28 octobre 2011 13h53

Djabali
Je vous offre les rêves de cette nuit, au réveil je les écris depuis l'âge de 17 ans, trois périodes de rêve dans la nuit, du plus ancien au dernier

Je vois devant moi une personne. Petit à petit, je réalise qu’elle n’a pas de tête. Elle s’approche et je réalise qu’à la place de la tête et du cou se trouve un trou. Il ressemble de plus en plus à une bouche qui hurle. Ce qui est autour est gris, sombre, l’homme est habillé de manière simple et sombre, j’entends son hurlement. Mon angoisse est très forte. Puis, j’essaie de raisonner sur ce que je viens de voir que fait le parallèle avec un autre rêve où il manquait quelque chose à quelqu’un (j’ai oublié quoi). Je me dis que ce n’est pas l’image par elle-même, son impossibilité réelle qui m’effraie, c’est ce qu’elle représente : la dislocation du corps sous l’effet de la mort.

Je suis dans une résidence ou dans un hôtel, il y a une grande tour à l’intérieur. Je suis admiratif de sa construction. Au début, je croyais qu’elle avait été taillée dans un rocher. En fait, ce sont d’énormes barres de roche dure qui servent à structurer la tour. Elles sont posées verticalement, légèrement de biais, ce qui fait qu’elles ressortent par le bout, vers le haut, de la structure. On dirait un de ces étuis construits par certains petits animaux des rivières pour s’abriter. Plus on monte dans les étages, moins la tour est large, moins il y a de barres de pierre. Je trouve tout de même que la tour n’est pas très large, je me demande comment ils vivent à l’intérieur. Je suis à une sorte de balcon en hauteur, juste en face de la tour ou bien sur la tour, sur le toit. Je suis en train de lire un prospectus publicitaire pour un concours. La lecture agit comme une formule magique, il s’agit de gagner un séjour sur la plus haute tour du monde, celle qui se trouve à Kuala-Lumpur. Soudain, la tour de pierre se transforme en tour de métal, celle de la publicité ! C’est une catastrophe, la propriétaire de la résidence (elle me fait penser à l'ancienne patronne de l'hôtel où j'ai bossé quand j'étais à la fac) va bientôt arriver. J’essaie de descendre mais s’il était facile d’escalader la tour de pierre, celle de métal ne laisse aucune prise. Il y a, au sommet, une sorte de plaque ouvragée de métal, totalement lisse (sur le modèle de la crête qu’on trouve sur les temples mayas). Je découvre finalement qu’une des faces de la tour n’a pas été recouverte de métal, je peux m’agripper à la structure. Ce sont des sortes de feuilles de métal très fines, presque coupantes, mais j’arrive à descendre sans me blesser.

Une grande cérémonie, une sorte de procession est en préparation. Il y a toutes sortes de gens dans et autour d’une maison, des jeunes, des vieux, une ambiance de kermesse. En arrivant, je remarque à la télévision une émission qui parle de témoins de Jéhovah. On dirait plutôt une sorte de série télévisée totalement caricaturale, les gens sont vêtus comme des enfants et portent des accessoires ridicules qu’on dirait en plastique. Je trouve ça ridicule comme caricature. J’avance. Pour accéder à la cour intérieure, il faut passer par une sorte de petit passage à côté de la maison (comme pour la maison où j'ai passé mon adolescence). À cet endroit, il y a un grand poteau qui soutient un objet. Il est renversé. L’endroit où il se trouvait est largement ouvert. De mes bras allongés (ou de ma puissance), je fais se lever le poteau, je redresse pour le faire se planter à son emplacement primitif, où il est censé s’enraciner à nouveau. Malheureusement, le solde ne peut plus le retenir. Le poteau bascule, il touche les fils électriques au-dessus de nous, j’ai peur qu’il ne les coupe. Heureusement, non, mais c’est l’objet qui se trouvait au-dessus qui en est détaché et qui tombe séparément (je pense à la fleur au-dessus du pin dans le conte égyptien des deux frères). À l’intérieur, le chef de famille qui dirige la cérémonie nous dit de ne pas nous en faire, envoyant que nous nous sommes bien habillés et que nous avons apporté avec quelques objets. Nous ne devons rien faire de spécial pendant cette cérémonie, juste être présent si nous voulons. Une femme arrive, elle porte avec Tupperware dans lequel se trouve ce qu’elle présente comme une de ses créations. Ce sont en fait des macarons de toutes les couleurs. Je ne suis évidemment pas impressionné. Pourtant, je la félicite, je lui dis que c’est une bonne idée, dès que je sens s’est rendu compte que je n’étais pas enthousiaste comme elle l’escomptait. Elle retrouve le sourire. Après elle, deux autres femmes, le même genre (on dirait de vieilles gitanes) arrivent avec des macarons dans une boîte. Les macarons de la troisième femme ont vraiment l’air fatigué. J’en mange un par pur gentillesse, je ne veux pas exclu cette pauvre femme qui a l’air plus pauvre et plus simple que les autres. Les ghettos ne sont vraiment pas bon, j’en ai pris un, la pâte est dure et sèche, la crème est bien trop molle au contraire, lorsque l’on croque dans le gâteau, il s’écrase, la crème sort par les côtés, pas bon et pas pratique. La procession va bientôt commencer, nous ressortons de la maison. Avec mes parents, nous avons décidé de ne pas trop en faire, seulement de participer.

