25 novembre 2011 19h08

Tinou70
Vous le saviez ????

La Poste vient de mettre aux enchères les colis qu'elle n'a pas livrés... Autrement dit elle se fait du pognon avec ce qu'elle n'a pas payé, pas produit et surtout ce qu'elle n'a pas été fichue de faire alors qu'elle avait été payée pour l'effectuer ... Si ça c'est pas du vol, j'veux bien être pendue !!!

25 novembre 2011 19h11

Segel
Il faudrait savoir pourquoi ces colis n'ont pas été livrés.
Je ne peux m'imaginer qu'elle puisse juridiquement faire ça sans problèmes.
La propriété privée est plutôt bien défendue dans notre république.

25 novembre 2011 19h22
modifiée
25 novembre 2011 19h51

Tinou70
Il semblerait que ce soit le sort réservé aux "colis perdus" mais pas pour tout le monde ... Je viens d'entendre ça aux infos et ça me met dans une colère.. Quelle honte !!!!

Tiens un lien La Poste et les ventes aux enchères de colis postaux | Soldes Du Net

Je suis sure que pendant ce temps-là des p'tits vieux ont essayé de se renseigner pour comprendre mais l'accueil aux files d'attente c'est long et puis phoner c'est pire .. Faut faire 1 pour, 2 pour, 3 pour et puis pourquoi pas 125 en bout de course, le tout à 0,34 € la mn... Y'a p'être même des jouets détournés par des salopards que des gosses attendent.. J'envisage tout et j’écume de rage

C'est privé la Poste maintenant hein ?

Ca vaudrait le coup de créér un assoc' pour porter plainte contre ce genre de "détournement" !!! EEEEhhh franchement pourquoi se faire suer à détourner des camions postaux, il suffit de s'entendre avec les distributeurs du secteur pour partager la gagne au bout de six mois..

L'argument suivant est incontestable :

"Bonjour,
Je ne comprends pas, que des colis déposés dans un bureau de poste, afin d’être expédiés a leur destinataire, se perdent et finissent dans ce genre de vente.
En effet, les bordereaux d’envoi, comportent le nom et adresse de l’expéditeur, et, le nom et adresse du destinataire, ce qui impliquerait, le retour au destinataire, avec les frais que cela pourrait engendrer, de ce colis non distribué."" Sauf qu'il s'est gouré .. Je traduis "Ce qui impliquerait le retour à l'expéditeur !"

Si je comprends bien la Poste fait du RECEL !!!

Je suis pétrifiée.. J'vais me coucher !!!

25 novembre 2011 19h51

maurice
j'ai entendu ton appel tinou
dés qu'il sera de retour j'en réfererais au nouveau président de
l'auberge et on étudiera le nouveau plan de bataille

25 novembre 2011 19h52

Tinou70
Te fous pas de moi @Momo, je suis vraiment en colère !

25 novembre 2011 20h00

maurice
écoute ma chérie je me fous pas de toi
les gens que l'on recrute à la poste sont victimes d'illétrisme

25 novembre 2011 20h35
modifiée
25 novembre 2011 20h44

Tinou70
Tu rigoles ????? Ce sont les clients de la Poste qui sont pris pour des cons !!! Illettrés peut-être mais ils savent compter et dans ce cas au détriment des clients... Tu me racontes si n'importe quel autre fournisseur te jouait le même tour, quelle serait ta réaction ? Quelle époque de merde !!!!!

J'vais en causer à mon facteur dés demain et les étrennes 2011/2012, ils peuvent s'asseoir dessus !! Je vais tout de même pas financer des voleurs, pis quoi encore .. Plus j'en cause plus ça m'énerve...

J'vous en raconte une dernière concernant la poste... J'envoie un colis chronopost à mon gosse pour son anni, je paye un supplément parce que la date de livraison était un samedi.. Coût total de l'envoi € 32 et quelque... A la date le centre du gamin me préviens que rien n'était arrivé.. Dés Le samedi avant midi j'appelle la poste (c'était au temps où le nbr n'était pas verdâtre !) ils me répondent "Nous n'avons pas pu livrer, nous vous donnons la gratuité pour le prochain envoi" .. J'ai répondu "Je vous préviens que si vous ne me remboursez pas illico, je prends un avocat et me fous totalement de ce que ça peux me coûter, alors vous faites quoi ?..." Le lundi j'avais mon pognon et le colis était livré en retard mais livré et gratuitement !!!!!!

25 novembre 2011 20h57

maurice
ben dis donc
c'est des pratiques maffieuses tu as bien fait de pas te laisser faire
c'est vrai le service des lettres & colis fonctionne pas correctement
les lettres qui m'étaient destiné dont je n'ai jamais vu la couleur ça
m'est arrivé

25 novembre 2011 21h27

R.WOLF
ben, au moins je ne suis plus le seul à être furieux sur ce site.

bon, pour le moment c' est le stade après, la totale déprime. pas mieux.

et pas glop évidemment.

25 novembre 2011 21h31

Segel
Moi ma dernière déprime remonte au 6 mai 2007 ...

25 novembre 2011 21h33

maurice
c'est quand je vous lis parler de déprime que j'ai le cafard
soyez positif pardi

25 novembre 2011 21h37

Segel
Ce qui était intéressant dans celle du 6 mai 2007 c'est qu'elle a été partagée par beaucoup de mes proches.

Une déprime "collective".

25 novembre 2011 21h45

R.WOLF
je me souviens de ce jour ; j' ai dit aïe, je ne me doutais pas quelle catastrophe ça allait être, et pas seulement pour la France.
je me souviens avoir entendu le lendemain au réveil les oiseaux chanter, je me suis dit on dirait du jazz.
la vie continuait.

sans doute devions nous en passer par là.

@ Maurice ; les dépressifs aimeraient bien être positifs et toutes ces petites choses, s' ils l' étaient, ils ne le seraient pas, dépressifs.
c' est difficile à comprendre ou quoi? sans rancune.

