26 avril 2012 12h55
modifiée
26 avril 2012 12h59

Segel
Etes vous adeptes de cet héritage des hippies que sont les festivals ?

Ceux qui se disent hippies aujourd'hui ou « néo-hippies » ont perpétué la tradition des festivals musicaux et écofestivals, comme le festival du Burg Herzberg, après une période à vide, le rassemblement pour les « Freaks, Hippies und Blumenkinder », d'abord interrompu entre 1973 et les années 1990, se tient depuis annuellement près de Breitenbach am Herzberg en Allemagne. D'autres n'ont pas cessé d'exister depuis les années 1970, le plus célèbre étant les Rainbow Gatherings. Créés en 1972 aux États-Unis, « les rassemblements arc-en-ciels », organisés par la Rainbow Family of Love and Living Light, sont des rencontres éphémères en pleine nature qui se sont depuis multipliées en Europe et dans le monde. Le terme « Babylone » y est utilisé pour décrire le monde conventionnel des straights.

Aux États-Unis, plusieurs municipalités abritent une communauté hippie que ces derniers jugent tolérantes à leur égard. Eugene dans l'Oregon, dont la devise est « la plus grande ville du monde pour les arts et la nature », propose tous les ans l'Oregon Country Fair, un festival qui a lieu en forêt depuis 1969 et qui tente de retrouver « le Zeitgeist des années 60 ».
http://fr.wikipedia.org/wiki...

J'essaye toujours d'en visiter un ou deux chaque année ...
Et vous ?

26 avril 2012 13h04

Tony Truand
J'apprends leur existence.

26 avril 2012 13h05

Segel
Allons bon ... y'a le premier qui est commencé, le printemps de Bourges !
Le Guide des Festivals© Eté - Automne - Hiver - Printemps 2024 - 2025

Sous la pluie sans doute.

26 avril 2012 16h03

R.WOLF
La traduction de straight est coincé, pour les hippies c' était le bourgeois qui était désigné par ce mot, pour les homos, l' hétéro ; aujourd' hui ce serait plutôt synonyme d' eurocrates, Barroso, Van Rompuy, Monti, Lagarde et leurs suiveurs. Reconnaissables à leur maintien comme s' ils avaient avalé un parapluie ou à leur tête comme si le jus de citron était mal passé.
A l' époque hippie on avait menacé de mettre du LSD dans les distributeurs d' eau courante ; on aurait du on aurait pas eu tout ces ennuis.
Et on pourrait continuer à aller se faire bronzer en Grèce tout nu sur la plage sans avoir mauvaise conscience d' être dans un pays d' affamés.

Pff! ..

26 avril 2012 16h05

Segel
on avait menacé de mettre du LSD dans les distributeurs d' eau courante

Sérieux ?

26 avril 2012 16h26
modifiée
26 avril 2012 16h30

R.WOLF
Le mouvement hippie est né suite à la guerre du Vietnam ; il était en opposition directe avec ce qu' on appelait alors l' establishment. De plus il était foncièrement anti militariste, ça on avait essayé de l' oublié. L' écologie date aussi de ces années là ; c' était une réelle proposition d' une autre société qui a eut lieu alors ; d' où les départs pour l' Inde, l' Asie, l' intérêt pour des disciplines comme le Yoga, la méditation et, .. le recours massif aux psychotropes (LSD, cocaïne, haschich, héroïne, psylocibine, etc).
Ils avaient leurs penseurs, intellectuels, dessinateurs ; ces gens ont représenté un contre pouvoir réel. D' où l' empressement à les récupérer fissa.
Et tant pis s' ils mouraient d' overdose. L' Amérique d' alors avait un vrai visage d' exrtême-droite si je me souviens, la ségrégation n' était pas un cadeau pour les blacks américains, bref, ça rigolait pas; en France, il y avait une revue, Actuel (qui après est devenue un truc de bobo -je pense qu' il avait cessé de paraître un moment avant que ça ait lieu, on pouvait y voir les dessins de Crumb, je te laisse les liens vers images.

http://www.google.be/search?...


26 avril 2012 16h44

Segel
Très sympa Crumb.

J'aime bien celle-ci :


Ils avaient leurs penseurs, intellectuels, dessinateurs ; ces gens ont représenté un contre pouvoir réel. D' où l' empressement à les récupérer fissa.
On parle bien de contre-culture.
Il faudra bien un jour analyser l'échec.

26 avril 2012 16h49
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26 avril 2012 16h54

jamydefix
Ça me rappel la revue planète dont j'ai encore plein d'exemplaires dans un coin de l'Allemagne.
http://fr.wikipedia.org/wiki...
Une des premières revue française qui abordait des sujets hors du commun de la matrix.
Beaucoup de sujets y étaient abordés, dont les conséquences prévisibles, maintenant constatées des cages à lapin en béton, pour les populations.

