1er mai 2013 15h20

jamydefix
N'y aurait-il que les verts et la gauche à souhaiter une commission de contrôle des lobbies..?

http://www.greens-efa.eu/de/...
On peut d'autant mieux comprendre pourquoi les médias subventionnés par ces lobbies, censurent ces parties politiques.

1er mai 2013 15h52

Segel
Quand je vois que certains en sont encore à se poser la question de savoir s'il faut combattre les multinationales et la finance, je me dis que les partis ne sont que le reflet du manque de culture politique de nos contemporains.

1er mai 2013 16h58

sourire
les partis ne sont que le reflet du manque de culture politique de nos contemporains.
A qui la faute? Si les "politiques" sinquiétaient du bien - être de leurs concitoyens ils porraient leur apprendre à réfléchir, comparer, choisir mais ils sont eux-même sans grande culture politique et donc incapables de passionner les foules.

1er mai 2013 18h26
modifiée
1er mai 2013 18h30

jamydefix
Je dois reconaitre que ma question n'a pas lieux d'être, parce-que je ne savais pas que Marine Le Pen est l'extrême droite n'avaient pas le droit de vote au parlement Européen...
http://www.marianne.net/Mari...
Reste à savoir ou imaginer si elle aurait voté pour ou contre cette commission de contrôle des lobbies...

1er mai 2013 19h02

Arsène Lupin
Le ver est dans le fruit comme le reste du monde politique aux affaires.

1er mai 2013 19h46

jamydefix
Comme quoi rien ne vaut un bon coup de rundop pour les exterminer tous
Merci monsanto

1er mai 2013 22h28

sourire
Jamy, t'es trop expéditif! écoute-les quand même avant de les zigouiller! Sinon tu risques le tribunal de La Haye...

1er mai 2013 22h40

jamydefix
Pas de soucie sourire, je suis très ami avec monsanto

2 mai 2013 19h23

Segel
A qui la faute? Si les "politiques" sinquiétaient du bien - être de leurs concitoyens ils porraient leur apprendre à réfléchir, comparer, choisir mais ils sont eux-même sans grande culture politique et donc incapables de passionner les foules.

Ce n'est pas une question de culture des élus, mais plutôt du fait qu'ils n'ont aucun intérêt à éduquer les foules.

2 mai 2013 20h45

lurette
Yes, tout à fait d'accord avec toi, Segel.
Beaucoup évitent SURTOUT d'éduquer les foules : noméo, ça va pas ? manquerait plus que ça, pas folle, la guêpe..

3 mai 2013 09h59

Segel
L'éducation populaire des jeunes adultes était au programme des résistants de 1945 ...

De l’éducation populaire à la domestication par la « culture »
Il y a cinquante ans, le général de Gaulle présidait à la création du ministère des affaires culturelles. La naissance de cette institution a précipité le déclin d’un autre projet, à présent méconnu : l’éducation politique des jeunes adultes, conçue dans l’immédiat après-guerre comme un outil d’émancipation humaine. Pour ses initiateurs, culture devait rimer avec égalité et universalité.
par Franck Lepage, mai 2009 APERÇU
En France, quand on prononce le mot « culture », chacun comprend « art » et plus précisément « art contemporain ». Le mot Culture, avec son singulier et sa majuscule, suscite une religiosité appuyée sur ce nouveau sacré, l’art, essence supérieure incarnée par quelques individus eux-mêmes touchés par une grâce — les « vrais » artistes. La population, elle, est invitée à contempler le mystère.
Entamée dès les années 1960 sous l’égide du ministère des affaires culturelles, la réduction de la culture à l’art représente une catastrophe intellectuelle pour tout homme ou toute femme de progrès. Si « culture » ne veut plus dire qu’« art », alors ni l’action syndicale, ni les luttes des minorités, ni le féminisme, ni l’histoire, ni les métiers, ni la paysannerie, ni l’explication économique, etc., ne font plus partie de la culture. Entre cette dernière et la politique s’instaure un rapport d’exclusion. Et la gauche a un problème. Tel n’a pas toujours été le cas. Il fut un temps — pas si éloigné — où un petit groupe de militants nichés au cœur des institutions françaises tentait de faire rimer culture — populaire — et politique.
En 1944, un paquebot fait route tous feux éteints vers la France. A son bord, une jeune femme. Cinquante ans plus tard, elle se rappelle : « Ma prise de conscience date de 1942 et de la promulgation des lois antijuives par l’Etat français. J’étais alors professeure de lettres au lycée de jeunes filles d’Oran, en Algérie. J’ai été totalement choquée par la tranquillité avec laquelle ces lois antisémites ont été acceptées et mises en œuvre par mes collègues. » La vénérable dame de 86 ans qui nous livre ses souvenirs, ce jour de 1994, se nomme Christiane Faure. Elle repose désormais au cimetière de Lourmarin (Vaucluse) à côté de sa sœur et de son beau-frère, Albert Camus.
Elle raconte comment les noms juifs sont rayés à l’encre rouge ; comment ses élèves quittent l’établissement, leur blouse sous le bras. Mlle Faure organise alors des cours clandestins de préparation au baccalauréat. L’affaire s’ébruite ; on la menace ; elle (...)


http://www.monde-diplomatiqu...


