2 mars 2012 20h16

Segel
A 81 balais Rocard n'en a plus rien à cirer, et -de retour d'Antartique- il dit ce qu'il pense CASH !

Je l'aime pas trop mais là ...
http://www.liberation.fr/pol...

... ça m'a l'air intéressant.

2 mars 2012 20h39
modifiée
2 mars 2012 20h49

Arsène Lupin
C'est vraiment un bourricot ce gars là qui est prêt à manger dans toutes les gamelles ou à changer de veste selon les circonstances du moment.
Il est complétement à la rue.
Qu'il aille au diable ou qu'il retourne avec les pingouins qui sont surement plus intelligents que lui.
C'est sans aucun doute un pauvre type.
Je pourrais développer plus en détail mes arguments si cela en valait la peine.

2 mars 2012 20h46

gonzo
encore certaines notions qui sont du domaine de la croyance.
(comme le devenir de l'économie).
mais c'est tenue de façon analytique et sans parti pris émotionnel.(et d'ailleurs peut ont attaquer le dossier économique sans croyances ?)

Mais comme toujours, je reproche à Rocard de faire ce que la plupart des ces contemporains font.
Avoir une vision politique mondial uniquement tranché sur une vision Economique.
Or ce n'est pas possible...si déjà la maîtrise de l'énergie et sont coût vont jouer sur les futurs développement à venir(ha oui, sa joue aussi sur le coup important des denrées alimentaire).
l'aspect social à un impact énorme et important.
l'homme ne peut se contenter d'un développement morne ou ralentit.il fera tout en sont pouvoir pour sortir de ces carcans.
et si ces moyens c'est abattre le système, ils abattrons le système.

2 mars 2012 20h54
modifiée
2 mars 2012 21h02

Arsène Lupin
SORTIR DU MARASME ÉCONOMIQUE EST-CE POSSIBLE ?
Les pays en déclin peuvent-ils sortir du marasme économique dans lequel ils s’enfoncent toujours davantage ? Oui c’est possible. Il leur suffit de recommencer à produire beaucoup de plus-value ouvrière (secondaire et primaire). Il leur suffit de remettre au travail les 250 millions de chômeurs dans le monde. Difficile ? Très difficile, car si tous ces travailleurs sont au chômage, ce n’est pas qu’ils soient paresseux, ou que les riches ne souhaitent pas les voir peiner et s’esquinter à produire de la plus-value pour eux. Ce n’est pas que les gouvernements ne veulent pas les enchainer à leurs métiers à tisser, ces forçats du labeur. Le mieux que la gauche vénale puisse espérer c’est qu’un certain nombre d’ouvriers soient remis au travail et que les capitalistes qui empochent la plus-value relancent l’économie de leur pays respectif.
http://www.oulala.net/Portai...
RELANCER LA CONSOMMATION POUR RELANCER LA PRODUCTION ?
Peut-on relancer la consommation mondiale de façon à impulser le commerce et les commandes de navires (vrac, container et passagers) pour le bénéfice des armateurs grecs ? Non, car ces 250 millions de chômeurs consomment peu, leurs camarades au travail pas davantage, grevés qu’ils sont de taxes et d’impôts visant à rembourser les dettes des financiers aux financiers (!) que les banques centrales et les gouvernements ont été contraints d’assumer. Qui plus est, tous ces ouvriers-clients sont personnellement surendettés. Il ne faut pas oublier qu’au cours des années passées les banquiers prêtaient aux ouvriers et aux pauvres pour maintenir la consommation des ménages à flot et pour encaisser leur part de plus-value, alors qu’aujourd’hui c’est trop risqué et les banques d’État hésitent à émettre de la monnaie de singe (inflationniste) qui demain vaudra moins que la valeur du papier pour l’imprimer.
Michel Rocard : «Il est dans l’imbécillité politique collective»
En résumé : il n'y aurait aucuns problèmes s'ils ne les avaient pas eux mêmes créés.

2 mars 2012 21h01

gonzo
il parle en tant qu'économiste, pas politique
Et c'est bien le souci ...imbécile, surement pas, mais il est dans son domaine.

2 mars 2012 21h04
modifiée
2 mars 2012 21h06

Arsène Lupin
Ce n'est qu'un larbin à la solde des Financiers.
lui, c'est une place qu'il cherche, le reste, il s'en est toujours foutu.
Qu'est ce qu'il connait de l'économie et de l'énergie?
Que dalle, il en vie (point).