25 novembre 2011 22h21
modifiée
25 novembre 2011 23h30

maurice
je réagis sans la rancune
je me demande parfois si morphologiquement on pourrait déceler la déprime
c'est moi je n'y arrive pas
je suis l'homme qui rit de victor hugo

25 novembre 2011 22h25

Tinou70
Suis en plein plongeon vers le grand fond aussi c'est pourquoi j'explose quand je vois ce genre de connerie... Cette déprime intense dure depuis 26 ans, c'est fou comme le temps passe vite même dans le malheur... Bon autre chose @Segel ta grande claque électorale c'était pas plutôt en 2002 ? Quand j'ai vu la tronche des finalistes j'avais la mâchoire qui pendait, pétrifiée, en mode "pause" alors vois-tu le p'tit nerveux du 6 mai 2007 m'a presque fait sourire, j'ai juste pensé que les français étaient aussi ridicules, vulgaires que les italiens .. Pourquoi vulgaires et ridicules ? Observez les 2 échantillons vous aurez la réponse.

25 novembre 2011 22h41

R.WOLF
@ Tinou ; déjà ressentir sa colère et s' autoriser à être en colère permet de se diriger vers la sortie.
je suis sorti d' une dépression majeure il y a quelques années, je n' y croyais plus.
là, je replonge un peu vu les emmerdes qu' on m' a fait ces derniers temps, j' ai craqué.

d' ailleurs je vais croique qu' on est du même club à force.

@ Maurice ; de toutes façons il faut des gens qui rient.
et puis, tu vis à Marseille ..

25 novembre 2011 23h25

maurice
Vous avez toutes les raisons d’être angoissé mais surtout ne
Laissez pas l’angoisse dominé votre être
ne soyez pas En colére avec vous meme
vous ne le savez sans doute pas mais il y a toujours quelqu’un prés de vous
qui a les vrais raisons de souffrir
voici ce qu’écrit henri Laborit dans son livre remarquable
l’éloge de la fuite

Espace je t’ai perdu et je rentre en moi-même
Je m’enferme au faite de mon clocher où la tête dans les nuages
Je fabrique l’art ,la science et la folie……………..

Nous avons déjà eu l’occasion de dire que pour nous
L’angoisse naissait de l’impossibilité d’agir
Une des causes fondamentales de cette impossibilité d’agir
Est sans doute le déficit informationnel,l’ignorance des conséquences
D’une action en réponse à un évenement nouveau ou
Incompréhensible dans le langage de la causalité linéaire avec lequel
L’homme a grandi
La foi fournit un règlement de maneuvre ,une notice explicative un mode d’emploi
Elle est donc capable de guérir l’angoisse.
..................


Jean-dominique Bauby le scaphandre et le papillon

Après un avc ce mort vivant n’a plus que son œil
Pour communiquer avec l’extérieur
la liaison neuronal de la motricite ne fonctionnait Que pour un œil
aucun muscle ne pouvait bouger
imaginez vous en immersion dans un scaphandre
avec son orthophoniste il réussit à établir un langage,un code morse
rien que par le battement des paupieres
il nous raconte son adieu à la vie les images de ses souvenirs son amour
il savait qu’il devait quitter tout cela il l’a fait sans angoisse sans déprime
avec le sourire même
traduit en 23 langues publié partout dans le monde
vous vous êtes debout je dirais avec une intégrité physique presque immaculé
respirer donc votre bonheur
(je dois toujours allez au ciné pour voir intouchables )

marseille aussi se meurt mais marseille se bat

26 novembre 2011 10h38

Segel
@Segel ta grande claque électorale c'était pas plutôt en 2002 ?
Non Tinou, en 2002 j'ai été choqué par le 21 avril certes, mais j'étais moi-même allé voter pour les verts et non pour Jospin.
Après analyse, j'ai compris le rôle joué par les médias.

En 2007 c'était plus profond, un vrai mouvement de la société française.
J'estime que ces gens ont exprimé leur volonté de changement.
Je regrette qu'ils aient cru en une telle chimère.
Pourtant tout était visible à qui voulait bien voir.
Même dans ma famille, les évidences que je pointais ne faisaient pas "tilt" auprès des gens.
Ils étaient devenus incapables d'utiliser leur cerveau.

26 novembre 2011 11h20

Djabali
et pourquoi ne pas alerter les connaissances, les voisins, les collègues, envoyer une lettre collective au bureau de poste local ainsi qu'à la direction ?

26 novembre 2011 15h22

Tinou70
@Segel... Je ne fais pas une fixation mais tout de même :

""Non Tinou, en 2002 j'ai été choqué par le 21 avril certes, mais j'étais moi-même allé voter pour les verts et non pour Jospin.
Après analyse, j'ai compris le rôle joué par les médias."" Juste trop tard !!!

""Ils étaient devenus incapables d'utiliser leur cerveau"" Sont pas les seuls, hein ?

Certes c'est un raccourci facile .... En 2012 tu penses voter "utile" ???

Je te file la parade imparable.. "Pauvre truffe, vas donc t'exprimer !!" Ouais je ne le fais plus depuis 2004 et crois que je ne le ferai plus jamais, à quoi bon ?

26 novembre 2011 15h24

Segel
Ma carte d'électeur n'est plus sortie depuis les législatives de 2007.
Et je ne me plierai pas au "vote utile" c'est décidé, malgré 2002.
Le problème de 2002 ce n'était pas Jospin, mais Lepen.
Les "papy Voise" et compagnie, en sont la cause...

26 novembre 2011 15h36
modifiée
26 novembre 2011 15h38

Tinou70
Le problème de 2002 était la dissémination des votes des "gens de gauche" sur tous les petits partis.. Pour certains c'était une manière de faire payer la phrase incompréhensible de Jospin "L'Etat ne peut pas tout !" .. Faut reconnaître que dans ce cas pourquoi aller voter ?

Pendant ce temps-là la droite pure et dure a su se rassembler pour accoucher d'une élection "bananière" en France !!!

Dis donc tu ne sens pas cette odeur ambiante annonciatrice d'un renouveau de la banane ????? Alors avec ou sans peau ? Si je te demande c'est parce que la pénétration pourrait être différente mais perforante de toutes façons !

26 novembre 2011 15h54

Segel
Je le redis, si le compromis pour avoir le pouvoir c'est d'abandonner ses idées, alors je préfère abandonner le pouvoir ...

26 novembre 2011 16h39

Tinou70
Je ne veux pas du pouvoir et ne saurait qu'en faire...
Je n'admettrai jamais de me compromettre..
Ce sont mes idées, j'm'y tiendrai, j'le promets !

26 novembre 2011 18h29

R.WOLF
Vidéo YouTube

désolé, pas pu m' empêcher.