28 octobre 2011 13h54

Djabali
les passages qui sont en italique sont les remarques que je fais lorsque j'écris mes rêves justes après mon réveil, les associations d'idées, les remarques, les explications.

28 octobre 2011 14h03

Hélène
Première lecture....
Bein dis donc....t'as une sacrée imagination dans tes rêves. C'est long et je dois le relire plusieurs fois pour tout comprendre!!!!

Moi, pas trop de rêves, c'est le problème de la fumette....

28 octobre 2011 14h10

Djabali
en fait ce sont des rêves communs, je suis capable de bien pire ... soit des rêves totalement délirants (j'ai été une blatte de l'espace par exemple), soit des puits d'angoisse

sinon, on rêves tous, ce qui est affecté c'est surtout la capacité à s'en souvenir. Pas de miracle, ça s'exerce : j'ai commencé très tôt, en posant systématiquement une feuille et un stylo à côté du lit...

28 octobre 2011 14h14

maurice
bonjour Djab
c'aurait étè des rêves sur les mystères de l'occulte et de l'étrange
j'aurais pu te répondre oui!
c'est ma spécialité même j'aurais pu t'aider dans l'interprétation
mais là j'avoue tes rêves sont absolument normaux et communs
et j'éprouve de la difficulté à te rèpondre ma biche

28 octobre 2011 14h17

Hélène
Je me souviens très nettement d'anciens rêves, c'est par périodes en fait, dépend de ce que tu vis. Ces derniers temps, le peu de rêves que j'ai fait dernièrement étaient assez mystiques et positifs, indéfinissables en fait.
A la montagne (au dessus de 1000m), les rêves sont souvent différents, j'ai déjà remarqué ça dans l'Himalaya, ça doit être la pression.

28 octobre 2011 14h17

Djabali
tous les rêves sont normaux ... cher Maurice ... et je n'attends aucune réponse, je fais juste un cadeau ...

28 octobre 2011 14h18

Hélène
C'est cool, ça fait voyager dans ta tête! Chouette délire cette tour!

28 octobre 2011 14h19

Djabali
exactement ... j'adore le monde de mes rêves, j'y vis pleinement...

28 octobre 2011 14h23

Hélène
Des fois, j'arrive à maitriser des situations, hop, je file sur un autre "plan", c'est marrant.

28 octobre 2011 14h26

Djabali
idem ... pour maîtriser les gros moments d'angoisse j'ai développé au cours de mon adolescence des super-pouvoirs Emoticone manga Manga Emoticon Smiley

28 octobre 2011 14h35

Hélène

Excellent!!
Moi, j'ai tendance à faire du deltaplane! ça me permet d'aller super vite....youpi!

28 octobre 2011 16h50

Papy-Baby-seaters
super Djabali, j'ai aimé, étranges histoires, je ne me souviens rarement de mes rêves. Par contre je me souviens d'un personnage, un grand oiseau noir géant qui cachait le ciel. par étrange je ne le vois plus, mais une autre personne m'a avoué hier qu'elle rêvait avec lui, parfois il est blanc comme un grand albatros. Elle est inquiéte et m'a demandé si je savais la signification. je lui ai dit que non, mais que j'avais déjá rêvé avec le noir, mais que maintenant il ne venait plus. C'est elle qui le voit, cette personne est de ma famille. Étrange ? pARCE QUE JE LUI AVAIS DEMANDÉ POURQUOI ELLE AVAIT CHOISI son pseudo sur msn «anjo negro» et elle m'a raconté cette histoire des oiseaux noir et blanc. Je crois que le noir n'est pas dangeureux, ou mauvais présage, par contre le «Blanc» peut l'être. Qui me dira?

