8 février 2012 00h38

Pépé le Moko
Abeilles et maïs transgénique

Le mais transgénique MON810 sera dans les champs fin février, son pollen est impropre à la consommation humaine.
En 2011, dans les mêmes circonstances, des apiculteurs espagnols se sont retrouvés avec du miel invendable.
En France c'est pour ce printemps 2012.

|| getexpi ||

8 février 2012 12h11

maurice
j'ai signé

8 février 2012 17h41

abra
Signé. Merci Pépé

9 février 2012 16h40

Segel
Je crois que cette pétition date un peu.
Il y'a peu j'ai entendu un représentant des faucheurs sur France Info.


Le milieu anti-OGM, auquel j'appartiens, est très actif en ce moment, et très remonté.
La pression sur les autorités monte de plus en plus.

Nathalie Kociusko-Morizet a répété à de nombreuses reprises qu'il n'y aurait aucun semis de Mon 810 cette année.

La semaine dernière, des représentants de la FNSEA sont partis en claquant la porte du ministère de l'agriculture.

Les élections approchant, et l'opinion étant ce qu'elle est, on peut faire confiance à NKM je pense, mais il ne faut pas baisser la vigilance.


Signé donc.
Parce qu'on ne doit rien négliger.
Tous les moyens d'action sont bons.

9 février 2012 19h40

Pépé le Moko
Effectivement, elle date un peu. Je l'avais signée début décembre mais comme je viens de la recevoir de nouveau dans ma boîte aux lettres, je fais suivre. Tant qu'elle est active, je pense qu'il faut la signer pour les mêmes bonnes raisons que tu évoques :
Parce qu'on ne doit rien négliger.
Tous les moyens d'action sont bons.

9 février 2012 21h17

Lili ...
Validé.

Interdira, interdira pas ? Le gouvernement, qui a annoncé qu'il prendrait une nouvelle mesure d'interdiction du maïs OGM MON 810, joue la montre : un arrêté sera signé fin février, juste avant les semailles.
Le temps que Bruxelles conteste ce nouveau texte, "il sera trop tard pour cultiver du MON810 pendant la saison 2012" explique l'hebdomadaire Politis. "Cette astuce tactique sert Nicolas Sarkozy, qui doit déclarer sa candidature présidentielle à ce moment-là."
Ce jeu de calendrier n'est cependant pas la démarche la plus efficace ni la plus durable, dénonce la Confédération paysanne. Le syndicat préconise plutôt de s'appuyer sur le risque de contamination des ruches, le miel contenant des traces d'OGM n'étant pas autorisé par l'Union européenne, pour étayer l'interdiction du MON810. Mais peut-être le gouvernement ne veut-il pas s'aliéner complètement les lobbies pro-OGM ? Car pendant qu'il fait durer le suspense, la vente de semences de MON810 n'est pas interdite.
Qui pourra alors, au moment des semailles, contrôler les agriculteurs qui en auront acheté ?


L'Age de faire 02/2012.

9 février 2012 21h34

Papy-Baby-seaters
Si vous étiez plus á suivre les programmes de National Géographique, les ignare vous en sauriez plus, les transgéniques ne sont pas le danger premier qui menace de disparaitre les abeilles melliféres européenes infectées par un virus de la famille des «acarios», seul en Australie une petite zone encore protégée permet d'alimenter en abeuilles saines les producteurs. La vérité c'est que si les acarios Mortal arrive á envahir l'Australie toutes les abeilles du monde vont disparaitre !

10 février 2012 12h12

Segel
La cause de la disparition des abeilles est très controversée, et c'est un apiculteur qui me l'a dit.
Mais là on ne parle pas de la disparition des abeille EL NINO, juste de la contamination du miel.


Ce qui est clair, c'est que si du maïs OGM est finalement cultivé, ça constituera un sérieux handicap pour la présidentielle compte tenu de l'opinion des français sur les OGMs.
Seuls des gens envisageant de perdre feraient ça.

10 février 2012 12h39
modifiée
10 février 2012 12h41

Segel
COMMUNIQUE DE PRESSE
OGM/démocratie : coexistence impossible ?

