12 novembre 2010 07h25
modifiée
12 novembre 2010 08h05

Djabali
après la Palestine, l'Egypte, la Belgique, prochain poste :

Fès, au Maroc ... bon, un peu triste (en fait gros pincement au coeur), le Maroc c'est pas la Palestine, mais au moins il fera moins gris qu'à Bruxelles !! et si ça vous dis, un petit séjour au Maroc, bienvenus !!

La Palestine va encore me manquer... ah la vallée du Jourdain !!!

12 novembre 2010 08h12

Jean-Pierre ♫
Pas de doute, tu as des goûts particulièrement arides !

Si d'aventure tu es encore au Maroc cet été, je te ferrai découvrir le charme océanique d'El Jadida (cette ville est située sur un carré de terre dont trois côtés sont bordés par l'océan.)

12 novembre 2010 08h15

Djabali
why not... je ne sais pas encore comment fonctionne l'institut, j'imagine qu'il ont des vacances de temps en temps en tout cas je suis partant !

12 novembre 2010 12h40

Fabienne ?
'Jour,

Ne viens pas encore faire de la désinformation, sur l'Auberge, hein.
Déjà que les français croient que c'est plat, chez moi :

Maintenant, tu voudrais essayer de leur faire croire, que nous avons un climat humide et gris, il fait 22 degrés chez moi, à côté du chauffage.


Tu ne nous regrettes pas un petit peu ? dis, un tout 'tit peu ?

Ouais, avec ça t'habitais à Bruxelles ... je ne continue pas, sinon Red, va s'énerver sur moi.

12 novembre 2010 12h43
modifiée
12 novembre 2010 12h46

Jean-Pierre ♫
"Avec un ciel si bas qu'un canal s'est perdu
Avec un ciel si bas qu'il fait l'humilité
Avec un ciel si gris qu'un canal s'est pendu
Avec un ciel si gris qu'il faut lui pardonner
Avec le vent du nord qui vient s'écarteler
Avec le vent du nord écoutez-le craquer
Le plat pays qui est le vôtre".

Quel blagueur ce Jacquot !

Vidéo YouTube

12 novembre 2010 12h50

En voiture Simone
Vidéo YouTube

12 novembre 2010 13h14

Djabali
vraiment à part les impôts et le temps, Bruxelles va me manquer, c'est clair... et pour le plat, j'ai un vélo, eh bien à Bruxelles parfois faut de sacrées jambes...

12 novembre 2010 15h15

R.WOLF
Fes, c' est la capitale culturelle du Maroc. et je crois savoir que les fessi ne se prennent pas pour n' importe qui.
au moins tu devrais rencontrer des gens instruits.

12 novembre 2010 15h27

abra
Bonne chance Djab et n'oublie pas de mettre des photos en ligne.
Le Maroc je ne connais pas

12 novembre 2010 16h07

Jean-Pierre ♫
Voici un petit aperçu d'El Jadida, ville de 140 000 habitants, à 100km au sud de Casablanca, bordée de belles plages :


12 novembre 2010 16h34

abra
Tout semble à échelle humaine, ça change de notre foultitude !
Au moins les enfants peuvent jouer sur la route sans trop de risques
Et pis c'est beau

12 novembre 2010 17h03

R.WOLF
oui, c' est beau le Maroc. drôle de pays ..

jolies photos JP.

12 novembre 2010 17h22

Fabienne ?
Bizarre, une parabole (voir la photo des funérailles).

Sinon, c'est encore un pays que je dois zapper, au dessus de 22 degrés, je suis malade

12 novembre 2010 17h46

En voiture Simone
Au fait, Mélenchon est né au Maroc (Tanger)

12 novembre 2010 17h50

Djabali
pour les funérailles, comme en Palestine, une tente, les hommes arrivent, saluent, boivent une tasse de café et avalent quelques dattes et on repart...

12 novembre 2010 17h55

Fabienne ?
Les femmes ne vont pas aux enterrements ?