26 novembre 2011 18h42

maurice
Je n’aurais peut-être pas dû vous transmettre mes reflexions aigües
Ce n’était pas le moment approprié
Hier soir vous étiez dans le creux de la vague .vous veniez à moi comme des enfants.
Exprimez vos doutes les cauchemars sur vos angoisses du moment
Je m’en suis voulu .jusqu'à tard dans la nuit l’idée m’est venu que même
Les années passés ne peuvent éffacer le besoin de sécurité des tendresses maternelles
De la petite enfance
Je le vois avec mes enfants ils ont toujours une propention a attendre des paroles
Apaisantes pour ne pas affronter le combat pourtant c’était ce que nous enseignait les stoiciens
Pour ne pas avoir mal il fallait s’habituer à la souffrance
mais faut-il pour cela oublier la dure réalité de ce grand savant qui est parti
Avec le doute et celui de ce journaliste qui a fini tragiquement mais dignement
l’homme moderne d’aujourd’hui ne doit jamais passer sous silence
que la vie est un challenge quotidien .l’homme de la préhistoire le savait
Et c’est la raison unique de notre survie de notre présence aujourd’hui .Oui
C’est comme ça que les hommes vivent il ne faut pas fuir ou s’emprisonner dans
Un carcan de bulle parfois il faut affronter l’autre versant de nous même
Cette brume opaque qui nous empêche de voir le lever de soleil que nous avons
Tous au fond de nous mêmes
Je le redis, si le compromis pour avoir le pouvoir c'est d'abandonner ses idées, alors je préfère abandonner le pouvoir ..

Je ne veux pas du pouvoir et ne saurait qu'en faire...
Je n'admettrai jamais de me compromettre..
Ce sont mes idées, j'm'y tiendrai, j'le promets !


J’ai trouvé très beau ce que vous avez dit et quelque part très humain
Je me demande si ce n’est pas ce que vous ressentez qui a incité Lionel Jospin
A emprunter une logique si chère à Henri Laborit : la fuite
J’ai retrouvé un extrait d’un entretien qu’il a eu avec alain duhamel
Le journaliste :on reproche à la gauche et à votre gouvernement en particulier de
Vouloir trop légiférer et réglementer et pas assez contracter

Lionel jospin
Je suis assez content que nous terminions notre échange sur cette question importante,qui a fait l’objet de polémiques à mon sens excessives et à propos de laquelle on peut espérer dans le prochain quinquennat ,une évolution assez
Profondes des attitudes .
Si je suis prêt à faire amende honorable sur certains points,encore faut-il
bien comprendre la situation dans laquelle je me suis trouvé .
Je suis arrivé à la tête du septennat de jacques Chirac ,qui venait de mener une
Politique tout à fait contraire à ses engagements électoraux.
Il était essentiel de réhabiliter l’idée que les promesses faites devant les électeurs
Devaient être respectées,ce qui impliquait un certain volontarisme politique de façon à forcer les nombreuses résistances qui,toujours,s’opposent au changement.
Je devais montrer que nos engagements sur les 35 heures et les emplois-jeunes
Que notre volonté de lutter c ontre le chômage n’étaient pas des mots vides oubliés
Sitôt achevé la campagne électorale.Je voulais faire ce que j’avais dit,y compris au
Moyen d’une action législative ou de décisions rises par l’état .
On a voulu voir dans un choix lié à un contexteet à une conjoncture ,une position de
Principe systématique en faveur de la loi contre le contrat
Après 2002 ,je pense que les choses peuvent être différentes.Pour ce qui nous
Concerne ,la preuve ne serait plus à faire que nous sommes capables de tenir
Nos engagements.Par conséquent ,il n’y aurait pas ,me semble t’il la même impatience à nous voir adopter des textes de lois

Le journaliste : on n’attendra pas des cathédrales législatives immédiates !
Lionel jospin :Non ,on voudra plutôt des témoignages concrets ,de l’action sur le
Terrain.
Par ailleurs si les français nous font confiance ,le rythme des nécessités politiques
Ne sera pas tout à fait le même.
Je l’ai dit ,il y a une priorité,c’est la sécurité.Mais sur d’autres sujets,on pourrait se donner davantage le temps de la reflexion .

La suite vous la connaissez les français ne lui ont pas confiance
Il s’est retire à l’ile de Ré pour ne plus entendre parler de politique .

26 novembre 2011 19h52

Segel
Sans la campagne médiatique "faits divers" il gagnait contre Chirac j'en suis convaincu.

26 novembre 2011 20h44

Tinou70
Dire que des ouvriers, des employés, de petites gents sous-payés qui se sont sentis floués par Jospin pourtant 1er Ministre efficace pendant 5 ans à la tête d'un Gouvernement de cohabitation (pas la situation la plus facile !) ont été amenés à voter pour ce Chirac inexistant, profiteur, exploiteur afin d'éviter le pire !..

Je sais comment ça fonctionne ce raisonnement à la con, je faisais partie de ces électeurs totalement inconscients mais surtout incapables d'opter pour JMLP.. Ben oui après tout 7 ans de Fhaine c'est vite passé.. Tandis que 7 ans de Chirac plus 5 ans de Sarko qui peuvent éventuellement déboucher sur 5 ans de Marine.. Vous le prenez dans n'importe quel sens ça fait au moins 5 ans de gagné !

Comme le disait mon pote PC/CGT "Jamais je ne voterai à droite, tu fais comme tu veux... Ils veulent l'extrême-droite ? Qu'ils se débrouillent mais ce sera sans moi !" Il m'a collé la honte et pourtant je l'ai glissé ce bulletin

Plus jamais la honte... Comme dirait "l'autre" : Si vous la voulez, vous l'aurez !

@Maurice .. A mon très humble avis Jospin n'a pas fuit, il a juste compris qu'il s'adressait à des c***ards qui n'en valait pas le coup... Franchement certains l'ont traité de lâche alors que c'est eux qui se sont comportés comme des lavettes ! Nous étions nombreux..........

26 novembre 2011 22h05

Segel
On a voté Chirac pour éviter Lepen et on s'est tapé Sarko ministre, puis Sarko président.
A vous dégouter de voter quand même non ?

