16 juillet 2012 12h26
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Paddy et maddy |
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16 juillet 2012 12h32
modifiée 16 juillet 2012 12h38 |
R.WOLF |
Aujourd' hui encore, du moins sous Sarko, les rafles avaient lieu en France ; en Belgique les demandeurs d' asile continuent à être placés en "centre de rétention" (1er ministre socialiste je signale - coalition rose-bleu-vert). Donc comment tout ça a eu lieu, et aujourd' hui et autrefois, à cause des autorités dévoyées. On dira la lâcheté des autochtones, certes .. Quand aux exterminations aujourd' hui, elles n' existent plus en tant que telles, mais ont pris d' autres visages ; SDF, chômeurs, gens qui n' en sortent pas en général. Il y a trop de films sur les évènements que vous citez, ce n' est pas une bonne approche à mon sens. | |||
16 juillet 2012 12h40
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Paddy et maddy |
Il y a trop de films sur les évènements que vous citez, ce n' est pas une bonne approche à mon sens. WOLF jamais trop pout les generations en generations n oublie pas celas peut encore arrivé helas pas que pour les juifs et oui d autres religions peuvent etre aussi pourchassées l epuration la morts ignoble par le gaz les fours crematoire et vous voulez que maddy et paddy oublient JAMAIS nos enfants et petits enfants n oublierons pas | |||
16 juillet 2012 12h44
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Paddy et maddy |
sans commentaire de paddy et maddy un poeme helas realiste un vecue Trois amis Trois hommes se serraient Trois têtes se vidaient Trois faces verdissaient Sur quatre-vingts centimètres De paillasse et de sang Du sang bien rouge s'écoulant Un Français teint très blanc Un Russe aux belles dents Un Polonais râlant Sur quatre-vingts centimètres De paillasse et de sang Du sang bien rouge s'écoulant Paris, Kiev, Cracovie, Trois villes, trois patries Trois hommes, trois amis Mouraient doucement en rêvant D'amour et de pain blanc De vie et de bon temps Ma ville si jolie Cracovie, Craco... vie Adieu mon beau pays Et l'un des rêves fut fini Adieu l'amour et le pain blanc Adieu la vie et le bon temps Ma ville si jolie Adieu Kiev, adieu Ki... Un autre rêve fut fini Adieu l'amour et le bon temps Ma ville si jolie Paris... mon beau Paris Un dernier rêve fut fini Un Français, un Russe, un Polonais Trois hommes, trois amis Sur quatre-vingts centimètres De paillasse et de sang Laissant là leur pain blanc La vie et le bon temps Etaient morts en rêvant De Paris, Kiev et Cracovie Leurs villes si jolies... Serge Smulevic, 24 décembre 1945 « Arbeit macht frei » « Arbeit macht frei » « Le travail rend libre » et de la vie nous délivre... de Serge Smulevic 169922 Auschwitz route de Buna (voie sans issue) | |||
16 juillet 2012 12h46
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Paddy et maddy |
Les petites croix... Avant-hier j'ai porté une étoile. Sur une France douloureuse il y avait comme un voile vert-de-gris, couleur affreuse Dans toute la France mille et mille souffrances pendant cinq longues années pleines de croix gammées Aujourd'hui je ne porte plus d'étoile mais à l'horizon se tisse un nouveau voile Les croix vilipendées reviennent réhabilitées La France a porté sa croix par la croix gammée toute étranglée elle avait perdu sa foi Aujourd'hui, écoutez donc cette voix qui ose dire « laissez venir à moi les brebis égarées et les petites croix gammées » Demandez-leur à Oradour ce qu'ils pensent de ce retour Eux qui ont eu la sagesse d'interdire les plaques S.S. C'était hier, sans aucun voile sur une longue voix ferrée suivant la voie lactée des trains, très lourds remplis d'étoiles, la nuit, comme au grand jour les menaient droit au four Aujourd'hui, je ne porte plus l'étoile mais les nostalgiques tissent leur toile sur les cheminées de certains Hitler va remplacer Pétain Hitler sur les cheminées c'est de bon aloi Hitler, nous revoilà ce n'était que de la fumée... un détail, ce n'était que du bétail... Juste retour des choses pour une France en pleine ménopause France, hier humiliée aujourd'hui ressuscitée Tu es toujours si belle alors jette ces croix gammées tout au fond des poubelles. Serge Smulevic | |||