Article de Franck Lepage, le même qui fait ceci :
Vidéo YouTube


Un véritable "éducateur des foules" ce Lepage !

3 mai 2013 11h36

lurette
Ce n'est pas par hasard, que toutes les mairies qui ont été dirigées par le FN ont fait des coupes drastiques dans le budget de la culture, pour n'en privilégier que celles qui promeuvent le folklore local..

Pour te répondre là, Segel : (post que je viens juste de voir)

Chaque fois que j'ai parlé de la nécessité d'éducation et de culture pour le "peuple", c'est bien de l'éducation populaire que j'entendais, et non de diplômes universitaires.
Le bon sens commun, en ce qui concerne le domaine économique, ne fait guère de doutes ; c'est bien plus sur les sujets sociétaux que le problème se pose, (et qui va se répercuter aussi parfois sur les solutions économiques) et c'est justement cette éducation-là qui aide notablement à décongestionner les esprits et leurs à-prioris.

3 mai 2013 17h57

Segel
D'autant plus que la logique libérale qui nous emporte depuis plus de 2 siècles, tel un ouragan emportant un fétu de paille, semble avoir pour conséquence ultime la destruction de la famille, la légalisation de toutes les drogues, la généralisation de toute forme d'union civile, etc. autant de sujet que la population ne sera absolument pas prête à accepter !

Faut-il revoir la pensée libérale comme le propose Michéa ?
J'en ai bien peur.

Mais bien rares sont ceux qui semblent vouloir entamer cette réflexion sérieusement.
Car remettre en cause le libéralisme ne signifie pas embrasser l'autoritarisme.

3 mai 2013 18h47
modifiée
3 mai 2013 18h51

Arsène Lupin
Mais bien rares sont ceux qui semblent vouloir entamer cette réflexion sérieusement.
Car remettre en cause le libéralisme ne signifie pas embrasser l'autoritarisme.

Ce n'est pas le libéralisme qui est le responsable du meilleur ou du pire pour certains d'entre nous. C'est ce que l'on en fait et ce que l'on ne fait pas.
Le libéralisme n'est qu'un outil de développement et de progrès, alors que mal utilisé comme on le laisse faire devient une arme de destruction.
C'est comme si tu roulais sans respecter le code de la route ou seulement juste les voitures de luxe puissantes s'en sortiraient le mieux dans la jungle routière.
Tout est une question de règle et d'équité à mettre en place.
Le rôle de la politique est de protéger les faibles et d'assurer notre sécurité.

3 mai 2013 18h54

Segel
Le libéralisme n'est qu'un outil de développement et de progrès
Non.
Il porte en lui-même sa propre perversion, ou "mauvaise utilisation", de part sa vocation à abolir toute limite.

3 mai 2013 18h56

Arsène Lupin
A quoi sert l'Etat, alors ?

3 mai 2013 19h01

Segel
A pas grand chose en fait.
En tant qu'amateur des idées anarchistes je devrais être favorable à l'abolition de l'état.
Mais j'aime aussi le point de vue anarchosyndicaliste d'un Chomsky pour qui l'état est le seul rempart contre les fauves que sont les mafis légales (multinationales) et illégales (crime organisé).

Historiquement, l'origine de l'état, c'est l'impôt et la guerre ... passionnant non ?

3 mai 2013 19h19

lurette
D'autant plus que la logique libérale qui nous emporte depuis plus de 2 siècles, tel un ouragan emportant un fétu de paille, semble avoir pour conséquence ultime la destruction de la famille, la légalisation de toutes les drogues, la généralisation de toute forme d'union civile, etc. autant de sujet que la population ne sera absolument pas prête à accepter !
Pas d'accord ! il suffit de voir tous les pays du nord de l'Europe, eux ne mélangent pas les deux, et les sujets societaux sont loin de leur poser problème.
cela y serait-il pour quelque chose ?
http://www.agoravox.fr/actua...
Ce n'est pas les salles de shoot ou le mariage pour tous qui constitue le danger, mais l'ultra-liberalisme économique ! Et les deux n'ont rien à voir : c'est exactement ce que toutes les politiques identitaires tentent de faire croire.

3 mai 2013 19h26

Segel
Bel exemple que la Scandinavie, mais pas forcément transposable en France.
Les scandinaves n'ont pas que l'éducation populaire pour les guider, ils sont aussi pragmatiques.
Alors qu'en France on intellectualise tout, et on aime la polémique, pas le consensus.
Ceci explique sans doute aussi beaucoup.

3 mai 2013 20h02

lurette
Donc à ce moment-là, si en France "on est comme ça" à quoi bon faire de l'éducation populaire ?
et à quoi bon vouloir une démocratie participative, si l'amour de la polémique l'emporte de toutes façons ? les gens s'écharperont entre eux, au lieu de taper sur les dirigeants..

3 mai 2013 20h35

Segel
Ouais t'as raison ça sert à rien ... !

3 mai 2013 20h36

Segel
En fait je dis juste que le chemin qui convient pour eux n'est pas forcément le même pour nous.

3 mai 2013 20h53

Arsène Lupin
Notre chemin :

3 mai 2013 21h36

lurette
Nous :

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