16 octobre 2012 14h55
modifiée
16 octobre 2012 14h57

Djabali
Comme je l'ai fait précédemment, je vous offre un de mes rêves

Je prends les transports en commun pour me rendre au sud de la ville. Ce sont des quartiers où je ne suis jamais allé. J'observe, par la fenêtre, les restes des anciennes fortifications médiévales. Même si elles n'ont pas été conservées sur une grande hauteur, l'ensemble est impressionnant : c'est tout un système de murs et de tours qui a été conservé. Je vais voir, dans une maison, une femme et sa famille. Ce sont des gens du Nord de l'Europe. Cette femme est très douce. Elle a les cheveux courts. Elle parle avec une voix très calme (en fait, elle me fait beaucoup penser à Eva Joly). La maison est une sorte d'hôtel, avec des couloirs, l'ensemble est presque capitonné, il reflète une sorte de luxe. Il y a eu un problème dans la cabane aux oiseaux. Toutes les caisses à vin qui formaient des étagères au fond de la pièce ont été renversées. Il y a de la paille partout. Au-dessus de cet amoncellement, plein de petits poulets qui ont l'air complètement amorphe. Un chat, qui pointe à la fenêtre sur la gauche, va fondre sur les petits poulets qui ne réagissent même pas ! Je fais fuir le chat (c'est un chat roux), il saute sur l'empilement de caisses, il s'apprête à enlever un des poulets (il le fait peut-être). Mais il finit par s'enfuir. Je saisis entre mes mains quelques-uns des petits poulets. Ils ont la taille de pigeons et sont toujours aussi peu actifs.

Toutes ces caisses en tas, il va falloir les remettre le long du mur, remettre les livres à l'intérieur (je me dis que cela ressemble à l'étagère que je m'étais confectionnée lorsque je vivais encore à Bordeaux). Quelque temps plus tard, je reprends les transports en commun pour me rendre à nouveau dans ce lieu. Les murailles de fond immanquablement pensaient à celle de Constantinople. Cela me rappelle que cette ville avait reçu le surnom de Constantinople du Nord. Le moment du trajet est un moment d'apaisement, de quiétude. J'assiste ensuite à une scène entre les membres de la famille (à partir de ce moment-là, j'assiste comme un personnage invisible à ce qui se passe). La femme, plutôt âgé, à une altercation avec son fils. C'est un jeune homme bien charpenté. L'altercation a peut-être un rapport avec ce qui s'est passé dans la cabane aux poules. Elle devient rapidement extrêmement violente entre les fils et sa mère. Apparemment, elle énerve tout le monde, aussi bien le fils que le mari.

Dans un accès de rage totalement folle, le fils prend sa mère, il la place brutalement dans une machine qui a la forme d'un scanner, au centre d'un grand tube. De l'autre côté, il fait rentrer ce qui ressemble à un gros bras métallique mécanique coudé qui forme un tube plus petit. Il saisit la tête de sa mère. Il fait fonctionner la machine à la main. La machine compresse le crâne de sa mère jusqu'à la tuer. Je vois quelques soubresauts du corps, un jet de sang qui a giclé contre le mur. C'est fini. Je suis absolument horrifié. Son mari, qui travaillait dans l'atelier juste à côté, n'a pas bougé. Pas un seul geste. Le complice idéal. Afin de dissimuler leur crime, ils ont convenu que le fils partirait avec le corps de sa mère à Paris. De là-bas, il enverrait à son père quelques lettres au sujet de sa mère la décrivant comme de plus en plus dépressive.

Je le vois, marchant au bord d'un fleuve, dans l'eau du fleuve se reflète la lumière du soleil. C'est comme si le jeune homme charpenté et le cadavre de sa mère, qu'il tient entre ses bras, baignaient dans la lumière. Je l'entends lire la lettre qu'il va envoyer à son père, une certaine tristesse, fausse évidemment, dans la voix. Cette vision m'émeut terriblement. Il va probablement ensuite jeter le cadavre de sa mère dans le fleuve. Cela passera pour un suicide.