26 novembre 2011 22h37

maurice
A la question qui touche les services publics
Quelle priorité voyez vous les concernant

Lionel jospin : il faut a la fois les renover et les renforcer .Et veiller à ce que certains
Services publics continuent à servir la puissance de la France ex EDF GDF France telecom
Et ratati et ratata

Je te le fais à la facon jean michel apathie voilà ce qu’il répond plus loin
Alain duhamel : ce qui pose entre autres ,le problème de leur ouverture de capital.pour faciliter Leur implantation européenne faut-il imaginer comme le proposent certains
Y compris au sein du parti socialiste puisque c’est la thèse de dominique strauss-kahn
Et laurent fabius-un système d’ouverture au capital plus souple que ce qui existe ?

Reponse de lionel Jospin
Il est vrai qu’on peut trouver paradoxal qu’une très grande entreprise totalement publique
Comme Edf participe à la privatisation d’entreprises publiques dans les pays anciennement
Communistes,ou encore achète des entreprises privées dans les pays du maghreb.Apparemment cela ne modifie pas son capital.Pourquoi parce que ces
Acquisitions sont regroupés dans un e filiale particulière ,elle-même privée quoique dépendant d’une entreprise exclusivement publique !on est evidemment en partie
Dans des faux semblants…………….

Relève bien ce terme faux semblants malheureusement tinou c’est cette attitude
Motivé par une posture de la dominance qui va précipiter son déclin
Il continue plus loin toujours dans la même démarche
Mais sur ce terrain ,ce qui me guide est de savoir ce qui sert l’intérêt de la France ,sa
Politique industrielle, la prospéritéet la solidité de ses entreprises et donc l’emploi…
…..
Je t’épargne le bla bla et la cerise sur le gateau
Je n’ai donc pas de position a priori sur ce sujet .Ce qui est sûr ,c’est que les
Solutions proposées devront être consensuelles

Voilà tinou un homme lionel jospin enclin au doute
je te l’accorde ses amis du P.S partisans
De la fortune anonyme et vagabonde ont du contribuer à le pousser vers la
Porte de la sortie les français l’ont compris il lui ont fait payer durement
Cette indécision c’est dommage parce que c’est grand homme



> Economie > EDF : quelles conséquences pour une privatisation ? > EDF : l’ouverture du capital...une nécessité ??

