3 novembre 2011 15h10
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Papy-Baby-seaters |
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3 novembre 2011 15h21
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lemm |
j'ai remarqué que l'auberge a comme emblème une citation de Gandhi ..., alors : une fois les 'disciples' de Mahatma l'ont questionné à cause des multitudes d'injustice constatés autours d'eux, dans le monde, alors le maître leur répondit ça (±); même si vous aviez raison et il n'y aurait que ça dans le monde, le fait que ça vous révolte montre, qu'il y a aussi de la justice. Elle se trouve chez vous ... (c'est vraiment 'arrondi') ... en plus de ça, je dis moi même, que s'il y a dans un verre à 3/4 vide, toute une quart de verre d'eau ! donc je trouve cher "Le Vent qui passe", que ta citation ici, n'est qu'une ode à la pessimisme ... et que le vent l'emporte ! | |||
3 novembre 2011 15h49
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Hélène |
merci pour ton poême Trouby. je vois que l'as écrit en 1975, j'avais juste 3 ans. L'époque du retour à la nature pour des tas de citadins issus des mouvements de 68 Je trouve un écho très fort dans ce que tu as écrit il y a presque 40 ans, un écho à notre société actuelle qui s'écroule malgré les avertissements qu'on n'a pas écouté... J'y trouve un résonance en accord avec "les indignés", le jugement dernier; ce pourrait être le jugement des quelques humains qui ont tiré les couvertures à eux pendant longtemps... Merci en tout cas de nous faire partager tes écrits. | |||
3 novembre 2011 15h51
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maurice |
je m'associe à helene Ce n’est peut-être pas les poétes maudits de verlaine et rimbaud Et Même s’il y a du pessisme dans les poemes de pascal verité Vent qui passe nous montre du grand art à savoir l’esthétique des tripes Oui ça vient de lui cest une belle musique de lecture sinçères félicitations je suis Très émus pour tes jolis textes | |||
3 novembre 2011 23h18
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Papy-Baby-seaters |
Merci Héléne, merci Maurice pour aprécier et comprendre, oui ce poéme a 36 ans et 6 mois. Je ne me souviens des circonstances de ma révolte, de ce cri ( dans le vide), vous pouvez faire un tour sur >http://pascalouverite.e-mons... < des poèmes bien sur, avec possibilité de laisser un commentaire au bas, j'aimerais. Tout au bas de la liste vous trouverez «recueil contes et légendes». bonne lecture et merci pour vos impressions. | |||
4 novembre 2011 20h42
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maurice |
voici un gentil poeme de Marie Madeleine CARBET L'Acacia Le vent Passsait,pleurant l'acacia dit: Vent d'automne au front gris, tu t'ennuies? je te donne Mes feuilles. Prends,cueille et va jouer au volant avec ton amie la pluie Le printemps, En son temps, M'en fera de plus jolies ! | |||
4 novembre 2011 22h08
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Lili ... |
Tiens moi ça m'a ramené à ça : Sous la torture Derrière les murs Les yeux remplis d'effroi L'homme aux yeux purs Souffre et endure Les coups sourds de la loi Noyés par les bulles rouges Ses mots muets S'élèvent et s'écrasent sur la paroi L'écrivain plie mais ne rompt pas Ressent une étrange douleur dans les doigts Délire en balbutiant qui vivra vaincra Dans la cellule du poète Quand le geôlier vient près de lui Quand plus personne ne s'inquiète L'homme que l'on croyait endormi Frappe avec sa tête A court d'idées Ils t'ont coupé Et ta langue et les doigts Pour t'empêcher De t'exprimer Mais ils ne savent pas Qu'on ne se bat pas Contre les hommes Qui peuvent tout surtout pour ce qu'ils croient Et l'homme infirme retrouve sa voix Défie le monde en descendant de sa croix Et sort la liberté de l'anonymat Dans la cellule du poète Quand le geôlier vient près de lui Quand plus personne ne s'inquiète L'homme que l'on croyait endormi Frappe avec sa tête Frappe avec ta tête... et chanté, quelle émotion supplémentaire : Vidéo YouTube | |||
4 novembre 2011 22h24
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Hélène |
Un de mes préférés: Ma bohême: Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées; Mon paletot soudain devenait idéal; J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal; Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées! Mon unique culotte avait un large trou. Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur! Arthur Rimbaud | |||