Paris, le 7 février 2012 - Après l'une des représentantes des salariés des biotechnologies (CFDT), ce sont les représentants des syndicats agricoles défenseurs des OGM (FNSEA et JA), puis de l'industrie semencière (GNIS) et agroalimentaire (ANIA) qui ont annoncé leur démission du Comité Économique, Éthique et Social du Haut Conseil des Biotechnologies.

Selon eux, il est inadmissible que des personnes opposées à un "consensus" conforme à leur propre opinion puissent continuer à siéger dans des instances consultatives officielles. Habitués à ne jamais être contestés par cinquante années de cogestion de la politique agricole entre leurs seules organisations et les pouvoirs publics, ils avaient déjà demandé il y a deux ans au premier Ministre une recomposition du CEES afin d'en exclure les représentants actuels des organisations paysannes, biologiques, apicoles et environnementales.

Selon eux, il serait interdit de s'opposer à la "coexistence" dans une instance de consultation démocratique sur les OGM. La "coexistence" OGM, ce n'est que l'existence des OGM dans les champs et la contamination des productions voisines et des ruches, dont la grande majorité des français ne veulent pas. Il serait donc, selon ces démissionnaires, interdit de défendre le point de vue de la majorité des français dans une instance de consultation officielle : drôle de conception de la démocratie !

Dans sa recommandation sur la coexistence, le CEES a refusé de faire croire à un consensus qui n'existe pas. Il a préféré exposer les points de vue des différentes parties prenantes de la société française qui le composent. Organisme nommé et non élu, il a aussi refusé un vote qui n'aurait fait que refléter les souhaits de ceux qui l'ont nommé et non ceux du scrutin démocratique. En faisant ces choix, il respecte son rôle d'organisme destiné à éclairer les pouvoirs publics et non à se substituer à leur rôle d'arbitre. Est-ce cela que refuse le lobby pro-OGM qui n'accepte de comité consultatif que s'il est entièrement soumis à ses choix ? 4 membres du CEES sur les 19 qui ont participé à la recommandation sur la coexistence, ont exprimé une divergence en affirmant qu'il s'agit d'une position majoritaire : curieuse idée de la démocratie ?


Ce cartel vient d'obtenir directement du Ministre de l'agriculture un arrêté "coexistence"qui ignore complètement la recommandation du CEES et qui permettra à ses agrimanagers de cultiver du maïs OGM et de contaminer tranquillement le miel, les semences paysannes, les maïs bio et conventionnels et l'environnement. Il n'a effectivement pas besoin de faire face à la société civile et, pour éviter que ses positions anti-démocratiques soient exposées dans les recommandations du CEES, il tente de le faire supprimer.

Les Amis de la Terre, la FNAB, la Confédération paysanne et l'UNAF appellent les pouvoirs publics à conserver l'outil original et indispensable que constitue le CEES et à ne pas plier face aux menaces inacceptables de ceux qui veulent imposer les OGM aux français par la force.



Contact Presse :
Patrick de Kochko (Amis de la Terre) : 06 17 06 62 60
Daniel Evain (FNAB) : 06 84 06 64 38
Guy Kastler (Confédération Paysanne) : 06 03 94 57 21
Jean Marie Sirvins (UNAF) : 06 89 37 06 12

10 février 2012 12h40
modifiée
10 février 2012 12h43

Segel
Dépêche n° 12826, Claire Avignon, Paris, mardi 7 février 2012, 17:02:44, AEDD.fr

OGM : la FNSEA, les JA, l'Ania et le Gnis démissionnent du Haut Conseil des biotechnologies


La FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles), les JA (Jeunes agriculteurs), l'Ania (Association nationale des industries alimentaires) et le Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants) ont annoncé leur démission du CEES (comité économique, éthique et social) du HCB (Haut Conseil des biotechnologies) fin janvier. Ils rejoignent la CFDT qui a annoncé sa démission le 17 janvier (AEDD n°12638), jour de la présentation par le HCB de l'avis du comité social et de la recommandation du CEES sur la coexistence entre OGM et filières conventionnelle et biologiques (AEDD n°12617). « Le CEES tel que formé par la loi de 2008 sur les OGM, avec l'obligation de donner les recommandations les plus intelligibles au gouvernement, ne répond pas à sa mission. Il est plus raisonnable de quitter le HCB plutôt qu'offrir une telle mascarade », déclare à AEDD Pascal Ferey, secrétaire général adjoint de la FNSEA en charge du développement durable, mardi 7 février 2012. Certains membres « n'ont pas quitté leur âme militante », regrette le représentant du secteur agricole, qui nomme le « vice-président » du HCB, Frédéric Jacquemart, représentant de FNE (France nature environnement).