28 octobre 2011 20h19

R.WOLF
si tu aimes analyser tes rêves, je te conseillerais ce bouquin

http://www.amazon.fr/Diction...

j' avais un contact sur QR qui faisait ça très bien mais je ne le vois jamais, il existe des gens qui maîtrisent cet art soit par tradition, soit naturellement, et c' est surprenant que les entendre.

28 octobre 2011 22h17

maurice
il m'arrive de faire dans la dérision parfois en agacant certains ici mais
bon scusi a tous
Djab ton 3° rêve m'a interpellé au point que toute mon aprés-midi fut
tourmenté ce 3° rêve j'ai analysé détails par détails en ne laissant rien
au hasard :le grand poteau qui soutient un objet renversé
symbole phallique,les macarons dans les boites
la cérémonie etc....... au fur à mesure j'avais l'impression
que quelque chose d'irrationelle d'étrange dans ta personalité
apporterait un éclairage sur ton coté obscur
enfin maintenant je peux te le dire
OUf!!! tu es tout a fait normal
un peu dérangé mais par rapport à d'autres
cigales ça peut aller
Vidéo YouTube

28 octobre 2011 22h23

jamydefix
Oui super d'écrire ses rêves.
J'ai aussi fait cela durant des périodes.
En Ardèche ou je fût berger pendant 3,4 mois, il m'arrivait parfois de me rappeler jusqu'à 5 rêves au petit matin.
Peut être cela venait du lieu, de l'altitude et aussi beaucoup de ne plus avoir d'images et son artificiel,"genre radio, télé, ordi" et le même rythme de sommeil que mes moutons.
C'est un sujet qui m'intérrès beaucoup aussi, tout comme celui des voyages astraux.

29 octobre 2011 03h32
modifiée
29 octobre 2011 03h33

Djabali
Pour le poteau, tout ce qui est érigé n'est pas forcément phallique (et dire que c'est phallique ne fait rien avancer) ... cette image est associée au Conte des 2 frères, l'un d'entre eux, après s'être émasculé (forme inversée d'Osiris qui a été émasculé par Seth), va dans la vallée du pin, pose son coeur sur la fleur au sommet de l'arbre ce qui lui permet de vivre régénéré par les forces de la nature. Le seul moyen de le tuer c'est de couper cette fleur et c'est la femme que lui ont donné les dieux qui va le trahir. Ce conte tourne autour d'images féminines fortement négatives (y sont liées les notions de mensonge et de sang répandu)... voilà la clef de l'image.

29 octobre 2011 09h08

Segel
A ceux qui affirment ne pas se souvenir de leurs rêves je voudrais juste dire que c'est un entrainement qui permet de s'en souvenir.
Le papier et le crayon près du lit c'est indispensable pour faire cet entrainement.
Apparemment le fait d'écrire "fige" les souvenirs.
Si on le fait une heure après c'est trop tard.
Essayez, c'est marrant à faire.

Sinon pour ce qui est de l'interprétation des rêves, il y'a l'approche ésotérique, mais il existe également une approche plus "scientifique", qui est celle de Carl Gustav Jung :
http://fr.wikipedia.org/wiki...

Disciple de Freud jusqu'en 1913, il s'est ensuite éloigné des idées de Freud, pour développer sa propre approche, celle de l'inconscient collectif, et surtout des archétypes.
A ceux qui voudraient s'initier à Jung, je conseillerais : La dialectique du Moi et de l'Inconscient, ouvrage très abordable et très général sur sa théorie.
Il a fondé une école de psychanalyse, encore pratiquée aujourd'hui.

29 octobre 2011 09h09

Segel
Carl Gustav Jung (prononcé [ˈkarl ˈɡʊstaf ˈjʊŋ] écouter) est un médecin, psychiatre, psychologue et essayiste suisse né le 26 juillet 1875 à Kesswil, canton de Thurgovie, mort le 6 juin 1961 à Küsnacht, canton de Zurich, en Suisse alémanique.