6 novembre 2011 22h02
modifiée 6 novembre 2011 22h07 |
maurice |
je n'ai pas le don de vent qui passe et les votres sont excellents voici un poeme d'un auteur italien(en italien c'est plus joli) il s'appelle franco Fortini sur le parapet du pont la tête des pendus dans l'eau de la source la bave des pendus sur le pavé du marché les ongles des fusillés sur l'herbé séchée du pré les dents des fusillés mordre l'air mordre les pierres notre chair n'est plus celle d'hommes mordre l'air mordre les pierres Notre coeur n'est plus celui d'hommes Mais nous avons lu dans les yeux des morts Et sur terre ,la liberté,nous la ferons mais ils l'ont serrée,les poings des morts, la justice que nous ferons | |||
7 novembre 2011 11h09
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Hélène |
Un très long que j'aime beaucoup aussi: Liberté Sur mes cahiers d'écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable de neige J'écris ton nom Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J'écris ton nom Sur les images dorées Sur les armes des guerriers Sur la couronne des rois J'écris ton nom Sur la jungle et le désert Sur les nids sur les genêts Sur l'écho de mon enfance J'écris ton nom Sur les merveilles des nuits Sur le pain blanc des journées Sur les saisons fiancées J'écris ton nom Sur tous mes chiffons d'azur Sur l'étang soleil moisi Sur le lac lune vivante J'écris ton nom Sur les champs sur l'horizon Sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres J'écris ton nom Sur chaque bouffées d'aurore Sur la mer sur les bateaux Sur la montagne démente J'écris ton nom Sur la mousse des nuages Sur les sueurs de l'orage Sur la pluie épaisse et fade J'écris ton nom Sur les formes scintillantes Sur les cloches des couleurs Sur la vérité physique J'écris ton nom Sur les sentiers éveillés Sur les routes déployées Sur les places qui débordent J'écris ton nom Sur la lampe qui s'allume Sur la lampe qui s'éteint Sur mes raisons réunies J'écris ton nom Sur le fruit coupé en deux Du miroir et de ma chambre Sur mon lit coquille vide J'écris ton nom Sur mon chien gourmand et tendre Sur ses oreilles dressées Sur sa patte maladroite J'écris ton nom Sur le tremplin de ma porte Sur les objets familiers Sur le flot du feu béni J'écris ton nom Sur toute chair accordée Sur le front de mes amis Sur chaque main qui se tend J'écris ton nom Sur la vitre des surprises Sur les lèvres attendries Bien au-dessus du silence J'écris ton nom Sur mes refuges détruits Sur mes phares écroulés Sur les murs de mon ennui J'écris ton nom Sur l'absence sans désir Sur la solitude nue Sur les marches de la mort J'écris ton nom Sur la santé revenue Sur le risque disparu Sur l'espoir sans souvenir J'écris ton nom Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer Liberté Paul Eluard in Poésies et vérités, 1942 | |||
13 novembre 2011 10h18
modifiée 13 novembre 2011 10h41 |
maurice |
j'aime beaucoup ce poeme merci beaucoup la liberté est un thème auquel je tiens le plus la liberté c'est la fête perpetuelle voici un poème de Luc berimont romancier il a écrit les loups de malenfance,l'herbe à tonnerre ,un feu vivant, le grand viager fête aux fous dis-moi tout fête aux sages dis ton âge fête aux chiens ne dis rien la fête est chez les cigales ça prend feu sous les étoiles voici un poème dédicacé a temps qui passe d'alain Bosquet ( a écrit à la mémoire de ma planéte,quel royaume oublié 100 mots pour une solitude notes pour un amour) vous avez dit "je t'aime" au vide-ordures, "je vous salue "aux fruits tombés "bonjour "au sable assis sur vos mensonges vous avez dit "remplacez-nous" aux trottoirs malheureux à la fatigue végétale au verbe sans vertébre vous avez dépensé tout votre orgueil retraités de la peur,mot à mot ,geste à geste vous êtes devenus votre potence. a quand une rubrique POESIE DANS L'AUBERGE JEAN PIERRE MERCI | |||
13 novembre 2011 18h01
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Jean-Pierre ♫ |
Il y a la rubrique Culture. C'est un peu fourre-tout mais bon... | |||
3 juin 2012 23h15
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Tony Truand |
Merci de ce plaisir de lecture. | |||
11 juin 2012 20h01
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Papy-Baby-seaters |
merci Héléne de rappeler ce merveilleux poéme de Rimbau «Ma bohéme», merci á tous de vos participation, hier j'ai eu Prince sur messenger il vous addresse son respectueux souvenir, malheureusement sans temps pour passer á l'auberge qu'il embrasse. |