24 septembre 2011 09h59
modifiée
24 septembre 2011 10h09

R.WOLF
Aimer faire ce que les autres ne feraient jamais, n' est-ce pas en définitive, la meilleure définition de la dépendance?

Se rendre dans des bistrots sordides pour s' y étourdire d' alcool, aimer le sexe extrême, travailler jusqu' à plus d' heures, ou encore glisser des aiguilles d' acier sous la peau dans la veine et pousser la dose pour voir si le coeur tient, aimer des gens qui ne sont pas capables de le faire pour vous, toutes ces choses qui tiennent en fait de la perversion - prendre la vie par un autre côté, celui de l' étrange ou de la mort - ..
tout ceci tient-il d' une culture urbaine, moderne, ou d' un mal-être qui ne trouve son soulagement qu' en se rencontrant lui-même?

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24 septembre 2011 11h55

Freedom
Un mal-être qui ne trouve sa satisfaction temporaire que par la destruction de soi. Perversion? Désespoir et résignation. On n'arrive pas à être, alors soyons tout de même quelque part.

On ne prend pas la vie par un autre côté, on est attiré par la mort, qu'elle est belle cette mort.

Voilà ce que j'en pense.

Si je devrais parler de moi, c'est l'exact extrême. Je suis absolument allergique à toute forme de dépendance morale, sentimentale, psychique, physique.

J'aime regarder les gens vivre, mais je ne supporte pas les voir vivre avec moi.

Je ne bois pas, je ne fume pas, je ne me drogue pas. Pas parce que je suis un père-la-rigueur, non. Parce que je ne supporte pas l'idée que je pourrais en être dépendant.

J'ai accepté récemment d'être avec quelqu'un chez moi (c'est rare). C'est très difficile, mais elle comprend comment je fonctionne, cela bien parti.

L'indépendance réelle fait aussi mal à la gueule que la dépendance, mais c'est une question cruciale pour moi. C'est vivre ce que l'on est, sans chercher à faire comme les autres.

24 septembre 2011 18h54

abra
Est-ce-que tu vas bien RED ?

25 septembre 2011 08h25

Fabienne ?
C'est aussi ce que je me demande Abra.



L'indépendance réelle fait aussi mal à la gueule que la dépendance, mais c'est une question cruciale pour moi. C'est vivre ce que l'on est, sans chercher à faire comme les autres.
tellement vrai Freedom.

25 septembre 2011 19h51

R.WOLF
oui, ça va.
ça va parce que je connais mes zones d' ombre et plus ou moins leurs contours. quand ça ne va pas, c' est que ces zones m' envahissent trop, qu' il n' y a plus de contours ; alors je suis happé, je deviens l' ombre.
c' est pour ça que j' ai besoin de soleil souvent, l' ombre est plus rare. néanmoins c' est très joli (l' ombre). mais pas toujours.

25 septembre 2011 21h56

abra
J'aime regarder les gens vivre, mais je ne supporte pas les voir vivre avec moi
Une petite pointe de misanthropie Freedom ?

RED je suis soulagée, je ne savais pas comment interpréter ton post.
Je t'envoie du soleil, ils en prévoient toute la semaine à venir, profites-en on en a besoin au propre autant qu'au figuré

26 septembre 2011 01h35

Freedom
Non, j'aime passionnément l'humain. On peut me décrire comme un humaniste.

Mais je n'arrive pas à vivre avec des gens régulièrement. Plutôt de manière sporadique. C'est difficile à décrire par écrit.

Je suis conscient que le problème vient de moi, pas des autres.

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