Penseur influent, il est l'auteur de nombreux ouvrages de psychologie et de psychosociologie en langue allemande traduits en de nombreuses autres langues. Il est le fondateur du courant de la psychologie analytique. Son œuvre a été d'abord liée à la psychanalyse, de Sigmund Freud, dont il fut l’un des premiers collaborateurs, et dont il se sépara par la suite pour des motifs personnels, et en raison de divergences théoriques.

Carl Gustav Jung a été un pionnier de la psychologie des profondeurs en soulignant le lien existant entre la structure de la psyché (c'est-à-dire l'« âme », dans le vocabulaire jungien) et ses productions et manifestations culturelles. Il a introduit dans sa méthode des notions de sciences humaines puisées dans des champs de connaissance aussi divers que l'anthropologie, l'alchimie, l'étude des rêves, la mythologie et la religion, ce qui lui a permis d'appréhender la « réalité de l'âme ». Si Jung n'a pas été le premier à étudier les rêves, ses contributions dans ce domaine ont été déterminantes.

Auteur prolifique, il mêle réflexions métapsychologiques et pratiques à propos de la cure analytique. Jung a consacré sa vie à la pratique clinique ainsi qu'à l'élaboration des théories psychologiques, mais a aussi exploré d'autres domaines des humanités : depuis l'étude comparative des religions, la philosophie et la sociologie jusqu'à la critique de l'art et de la littérature. On lui doit les concepts d'« archétype », d'« inconscient collectif » et de « synchronicité ».

Père fondateur d'une psychologie des cultures, il a rassemblé autour de ses travaux des générations de thérapeutes, d'analystes et d'artistes. En dépit de la polémique concernant ses relations avec le régime nazi1 (son rôle d'agent secret des Alliés est longtemps resté méconnu), Jung a profondément marqué les sciences humaines au XXe siècle.

29 octobre 2011 09h10

Hélène
Oui, Jung est plus intéressant que Freud je trouve. J'ai un bouquin sur l'interprétation des rêves qui fait surtout référence à Jung.
L'inconscient collectif, les symboles universels etc...

29 octobre 2011 13h38

Djabali
mon analyste est lacanien ...

29 octobre 2011 21h45

maurice
Djab
Je te remercie sinçèrement
Oui tes rêves ont étè un tres bon support pour notre discussion
Tu as bien compris que les rêves ne servent à rien
Si ce n’est comme dans les moteurs de voiture de bonnes
Soupapes d’échappement et ouais Djab grâce à eux on exprime nos refoulements nos émotions
nos idées que l'on n'a pas pu exprimer dans notre conscient
Quant à moi j’ai pris un réel plaisir

Beaumarchais dans le barbier de séville disait ;
Je me presse de rire de tout de peur d’être obligé d’en pleurer

30 octobre 2011 00h36

Djabali
j'adore les rêves ... c'est un monde où je suis plus libre, moins contraint puisque ce qui me contraint vient aussi de moi ; j'ai donc les outils pour m'en libérer. Ils m'ont souvent aidé à me comprendre, ils m'ont aussi amusé, effrayé, ils m'ont fait vivre des expériences que je ne pourrais pas vivre dans le monde éveillé.

30 octobre 2011 12h21

Djabali
La nouvelle du jour, avec un réveil extrêmement désagréable :

Je suis dans un jardin. Ce n’est pas le mien. Il y a dans ce jardin des plantes qui m’intéressent pour le mien. Je remarque en particulier les jolis soucis orangés qui, à cause de l’ombre des arbres, poussent extrêmement haut, jusque dans les branches. Même si nous sommes encore à la saison de la floraison, j’essaie de voir s’il n’y a pas quelques têtes dont les graines sont bien sèches et bien noires. En cherchant bien, j’en trouve effectivement quelques-unes. Un ami, un homme, voulant me faire plaisir, me tend un ou deux autres têtes. Je lui montre qu’elles ne sont pas encore totalement sèches en en prenant une pour l’effriter. Les graines noircies sur le dessus mais en dessous sont encore vertes et charnues. Quelque temps plus tard, alors que je veux achever mon travail, récolter ce qui m’intéresse pour mon jardin, je me rends compte que la clôture, la haie et des plantes qui étaient dessus ont été quasiment détruites ! Même la clôture a été défaite pour être reposée ensuite sur des poteaux métalliques plus petits. Je n’arrive plus à retrouver les plantes que j’avais vues. Je ressens de la colère et surtout une effroyable tristesse, j’en pleure très fort. À l’intérieur, le jardin a lui aussi été labouré (par mon père ?). Je m’avance précipitamment à l’endroit où se trouvait quelque chose qui m’intéressait, entre deux rangs de jeunes poireaux. Mes pieds s’enfoncent généreusement dans la terre fraîchement retournée. J’arrive au bout de la rangée, il ne subsiste plus rien de ce qui j’y avais vu, tout le terrain a été bêché. Je m’effondre, je pleure à chaudes larmes. Un moment, je me dis que mon père pourrait ne pas être content de me voir ainsi marcher au milieu de ses cultures, et puis je m’en fous.