EDF : L’OUVERTURE DU CAPITAL...UNE NÉCESSITÉ ??
lundi 21 novembre 2005, par Francois Soult (interview : Pascale Fourier)
Pascale Fourier :Des Sous... et des Hommes, une émission de Pascale Fourier. Notre invité aujourd’hui :
Francois Soult : François Soult, auteur de : EDF, chronique d’un désastre inéluctable chez Calmann-Lévy.
Pascale Fourier : Et, haut fonctionnaire qui connaît bien le dossier si j’ai bien compris.... Ce quim’a inquiété dans la lecture du Monde, et qui a fait que je vous ai invité donc pour la deuxième fois, puisque on s’était déjà vus il y a deux ans à peu près, c’est qu’en plein milieu du ventre du journal du 7 septembre, il était écrit : « EDF met le cap sur la privatisation »... Alors ça m’a fait un peu drôle parce que jusqu’à présent, à chaque fois qu’on disait : " On va privatiser EDF", tout le monde me répondait.... (enfin, tout le monde... les libéraux de préférence...) chacun me répondait : « Pas du tout, mais pas du tout du tout du tout, on va libéraliser le secteur de l’électricité, mais ça ne va rien changer, on ne veut pas du tout du tout privatiser EDF.... Alors qu’est-ce qui se passe ???...
Francois Soult : En principe, c’est la grande technique qui consiste à dire : « Bien sûr on ne privatise pas », ou « Bien sûr, on n’ouvre pas à la concurrence »... et bien sûr, on ouvre à la concurrence, et on privatise... Il y a une loi qui a été passée l’an dernier, et qui dit qu’on va « ouvrir », mais qu’on va d’abord de changer le statut de l’entreprise... Et une fois qu’on aura changé le statut, (c’est même pour ça qu’on change le statut), on va ouvrir le capital.
Donc après, c’est une question de vocabulaire, est-ce que ouvrir le capital à des actionnaires privés, c’est privatiser ?... Juridiquement parlant, non... Juridiquement parlant, on privatise lorsque l’État devient minoritaire dans une entreprise, donc lorsqu’il vend plus de 50 % des actions de l’entreprise. Là, il ne s’agit pas d’une privatisation, juridiquement parlant ; il s’agit néanmoins d’une privatisation en langage courant, puisqu’ on va vendre une partie du capital à des actionnaires privés.
Pascale Fourier : On "vend une partie du capital", c’est-à-dire on leur vend des actions quiexistent déjà ? Ça marche comment cette histoire-là ? Francois Soult : Alors un petit peu d’histoire... EDF, c’est une entreprise nationalisée depuis 1945/1946. A l’époque, il y avait beaucoup d’entreprises privées qui intervenaient dans le domaine de l’électricité. Ca marchait tellement bien qu’ au lendemain de la guerre, on a décidé de nationaliser tout ça pour faire un vrai outil industriel au service de la population et de l’intérêt général ! Et cet outil industriel, juridiquement parlant, c’était un établissement public. Un établissement public, c’est créé par la loi, ou par décret, peu importe, une entité qui appartient à 100 % à l’État, et qui n’a pas d’actions. Il y a pas d’actionnaires. C’est un statut qui est prévu, donc, par des textes de nature législative ou réglementaire. Et pour ouvrir le capital d’une entreprise, encore faut-il qu’il y ait un capital, encore faut-il aussi que cette entreprise soit une société. C’est ainsi que la loi qui est récemment intervenue a transformé le statut de l’entreprise d’établissement public, (sans actionnaires, avec un propriétaire, qui était l’État, propriétaire à 100 % par définition), en une société et en actions, (donc il y a donc des parts), et une partie de ces parts vont être vendues, (en tout cas, c’est le plan qu’a le gouvernement).Le Monde annonçait début septembre que c’était imminent, et les Echos, avant-hier, annonçaient, que c’était moins imminent que ça.... Le 2 octobre, Les Echos, en page deux, de façon un peu subreptice, ont écrit : « Finalement, tout cela est très compliqué, et peut-être que ça ne va pas intervenir tout de suite. » Donc, à suivre...
Pascale Fourier : Mais est-ce que ça veut dire, que finalement, on vend les bijoux de famille de l’État ? Parce que, au total, à l’époque, toutes les petites sociétés qui, avant, produisaient de l’électricité, ont été achetées avec les sous de l’État français.... Francois Soult :Oui, si on remonte aux années 40, c’est vrai, mais il ne faut sans doute pas remonter aussi loin... Ce qui est certain, c’est que cette entreprise, elle a fonctionné en étant rémunérée par l’argent que les consommateurs d’électricité, les usagers du service public de l’électricité, payaient, comme vous et moi, en payant leurs factures d’électricité. Et cette entreprise s’est capitalisée comme ça, c’est-à-dire qu’elle a eu de plus en plus d’argent, ce qui lui a permis de faire des investissements.... Alors des investissements parfois discutables... quand on voit le nombre de tranches nucléaires d’EDF, on se demande parfois si cet argent a été parfaitement bien utilisé, ou si un mix énergétique différent, c’est-à-dire une répartition différente, plus équilibrée entre les différentes sources de production, aurait pu être fait mieux faite. Maist effectivement, tout cet argent, quiappartient à la collectivité nationale, puisque c’est la propriété de l’État, va être vendu. Alors on peut dire que les citoyens que nous sommes, qui sommes indirectement actionnaires d’EDF par le fait que l’État qui nous représente est le propriétaire à 100 % de cet établissement public, vont être indemnisés par la récupération de l’argent que va réunir la mise sur le marché des actions d’EDF. On va avoir moins de titres EDF en poche, et plus de cash en poche.
Toute la question, c’est quelle est la valeur de cette entreprise sur le marché ? C’est-à-dire à combien est valorisé EDF, et est-ce que l’on va recevoir l’argent que l’on devrait recevoir ? C’est le premier temps du raisonnement. Je note que les évaluations d’entreprise sont d’une fiabilité et d’une finesse extrême puisque c’est, selon les experts, entre 50 milliards et 100 milliards d’euros -donc, une évaluation du simple au double... on voit bien, la part d’aléas.
Et puis, le second point, c’est privatiser, ouvrir le capital, pour quoi faire ? Ce que j’ai essayé de démontrer, dans mon livre, c’est que c’est fait pour augmenter les tarifs, parce que la concurrence, et un actionnaire privé, n’est pas capable pour des raisons techniques et pas idéologique, pour des raisons purement techniques, du fait que l’électricité ne se stocke pars, du fait que le marché n’est pas capable de gérer correctement le produit électrique, eh bien pour toutes ces raisons, on risque d’aboutir à des hausses de tarifs... Le fait aussi qu’un actionnaire privé va devoir obtenir des rémunérations qui soient compatibles avec le risque qu’il prend en investissant dans l’entreprise, alors que l’État, lui, ne se rémunérait pas selon une logique publique qui est aujourd’hui contestée par la Commission européenne, mais qui consiste à dire : " Tous les consommateurs d’électricité sont également des citoyens, tout le monde consomme de l’électricité, on n’a pas le choix, il y a pas de produits de substitutionà l’électricité, et donc le fait que l’État se rémunère peu en vendant de l’électricité, parce que le fait qu’EDF ne réalise pas d’énormes profits, ce n’est pas très grave, c’est une subvention du consommateur aux citoyens, (ou du citoyen au consommateurs, en l’occurrence), mais c’est la même personne, donc ce n’est pas très grave".
Demain, avec un actionnaire privé, même s’il n’est pas majoritaire, il faut changer de logique : il faut rémunérer correctement le risque que prend cet actionnaire privé. Or ce risque est majeur, donc il va falloir rémunérer beaucoup. _ Alors là, la subvention croisée, elle est claire, c’est entre la poche du consommateur, (qui est également un citoyen), vers la poche d’un actionnaire privé et là, ça peut soulever de difficultés...