(À mon réveil, j'ai légèrement mal au crâne)

16 octobre 2012 14h57

Djabali
Avec, pour faire passer tout ça, quelques cornes de gazelle

16 octobre 2012 15h18

Théodora
je crois que tu as besoin d'un petit thé aussi


16 octobre 2012 15h50
modifiée
16 octobre 2012 15h55

Alicia
et avec un bon bol d'air frais par là dessus ça le fera encore mieux

c'est horrible..mais tu sais que c'est un rêve ça te démolit une demie journée et pff!!! ça passe ..
moi je fais des paralysie du sommeil; ce sont des rêves éveillés parfois terrifiants
c'est à cause des médocs que je prends pour pouvoir dormir un peu.. et aussi les antalgiques pour
les douleurs ...

les cornes de gazelle j'aime pas beaucoup ..trop sucrées

16 octobre 2012 17h39

Djabali
En fait, le rêve, je ne l'ai pas vécu comme horribles, sauf évidemment la scène du meurtre mais aucun stress. Sur la fin même un profond sentiment de tristesse, une tristesse douce, apaisée.

C'est probablement en relation avec les épisodes mouvementés de ma vie affective en ce moment...

17 octobre 2012 00h17

lurette
Miam, des cornes de gazelle .. trop bon !
@Djab, oui, surement. Un exutoire, comme le sont souvent les rêves, dans lesquels les emotions sont amplifies puissance 100 ;
deuil d'une relation qui n'apportait plus grand-chose de sincère, une certaine nostalgie mais plus de regrets, reste à gérer les heurts et reactions de l'autre : (décryptage -batard- de Dr.L )

12 mai 2013 08h23

sourire
OUah! après un tel rêve, je crois que je me sers un bon whisky sur glaçons et je refuse d'ouvrir ma porte aux intrus! Cette femme qui fatigue son fils, cela pourrait être moi avec mon gendre et comme il est chirurgien! Heureusement ont dit aussi que de rêver de sang c'est bon signe! Il vaut mieux positiver...

4 juin 2013 01h39

Djabali
mon rêve d'hier

Nous sommes un groupe d'amis. Nous avons découvert un moyen de voyager ailleurs : c'est une boîte dans laquelle nous entrons, on ouvre la porte, comme un grand frigo. On entre l'intérieur et, quand on sort (la disposition me fait penser à la cabine de police du docteur Who) nous trouvons dans un autre endroit. Je ressens une profonde angoisse. Je sais que tout cela est risqué. Les gens qui sont avec moi ne sont pas conscients des risques. Nous sommes dans une dimension qui m'est inconnue. Nous sommes dans un espace de taille moyenne. En face de la porte de la boîte, légèrement sur la droite, s'ouvre dans une falaise un passage manifestement creusé dans la roche (les parois pensant rectilignes, c'est un couloir, de plus la façade est organisée en un passage comme une entrée et, sur les côtés, ceux qui ont creusé un garder la forme de fenêtres). C'est presque en riant et en s'amusant que la majorité de mes compagnons pénètre à l'intérieur. Je suis évidemment retenu par ma claustrophobie, j'essaie de leur dire de ne pas y entrer, nous ne savons absolument pas où nous sommes et ce qu'il peut y avoir un intérieur. Personne ne m'écoute. Au bout de quelques minutes, certains sont ressortis (sont-ils les mêmes ? Je ne le saurai pas), d'autres sont encore à l'intérieur. De l'autre côté, derrière notre moyen de transport, il y a comme un passage très lumineux (je pense à ces histoires de lumière au bout du couloir dans les expériences de mort imminente), une grande allée. C'est alors que j'entends un son perçant qui me fait très mal à la tête. Je pose la main sur mes oreilles mais le son y parvient tout de même. Je remarque que les autres n'y sont pas sensibles. Il n'est perceptible que par mon audition qui semble donc plus sensible que celle des autres. J'arrive à peine à respirer. Enfin certains sont pris et aussi par les mêmes gestes, ils doivent entendre le son que j'ai dans la tête. Je savais bien qu'il y avait ici un réel danger. Nous devons à tout prix partir maintenant. Alors que je traverse la grande allée pour me diriger la boîte, je croise un cortège, une jeune femme habillée de vêtements remarquables (comme dans un film héroïque fantaisy), elle est encadrée par une demi-douzaine d'hommes. Elle est jeune, pas très grande, je pose ma main sur elle pour passer, elle prend cela comme une offense. Je me tape totalement de ses sentiments, j'ai perçu le piège de ce monde, si nous ne partons pas MAINTENANT nous serons condamnés à errer ici est probablement sous une forme qui sera déplaisante.

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