4 juillet 2015 01h07

Emma
L'envie de se foutre en l'air, passer à l'acte... Vous connaissez!? ... Ou pas!

Bon, les anciens le savent, ma maman est partie comme ça, il y a un peu plus de 6 ans. Parfois je lui en veut! le plus souvent, je ne lui en veut pas et je tente de la comprendre... parfois je la comprend et là c'est finalement le pire, pour moi...
Vous en pensez quoi?

4 juillet 2015 01h23

Emma
J'ai vu mourir ma mère moi, j'ai su après coup, que j'aurais du savoir qu'elle était entrain de mourir (Sur le moment, je n'ai pourtant pas compris grand chose, en fait ) ...
C'est compliqué aussi... Mais c'était son choix...

4 juillet 2015 01h56
modifiée
4 juillet 2015 01h58

Mag
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4 juillet 2015 03h10

Véro
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4 juillet 2015 12h37

Tinou70
Paprika... Tu crois que c'est pour ça la "fumerie" intense ? C'est curieux je n'y avais jamais pensé, tellement engluée dans mon "problème" maternel mais en fait je crois que tu as raison, bonne observation...

4 juillet 2015 12h57
modifiée
4 juillet 2015 12h58

Mag
Déjà au lycée et non fumeuse j'avais lu dans des bouquins de psycho (peut-être à deux balles) que la fumerie intense était révélatrice de l'état de l'inconscient et qu'elle pouvait être liée à un désir d'auto destruction à cause d'un sentiment de rejet profond. L'alcoolisme ce serait pareil. Après je suis pas spécialiste. Les mêmes bouquins de psycho disaient qu'être gay révélait une perversion narcissique et la peur de déplaire à sa mère...

4 juillet 2015 13h43

Mag
@laura c'est vrai que souvent les amis sont plus présents que des membres de la famille

4 juillet 2015 17h59
modifiée
4 juillet 2015 18h33

Véro
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4 juillet 2015 19h07
modifiée
4 juillet 2015 22h35

Jean
Emmaka
Je ne te répondrais qu'en présence de mon avocat !
Je te citerais imprudemment le livre d'Albert Camus le Mythe de Sisyphe qui déclare en préambule que la question du suicide doit-être traité avant toute autre question de philosophie dont le sens dépend de la réponse à cette question fondamentale pour Albert Camus.

En un mot, si nous vivons dans un monde absurde, et il est en grande partie absurde, Est-ce bien la peine de philosopher, ne vaudrait-il pas mieux se suicider pour échapper à l'absurdité du monde ?

Question digne d'un philosophe pour classe de terminale n'est-ce pas ? Je répond oui car j'estime qu'un philosophe qui se fait comprendre des classes de terminale est un grand philosophe et pas un charlatan imbu de sa personne utilisant un langage abscons comme lorsque Pierre Desproges par amusement remplaçait dans un texte de Sartre le mot humain par le mot puce. Sartre se prenait pour un philosophe d'ouvriers chez Renault à qui il allait parler à la sortie de leur boulot à Boulogne-Billancourt après avoir passé la journée au café de Flore à Saint-Germain-des-Prés.


Putain ça m'a fait du bien de l'avoir dit

Je vous reparlerais de Sisyphe et du contexte dans lequel j'ai lu le début une autre fois, un jour de bringue

Au fait, Véro à raison une personne qui veut se suicider ne le dit pas. Cela m'a donné une piste à exploiter, en parlant du suicide on éloigne le risque (ou on perd sa chance selon le point de vue que l'on adopte) j'imagine que le simple fait d'en parler libère en partie la pression interne, en plus le fait de pouvoir en parler à quelqu'un a également une grande importance, un peu une minuscule raison de vivre. Alors ne critiquons pas trop ceux qui en parlent sans passer à l'acte ce sont souvent des gens raisonnables.

4 juillet 2015 23h39

Emma
C'est toujours une question compliquée (ce n'est pas la première fois que j'en parle ici)...
Quand je vis un temps important ou juste chouette, ça me rend dingue de ne pas pouvoir appeler ou voir ma mère, pour le partager avec elle. A chaque fois je me cogne à la manière dont elle est partie...
Je ne sais pas si ce monde est suffisamment absurde, pour justifier ce "choix"... Il y a justement ces temps de vie, ces partages, qui donnent tellement de sens "à cet absurde"...