Si la présidente du CEES, la juriste Christine Noiville, fait « totalement son boulot », la vice-présidence « déséquilibre » l'instance, considère Pascal Ferey. « Le vice-président devrait être neutre. Or, il s'agit d'un opposant notoire aux OGM ! »

PAS DE « PROPORTIONNALITÉ »

« Nous avons beaucoup de mal à travailler de façon sereine », confirme auprès d'AEDD Philippe Gracien, directeur du Gnis. Les recommandations du CEES ne doivent pas devenir des « catalogues : untel pense ceci, tel autre pense cela ». Si « toutes les opinions se valent », poursuit Philippe Gracien, il faut toutefois « prendre en compte le poids économique important de certaines instances » et installer une « proportionnalité », estime-t-il.

Les représentants de la FNSEA et du Gnis citent également, pour expliquer leur décision, l'affaire de Colmar, c'est-à-dire la destruction volontaire de pieds de vigne transgénique dans une unité de l'Inra (Institut national de recherche agronomique), en août 2010 (AEDD n°7338). « Le refus de condamner cet acte par certains membres du HCB dénote une position extrêmement fermée, qui empêche tout dialogue positif », considère Philippe Gracien.

En réaction, les Amis de la Terre, la Fnab (Fédération nationale de l'agriculture biologique), la Confédération paysanne et l'Unaf (Union nationale de l'apiculture française), également membres du HCB, critiquent ces « défenseurs des OGM », « habitués à ne jamais être contestés par 50 années de cogestion de la politique agricole entre leurs seules organisations et les pouvoirs publics ». Pour les associations anti-OGM, la position de la FNSEA, des JA, de l'Ania, du Gnis et de la CFDT revient à « interdi[re} de défendre le point de vue de la majorité des Français dans une instance de consultation officielle : drôle de conception de la démocratie ! » Elles appellent donc « les pouvoirs publics à conserver l'outil original et indispensable que constitue le CEES et à ne pas plier face aux menaces inacceptables de ceux qui veulent imposer les OGM aux Français par la force ».

10 février 2012 14h12
modifiée
10 février 2012 14h13

maurice
Si vous étiez plus á suivre les programmes de National Géographique, les ignare vous en sauriez plus, les transgéniques ne sont pas le danger premier qui menace de disparaitre les abeilles melliféres européenes infectées par un virus de la famille des «acarios», seul en Australie une petite zone encore protégée permet d'alimenter en abeuilles saines les producteurs. La vérité c'est que si les acarios Mortal arrive á envahir l'Australie toutes les abeilles du monde vont disparaitre !



Les OGM ont également été rapidement suspectés24, car leur culture en plein champs dans certains pays a précédé de peu ce nouveau syndrome, et parce que de nombreux OGM ont été génétiquement modifiés pour produire leur propre insecticide. Par exemple, le pollen vivant de nombreux maïs transgéniques exprime la protéine transgénique insecticide Bt. En 1996, des essais en confinement de coton Bt entrepris par l'entreprise Monsanto ont provoqué la mort de 40% des abeilles présentes 25. Une étude26 de l'Université d'Iéna a porté (de 2001 à 2004) sur l’effet des pollens GM exprimant la toxine Bt sur les abeilles. Comme annoncé par les fabricants, sur les individus sains, aucun effet toxique du pollen n’a été démontré, mais les abeilles affectées par un parasite s'y sont montrées beaucoup plus sensibles, la mortalité étant alors beaucoup plus élevée chez les abeilles expérimentales nourries au pollen GM (durant 6 semaines). Les chercheurs supposent que le pollen GM pourrait affecter l'immunité de l'abeille, le Pr Hans-Hinrich Kaatz (université de Halle) estime que le Bt pourrait ne pas tuer l'abeille mais agresser les cellules des parois de son intestin, facilitant l'infection par d'autres pathogènes. Dans les 6 semaines d'expérience, les abeilles nourries avec des doses importantes de Bt (10 fois la dose normale) ont été plus nombreuses à mourir. La reine y est exposée plus longtemps, et l'effet sur plusieurs générations de larves n'a pas été étudié.

http://fr.wikipedia.org/wiki...

