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11 septembre 2012 11h06
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 Jean-Pierre ♫ |
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11 septembre 2012 11h10
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 Segel |
Ridicule. Révélateur du fait que nous sommes prêts pour une dictature. Je n'aimerais pas être à la place de la dénonciatrice désormais. Ses collègues doivent la haïr à mort. | |||
11 septembre 2012 11h11
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 Emma  |
Ben la réponse est: non! | |||
11 septembre 2012 11h27
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Segel |
Qui vole un oeuf vole un boeuf, dit le proverbe, mais bon ... y'a des limites à la connerie non ? | |||
| 11 septembre 2012 12h39
modifiée 11 septembre 2012 12h44
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 jamydefix |
On dirait que ça ressemble plus à une vacherie entre employés, qu'à l'entreprise qui s'apprête à licencier 8 000 emplois au sein du groupe. "Ça donne au moins à la CGT une occasion de faire croire qu'elle sert à quelque chose, pour défendre les droits des ouvriers en sursis..." | |||
11 septembre 2012 13h52
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 sourire  |
Plus que triste, débile, mais pour la dénonciatrice c'était peut-être un souvenir, un cadeau. Pour ma part j'accepte mal que l'on se serve dans mes affaires et pourtant je donne tout, je n'ai rien à moi, alors pourquoi m'insurger? Question sans réponse. | |||
11 septembre 2012 14h15
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 Paddy et maddy  |
on depasse l ententement denoncé une collegue dans un moment tragique pour les 8000 employers d un patron ripoux la nature humaine est faite aussi de lachetée c est pitoyable ça sent mauvais a PSA quel malheur maddy | |||
| 11 septembre 2012 14h28
modifiée 11 septembre 2012 14h44
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 lurette |
ça ressemble davantage en effet à un reglement de compte/vengeance de la part de la dénonciatrice, peut-être aussi même de la part de la direction PSA Valenciennes - bonjour la mentalité .... - ceci dit, ça me rappelle l'histoire de l'employée de la Poste, licenciée pour le vol d'un timbre, il y a quelques années, ou de celui de Monoprix mis à pied pour avoir volé un melon dans une poubelle. http://lexpansion.lexpress.f... ou encore, la caissière accusée d'avoir ramassé un ticket de caisse http://www.la-croix.com/Actu... ou, à l'inverse, celle-là : un vigile licencié pour avoir dénoncé un vol.. de la part de la directrice du magasin http://www.europe1.fr/France... Au sujet de la délation : Vous allez faire des courses à Casa ? http://www.lefigaro.fr/socie... vous connaissez Ethics-point ? le système de délation anonyme, mis en place pour dénoncer ses collègues http://www.dailynaute.com/Et... interdite en france, mais détourné par plusieurs sociétés, comme Sanofi http://www.rue89.com/2009/11... https://secure.ethicspoint.c... A part cela, ce ne sont pas les exemples dans le genre qui manquent .. http://www.actuchomage.org/2... | |||
11 septembre 2012 14h42
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Segel |
Parfois certains salariés sont dans le collimateur, et il ne manque que le prétexte. Alors les patrons n'hésitent pas à utiliser le moindre truc ... quitte à devoir le payer cher après. Dans ma carrière j'ai été spectateur de pas mal d'affaires de prudhommes ... | |||
| 11 septembre 2012 14h56
modifiée 11 septembre 2012 14h57
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Paddy et maddy |
meric Lurette pour les liens ça me rappelle des souvenir ""la delation pendant le guerre 39 45 c etait monstrueux "" vous savez la france a fait un retour en arriere de plus de 70 ans au niveau de la dette jamais aussi elevée depuis 45 les patrons se frottent les mains le sarkozysme a ete un delabrement de la conscience ouvriere employér chacun pour soit plus de solidarité on en est arrivé a un point de non retour donc j esper que ça va changer en mieux paddy me dit <<on touche le fond donc c est un mal pour un bien le peuple va reagir il le faut car c est la survit du peuple qui en depend paddy et maddy | |||
11 septembre 2012 15h01
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jamydefix |
Bein oui les sociétés sont comme les humains. Elles doivent toucher le fond ou être bord du précipice, pour se rendre compte de leurs états et apprendre à voler ou disparaitre. | |||
11 septembre 2012 20h05
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lurette |
le sarkozysme a ete un delabrement de la conscience ouvriere employér chacun pour soit plus de solidarité cette tendance existait et s’accentuait depuis un certain temps, mais ces 5 dernières années en effet, l'individualisme , le chacun-pour-soi-mieux-que-les-autres-cons est devenu pensée prédominante. On dirait qu'aujourd'hui, plus que jamais, c'est la règle du "moi-j'ai-raison-ton-histoire-mdr-gardes-là-on s'en fiche -lol" règne en maître. Drôle de période, tout de même, où tous les repères partent à vau-l’eau, où les dialogues de sourds prédominent sur la planète...  | |||
11 septembre 2012 21h09
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Segel |
La fin de la tour de Babel c'était ça non ? | |||
12 septembre 2012 07h46
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 elle |