Après lorsque vous dites que ceux qui le font n'en parle pas avant, j'espère juste que vous avez raison.
Bisous! merci, pour vos réponses sur un fil pas très gai en soit, mais qui doit, comme l'a dit Laura, pouvoir au moins servir d'exutoire (moi aussi, je crois bcp au vertu de la parole, en toute confiance )

5 juillet 2015 03h16

Véro
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5 juillet 2015 15h32

R.WOLF
Oui, j' ai connu ça pendant, disons, dix ans (ou plus) ; ça porte un nom, la dépression.
Aujourd' hui, je vis à Nice, rentrer chez moi équivaudrait à un suicide ; ici je vais mieux (rien à voir en fait avec l' état habituel)
, juste une question d' environnement et de lumière.
Certains médicaments peuvent aggraver ces états. Bonjour à toi Manouch et Laura et les autres.

5 juillet 2015 16h43

Mag
wOLF cela ela fait plaisir de lire que Nice a changé ta vie, je me souviens combien tu souffrais d'habiter dans un endroit froid et peu fréquenté, tu nous en parlais souvent. Excellente nouvelle et bises.

6 juillet 2015 12h35

Tinou70
P'tit Loup est là !!!! Suis ravie de savoir que tu es heureux à Nice au soleil et certainement bien entouré & comme dirait Napo'Mam "Pourvu que ça dure !" j'ajouterai le plus longtemps possible.... Poutous

6 juillet 2015 17h47
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6 juillet 2015 17h48

Véro
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6 juillet 2015 20h01

Emma
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7 juillet 2015 10h01

Jean
Il ne faut jamais en vouloir aux gens qui partent volontairement. Il faut savoir que pour en arriver là ils ont vécu un enfer et que maintenant ils sont en paix.

Le paradoxe c'est peut-être qu'il faut autant de courage pour se suicider que de courage pour ne pas le faire.

Amis Cigales la vie ne vous a pas épargnées

La vie est difficile, elle est pleine d'échardes mais c'est la vie dit le poète Aragon. Celui qui rêvait "
d'un jour d'épaules nues, où les gens s'aimeront
un jour comme un oiseau, sur la plus haute branche"

7 juillet 2015 17h31

Véro
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7 juillet 2015 18h36

Jean
Véro
Il faut distinguer psychanalyste et psychiatre, les psychiatres ont mauvaises presse et pourtant ce sont eux qui ont fait en plus des études de médecine. Pour moi le premier rôle du psy est de savoir faire parler puis de savoir écouter. S'il ne fait pas parler des poins importants il a raté quelque chose. Il doit aussi savoir ne jamais critiquer tout au moins pas directement. S'il y a des efforts à faire en parler certes mais sans reprocher de ne pas les faire. C'est difficile de toute façon il y a également le problème du "fit" comme au bridge un beau fit avec son partenaire facilite le jeu.

7 juillet 2015 22h14
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8 juillet 2015 02h10

Emma
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7 juillet 2015 23h28

Véro
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7 juillet 2015 23h46
modifiée
7 juillet 2015 23h48

Emma
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8 juillet 2015 00h11

Véro
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8 juillet 2015 01h22
modifiée
8 juillet 2015 02h20

Emma
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8 juillet 2015 18h03
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8 juillet 2015 18h05

Jean
On trouve à peu près tout chez les psys, ce n'est pas simple on sait encore peu de choses et chaque cas est un peu particulier. J'en ai usé quelques uns (une maladie intestinale très épuisante et déprimante en rémission maintenant) Ma préférée, c'était une femme, s'est suicidée 3 mois après m'avoir parler du livre de Camus le mythe de Sisyphe.

Comme j'avais essayé de lire le livre et avais du arrêter car je le trouvait très dangereux surtout en état de faiblesse. J'avais été très étonné qu'elle m'en parle ça ne collait pas et je cherchais à comprendre pourquoi elle avait commis ce genre d’imprudence avec moi. J'ai été très affecté. J'ai ruminé un certain temps que j'aurais du comprendre les signaux que j'avais bien vu mais c'était le monde à l'envers.

Au fait, la conclusion de Camus "On peut imaginer Sisyphe heureux"

Perso je rajoute qu'à la différence de Sisyphe à chaque génération nous poussons le rocher un peu plus haut avec les acquis des générations précédentes. Evidemment il y a des périodes de régression comme les invasions barbare de l’empire romain qui conduisirent à 500 ans d'obscurantisme et misère mais qui débouchèrent au final sur la renaissance.
Gengis Khan aussi et quelques autres font parti des calamités.

9 juillet 2015 03h18

Véro
T'es chatouilleuse! C'est pire que moi !!