10 février 2012 14h36

Segel
Des disparitions d'abeilles ont été localement décrites dès 1896 et ont reçu plusieurs appellations. Mais un phénomène plus important et généralisé semble toucher les abeilles domestiquées depuis la fin des années 1990 voire 1965 selon certaines études. L'alerte a été donnée dès les années 2000 au moins en Europe, puis par les apiculteurs vers 2006 aux États-Unis, avec une aggravation du phénomène encore en 2007.

Et si les populations d'abeilles avaient toujours fluctué de façon importante à travers les siècles ?
Qu'en savons nous ?

Et puis les abeilles sont-elles les seuls pollinisateurs ?
Bien sur que non.

Je ne dis pas qu'il n'y a pas à étudier si nous n'avons pas une influence sur ce syndrome, mais il n'y a pas forcément à s'affoler trop non plus.

Encore une fois, c'est un apiculteur qui a attiré mon attention sur ça.

Pourquoi nous parle-t-on tant du frelon asiatique, et pourquoi ne nous parle-t-on pas des abeilles chinoises, qui cohabitent parfaitement avec le frelon asiatique ?

Pourquoi ne nous parle-t-on pas des régions du monde, qui n'ont pas le syndrome, bien qu'ayant les mêmes pesticides, les mêmes virus, les mêmes OGMs, les mêmes champs électromagnétiques, etc ... ?

Avons nous une vision globale de la question ?
Non.

10 février 2012 19h44

Papy-Baby-seaters
Moi je n'ai conté que ce que j'ai appris dans un reportage de National Géographique, donc gens de confiance, qui savent ce qu'ils étudient. Pour l'instant le danger vient de ce parasite des abeilles qui s'est adapté aux abeilles melliféres européennes en danger de disparaitre, et leur miel contaminé á cause de ce parasite. De les OGMs ils n'ont pas parler encore, à voir ?

10 février 2012 21h14

Segel
National Géographic ils savent faire de belles images.
Je n'irai pas spéculer sur leur esprit critique.

11 février 2012 19h49

Papy-Baby-seaters
OK MAIS TU AS BESOIN DE T'INSTRUIRE INTELLIGEMENT pas que la merde politique , Vous avez tous! le nez bloqué sur les OGM, et peut-être sans savoir pourquoi, la peur de l'inconnu, leur rôle á l'origine est de les rendre plus résistant aux maladies et insectes parasites, évitant les poisons!....?????? d'accord ce sont peut-être des jeux risqués modifiés les ADN originaux... Mais tu es le grand politicien, le Grand scientifique de l'Auberge moi ...? rien...

13 février 2012 09h33

Segel
leur rôle á l'origine est de les rendre plus résistant aux maladies et insectes parasites, évitant les poisons

Ca c'est le prétexte.
En pratique les OGM sont vendus par les fabricants de pesticides.
Tu trouves pas ça louche ?

13 février 2012 20h02

Papy-Baby-seaters
d'accord SEGEL les choses ne semblent pas trés claires selon toi. OÙ est ala vérité?....

14 février 2012 09h41

Segel
La vérité c'est que tous les pays qui ont adopté les OGMs ont vu leur consommation de pesticides exploser !!!

14 février 2012 22h24

Papy-Baby-seaters
Alors lá, pas normal!

14 février 2012 22h55

Segel
D'ailleurs je viens de renouveler mon adhésion au Collectif Vigilance OGM, pour la 3è année.

14 février 2012 23h23

maurice
ça va chercher dans les combiens d'euros cette participation active ?
c'est juste une question !c'est grâce a des gens comme vous que les
choses évoluent bravo
http://www.republicain-lorra...

15 février 2012 00h34

Segel
10 euros pour moi, et 10 pour Mme Segel.
Mes gosses ne cotisent pas encore, même si je n'exclus pas de les emmener un jour sur le terrain.
Mon fils a déjà participé à une manif contre les OGMs à Bordeaux.

http://www.greenpeace.org/fr...

(on avait une super fanfare d'ailleurs)

Mais bon, 300 pékins contre les OGMs, quand la CGT en emmenait 5000 pour les retraites, le même jour, au même endroit, il y'avait de quoi être dégouté.
Seule consolation : nous combattions le même ennemi.
Le capital.

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