2 mars 2012 21h05

gonzo
toi aussi tu à tes croyances

2 mars 2012 21h10
modifiée
2 mars 2012 21h15

Arsène Lupin
Je suis peut-être le dernier des bourricots, mais je sais que l'on pourrait régler le problème de l'humanité si on le voulait.
C'est parce qu'on admire ces types d'individu que nous en sommes là aujourd'hui.
C'est exactement pareil que DSK, on lui donne une notoriété pour faire bien.
Il a surement aussi des compétences, mais dans un autre domaine que celui de l'économie.
S'il plait aux femmes, c'est déjà pas mal.

2 mars 2012 21h17

gonzo
s'il suffisait de ....oui, on pourrai.
Mais comme la plupart des homme il sait qu'ont ne peut pas faire "il suffit de...."
la réalité est nettement plus chaotique

2 mars 2012 21h17

Segel
Je n'admire pas Rocard.
C'est quelqu'un qui a été très proche de la Trilatérale et du CFR.
Ca doit te parler Arsène ...

Mais je pense qu'à 81 ans, il n'a plus besoin de se trouver une place, et qu'il n'est précisément plus un larbin.

2 mars 2012 21h21

Arsène Lupin
Si, parce qu'il n'est pas conscient de son âge.
Tous ces gens là qui en ont toujours croqué, ne veulent jamais que cela s'arrête pour eux et la dessus, je sais de quoi je parle.
Tiens en l'hommage d'un autre charlot qui est décédé aujourd'hui.

2 mars 2012 21h28

Segel
je sais de quoi je parle

Des détails croustillants ?



J'aimais bien les Charlots.
Celle-ci notamment :
Vidéo YouTube

2 mars 2012 21h42
modifiée
3 mars 2012 04h54

Arsène Lupin
J'ai dans mon entourage des gens très riches qui ne veulent pas lacher la barre parce que c'est leur vie.
Je peux te dire qu'il n'y a aucuns véritables problèmes à leurs yeux comme nous en faisons référence entre nous, sauf celui de ne plus pouvoir un jour profiter de leur business pour raison de santé. Ces gens là restent néanmoins plus longtemps en bonne santé que d'autre et ils ont une patate d'enfer parce que tout va bien parce qu'ils sont vraiment heureux.
Cela aide.
Tout leur sourit comme par magie.
Ils ont aucuns scrupules et ils sont sans vergogne.
Ils ont aussi peur de mourrir et il peuvent devenir très méchant si on tourne autour de leur gamelle et si tu ne penses pas comme eux.
Ils se sentent toujours jeunes et beaux.

2 mars 2012 22h13

Segel
J'en ai eu dans ma famille des comme ça.
L'oncle Eugène, entrepreneur en bâtiment, conduisait encore sa 2 CV à 84 ans !
Il ne se voyait pas mourir, et rêvait d'une rue à son nom.
Et puis il est mort.
Pof.

Comme tout le monde.

2 mars 2012 22h18
modifiée
3 mars 2012 04h55

Arsène Lupin
Les miens conduisent encore leurs Mercedes 320 à 70 ans et ils peuvent en rentrer trois dans leur garage.
Leurs enfants prendront la relève et c'est même déjà fait.
(à coté, je suis un clochard)

2 mars 2012 22h29

Segel
Ils n'ont pas conscience du vide de leur existence ces gens là.
Ils ont un but qu'ils poursuivent.
Ils travaillent pour l'argent.
L'argent est leur maître en fait.

2 mars 2012 22h33
modifiée
2 mars 2012 22h45

Arsène Lupin
Ce sont des gens ordinaires parvenus à devenir riches, car il faut de tout dans ce monde.
Sont-ils nuisibles ?
- non
Con ?
- très, mais ça ne se voit pas parce qu'ils sont riches.
Est-ce que j'en profite ?
Pas vraiment car ils s'en foutent des autres, même proches (sauf que mes enfants en profitent un peu).
La Triste Réalité.
http://www.oulala.net/Portai...
Il semble qu’il y ait une fatalité incontournable et que le monde doive, obligatoirement et pour toujours, être partagé entre les riches et les pauvres, avec des strates intermédiaires de gens plus ou moins aisés. Et ce depuis l’aube de l’humanité. Au Moyen-âge les seigneurs qui possédaient les terres les faisaient travailler par leurs serfs. À la révolution industrielle, vers 1824, les détenteurs de capital élargirent la consommation aux prolétaires, pour que ceux-ci puissent jouer à la fois les rôles de pourvoyeurs de main-d’œuvre et de consommateurs. L’économie industrielle était née. Première leçon d’économie. Que faut-il pour produire : Le travail et le capital.