Ben, je sais pas... Peut-être qu'à partir d'une certaine heure, oui... Quand je commence à "fatiguer"... J'ai perdu l'habitude d'intervenir ici à l'Auberge, et surtout à cette heure-ci, depuis bien longtemps.... Mais bon, tu peux admettre quand même, que je suis beaucoup moins agressive qu'au moment de mon inscription ici à l'Auberge, vu que l'on venait toutes les deux de QR, et que l'on était toujours "à feu et à sang", prêtes à bondir, à la moindre attaque... Certains et certaines aussi s'en souviennent certainement... Mais vaut mieux oublier... On a pris de l'âge toutes les deux et on devient "plus sages"...
Toujours est-il, que cette fameuse phrase qui ne t'a pas interpellée ), ça fait quand même la 3ème fois en deux jours (même pas) que tu y reviens...

En lisant ton dernier commentaire ce soir, je retiens aussi les termes que j'ai employés hier "taraudée" et "bavassé"... avec ce petit smiley qui peut dire bien des choses... D'ailleurs, c'est sans doute le smiley que je n'emploie jamais tout comme celui-ci et ce dernier justement je l'ai employé souvent sur notre discussion entre nous deux (et justement sur cette discussion principalement en ce qui me concerne), malgré les autres cygales qui sont intervenues sur la discut'...

Bref !!! il est quand même bien que je coupe mon ordi pour ce soir et que je retourne moi aussi dans ma "coquille", bien au fond, mais pas trop, il fait trop chaud....

Bonne nuit Manouch'....Tu dois dormir depuis longtemps ....

Bisous les cygales, faîtes de beaux rêves...

9 juillet 2015 22h12

Jean
Et moi trois (le maxi fut de 7)
des chats hein pas des nanas ...

11 juillet 2015 02h58

Emma
Valéry En relisant, je me rend compte que j'ai omis de répondre à une de tes interrogations:
Elle te protégeait? Mais en même temps je ne sais pas bien, en fait... J'ai eu mon frère ce soir et on s'est un peu posé la question: Peut être qu'il y avait de celà (même si pour le coup, elle s'est un peu planté, notre "p'tite maman" ) ... Mais bon, ce n'est pas si grave. Elle avait ses raisons et a certainement fait tout ce qu'elle pouvait.


Tu as peut-être eu la chance de l'accompagner?

Pas comment, ou autant, que je l'aurais voulu, même si je sais que je ne pouvais pas faire plus...

11 juillet 2015 20h47

Tinou70
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11 juillet 2015 21h16
modifiée
12 juillet 2015 12h44

Jean
Je ne sais pas pourquoi le film Forest Gump me revient en mémoire.
Un chef d'oeuvre bien plus important qu'il n'y parait, une grande part de vérité sur le rêve américain, sur la société américaine, la vie, la guerre, les hippies, la publicité, le hasard, les grandes fortunes etc.
Je pense à la copine d'enfance de Forest Gump, celle qu'il retrouve à la fin et qui lui fait un enfant surdoué avant de mourir, celle qui était la seule à être amie avec lui à l'école et qui le défendait "Cours Forest cours..."
Quand elle était avec un hippy, un sale type, une grande gueule égoïste macho qui remet en cause la version idéalisée des médias sur les hippies, elle envisage un moment de se jeter du haut du balcon du 40è étage.

Nota : Je ne généralise pas avec tous les hippies, ne jamais généraliser, jamais, mais dans ces communautés comme partout il y avait des types biens et des types moins bien?.. N'y voir que des types bien est la grande illusion.

L'originalité du film Forest Gump est de prendre la pensée unique à rebrousse poil en montrant l'une des réalité, celle facilement oubliée ou méconnue. Bien sûr tous les milliardaires ne le sont pas devenu en pêchant des crevettes et en achetant des actions d'une coopérative fruitière produisant des pommes et ils ont rarement un QI de 70

12 juillet 2015 00h02
modifiée
12 juillet 2015 00h25

Emma
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12 juillet 2015 12h30
modifiée
12 juillet 2015 12h43

Jean
Emma
Ta réponse juste ci-dessus constitue un oxymore !
Je veux dire que sa première partie est en apparente contradiction avec la 2eme

12 juillet 2015 15h14

Emma
Jean De quelle réponse parles-tu? Celle que je t'ai faite ou celle que j'ai faite à Tinou?

12 juillet 2015 15h34
modifiée
12 juillet 2015 15h37

Jean
Emma
Je veux dire que ta réponse à Tinou prouve qui tu as compris ce que j'ai compris et qui m'a amené à citer Forest Gump mais j'ai peut-être mal compris !
Bon c'est pas grave

12 juillet 2015 17h28

Emma
Pardon, pardon! j'étais allée un peu vite en te lisant, en laissant passée cette phrase:
elle envisage un moment de se jeter du haut du balcon du 40è étage.
j'ai comprizu maintenant!

12 juillet 2015 19h12

Jean

14 juillet 2015 14h31

Tinou70
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