12 novembre 2010 17h56

Djabali
les enterrement c'est autre chose, pour les condoléances, les femmes vont sans doute au domicile soutenir la parente en deuil, mais comme je suis un homme, je n'y ai jamais été invité... la tente publique, dans la rue, c'est que pour les keums...

12 novembre 2010 18h25

Fabienne ?
Et à l'enterrement d'une femme, c'est le même ?

12 novembre 2010 18h49

yv
quel périple, t'as du bol de voir le monde pendant qu'on se tape ce ciel sans ciel et cette pluie qui mouille les citadins....Profite bien et fait gaffe à la médina de Fes, on s'y perd facilement, mais le kif du coin est fameux je te le conseil.
biz yv

12 novembre 2010 19h11

Djabali
aucune idée pour l'enterrement d'une femme, aucune de mes connaissances féminines n'est décédée quand je me trouvais en Palestine...

@merci yv... mais je me fume pas, ne bois pas, ne me drogue pas... je ne suis accroc qu'à la baise (oh, c'est pas gracieux ça )

12 novembre 2010 19h29

yv
tanpy pour le kif
biz yv

12 novembre 2010 19h34

Djabali
bah tu pourras toujours venir le déguster sur place

12 novembre 2010 19h43

yv
j'aimerai bien mais je suis subnergé de taf, mais pendant que je te tiens, je viens de tomber sur un article édifiant (pour un fervent défenseur du boycott comme arme politique) d'un chercheur israelien dans al'hayat, qui de surcroit dénnonce tout boycott contre israel. Aprés la lecture j'ai douté de mes positions, je suis encore secoué car je me demande si il n'a pas trod. Certe l'article joue sur l'émotionnel du lecteur (toujours au début pour le mettre en condition, je connais bien cette stratégie), mais l'émotionnel est un facteur trés important dans ce conflit interminable. C'est un peu long mais dis moi se que t'en pense.

Boycotter les Israéliens, c’est tuer les Palestiniens

Les campagnes que mènent certains pays et groupes arabes contre tout contact avec des Israéliens ne nuisentqu’aux Palestiniens, affirme un chercheur israélien dans les colonnes d’Al-Hayat.

10.11.2010 | Yoni Mendel | Al Hayat

Imprimer Caractère
Recommander Commenter 0Classer Mes dossiersEnvoyer
Votre message Partager
Facebook Twitter Viadeo Yahoo! Buzz Google Buzz Yoolink Delicious Scoopeo N° 1045

Même sujet
ISRAËL
Les éléphants blancs de Shimon PérèsFiches pays
Israël
Pétition

Une nouvelle pétition appelant au boycott d’un centre culturel à Ariel, l’une des plus importantes colonies de Cisjordanie, a été envoyée aux acteurs et artistes qui devaient participer le 8 novembre à l’ouverture du centre, rapporte Ha’Aretz. Plusieurs dizaines de personnalités du monde culturel israélien ont signé ce texte affirmant que “le centre d’Ariel a été construit dans un territoire occupé. A quelques kilomètres seulement de cette colonie florissante et prospère des Palestiniens vivent à l’intérieur de camps de réfugiés dans des conditions de vie insupportables, privés de leurs droits les plus élémentaires.” Le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a menacé “les artistes qui appellent au boycott de les priver des subventions de l’Etat”.

Je me rappelle le jour où j’ai essuyé mes larmes dans l’obscurité de la salle de cinéma en espérant que les autres, assis autour de moi, ne s’en aperçoivent pas. C’était l’histoire du petit Ahmed Al-Khatib, un garçon du camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie. Il n’avait que 12 ans quand il a été touché par les balles des soldats israéliens. Il a été transporté dans un hôpital israélien, mais les médecins n’ont pas réussi à le sauver. On a contacté son père pour lui dire qu’il avait perdu son fils et lui demander s’il autorisait le don d’organes au profit d’un enfant israélien. Le père en deuil a téléphoné à ses proches, aux hommes de religion du camp et à des membres de mouvements de la résistance palestinienne. Tous lui ont conseillé de faire en sorte que d’autres vies puissent être sauvées. “Mais les organes risquent d’être implantés dans les corps d’enfants juifs”, a objecté Ismaël Al-Khatib, désemparé, au chef des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa [branche armée du Fatah] du camp. Celui-ci lui a alors rétorqué : “Ce n’est pas un don à un Juif, mais à un être humain.”

