6 juin 2013 20h34

lurette
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers

Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.


Et vous, allez-vous toujours ainsi ?
Marcher pieds nus dans l'herbe, suivre l'odeur des foins coupés, fermer les yeux sous le vent, tremper les pieds dans un ruisseau...
juste pour la (re)découverte des sensations ? rien que pour cela, et rien d'autre ?

6 juin 2013 20h35

Jean-Pierre ♫
Miam !
Tu m'as donné envie !!!

6 juin 2013 21h13

R.WOLF
L' été peut m' enivrer comme le plus doux des vins, c' est pour moi la saison de l' amour par excellence. Il me guérit, me console, me rend espoir. Je pense que le cri et le vol des hirondelles (il y en a beaucoup ici au dessus de l' impasse) est une des choses les plus merveilleuse que je connaisse.
La lumière de juin le matin, les soirs, l' ombre l' après-midi, beauté, simplement beauté, perfection ; grâce et douceur.

Mon élément, le seul, mais trop rare, que je reconnaisse et qui me sait.

6 juin 2013 21h53

Mag
C'est bôôô!

6 juin 2013 23h25

Papy-Baby-seaters
Hé là ! vous devenez sentimentaux, rêveurs et...poètes presque. Ah oui c'est beau la nature, un tapis d'herbe fraîche sous les pieds nus, cet énivrant arôme des foins coupés....et la nuit ces ballets magiques de points lumineux des lucioles emplissant l'espaces...!

7 juin 2013 14h00

lurette
Farniente
Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage
Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage,
J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis,
Loin des chemins poudreux, à demeurer assis
Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse,
Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse.

Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi
Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi,
Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe,
Le puceron qui grimpe et se pende au brin d’herbe,
La chenille traînant ses anneaux veloutés,
La limace baveuse aux sillons argentés,
Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole.

Ensuite je regarde, amusement frivole,
La lumière brisant dans chacun de mes cils,
Palissade opposée à ses rayons subtils,
Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte
En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote

Et lorsque je suis las je me laisse endormir,
Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir,
Où j’écoute chanter près de moi la fauvette,
Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette.

8 juin 2013 01h03

Papy-Baby-seaters
éh Lurette c'est de toi ou tu l'as l'a volé?

8 juin 2013 13h41

lurette
Oh non, ce n'est pas de moi ..
Théophile Gautier : "Farniente"

Mais les classiques de la poesie , on peut abuser sans modération
surtout quand elle décrit si bien ce qu'on peut évoquer..

8 juin 2013 17h14

sourire
Lurette, cette sensation de liberté,cette impression de ne faire qu'une avec la nature, c'est un moment plein de bonheur et d'amour! bémole quand même, je n'aime pas marcher pieds nus dans l'herbe! toujours ma peur des petites bêtes.

8 juin 2013 18h30

Mag
C'est dommage sourire c'est une sensation si agréable et même puis-je dire libératrice.

8 juin 2013 19h04

sourire
Paprika,je suis pieds nus toute la journée, mais dans la maison!...c'est moins poêtique je te l'accorde mais dans la nature, je mets des bonnes espadrilles par exemple! et j'ai quand même toutes les émotions (du moins je crois)

8 juin 2013 22h59

Papy-Baby-seaters
D'accord les gamines...rêver c'est bon!

9 juin 2013 16h34

abra
Personne ne connaît ?

11 juin 2013 21h25

lurette
Hello Abra ! Merci pour la vidéo, je ne connaissais pas cette adaptation de JL Aubert.
Mais en effet, j'ai été étonnée que personne ne reconnaisse Rimbaud (ou bien personne ne l'a dit)

12 juin 2013 01h10

Papy-Baby-seaters
Pour5 une fois j'ai adoré ce chanteur un peu bohéme et poéte sauvage...

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