2 mars 2012 22h47

Segel
Moi j'ai pas un problème à ce qu'il y'ait des riches.
J'ai juste un problème à ce qu'ils s'accaparent le pouvoir politique en plus du pouvoir économique.

Et ça, ça ne va pas.
Dans l'ancienne Athènes, les deux étaient séparés.

2 mars 2012 22h56
modifiée
3 mars 2012 04h57

Arsène Lupin
Moi aussi, je suis vraiment content pour eux, parce qu'ils ont malgré tout travaillé sérieusement pour en arriver là. Enfin aussi, ce n'est pas pareil que quand tu es à ton compte et que tes affaires marchent bien par rapport à un salarié qui appartient à une entreprise.
Non, c'est qu'ils vivent vraiment dans leur monde de luxure et ils se contre foutent des déconvenus que tu pourrais rencontrer dans ta vie.
C'est vrai, tu as raison, seul le fric et ce que tu peux obtenir avec est important pour eux.
Ils jouissent de ça.
Ils vivent dans une autre sphère ou monde.

2 mars 2012 23h01

Segel
Nan mais le seul vrai problème, c'est que la phobie de se faire piquer leur pognon les pousse à vouloir contrôler le pouvoir politique.

Et ça c'est pas admissible.

2 mars 2012 23h11
modifiée
3 mars 2012 04h57

Arsène Lupin
Ceux que je connais ne font pas de politique. Ils les financent simplement (UMP) comme aussi l'équipe de foot locale en simple adhérent pour en cas ou ils en auraient besoin.
Comme Drucker le dimanche, cela les rassurent un peu.

2 mars 2012 23h22

Segel
Ils les financent simplement.
Ca suffit.
C'est déjà énorme.
Seulement on réalise plus, tellement on est habitué à ce que la corruption soit partout.

En 1936 un syndicaliste n'avait même pas le droit d'accepter un simple repas d'un patron.

3 mars 2012 04h46
modifiée
3 mars 2012 04h59

Arsène Lupin
Tout est fait pour que ça reste comme ça.
Les ELUS font en sorte que rien ne change dans notre sens.
Les patrons sont nos seigneurs.
http://www.notre-ecole.net/m...
En septembre 2010, beaucoup avaient découvert, médusés, Michel Rocard, l’homme de gauche, déclarant à l’Université d’été du Medef : « Le seul milieu qui connaisse quelque chose au monde extérieur, ce n’est pas vraiment les journalistes ; ce n’est pas les hommes politiques, ils ne sont référés qu’à leurs seules traditions ; ce n’est pas le monde salarial et ses syndicats ; ce n’est pas les intellectuels, trop sensibilisés à leur langue et à leur culture ; c’est vous les patrons. Vous n’avez pas de substituts. Vous êtes la seule expertise en connaissance du monde extérieur par rapport à ce qu’il s’y passe ».
En parcourant l’ouvrage de l’universitaire belge Geoffrey Geuens, Tous pouvoirs confondus, j’ai enfin compris la logique de cette sortie rocardienne… J’y ai appris que Michel Rocard était membre du conseil international du CFR, le Council on Foreign Relations.

3 mars 2012 05h14

Segel
IL y'a une part de vérité dans son affirmation.
Les français sont des burnes en économie, et leur culture politique est proche de zéro.
Tout a été fait pour cela, par l'éducation nationale, par la pub, et par TF1.
Alors il ne faut pas s'étonner que les patrons soient les plus compétents en économie, et pour comprendre les enjeux de la mondialisation.
Mais il n'en a pas toujours été ainsi.
Il fut une époque où les ouvriers avaient même une culture "internationale".
On a tout fait pour les éliminer ceux-là, à grand coup d'idéologie individualiste.

Heureusement il reste toujours une petite frange de résistants rebelles qui a choisi de ne pas se rendre, et dont j'ai la prétention de faire partie.

3 mars 2012 07h16

elle
Tiens, j'en connais un comme tu dis, Arsène, mon ex-patron: à 79 ans, toujours en train de racheter des boîtes (hôtels, restos) à coups d'investisseurs, de prendre plein de fric sans payer les loyers auxdits investisseurs, puis de déclarer la faillite...Il roule en jaguar de luxe, en pleine forme, ne parle plus à ses enfants pour une question de fric, a une maitresse de 21 ans sous le nez de sa femme, enfin un type bien, quoi. Moi ce qui m'étonne c'est que personne ne lui ait jamais cassé la gueule, c'est incroyable, il met plein de gens sur la paille et, malgré qu'ils appellent tous les jours pour gueuler et demander leur fric, voire menacer, pas un ne s'est décidé à lui flanquer -ou lui faire donner- une bonne vieille dérouillée!