Quand la lumière s’est rallumée dans la salle, j’ai vu que ma voisine de droite et mon voisin de gauche avaient eux aussi les yeux humides. C’était une des rares fois que le public israélien avait l’occasion de comprendre que les Palestiniens vivant de l’autre côté du mur de séparation n’étaient pas des ennemis sauvages et impitoyables – comme veulent le faire croire la plupart des chaînes de la télévision israélienne –, mais des pères qui aiment leurs enfants, des êtres qui veulent vivre librement et aspirent à une humanité sans frontières. C’était aussi l’occasion de montrer le contraste entre ce père, qui a pris une décision aussi difficile que de permettre le don d’organes à l’Etat et au peuple qui venaient de tuer son fils, et la barbarie d’une occupation où l’on tue un enfant pour la seule raison qu’il joue au milieu de ses amis avec un fusil en plastique. On a aussi vu le racisme du père de la fille qui a reçu le rein d’Ahmed. Il a réagi en ces termes : “Malheureusement, le donneur n’est pas juif. Cela aurait été préférable qu’il ait du sang juif et non du sang arabe.” Après la fin du film, le père d’Ahmed est appelé à se présenter devant le public. Tout le monde se lève comme un seul homme. Le Palestinien cherche en vain à calmer la ferveur ; les spectateurs lui réservent de longs applaudissements. Certes, ce film n’a pas mis un terme à l’occupation israélienne ni abouti à la création d’un Etat palestinien souverain, mais il a réussi, pendant deux heures, à faire douter les Israéliens et à toucher leur conscience. Probablement aussi, ne serait-ce que pendant un instant, à les faire réfléchir autrement à l’occupation, à la création de l’Etat d’Israël au détriment des Palestiniens et au conflit israélo-arabe en général.

Se confronter à la réalité

Voilà pour le côté israélien. Pour ce qui est des Palestiniens, beaucoup considèrent que ce film constitue une forme inacceptable de “normalisation” des relations avec Israël. Car l’un des réalisateurs, Leon Geller, est Israélien. Il a également été projeté à la cinémathèque de Tel-Aviv et diffusé sur la première chaîne publique israélienne. Qu’on nous permette néanmoins de nous demander si cela fait d’Ismaël Al-Khatib un dangereux agent normalisateur [avec Israël]. Lui qui souffre tous les jours de l’occupation aurait pu refuser tout contact avec des Israéliens. Personne ne lui en aurait tenu rigueur. Or il a fait le choix d’aller au-delà de sa souffrance afin de faire comprendre aux Israéliens ce que signifie l’occupation. Qui peut oser donner des leçons de morale à cet homme modeste issu des camps de réfugiés ? Sa décision a été des plus courageuses. Beaucoup plus, probablement, que les raisonnements des antinormalisateurs [avec Israël], qui, selon moi, sont stériles et relèvent de l’ignorance et de la veulerie.

Nombreux sont ceux dans le monde arabe qui considèrent que toute forme de rapports – culturels, sportifs, politiques, universitaires – avec n’importe quelle instance israélienne est à bannir. Force est de constater que leur approche ne contribue pas à faire avancer la cause palestinienne. Il faudrait monter des pièces de théâtre sur les crimes de l’occupation israélienne, tourner des films documentaires sur les camps de réfugiés en Jordanie… De telles productions pourraient être primées au Caire ou au Liban. Mais le public israélien doit aussi être confronté à la violence que constitue l’occupation militaire. Le mot d’ordre “non à la normalisation” prive ce public d’un moyen qui lui permettrait de se confronter à la réalité vécue par l’autre partie du conflit.

