuel pour subsister.


http://www.alternativelibert...


Et voila à quoi ressemble le prolétariat moderne :



Quand les Denis Kessler, Warren Buffett & co. savent très bien conserver leur conscience de classe, pourquoi nous entre-déchirons nous, alors que c'est précisément ce qu'ils veulent ?