3 mars 2012 09h53

parade
En attendant, pour Rocard, c'est lui qui a décidé d'abandonner son dernier mandat électoral (député européen) et de ne plus se présenter.
Il ne cherche plus de suffrages et de mandats par contre il se dit prêt à dispenser sa pensée à n'importe qui puisqu'en ayant abandonner la course aux suffrages il a acquis une totale liberté de parole.
Ça a eu comme conséquence que certains l'ont cru transfuge vers la droite puisqu'il a été haut commissaire pour le gouvernement Fillon pour le projet de loi de la taxe carbone, mais il reste un homme profondément de gauche... et critique avec cette gauche grâce à sa liberté totale de parole liée au fait qu'il ne court plus derrière un quelconque mandat.
Et comme il reste une personne lucide et exemplaire moralement (pas un soupçon de scandale avec son nom), on aurait tort de ne pas s'intéresser à ses propos.
Je dis ça d'autant plus facilement que je suis en accord avec lui sur presque tout.

3 mars 2012 10h09
modifiée
3 mars 2012 10h15

Arsène Lupin
Quand le syndicalisme a pris naissance, c'était justement pour enseigner les rudiments économiques aux ouvriers pour mener leurs luttes sociales.
Jamy, c'est le degré de culot supplémentaire que certains peuvent atteindre grâce à l'impunité et à la confiance en eux que l'on leur laisse se nourrir.
Tous les patrons que j'ai rencontré se débrouillent plus ou moins bien dans la gestion de leur entreprise. La plupart ont mis la clef sous la porte pour réinvestir dans le commerce et l'immobilier.
Globalement, du petit au grand patron, tous sont déconnectés de la réalité pour divers raisons.
La principale est quand même que ça va bien pour eux et qu'ils sont bien conseillés et entourés pour se faire un max de fric sur le dos des pauvres gens.
Justement, quelques soient les formes d'économies,la stupidité ruine toutes entreprises.

Qu’elle est jolie la république bourgeoise !
On peut adopter les lois que l’on veut contre la corruption, les affaires et les privilèges, mener toutes les enquêtes possibles, on peut même diminuer et limiter leur importance, mais on ne peut pas les éliminer. Car leur existence et celle du capitalisme sont tellement imbriquées l’une dans l’autre que l’on ne peut supprimer l’une sans éliminer l’autre. Les lois et les mesures prises pour lutter contre la corruption ne sont que des paravents derrière lesquels la bourgeoisie dissimule ses forfaits. Le problème n’est donc pas l’existence de la corruption, des scandales financiers, des affaires et autres privilèges, mais celle du capitalisme qui les engendre. Il y a eu dans le passé des scandales, il y a aujourd’hui des scandales et il y aura dans l’avenir d’autres scandales tant que ce système existe.
In fine, le véritable scandale, c’est le capitalisme lui-même.
« Le gouvernement moderne n’est qu’un comité qui gère les affaires communes de la classe bourgeoise tout entière »
http://www.oulala.net/Portai...
nb : voir Confucius

3 mars 2012 11h58
modifiée
3 mars 2012 13h27

Arsène Lupin
Rocard :
Vidéo YouTube Vidéo YouTube
Rocard remercié :
Rocard remercié – L'Express

En bas, chez les gens ordinaires, ce n'est pas toujours mieux, par contre, ils ont une petite excuse.
Maître spirituel - ses critères de jugement
"Étant donné la nature du travail qu’il fait avec ses disciples, un Maître spirituel a besoin de savoir sur qui il peut compter. Et il ne peut compter que sur des êtres qui ont un profond besoin de se libérer, de vaincre leurs faiblesses. Pour les autres, il ne se fait pas d’illusions : bientôt ils le quitteront ou chercheront même à lui nuire. Mais puisqu’ils sont venus, il les accepte, il doit leur laisser une chance, il tâche de les aider, car il n’ignore pas combien l’existence de chacun est difficile : ils n’ont peut-être pas eu de bonnes conditions, de bons exemples. Mais la réalité est là et il sait à quoi il doit s’attendre.
Donc, quand une nouvelle personne se présente à lui, un Maître spirituel ne s’intéresse pas à son rang social, à ses diplômes, à sa fortune. Pour lui, l’important, c’est son idéal, le modèle auquel elle tâche de se conformer. Et c’est ce qu’il cherche à découvrir non seulement d’après ses paroles, mais aussi dans son regard, ses gestes et tout ce qui émane d’elle, car c’est par ces signes, parfois imperceptibles, qu’elle se révèle vraiment."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

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