Donc pour répondre à votre question : est-ce que ça va nous coûter de l’argent ? Oui, ça va coûter de l’argent au consommateur qui est aussi le citoyen pour alimenter un actionnaire privé dont la valeur ajoutée, (car on pourrait se dire, ça peut être bien, l’actionnaire privé et plus efficace que l’actionnaire public... c’est incontestable), sauf que, dans le domaine de l’électricité, mon analyse, c’est que ce n’est pas le cas, et l’actionnaire privé ne va rien ajouter, ne va rien apporter, mais il va falloir mieux le rémunérer que l’État. Et là, on pourrait parler de spoliation, si on voulait être polémique, en tout cas ; on peut parler de manque d’efficience économique, si on veut faire dans le technocratique. Pascale Fourier : Vous devez vraiment être un idéologue terrible, puisque vous avez dit : « Cette privatisation, du moins, cette ouverture de capital, c’est pour augmenter les tarifs ! » !!
Francois Soult :Non, je me suis laissé emporter... En réalité, le constat qu’on peut faire, en dehors de tout parti-pris idéologique, (et moi, je n’ai pas de parti-pris là-dedans, je fais un constat technique), c’est que depuis qu’on a ouvert à la concurrence le marché de l’électricité, (ça date d’ Août1999 et la loi de février 2000, en France... ), en France donc, on a constaté que, alors que le seul objectif de l’ouverture à la concurrence du marché, c’était de baisser les prix, (c’était le seul argument), les prix ont depuis augmenté de 45 %... pas nos factures à nous, mais les prix pour les industriels qui peuvent faire jouer la concurrence... Ça a augmenté de 45 % ! Ce qui fait que l’UNIDEN, (l’union des industriels qui consomment beaucoup d’énergie), et qui demandaitl’ouverture à la concurrence pour faire baisser les prix, a publié récemment, et à plusieurs reprises dans les deux dernières années, des articles dans la presse disant : « Il faut arrêter immédiatement l’ouverture à la concurrence, ça nous coûte beaucoup trop cher ! ».
Ça, c’est le volet « ouverture à la concurrence ».
Maintenant, le volet « ouverture du capital » d’EDF, qui est complémentaire, qui est distinct mais complémentaire. Alors ce n’est pas fait pour augmenter les tarifs, bien sûr, mais son effet sera indubitablement d’augmenter les tarifs, pour une raison, qui est en réalité assez simple, même si ça passe par des mécanismes financiers plus compliqués. La raison la plus simple, c’est que l’État, aujourd’hui, étant propriétaire d’EDF, a un outil industriel, (donc il a des capitaux investis).... Le PA de bilan d’EDF, le total des capitaux investis dans EDF, en valeur comptable, c’est à peu près 100 milliards d’euros. Donc ça fait un paquet d’argent et normalement, ce paquet d’argent, si on le met dans un bizness, c’est fait pour qu’il rapporte des sous. Et un bizness qui est aussi risqué que celui de manager des centrales nucléaires, de vendre de l’électricité, c’est un métier risqué,qui doit rapporter, si on suit les règles du marché, sans doute un retour à deux chiffres, 10,12, 13,15 %, 18 %, de rentabilité. L’État, ne tirait pas cela d’EDF. L’État tirait au maximum 2 ou 3 % de rentabilité. Un actionnaire privé qui arrive là-dedans, il veut bien mettre des sous, mais il veut que ses sous lui soient remboursés...et comme c’est risqué, il faut qu’on lui fasse un retour important.... Ca, ce sont les mécanismes élémentaires de l’économie.... « Si je prends un risque, il faut me le rémunérer, parce que je risque de perdre ma chemise, et donc si ça marche, je veux gagner un beau manteau, et pas perdre ma chemise ».
Eh bien là, c’est la même chose ! C’est un bizness risqué, et moi, actionnaire privé, je veux bien mettre des sous, mais à condition que ça me rapporte, et pour que ça me rapporte, il y a deux manettes à actionner :
1 : « il faut diminuer les coût »...Alors diminuer les coûts, on peut sans doute, aujourd’hui, licencier plein de gens à EDF en disant : " il y a trop de gens occupés" ». Et peut-être que, en toute honnêteté, il y a des marges de manoeuvre de productivité, comme on dit, là aussi, en langage technocratique..... Peut-être, peut-être... Encore que, ça se discute, parce que derrière, il y a la qualité du service, il y a la sécurité industrielle, il y a des tas d’arguments qui peuvent militer pour que, justement, on ne touche pas trop à la variable « personnel ».
2 : Et puis la seconde manette, c’est le chiffre d’affaires. C’est combien on gagne d’argent ? Combien est-ce que EDF rapporte ? Quel est le chiffre d’affaires d’EDF ?... Le chiffre d’affaires d’EDF, c’est le tarif, c’est le prix facturé aux clients. En 2007, tous les clients, y compris vous et moi, clients domestiques, seront libres de faire jouer la concurrence. Donc on devra se fournir sur un marché, et à un prix de marché. Mais le prix de marché, en électricité, il est manipulé par les producteurs, parce que l’électricité ne se stocke pas, et que c’est un bien difficilement substituable... pour toutes les raisons que je développe dans mon bouquin. Le prix de marché va s’envoler d’autant plus que l’actionnaire privé va vouloir se rémunérer sur le risque. Donc, après ces raisonnements assez simples qui ne sont contestés par personne.... c’est-à-dire que personne n’a contesté ce que j’écrivais dans le bouquin, même les professeurs à l’université, (et il y en a quelques-uns qui sont spécialisés dans l’électricité)... n’ont jamais dit le contraire. Eh bien on va constater que comme pour les consommateurs industriels, qui ont vu leurs prix augmenter de 45 %, les consommateurs individuels vont voir leurs prix augmenter par la double raison del’ouverture au marché, et de l’ouverture du capital... L’actionnaire privé sera moins généreux que l’État, forcément, parce que, avec l’État, c’était une vraie politique industrielle, qui consistait à avoir des tarifs d’électricité faibles, pour favoriser le développement économique du pays.
Pascale Fourier : Mais il y a un truc, là vraiment, que je ne comprends pas... Plus vous parlez, plus j’ai les yeux qui s’agrandissent... mais il me semblait que l’État était là pour préserver l’intérêt des citoyens... Notre intérêt à nous, Français, c’est d’avoir de l’électricité de façon sûre et avec un tarif correct... Quel est l’intérêt de vouloir ouvrir le capital ? Là, ça m’échappe totalement... Pourquoi ont-ils besoin de sous brutalement ?
Francois Soult :Alors ça, c’est une très bonne question, et si j’avais la réponse, je ne me serais pas investi dans toute cette histoire. Et c’est parce que je n’ai pas eu la réponse que j’ai eu besoin d’écrire ça : « Edf, chronique d’un désastre inéluctable », parce que le la seule réponse que j’ai eue quand je m’occupais du secteur, de la part de tous les interlocuteurs,c’est : « Evidemment, c’est une connerie tout ce qu’on fait, mais c’est inéluctable, parce que il y a une directive européenne, parce qu’il y a un sens de l’Histoire, et le sens de l’Histoire, c’est la privatisation, c’est l’ouverture du capital. ». Alors, l’ouverture à la concurrence, c’est n’importe quoi, ça a été fait, c’est dans le paysage... Je pense qu’il faudrait revenir en arrière, et je pense que si beaucoup de gens ont voté Non au Traité sur l’Union européenne, c’est à cause non pas de l’électricité, mais à cause de choses comme ça qui se sont accumulées.