Un homme, un ami, viens me réconforter, je monte dans une sorte de cabane qui se trouve au-dessus de la clôture, entre les branches d’un arbre. J’ai l’impression d’être brisé par le chagrin. Je vais aux toilettes. Derrière la cuvette, il y a un tas de slips, ce sont ceux de mes amis (hier soir, XXXXXXXXXXX a fait référence au sien lorsqu’il l’a enlevé, il le portait depuis plusieurs jours apparemment ; je lui dis que ce n’était pas grave. Quand il se rhabille, après, il m’a demandé un de mes slips. Je lui en ai donné un, trop petit pour lui. Il a voulu remettre le sien, je lui en ai trouvé un autre, plus grand). De les voir commence à m’exciter. Puis, lorsque j’ai fini de pisser et que je tire la chasse d’eau, je me rends compte que les slips sont dans la cuvette ! Qu’est-ce que j’ai fait ! Je panique. Je me rends compte que je suis gravement atteint, je perds la tête ! Je plonge la main dans la cuvette, je retire les slips qui restent, je les jette à côté. Évidemment, il en manque. Je me dis que je ne vais pas bien. Je retire mon slip, je le jette, je regarde pour me rendre compte que je l’ai jeté, lui aussi, dans la cuvette ! Je suis totalement incohérent ! Je m’effondre à nouveau, convaincu que mon cerveau est gravement touché et que c’est irrémédiable. Je tire encore une fois la chasse, l’eau a beaucoup de mal à s’évacuer, normal, la tuyauterie est bouchée par les quelques slips qui sont passés. Dans l’état où je suis, j’ai décidé d’aller rendre visite à [LE grand A de ma vie] puisque je ne suis pas loin de Gaza. Mon ami ici me le déconseille. Pour m’en dissuader, il me dit qu’en plus de sa femme, il a pris une maîtresse, qu’elle est en ce moment retournée en Afrique. Je suis sûr de moi. Je sais qu’il a pris une maîtresse parce qu’il en a besoin, aucun problème, je n’étais pas là. Il suffit juste que je revienne (Cela ressemble presque à une visite d’adieu).

La tension y est plus forte, l'ambiance moins joviale...

31 octobre 2011 22h22

maurice
c'est un vrai régal de lecture
ça me fait penser un peu à trouby le souci du détail de la précision
c'est pittoresque une véritable scène de film
et tous ces rêves en couleur génial bravo

1er novembre 2011 00h57

Djabali
je pourrais en mettre de temps en temps, en ce moment je m'en rappelle presque tous les jours. Je les note bien consciencieusement sur mon PC. Un jour, pas trop lointain je pense, j'en ferai quelque chose, comme un livre...

1er novembre 2011 15h36

Hélène
Tu imagines une machine qui te permettrait de les enregistrer sur vidéo? Un vrai tableau psychédélique....

1er novembre 2011 16h52

Djabali
ce serait fantastique en effet

1er novembre 2011 23h56

Papy-Baby-seaters
Djab a raison ça serai gire!
RED, merci du conseil mais je crains que ce bouquin n'existe pas dans mon monde.La littérature française disparait au profit de l'anglaise, parfois l'été sur les plages on trouve quelques journeaux en français , mais trés rare suivant les régions.

5 novembre 2011 12h05

Djabali
quelques rêves qui ont échappé au naufrage de mon pc ...