"dénoncer"? Sais pas ce que ça veut dire. Si l'acte de quelqu'un me gêne, je le lui dis, je ne vais pas le dire à une tierce personne. | |||
12 septembre 2012 08h24
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Segel |
Pour pouvoir "dénoncer" il faut avoir intériorisé la notion de hiérarchie de pouvoir. On ne dénonce qu'auprès d'un "puissant", jamais auprès d'un "faible". Et la dénonciation est généralement le fait d'un "faible" qui veut se faire valoir, en nuisant à un autre "faible". Autrement dit, c'est le parfait aboutissement de la stratégie du "diviser pour régner". Quand vos sujets se dénoncent, c'est que vous les avez bien conditionnés en tant que puissant. | |||
12 septembre 2012 08h36
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 Hélène  |
La délation, il n'y a vraiment rien de plus dégueu.... C'est vraiment le reflet de cette société, malheureusement. | |||
12 septembre 2012 08h49
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Segel |
Elle est la parfaite négation du "prolétaires de tous les pays unissez vous" ! En 1864, à la suite d'un meeting internationaliste de solidarité avec la Pologne tenu à Londres, décision sera prise de fonder la première internationale ouvrière. Marx écrira ses statuts provisoires, définitivement approuvés en septembre 1871, à la conférence de Londres de l'Association Internationale des Travailleurs. Considérant : * Que l'émancipation de la classe ouvrière doit être l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes ; que la lutte pour l'émancipation de la classe ouvrière n'est pas une lutte pour des privilèges et des monopoles de classe, mais pour l'établissement de droits et de devoirs égaux, et pour l'abolition de toute domination de classe; * Que l'assujettissement économique du travailleur au détenteur des moyens du travail, c'est-à-dire des sources de la vie, est la cause première de la servitude dans toutes ses formes, de la misère sociale, de l'avilissement intellectuel et de la dépendance politique; * Que, par conséquent, l'émancipation économique de la classe ouvrière est le grand but auquel tout mouvement politique doit être subordonné comme moyen; * Que tous les efforts tendant à ce but ont jusqu'ici échoué, faute de solidarité entre les travailleurs des différentes professions dans le même pays et d'une union fraternelle entre les classes ouvrières des divers pays; * Que l'émancipation du travail, n'étant un problème ni local ni national, mais social, embrasse tous les pays dans lesquels existe la société moderne et nécessite, pour sa solution, le concours théorique et pratique des pays les plus avancés; * Que le mouvement qui vient de renaître parmi les ouvriers des pays industriels avancés de l'Europe, tout en réveillant de nouvelles espérances, donne un solennel avertissement de ne pas retomber dans les vieilles erreurs et de combiner le plus tôt possible les efforts encore isolés; Pour ces raisons, l'Association Internationale des Travailleurs a été fondée. Elle déclare : Que toutes les sociétés et individus y adhérant reconnaîtront comme base de leur comportement les uns envers les autres et envers tous les hommes, sans distinction de couleur, de croyance et de nationalité, la Vérité, la Justice et la Morale. Pas de devoirs sans droits, pas de droits sans devoirs. "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !" | |||
12 septembre 2012 08h53
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elle |
Tu as tout à fait raison Segel. En parlant de Marx je viens de lire la biographie du Che (de Kalfon), très très intéressant...Il mettait en pratique les théories de Marx, lui. | |||
12 septembre 2012 09h08
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Segel |
Mais Marx était un mec bien, contrairement à Lénine. | |||
12 septembre 2012 09h18
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elle |
Oui, hein, un humaniste. Par contre il n'a rien mis en pratique, il a été revolutionnaire, mais n'a pas essayé de construire derrière, et c'est ça le plus dur. | |||
12 septembre 2012 09h24
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Segel |
Euh quand tu es chassé d'Allemagne, puis de France, puis obligé de vivre en exil à Londres, c'est pas forcément évident ... Mais il a côtoyé plein de révolutionnaires. Bakounine notamment, qui était de tous les coups. Dès qu'une révolution avait lieu en Europe, Bakounine y était. La révolution a aussi besoin d'intellectuels. La révolution ne se fait pas d'abord dans la rue, mais dans les têtes des gens. La rue c'est dans un deuxième temps. Et puis construire n'est que difficilement possible sans détruire. Marx a étudié toute la littérature économique existant à son époque. Son Kapital il a mis 20 ans à l'écrire. On peut difficilement lui reprocher de ne pas avoir fait plus. C'était un monstre de travail. | |||
15 septembre 2012 08h27
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elle |
Ce n'était pas un reproche (moi, adresser un reproche à Marx, ben tiens!), juste une constatation, bien sûr qu'en tout premier lieu la révolution a besoin de philosophes. Je comparais juste à Guevara qui lui a essayé et a eu toutes les peines du monde | |||
15 septembre 2012 11h32
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Segel |
Guevara a bien montré l'exemple, mais il a sous-estimé le fait que tout le monde n'était pas convaincu par ses idées. La bourgeoisie n'avait plus qu'à exploiter ce terreau. | |||
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