28 juin 2012 21h46

lylie
Crises d'angoisses nocturnes, qui d'entre vous en fait, et comment remédier à cette douleur?


28 juin 2012 21h56

R.WOLF
J' en ai fait cet hiver, ce n' était pas des crises à proprement dites, le nombre d' années passées en thérapie me mettant à l' abri de ce genre de choses, néanmoins je me réveillais (et me levais au milieu de la nuit) angoissé.
Deux choses ici sont primordiales ; une très bonne connaissance de soi (et de son histoire personnelle donc), la présence de témoins secourables (amis, famille, médecin). Les sédatifs de type anxiolytiques sont à déconseiller, d' abord car ils doivent être relativement puissant que pour "faire taire" un sentiment tel que l' angoisse, de deux ils occultent le problème sans le résoudre.
Il faut savoir à quoi c' est lié, quels évènements, personnes, souvenirs et interroger ceux-ci ; c' est un travail qui se fait en thérapie. Si on est assez équilibré, solide, ce travail d' introspection peut être fait seul. L' angoisse disparaît en même temps que le conflit se résout.

28 juin 2012 22h18

lylie
R WOLF, et au bout de combien d année ça passe car là ça fait 3 ans que j en fait

28 juin 2012 22h23

R.WOLF
On n' est pas angoissé pour rien ; il y a toujours un souvenir lié. Parfois le souvenir est occulté afin que le sujet puisse continuer à vivre, c' est le phénomène du déni, classique dans un cas d' inceste par exemple.
Se souvenir serait trop douloureux, on a oublié pour survivre et l' angoisse vient rappeler qu' il y a (a eu) un problème un moment donné.
On peu le travailler (ce problème) en thérapie brève.

28 juin 2012 22h26

lylie
R WOLF, oki, je sais d'ou viennent mes angoisses, c'est dejà ça, merci beaucoup de ton aide

28 juin 2012 22h29

R.WOLF
De rien.

29 juin 2012 02h20

Djabali
je suis souvent sujet à ses angoisses, dans ce cas, un seul remède : ne pas dormir. Pour ne pas me laisser envahir, je me concentre sur quelque chose : un livre, un film, j'écris (dans mon journal, ce que je ressens)... Quand ça dépasse un certain seuil, je téléphone à quelqu'un. Le simple fait de parler avec une personne extérieure à mon angoisse me fait du bien. Cela me raccroche à la réalité.

29 juin 2012 15h14

R.WOLF
J' ai passé des centaines d' heures au téléphone à parler de mon spleen, flip et autres anxiété. Dire qu' il y en a qui connaissent pas ces trucs, j' comprends pas.

29 juin 2012 23h56

Djabali
ce sont des gens heureux !

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