Pour donner un autre exemple, et pour parler des milieux académiques, évoquons les chercheurs arabes spécialistes du conflit israélo-arabe. Ils donnent des conférences dans les pays du monde entier, à l’exception d’Israël. Ils essaient de convaincre les Britanniques, les Français, les Espagnols et les autres du droit au retour pour les Palestiniens. Il n’y a qu’aux Israéliens qu’ils ne peuvent pas s’adresser. Ils publient dans des revues en arabe, en allemand ou en russe, mais pas en hébreu.

Ainsi, les Palestiniens de 1948 [qui sont restés après la création d’Israël et qui ont la nationalité israélienne] se retrouvent seuls à devoir combattre le discours israélien, et les lecteurs israéliens restent prisonniers des sources sionistes. Je ne veux pas dire par là que c’est aux Arabes d’éduquer les Israéliens. Il n’en reste pas moins que contrairement à l’idée reçue, le rejet des échanges n’a pas contraint Israël à changer de politique. Ce serait une illusion de le croire.

Il faut aborder trois points fondamentaux dans ce débat. Le premier est le regard que porte Israël sur ses relations avec le monde arabe, le second, l’échec des tentatives d’imposer une politique par des sanctions, et le troisième, qu’on ferait fausse route en voulant appliquer le modèle de l’Afrique du Sud au conflit israélo-arabe. Pour ce qui est de la perception israélienne du boycott arabe, il n’y a probablement pas de peuple au monde qui y soit plus indifférent. Les Israéliens se perçoivent comme vivant dans la seule “oasis démocratique” du Moyen-Orient. S’ils ont peur des Arabes, cela ne les empêche pas pour autant de les mépriser. Dès la création de leur Etat, ils ont trouvé d’autres alliés dans la région et ont établi des relations avec les Etats-Unis, la diaspora juive et les pays européens qui leur permettent de ne pas avoir besoin d’en entretenir avec les Arabes. Quant aux traités de paix avec l’Egypte et la Jordanie, ils n’étaient pas destinés à inaugurer une ère de coopération économique et d’ouverture entre les sociétés, mais à éliminer deux potentielles menaces de la carte géostratégique.

Le boycott d’Israël sous le signe du nationalisme arabe ne contribue pas à changer cette politique, mais la conforte et la sert. Qui plus est, la plupart des Israéliens n’ont aucune envie d’avoir des relations culturelles ou humaines avec les Arabes. Le boycott arabe n’est vraiment pas le premier de leurs soucis. Les seuls qui en souffrent sont les intellectuels et activistes israéliens de gauche qui voudraient militer conjointement avec les Arabes contre l’occupation.

Le chercheur israélien Adi Ophir avait lancé à Londres la Semaine de l’apartheid israélien, une des initiatives les plus critiques envers l’occupation. Curieusement, ce sont les antinormalisateurs [erreur] qui ont le plus critiqué son ini­tiative. Ceux-ci ont également réussi à obtenir du chercheur Sari Hanafi [intellectuel palestinien enseignant à l’université américaine de Beyrouth] qu’il s’excuse pour avoir participé à un ouvrage sur l’occupation avec un collectif de chercheurs israéliens, dont Ophir.

Motivations identitaires

Le deuxième point que nous voulons aborder concerne les nombreux exemples à travers le monde qui ont prouvé l’inefficacité des boycotts et des sanctions. Est-ce qu’on a réussi, après quatre trains de sanctions contre l’Iran, à le contraindre à se plier aux demandes de la communauté internationale concernant le dossier nucléaire ? Cela n’a-t-il pas contribué au contraire à pousser son gouvernement à se montrer inflexible aux yeux de sa population ? Le blocus décrété par Israël autour de la bande de Gaza a-t-il brisé le Hamas ? Cela n’a-t-il pas contribué au contraire à renforcer le Hamas et à consolider son pouvoir ? Et le régime irakien, avait-il été affaibli par les sanctions internationales ? Celles-ci n’avaient-elles pas simplement affamé et privé de médicaments et d’accès aux soins les Irakiens, tandis que les membres du régime se procuraient tout ce qu’ils voulaient ? Loin du Moyen-Orient, quarante années de sanctions américaines contre Cuba n’ont pas fait chuter le régime de Fidel Castro. La même remarque vaut pour la Corée du Nord. En réalité, les sanctions contribuent seulement à consolider la mainmise des régimes sur leur population, exténuée à cause de ces sanctions mêmes et amenée à se resserrer autour de ses dirigeants.