26 avril 2012 17h00

Segel
Planète ?
Je ne connaissais pas.
Sans doute un truc bien pour l'époque.
Déjà le titre ... très en avance.

Tiens question :
http://fr.answers.yahoo.com/...

26 avril 2012 17h10

jamydefix
Certain que cette revue te plairait beaucoup.
Des sciences aux vieilles cultures, religions, médecines, "paranormales"et arts expérimentaux, tout y était abordé d'un point de vue le plus objectif et scientifique possible pour l'époque.
Se rencontre encore sûrement d'occase.

26 avril 2012 17h38

Segel
Quand j'étais petit, j'avais droit aux pantalons pattes d'eph et aux chemises à col pelle à tarte, mais je n'ai pas perçu cette époque plus que ça. Mes parents suivaient la mode sans doute, sans trop se poser de questions.

Mais il est vrai que j'ai toujours regretté de ne pas avoir connu ce mouvement, et pas à cause des psychotropes, mais par la bifurcation d'avec la société de consommation qu'il représentait.

J'avais entendu dire que des millions de dollars en communication avaient été investi pour contrecarrer cette contreculture. J'aimerais bien en savoir plus.

Aujourd'hui, quand je vais dans les festivals écolo, ou dans la France profonde, je trouve beaucoup de traces de cet esprit hippie.

26 avril 2012 17h40

R.WOLF
Il faudra bien un jour analyser l'échec.

On peut dire qu' il y a eu échec, on peut tout aussi bien dire qu' il y a eu mutation ; l' establishment porte en lui son frère jumeau et ennemi, la dissidence.
On peut par exemple dire qu' Internet est le mouvement hippie d' aujourd' hui ; foison d' idées, de contestation, provenant d' individus liés à l' establishment, que ça leur plaise ou pas.
Evidemment l' establishment sera toujours ringard, réac, vieux, frileux pendant que d' autres s' amuseront, et tant pis pour les coups s' il faut, à le chahuter, dénoncer, démolir.
On ne détruit pas la matrix comme dit Jamy, la dissidence est tout autant indestructible ; si elle meurt un jour c' est pour mieux resurgir là où on l' attendait le moins le lendemain.

26 avril 2012 17h47

Segel
Oui quelque part l'esprit hippie il est passé dans l'inconscient collectif de chacun.
Hormis quelques straight qui doivent le faire exprès.

26 avril 2012 17h48
modifiée
26 avril 2012 18h01

jamydefix
Tien j'ai répondu à ta question et mis un lien qui me semble expliquer bien des choses et pas seulement sur la soit disant disparition de ce mouvement.
C'est long, mais je crois très objectif:
Naufrage planétaire ou restauration ?: Déclin des moineaux et autres petits passereaux : les aider à survivre
Quant on me demande si j'en suis un.
J'ai l'habitude de répondre par hippi pip hourra!!
Sans complexe, c'était beaucoup de gens très cool, pacifistes, créatifs et qui ont laissé des traces constructives, dont l'écologie active et le renouveau d'intérès pour les médecines naturel, les musiques du monde, les cultures anciennes et nouvelles.
Je le revendique sans problème, mais pas avec n'importe quel imbécile n'ayant rien compris a cette histoire.
Je pense que Henri Laborit, qui était très loin d'être un imbécile, avait parfaitement compris ce mouvement et le soutenait aussi.

26 avril 2012 18h14
modifiée
26 avril 2012 18h16

R.WOLF
Je me souviens que les médias (Libé) avaient déclaré ça ringard fin des années soixante-dix ; faiseurs et défaiseurs de modes.
Comme si on pouvait réduire les phénomènes de sociétés à des modes.

http://atheles.org/agone/con...