16 juillet 2012 12h48
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Paddy et maddy |
Savez-vous ? Non vous ne savez pas. Vous ne pouvez pas savoir Alors, essayez d'imaginer L'espace d'un instant Une centaine d'êtres humains Dans un wagon pour bestiaux Femmes, hommes, enfants et vieillards Entassés dans ce corbillard Enchevêtrés et gémissants Se pissant dessus Et chiant par-dessus Pendant trois jours Et trois longues nuits... Serge Smulevic | |||
16 juillet 2012 12h52
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Paddy et maddy |
voila le dernier apres paddy arrete de vous ennuiez ce poeme explique tout Partir à Pitchipoï... Je me souviens qu'à Drancy, lorsqu'un convoi se formait, les naïfs posaient la question : « Et où ils vont partir, tous ceux-là ? » Et on leur répondait : « à Pitchipoï »... « Pitchipoï », c'est du Yiddish, et ça ne veut strictement rien dire, mais dans nos bouches ce mot avait pris la signification d'un pays très lointain, d'une contrée inconnue, soit néfaste, ou peut-être miraculeuse pour certains.. Mais quand les déportés arrivaient dans un camp, à Auschwitz, ou ailleurs, immédiatement ils comprenaient qu'ils étaient arrivés dans ce fameux « Pitchipoï ». Mais ce n'était pas encore le bon « Pitchipoï », ce n'est que quand les cendres de leurs corps s'engouffraient dans les cheminées des fours crématoires et tourbillonnaient dans le ciel qu'ils partaient vraiment à « Pitchipoï »... De là l'expression « partir pour Pitchipoï », née à Drancy et que certains, dans leur naïveté ou les familles, entourées de tous leurs enfants, dans leur immense espoir, prenaient peut-être encore pour l'extraordinaire pays du Magicien d'Oz.... Serge Smulevic | |||
16 juillet 2012 13h20
modifiée 16 juillet 2012 13h21 |
gonzo |
http://www.lemonde.fr/societ... Entre le fil de l'histoire et l'histoire qui s'inscrit, nous verront bien sur quel fil nos politique vont jouer l'histoire d'hier prend les marques aujourd'hui pour demain | |||
16 juillet 2012 13h23
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Paddy et maddy |
merci d avoir repondus a la question de paddy GONZO La déportation est l'action de chasser quelqu'un, plus souvent un groupe de personnes, de son territoire ou de son pays, en le maintenant en captivité ou non. Dans certains cas précis, tels le génocide des Arméniens, des Acadiens, des Juifs ou des Tsiganes, la déportation a pour objectif la destruction physique du peuple qui en est victime. helas ça continue sous une autres forme mais helas voir les ROMS | |||
16 juillet 2012 13h26
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Paddy et maddy |
merci pour cette photo GONZO | |||
16 juillet 2012 13h27
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Pépé le Moko |
Un gros bisou à Maddy | |||
16 juillet 2012 13h28
modifiée 16 juillet 2012 13h32 |
gonzo |
Les roms sont bien un problème, et j'y pensait effectivement. la france est incapable de les intégrer. bien souvent par manque de volonté , y'a des lois qui imposent par exemple aux villes de donenr des lieux aux gens duvoyage et rare sont les villes à le faire. Nous sommes nous meme hors la loi vis à vis d'eux. De plus , pas mal d'entre eux se baladent en bande dans des actions de malfrats posant problème aux habitants avoisinant. sa pose un problème de cohabitation dans les deux sens. et l'Europe n'a pas mis les moyens pour gêrer ce cas ...il la juste vaguement éludé par de petites choses. la france met égallement de coté ces personne,en leurs imposant le chomage ...leurs situation n'étant géré. nous les maintenant nous meme dans la précarité | |||
16 juillet 2012 13h35
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Paddy et maddy |
et oui on nous appelait des rats | |||
16 juillet 2012 13h39
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Paddy et maddy |
bonne reflexion Gonzo surtout que les ROMS sont europeens et donc la hongrie bulgarie touchent des sous de bruxelles pour aider les ROMS mais cet argent est detourner par les gouvernement et on dit rien | |||
16 juillet 2012 13h44
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Véro |