5 novembre 2011 12h07

Hélène
Ah, zut.....
tu ne les écris pas à la main, dans un carnet?
Perso, ce que j'écris, c'est toujours sur un cahier, c'est moins "fragile" qu'un ordi.
(j'ai conservé des écrits de mes 15 ans de cette façon, ils sont toujours là)

5 novembre 2011 13h02

Segel
T'avais un ordi à 15 ans Hélène ?
Moi oui.
Et j'ai un copain qui les notait déjà sur son ordi.
Il a même fait du "automatic writing" dessus, en mode somnambule.

5 novembre 2011 15h45

Hélène
Moi non, mais mon père faisait la compta sur un ordi; Il avait appris le basic pour créer ses programmes.
à l'époque, je me souviens avoir tapé un jeu qui s'appelait "Mimile le mineur" et qui n'a jamais marché...
Tout en // If.....et blablabla...

5 novembre 2011 15h46

Segel
10 PRINT "Bonjour"
20 GOTO 10

5 novembre 2011 15h48

Hélène
c'est vrai qu'après, je me suis souvent servi d'ordinateur, dans le travail, en voyage avec le net, et ainsi de suite;
C'est comme le minitel en plus coloré maintenant.

5 novembre 2011 15h50

Segel
T'avais eu Mimile dans Hebdogiciel ?
http://www.hebdogiciel.fr/

5 novembre 2011 16h37

Hélène
Ah, oui, c'était ça!!!

6 novembre 2011 14h06

Djabali
depuis que j'ai eu un pc (10 ans après vous) je ne les ai plus notés dans mon cahier, non. D'ailleurs parfois mon écriture est à peine lisible...

8 novembre 2011 12h35

Djabali
Nous sommes dans la cour de la maison où j'ai grandi. Mon père est en train d’essayer de faire du feu dans un trou carré dans le sol, un trou de ciment. Soudain, une jeune vache semble prise de folie. Elle commence à charger, comme au ralenti, ma mère, qui arrive à l’esquiver. Elle revient à la charge. Ensuite, elle se dirige vers moi. D’instinct, je la laisse un foncer dans ma direction puis, au dernier moment, je me déplace légèrement pour qu’elle me frôle (je viens de penser que ma mère, une fois dans sa vie, est descendue pour courir devant les taureaux ou devant les vaches dans la rue). J’y suis arrivé ! Cela se répète une ou deux fois, j’arrive à la laisser foncer dans ma direction pour l’esquiver au dernier moment. La vache effectue des mouvements entre les deux entrées de la cour, l’entrée qui mène au jardin, l’autre qui vient du petit couloir entre la maison et celle des voisins (mais que je vois plus au milieu du terrain que dans la réalité – la cour fonctionne comme une sorte d’espace sacré, je pense à la fête Sed de l’Égypte ancienne), personne ne dépasse ces limites. En attendant, je vois mon père se saisir de braises qui sont sorties du foyer. La vache retrouve son calme. En fait, ce sont les braises sorties du foyer qui sont la cause de sa panique !

10 novembre 2011 12h56

Djabali
une petite sensation intéressante cette nuit : Je suis sur une étendue d’eau, c’est une voie de circulation. Plusieurs personnes sont avec moi. Nous devons bloquer la progression d’un sous-marin ennemi. Pour avancer plus vite que les gens normaux, il nous suffit de tendre au bout de notre bras, vers l’avant une sorte de tout petit ventilateur (moins de 5 cm de diamètre). De cette manière, nous glissons sur l’eau assez rapidement. Il faut ensuite slalomer entre les gens pour pouvoir avancer plus vite qu’eux. Le sous-marin dispose de têtes nucléaires. Je sais qu’en face, beaucoup plus loin, nous disposons aussi d’un sous-marin nucléaire mais l’objectif est évidemment d’empêcher la confrontation. Je tends le bras aussi loin que possible devant moi pour avancer, je sais que les autres sont derrière moi et me suive. Un moment, nous entrons dans une sorte de grand tunnel qui recouvre la surface de l’eau. Je suis vraiment très content : le sous-marin ennemi derrière nous avait fini par sortir de l’eau, il s’apprêtait à lancer une ogive, sous la voûte du tunnel c’est impossible, la bombe exploserait au-dessus du sous-marin et le détruirait. En conséquence, ils font glisser l’ogive le long de la coque, avant de la faire retomber dans un tube, retour dans le sous-marin. Pour cette fois, nous avons réussi, mais il faut tenir.

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