Avant de mourir, à 41 ans, Guy Hocquenghem a tiré un coup de pistolet dans la messe des reniements. Il fut un des premiers à nous signifier que, derrière la reptation des « repentis » socialistes et gauchistes vers le sommet de la pyramide, il n’y avait pas méprise, mais accomplissement, qu’un exercice prolongé du pouvoir les avait révélés davantage qu’il les avait trahis. On sait désormais de quel prix – chômage, restructurations sauvages, argent fou, dithyrambe des patrons – fut payé un parcours que Serge July résuma un jour en trois mots : « Tout m’a profité. »
Cet ouvrage qui a plus de quinze ans ne porte guère de ride. L’auteur nous parle déjà de Finkielkraut, de BHL, de Cohn-Bendit, de Bruckner. Et déjà, il nous en dit l’essentiel. On ignore ce qu’Hocquenghem aurait écrit d’eux aujourd’hui, on sait cependant que nul ne l’écrira comme lui. Lui qui appartenait à leur très encombrante « génération » – celle des Glucksmann, des Goupil, des Plenel et des Kouchner – se hâtait toutefois de préciser : « Ce mot me répugne d’instinct, bloc coagulé de déceptions et de copinages. » Il aurait souhaité qu’elle fût moins compromise, en bloc, par les cabotinages réactionnaires et moralistes de la petite cohorte qui parasita journaux et « débats ». Il aurait essayé d’empêcher qu’on associât cette « génération »-là aux seuls contestataires qui ouvrirent un plan d’épargne contestation avec l’espoir d’empocher plus tard les dividendes de la récupération.
Renonçant aux apparences de la bienséance, de la suavité bourgeoise propres à ceux qui monopolisent les instruments de la violence sociale, Guy Hocquenghem a usé de la truculence, de la démesure. Il a opposé sa clameur à la torpeur des temps de défaite. Son livre éclaire le volet intellectuel de l’ère des restaurations. Les forces sociales qui la pilotaient il y a vingt ans tiennent encore fermement la barre ; les résistances, bien qu’ascendantes, demeurent éparses et confuses. Nous ne sommes donc pas au bout de nos peines. Les repentis ont pris de l’âge et la société a vieilli avec eux. L’hédonisme a cédé la place à la peur, le culte de l’« entreprise » à celui de la police. Favorisés par l’appât du gain et par l’exhibitionnisme médiatique, de nouveaux retournements vont survenir. Lire Guy Hocquenghem nous arme pour y répondre avec ceux qui savent désormais où ils mènent.

26 avril 2012 22h53

Lili ...
La programmation a été sympa aux vieilles charrues, mais ça s'embourgeoise ... niveau prix aussi :
http://www.vieillescharrues....

Le son est bien du sud et plutôt alternatif à Sigean:
Vidéo YouTube
http://hiphopsud.com/ak-fest...

Et coincé à la maison, tu peux aussi réver avec Nova qui fait sa tournée :
http://www.novaplanet.com/ra...

28 avril 2012 13h57
modifiée
28 avril 2012 14h19

jamydefix
Tien ça me rappel un vieux copain que tu connais peut être Segel.
Binuch qui a donner le non et chanteur au Binuchards:
Vidéo YouTube
Je l'ai connu alors et avant qu'il habitait une petite caravane en pleine campagne charentaise, avec son pote guitariste.
Un sacré violoniste binuch il a vagabondé dans toute les rues d'europe avec son violon.
Vraiment très sympa ce mec.
D'ailleurs je vais de ce pas aller voir ce qu'il devient par le net.
En attendant les Baignassouts
Vidéo YouTube
AH!!j'suis content
Vidéo YouTube

28 avril 2012 14h44

Segel
Non je connais pas.
Sympa !

28 avril 2012 15h05
modifiée
28 avril 2012 15h59

jamydefix
Bein pourtant un ami commun à Binuch, vivant en charente, m'a dit qu'il était devenu bien connu et remplissait ses concerts.
Ça me donne bien envie d'aller en charente les retouver et jouer avec eux....
Trop cool
Me voilà connecter avec lui par face de book.
L'a pas changé d'un poile de rouquin:
Vidéo YouTube
Excellente celle là
wanadoo:
Vidéo YouTube
Allez un petit dernier:
Vidéo YouTube

29 avril 2012 10h31
modifiée
29 avril 2012 10h43

Segel
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30 avril 2012 20h55

jamydefix
D'accord d'accord...
Bein dit donc ça bouge drôlement de ce côté.
Me sens parfois largué d'être parti depuis si longtemps de la France et si loin de mes vieux amis.
J'essaye maintenant de reprendre contacte, ça a du bon pour ça aussi le net

1er mai 2012 13h29

Segel
C'est tout le Sud-Ouest qui est comme ça, ... plus ou moins.
L'esprit festif gagne les gens dès qu'il fait un peu beau, donc disons de mars à octobre ...

1er mai 2012 20h00

jamydefix
Sans doute que le tourisme y est pour pas mal.
J'y ai aussi fait la côte à vendre mes créas de nombreux été.
Me rappel aussi de Binuch et son pote guitariste, qui allaient jouer et faire de l'animation presque tous les jours, jusque dans les campignes.
À sauter sur les tables en caricaturant des rockenroleux, une pêche...z'étaient trop fendard.
Suis bien content qu'ils s'en sortent maintenant plutôt bien.

14 juillet 2012 20h34

Segel
Tien ça me rappel un vieux copain que tu connais peut être Segel.
Binuch qui a donner le non et chanteur au Binuchards:


Je vais aller les voir ce soir !

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