très émouvants ces poèmes Paddy et Maddy... | |||
16 juillet 2012 13h47
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gonzo |
L'europe est à la politique ce que william saurin est au cassoulet | |||
16 juillet 2012 13h57
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Paddy et maddy |
merci LAURA GONZO NON pas d humour sur cette question si celas ne vous derange pas trop paddy et maddy serons dans la peine merci d avance | |||
16 juillet 2012 13h58
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gonzo |
c'set pas de l'humour, c'est bien ça le problème | |||
16 juillet 2012 14h03
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Paddy et maddy |
paddy n oublie pas TOUS LES DEPORTES . > Le bilan de la déportation en France , La France : Bilan de la déportation partie de France près de 150 000 personnes ont été arrêtées et déportées de France vers les camps de concentration, comme résistants, terroristes, opposants politiques, communistes, gaullistes, francs maçons, otages... Près de 50 % d’entre elles sont mortes en déportation. 75 721 personnes (selon l’estimation de Serge Klarsfeld) ont été arrêtées et déportées en tant que juives. Seules 3% sont revenues. . > Le bilan de la déportation en France , Je suis fille de déporté, mais de déporté Tsigane, ceux dont on ne parle que très rarement... Mon père a connu Dachau, les expériences médicales. La France l’a déporté alors qu’il était Français depuis le 15ème siècle. Pourquoi ce silence qui permet de classer ce génocide comme insignifiant ? J’ai créé une association qui s’appelle Samudaripen. Samudaripen en langue Romani est le mot le plus proche pour désigner génocide. Je suis sur Arles dans les Bouches du Rhône. | |||
16 juillet 2012 14h08
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gonzo |
a la gare de compiegne ils ont construit un mémorial avec des représentations grandeur nature des wagons de la déportation. compiègne, petite ville, mais néanmoins avec sont lot non négligeable dans l"affaire | |||
16 juillet 2012 14h31
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Djabali |
il faut cesser de mêler histoire familiale et culpabilité collective ... il y a des déportés, des enfants et des petits-enfants de déportés qui, au lieu de geindre, se battent contre tout ce qui pourrait nous ramener à ces horreurs. Un mémorial ne sert à rien si on laisse se produire d'autres horreurs. A rien sauf à restituer une reconnaissances des souffrances de certains. La discrimination, même dans l'horreur ? non merci ... | |||
16 juillet 2012 14h32
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Paddy et maddy |
merci GONZO paddy met le lien pour compiegne http://memorial.compiegne.fr/ | |||
16 juillet 2012 14h36
modifiée 16 juillet 2012 14h47 |
Paddy et maddy |
L'arrivée du convoi D'Allemagne et des pays occupés, de jour comme de nuit, de la mi-juillet 1936 à la mi-avril 1945, plus de 200 000 détenus vont entrer au camp de Sachsenhausen. Plus de la moitié y sera exterminée. Avant l'arrivée en Allemagne un autre comptage a lieu. Le voyage reprend pour sa dernière étape, il aura duré deux jours et deux nuits. Le train s'arrête, les détenus sont accueillis par les hurlements des S.S. et l'aboiement de leurs chiens qui encerclent le convoi. Ils descendent, poussés, roués de coups. Les vivants épuisés par les dures épreuves de ce voyage doivent sortir des wagons ceux qui n'y ont pas survécu. Une nouveau comptage a lieu, les rescapés doivent soutenir les morts pour qu'ils soient comptés, un rituel des camps de concentration que les déportés vont vivre à chaque appel. Alors commence la marche étrange d'un cortège d'hommes à demi-nus, vivants et morts mêlés. Ils empruntent la route qui mène au camp, entre une haie de S.S. insultant, hurlant et frappant les détenus à coups de schlague, de crosses et de pieds. De la gare au camp le chemin est long, sur une route aux pavés inégaux, les détenus sont contraints d'avancer de plus en plus rapidement, les moins fatigués soutenant les autres. Au bout de la grande allée bétonnée apparaît le camp de Sachsenhausen. Il fait très froid ce 25 janvier 1943, les projecteurs innondent la place d'appel. Tout