Et puis, il y a l’ouverture du capital. Il y a plusieurs arguments qui sont tous de mauvais arguments, qui sont des arguments de mauvaise foi. Le premier argument, c’est de dire : « Dans un marché ouvert, on ne peut pas avoir d’acteurs publics, parce que les acteurs publics ne sont pas dans les mêmes conditions que les acteurs privés ». Pour illustrer ce côté horripilant pour certains, d’"acteurs publics dans une sphère privée", je vous rappelle que la Commission européenne a ouvert une enquête contre EDF il y a deux ans de cela, (c’est le commissaire Monti, chargé de la concurrence, qui avait fait ça),... Il avait ouvert une enquête contre EDF en disant : « Ce n’est pas normal ! Il y a une rupture de concurrence : un groupe privé est obligé de se financer sur les marchés, et il se finance à un prix élevé, parce qu’ il y a risque... ; or EDF, dans la mesure où c’est un établissement public, possédé par l’État, bénéficie de la garantie de l’État... et donc la garantie de l’État, se traduit par des taux d’intérêt moindres...". Quand on prête à l’État, on est sûr d’être remboursé un jour, si ce n’est pas demain, ça peut être après-demain, en tout cas on sera remboursé à jour, et on prête pour moins cher....
Donc Monti avait dit (et la Commission qui a obtenu gain de cause in fine) a dit : "EDF se finance à un coût moindre, il faut qu’ils remboursent", donc EDF à payé une amende parce qu’elle trouvait du financement moins cher sur les marchés !
C’est une raison totalement aberrante ! C’est idéologique, c’est de l’idéologie pure, mais on en est arrivé là !
Donc voilà un des arguments : « On ne peut pas avoir un acteur public dans le champ privé ».
Un autre argument, qui est encore plus de mauvaise foi, consiste à dire : « EDF a besoin d’argent », ce qui est faux.
C’est une contrevérité, mais dans l’article du Monde auquel vous faisiez référence, (celui du 7 septembre), il était dit : « EDF a besoin d’argent pour se développer dans les nouveaux métiers, ou à l’international » . C’est faux ! EDF a ce qu’on appelle un "cash-flow", c’est-à-dire de l’argent dans les poches, à ne savoir qu’en faire ! Pour des raisons simples, là aussi, c’est qu’ EDF perçoit un tarif qui lui permet de rembourser ses coûts de long terme, (dans les coûts de long terme, il y a le démantèlement des centrales, qui interviendra dans 10, 15ou 20 ans, il y a l’amortissement de ces mêmes centrales, il y a des tas de charges dites « calculées », c’est-à-dire que tous les ans, dans ses comptes, EDF dit : " Je gagne 100, mais je constate que, dans 20 ans, je devrai dépenser 50" ; donc ça, c’est de l’argent qui est une charge, (et ça vient diminuer le résultat d’EDF sur l’année en cause), mais ce n’est pas une charge qui donne lieu à des sorties d’argent... Ainsi, EDF perçoit 100, mais ne sort finalement que 50... pour payer ses employés, acheter sa matière première, et puis il y a 50 qu’elle garde en réserve dans une cagnotte pour les dépenser dans 20 ans...
Ça, c’est ce qu’on appelle le "cash-flow", c’est ce que Jean-Marie Messier, se targuait d’avoir de plus beau au monde... et bien EDF a, sur la place de Paris, les plus beaux cash-flows... Donc ils ont de l’argent, à ne pas savoir qu’en faire...Ils avaient tellement d’argent que François Roussely, le président précédent d’EDF, le claquait sans même raisonner, ni calculer...sans savoir combien ça lui coûtait... Il a acheté l’Argentine, à la veille de la dévaluation du peso ;. Il a mis 2 milliards au Brésil, (ou vous ça doit être un montant approximatif, en euros,) alors même que ça ne valait plus rien... Il a acheté London Electricity pour trois fois le prix... Il avait tellement d’argent qu’il ne savait pas quoi en faire. Aujourd’hui la problématique est la même : EDF a plein d’argent ! Et d’ailleurs l’ouverture du capital, qui se traduira par une augmentation de capital, c’est-à-dire on va proposer aux souscripteurs privés, (on proposera peut-être, le jour où ça se fera... moi je mets beaucoup de conditionnel à cela)... on va donc leur proposer d’apporter un peu plus d’argent au capital. Eh bien cet argent-là, aujourd’hui, le management d’EDF ne sait pas quoi en faire. C’est le type même de faux arguments que l’on trouve dans la presse, parce que les journalistes le répètent, mais qui sont des contrevérités.
Pascale Fourier : Il y a un petit truc qui m’étonne, là, jusqu’à présent, visiblement, on cherche à ouvrir le capital à une hauteur de 15 %, mais est-ce que ça veut dire qu’il y a une logique sous-jacente qui ferait que c’est 15 % maintenant, et puis après 20, et puis ensuite 30, etc... et puis finalement, ce serait une véritable privatisation à terme.
Francois Soult : Je ne sais plus qui disait, dans l’actuelle majorité, il y a deux ans : « A un marché ouvert partiellement, une ouverture du capital partielle ; à un marché ouvert totalement, une ouverture du capital totale ». Et comme on va ouvrir le marché totalement en 2007, dans cette logique-là, (qui n’est plus celle, officielle, du gouvernement), il faudrait ouvrir à 100 % le capitald’EDF.Aujourd’hui, ce que dit la loi, c’est que EDF doit rester majoritairement publique. Hier, ce que disait le gouvernement, c’était :« On va ouvrir le capital ». L’échéance, c’était le mois d’octobre. Moi j’étais un peu surpris, et un peu triste, parce que ça fait trois ans que je dis : « On ne va pas ouvrir le capital, c’est trop compliqué, il y a des obstacles majeurs, du nucléaire, de l’assurance du nucléaire, il y a des problèmes de frontières au sein d’EDF, et on ne sait pas exactement de quoi EDF est propriétaire, et puis derrière, la hausse des tarifs, politiquement ???... Les gouvernements veulent bien passer EDF dans le privé, (encore que je ne suis pas sûr qu’ils seront capables d’aller jusqu’au bout, politiquement), mais ils ne veulent pas augmenter les tarifs, y compris les gouvernements de droite, qui n’ont pas augmenté les tarifs de l’électricité, comme ils auraient dû le faire pour couvrir les charges d’EDF.
Et donc ce que l’on constate aujourd’hui, c’est qu’on est début octobre, l’ouverture de capital n’est pas là, et comme je le mentionnais tout à l’heure, les Echos, subrepticement annoncent que : « Oh la la ! mais c’est plus compliqué, ça" ....2006...on se rapproche de l’échéance politique, et je vois mal le gouvernement prendre la responsabilité d’ouvrir le capital à ce moment-là, donc finalement, l’ouverture de capital ne va peut-être pas se faire. Mais rien ne s’opposerait d’ouvrir d’abord à 15, puis à 45 %, et en final de changer la loi pour dire : « On privatise totalement ».
Aujourd’hui, en tout cas, le dossier est réellement compliqué, parce que la réalité des faits reprend le dessus... les faits, ils sont têtus... on peut changer les lois tant qu’on veut, on constate ensuite, que c’est très complexe d’ouvrir le capital sans augmenter les tarifs. Et moi, je suis presque soulagé, en tous cas en tant que citoyen un petit peu soulagé, et en tant qu’analyste, un petit peu rasséréné si l’ouverture n’est pas pour demain.
Pascale Fourier : Eh bien c’était donc des Sous ... et des hommes,.....et on était en compagnie de François Soult. Alors je vous rappelle que en réalité, vous pouvez écouter sur le site de « des sous » : Des sous...Et des hommes deux émissions déjà :
l’une qui a été faite le 9 avril 2002, avec Henri Guaino qui est un ancien Commissaire au plan, de droite, et François Soult, donc, qui était déjà venu le 12 mars 2004 .....
Je crois quand même qu’il faut rester attentif au dossier, même si, effectivement, peut-être que ça ne se fera pas, mais en tous les cas s’il y a pas de pressions du public, ça pourrait bien se faire... Voilà, à la semaine prochaine..

