7 juillet 2009 14h52

Ludo
Sommes nous passés de "Je pense donc je suis, à Je dépense donc je suis"?

Bref la société de consommation est actuellement au cœur des débats, comme le travail le dimanche et d'autre mesure censée augmenter la concurrence de la France.

Sommes nous condamnés à mettre de côté le cogito au profil de l'ego commercial et mercantile?

Allons nous voir notre environnement changer au point de le rendre seulement attractif au gens qui ont les moyens de dépenser?

7 juillet 2009 14h56
modifiée
7 juillet 2009 14h57

gonzo
Et tout ça sans te donner le choix, c'est ça qui est fort.
si c'est pas une forme de dictat, je ne comprend pas ...

même dans la vision de marché leurs façon de faire est plus que discutable.
l'état se comporte comme une mafia de multinational.

7 juillet 2009 14h57

Hélène
c'est déjà le cas, regarde juste les cours de récrés où les gamins se montrent, ou non, leurs fringues de marque, leurs téléphone dernier cri, leurs jeux vidéos....(alors je passerai sur les grosses voitures, les appartements ceci ou cela, la plus grosse piscine que le voisin...etc...)
l'existence liée à l'AVOIR corrompt les hommes, ils en deviennent idiots au point de ne plus être eux mêmes...
et ceux qui n'ont pas se sentent frustrés, jaloux, de la, une certaine montée de la violence, partout dans le monde....
le rêve occidental corrompt toute la planète, d'un point de vue environnemental aussi!

7 juillet 2009 14h59

Ludo
Oui et cela remonte à plus de vingt ans pendant les années 80 on voulait plus que l'autre, et le rêve américains était vanté par les films. Malheureusement avec la mondialisation et avec l'europe commerciale on y va droit dedans.

7 juillet 2009 15h01

Hélène
ce qui peut nous attendre, si on agit pas

(c'est sympa à regarder...n'ayez crainte!!)

7 juillet 2009 15h08

Gast
Guy Debords l'a très bien expliqué dans sa "Société du spectacle"... Après l'époque de l'être où l'humain et son mysticime était au centre, est venu celle de l'avoir avec la possession et son matérialisme outrancier ; et lui devinait l'arrivée de celle du paraître où posséder ne sert plus qu'à s'afficher, où la superficialité des apparences régente tout et chacun.

7 juillet 2009 15h13

Hélène
oui, Gast, et cette boulimie de possession fait en sorte que l'Homme court droit dans le mur de sa propre extinction, c'est bien que ce n'est pas la bonne solution....
Le fait que nous soyons des "animaux" joue aussi un grand rôle (exemple du mâle dominant), mais étant des animaux évolués, nous devrions comprendre ça....enfin, en principe!

7 juillet 2009 15h23
modifiée
7 juillet 2009 15h26

Gast
Un bouquin illustre à la perfection l'enfermement d'une espèce dans ses patterns biologiques, même si cela la mène à l'extinction : "Éclipse totale" de John Brunner. L'auteur nous parle d'extraterrestres éteints car n'ayant pas su dépasser leurs instincts ; mais au delà de ça, c'est surtout des hommes dont il parle...

7 juillet 2009 15h25

gonzo
c'est ça que j'aime avec la sf.
et c'est aussi un mal dont je pense qu'il sera le vrai défi de l'humanité si il veut s'en sortir.
la c'est pas gagné.

7 juillet 2009 15h26

Hélène
Eclipse totale, je retiens...si tu trouves "le zoo humain" de desmond Morris, excellent ouvrage de sociologie comparative Homme/Singe, entres autres, ce bouquin en plus d'être intéressant est drôle, il démontre tous les traits de caractères de "supériorité" que l'homme a.

7 juillet 2009 15h31

En voiture Simone
L'homme répète des schémas, il remplace une religion par une autre. L'argent étant sans doute la pire. Le paraître, développement suraigu de l'égo.
La séduction c'est "l'horizon sacré des apparences" (Baudrillard). Ce qui enlève le sens, ce qui détourne la vérité pour favoriser le charme et ses pièges.
Une bonne vieille crise n'est pas de trop pour que l'homme se reprenne..

7 juillet 2009 15h41

Hélène
oui, en espérant qu'il comprendra!! sinon, ça va être la fin pour beaucoup...c'est bien ça le problème, mais l'Homme s'autodétruit, on dirait qu'il aime vraiment ça....car les alertes que donnent le vivant en général sont bien entendues par les humains, mais ceux ci au lieu d'écouter ne font qu'entendre et continuent leurs délires malsains de possessions au détriment du reste de la planète (animaux, plantes, ressources, autres humains)

9 juillet 2009 20h31

Djabali
C'est exactement ça, en Occident il ne reste plus beaucoup d'êtres humains, il y a surtout des consommateurs. Le monde de l'industrie et des affaires a réussi à nous transformer tous en travailleurs-consommateurs. D'où le sentiment de déréliction radicale des non-travailleurs qui ne peuvent consommer. Consommée est devenue une sorte de droit minimum, une chose qui par exemple est à mon sens symptomatique sait, pour les bénéficiaires de minima sociaux, les primes pour Noël. Je me suis trouvé dans cette situation pendant quelques mois, je me dis que lorsqu'on est dans la galère, quel intérêt de participer à cette frénésie d'achats ? L'argent, quand j'en ai, j'ai du mal à le garder, mais je le dépense de manière utile (je connais suffisamment de personnes en difficulté, que ce soit en Égypte ou en Palestine occupée). J'ai passé quelques années à vivre en consommateur, je me suis rendu compte quelques années plus tard qu'il ne me restait rien de ces années-là. Je ne veux pas avoir passé ma vie entre la naissance et la mort dans les supermarchés, mon temps est trop précieux...

10 juillet 2009 10h02

Hélène
Djabali, je suis ce qu'on appelle une "précaire" et je ne consomme que le minimum, n'ayant pas de moyens, et bien je ne suis plus dans ce cercle bosse, consomme, bosse, consomme, bosse, consomme et crève...et surtout, je ne veux plus en faire partie!! je ne vais plus dans les supermarchés (ou très rarement) je me débrouille autrement pour pouvoir manger sainement et ne pas alimenter cette grosse bête monstrueuse de la surconsommation....un jardin, des petits producteurs, des produits de saison....tout simplement....pas de budget fringues ou choses inutiles, je retape tout, je bricole....(je fabrique même ma lessive avec les cendres de la cheminée...) je ne dépense pas grand chose et mange à ma faim....
On peut faire très simple, sans argent et être heureux! (nous avons une chance incroyable d'être dans un pays où tout pousse, et où il n'y a pas de guerre....)

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