autour, des baraquements, des murs, des chevaux de frise, des barbelés électrifiés, des miradors, (vue du chemin de ronde) plantent un décor engoissant pour les nouveaux arrivants surveillés par des sentinelles le doigt sur la gachette. Six heures du matin, stationnés là, nus dans le froid, les détenus sont comptés, recomptés, insultés, frappés, malheur à celui qui traîne à répondre à l'appel de son nom. La porte d'un baraquement s'ouvre, à l'intérieur, inondés de lumière, les détenus sont interrogés, un matricule leur est attribué. Poussés dans une autre salle, ils sont rasés et passent ensuite aux douches où ils reçoivent des jets d'eau glacée ou brûlante. A la sortie des douches ils sont badigeonnés de désinfectant sur toutes les parties du corps qui ont été rasées. Vient ensuite le paquetage ballancés à la face de chacun sans souci de taille, sans oublier la photo. Ils vont ensuite rejoindre les blocks de quarantaine situés juste à l'entrée du camp de Sachsenhausen, véritables bagnes dans le bagne. | |||
16 juillet 2012 15h02
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Tinou70 |
4115 enfants... L'angoisse d'un seul aurait mérité que le Peuple français soit honteux à tout jamais ! | |||
16 juillet 2012 15h03
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Paddy et maddy |
Jean Ferrat NUIT ET BROUILLARD Paroles et musique: Jean Ferrat Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers, Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés, Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants, Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent. Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres: Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés. Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre, Ils ne devaient jamais plus revoir un été La fuite monotone et sans hâte du temps, Survivre encore un jour, une heure, obstinément Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir. Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel, Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou, D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel, Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux. Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage; Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux? Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge Les veines de leurs bras soient devenus si bleues. Les Allemands guettaient du haut des miradors, La lune se taisait comme vous vous taisiez, En regardant au loin, en regardant dehors, Votre chair était tendre à leurs chiens policiers. On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours, Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour, Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire, Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare. Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter? L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été, Je twisterais les mots s'il fallait les twister, Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez. Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers, Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés, Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants, Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent. voila paddy ne va pas vous ennuiez plus merci a ceux qui on repondus et respecter cette question | |||
16 juillet 2012 15h06
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Pépé le Moko |
Pour la musique, voir plus haut | |||
16 juillet 2012 15h15
modifiée 17 juillet 2012 12h59 |
Tinou70 |
... | |||
16 juillet 2012 15h36
modifiée 16 juillet 2012 15h38 |
R.WOLF |
Tiens, vous connaissez ce document? Une grande firme allemande, fabricante de médicaments, d' OGM et autrefois de Ziklon? http://www.amisdelaterre.org... Tout est lié et rien n' a vraiment jamais pris fin. | |||
5 août 2012 03h28
modifiée 5 août 2012 03h31 |
Spirit of Rebellion |
Les poêmes de Serge SMULEVIC sont d'une beauté si triste ! Tout mon respect à maddy et maddy, vivez en harmonie ! | |||
6 août 2012 20h39
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Djabali |
respecter une question ? ça ne veut rien dire ... |