Segel il m'en faut plus que ça pour me dégouter je crois que tu nous avais fourni
un excellent documentaire sur Edf merci !

27 novembre 2011 00h00

Pépé le Moko
Momo : ne me dis pas que tu as tapé tout ça ????
Moi, je n'arrive déjà pas à tout lire alors, s'il avait fallu le taper... pfffff

27 novembre 2011 09h01

maurice
bonjour la cigalie bonjour pépé
merci de t'inquiéter pour ma santé ,non je n'ai pas tout taper
dois je te rappeler que les écrits restent et que le bla-bla
de la vacuité disparait.certaines allégations requiert des preuves
de plus les écrits de l'auberge-espagnole sont susceptibles d'être
lus par le monde entier et nous sommes jugés par nos écrits
il faut aussi donner aux gens la possibilité de réagir
je n'ai jamais eu limpression que mes idées étaient bonnes
l'auberge est aussi un espace d'échanges même si souvent cela
finit en confrontation nombriliste
pardon pépé de t'avoir occasionner un effort cérébral si inhabituel

bizz maurice

27 novembre 2011 10h13

Segel
EDF, les apprentis sorciers
Un documentaire de Gilles Balbastre (2006), de la série en trois épisodes Service public, produite par Point du jour.
51 min


La série
À l’heure de la libéralisation du service public, cette trilogie se propose d’ausculter la transformation de trois entreprises publiques : la Poste, la SNCF et EDF. Trois enjeux différents et une évolution propre à chacune de ces entreprises.
L’émission
Ce film expose avec dynamisme l’évolution du monopole public EDF vers la dérégulation. Après un rappel historique de sa construction considérée comme vitale dans l’après-guerre, EDF est présentée comme un monopole régulé qui a réussi : produit de qualité, efficace et fiable. L’électricité présente une caractéristique particulière : elle ne peut être stockée ; par conséquent, elle n’est pas un produit comme les autres.
Dans un premier temps, le documentaire aborde les difficultés liées à cette spécificité en observant un centre de dispatching. Puis il présente le contexte européen, à la fois économique, juridique qui justifie la dérégulation, avant de voir, en Grande-Bretagne, ce qu’il advient de ce qui est considéré par certains comme le « laboratoire du libéralisme économique ». Les vertus du libéralisme sont en effet passées en revue : le libre choix du consommateur et la concurrence créée de toutes pièces en ce qui concerne le marché français. Mais aussi ses méfaits. D’une part, le film démonte le mécanisme californien qui a conduit à un grave black-out orchestré par les distributeurs d’électricité. D’autre part, il anticipe les conséquences négatives : une hausse des prix et une baisse de la sécurité dans le domaine de la production nucléaire. D’où la question finale : pourquoi déréguler un monopole public qui fonctionne ?
Pistes à suivre
La problématique du film amène à s’interroger sur la nécessité ou non d’ouvrir à la concurrence un monopole qui a fait ses preuves. Il s’agit non pas de s’interroger sur la nécessité de plus ou moins d’État mais de plus ou moins de marché.
Le marché et ses limites
[Économie générale, Tle STT : « Mécanismes de l’économie de marché » ; STS première année ; 1re ES : « L’économie et la société de marché, son rôle et ses limites »]
Le marché. Dégager, à partir du problème abordé dans le film, la notion de marché et de loi du marché par l’équilibre de l’offre et de la demande. Reconstruire, à propos de l’électricité, le mécanisme économique délicat qui conduit à l’équilibre sur le marché entre prix et quantité. Préciser les conditions de réalisation de cet équilibre, à savoir la concurrence pure et parfaite. La notion de bourse d’électricité permettra de comprendre le rôle de la bourse et sa participation à la création d’une spéculation.
Les avantages de la concurrence. À partir des exemples fournis, s’interroger sur les avantages de la concurrence pour le consommateur français, puis comparer avec l’exemple de la Californie. On abordera ainsi le problème des limites du marché et de la nécessité du rôle de l’État. En particulier, une approche produit permettra de comprendre que certains produits à la spécificité marquée ne sont pas forcément objets de marché : définir ce dernier terme et dresser une typologie des produits spécifiques qui ne pourraient être soumis à la loi du marché. Approfondir enfin des notions comme celles de régulation et dérégulation ou celles de réglementation et déréglementation.
La loi du profit. Le cas de la Californie permet de décomposer le mécanisme qui conduit une entreprise à rechercher le profit en vue de satisfaire ses actionnaires : décrire ce qui a conduit à ce black-out californien. La logique complémentaire de celle du marché permettra alors d’illustrer l’ensemble des mécanismes libéraux et de définir le système capitaliste et ses fondements (propriété privée des biens de production, logique de profit, libre concurrence et donc libre marché).
Le rôle de l’État
[Économie générale, Tle STT : « L’État et son intervention » ; STS première année ; 1re ES : « Politique économique et limites de l’intervention de l’État »]
Bien que le film n’approfondisse pas le sujet, on conseillera le film dans le cadre de l’étude du rôle de l’État. Après en avoir présenté les différentes fonctions principales, le cas EDF permet de comprendre le rôle de l’État en tant que producteur et distributeur d’énergie par rapport à certains critères : le coût des investissements, les externalités, la notion d’infrastructures et la notion de service public dans un cadre d’égalité. Ce document vient en complément des deux autres documentaires sur la notion de service public (La Poste) ou d’infrastructures (SNCF).
Pour en savoir plus
SOULT François, EDF, chronique d’un désastre inéluctable, Calmann Lévy, 2003.
TEXIER Pierre-Éric, MAUCHAMP Nelly, EDF-GDF, une entreprise publique en mutation, La Découverte, coll. « Recherches », 2000.

Le site d’EDF.
www.edf.com/

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