Venons-en au troisième point, à savoir l’exemple sud-africain. Les adeptes du boycott qui l’invoquent oublient toutes les différences qui distinguent ce pays d’Israël. Pretoria n’avait pas d’allié puissant tel que les Etats-Unis, et les Blancs d’Afrique du Sud n’étaient pas soutenus par un groupe de pression tel que l’AIPAC [lobby pro-israélien très influent sur la politique américaine]. Face à Israël, les Européens ne cessent d’hésiter avant d’envisager des sanctions aussi sérieuses que celles qu’ils avaient imposées à l’Afrique du Sud – parce que l’Europe ne veut pas être accusée une seconde fois d’avoir “trahi les Juifs”.

Ce ne sont pas les sanctions qui ont été l’élément déterminant pour ­l’abolition de l’apartheid en Afrique du Sud. Le chercheur américain Gary Hufbauer a montré qu’elles n’avaient coûté au pays que un pour cent de son PIB. Pis : l’embargo sur les ventes d’armes a été une aubaine pour l’industrie sud-africaine. L’élément déterminant a été la lutte intérieure des Noirs – avec des Blancs – ainsi que la vision politique de Nelson Mandela fondée sur la création d’un Etat démocratique pour les Noirs et pour les Blancs.

En Palestine, il n’y a pas de Mandela. Il faut pourtant arriver à rassembler sous un même toit les Israéliens et les Palestiniens qui luttent pour la fin de l’occupation. Par ailleurs, la vision politique qui a uni les Noirs et les Blancs en Afrique du Sud n’a jusqu’à présent pas son équivalent au Moyen-Orient.

L’appel au boycott d’Israël repose sur des motivations identitaires, non sur des raisonnements rationnels. Il est dénué de toute vision politique et incapable d’infléchir la politique israélienne. C’est un message pusillanime parce qu’il pousse à éviter la confrontation avec les Israéliens. Cela anéantit les chances de révéler les aspects hideux et criminels de l’occupation aux gens ordinaires en Israël. Ses adeptes ne se rendent pas compte qu’ils apportent de l’eau au moulin de l’extrême droite, affaiblissant d’autant le camp de la paix, déjà fort réduit, qui reste convaincu qu’il existe un partenaire arabe pour la paix qui déteste l’occupation sans détester les Juifs.

Un acte de résistance

Je ne suis pas de ceux qui font la promotion des contacts sans intérêt organisés, par exemple, par le Centre Pérès pour la paix, mais l’idée qu’il faudrait interdire tout contact est une mauvaise blague qui ne fait plus rire personne. Il faudrait établir des normes et critères pour la normalisation. Toute rencontre avec un Israélien ne relève pas de la trahison, surtout si elle a pour but de montrer à la majorité des Israéliens la face hideuse de la politique d’occupation. Dans ce cas, je pense que tout moyen est à considérer comme “halal” (et casher). Si l’on arrivait à cela, la projection d’un film tel que Au cœur de Jénine ou la publication d’un livre coécrit par des universitaires arabes deviendrait un acte de résistance au lieu d’être un acte de collaboration.

Pour revenir au petit Ahmed, dont le rein a permis de sauver un enfant israélien, je suis convaincu que son souvenir continue de vivre dans le cœur de tous ceux qui ont vu le film sur la chaîne de la télévision publique. Cela ne suffira pas pour venir à bout de l’occupation et de la vision raciste israélienne. Pour y arriver, il faudra d’autres films, d’autres activités et d’autres efforts. Ce qui veut dire qu’il faudra réexaminer les attitudes anti-normalisatrices telles qu’elles sont appliquées aujourd’hui. Sinon, nous serons tous complices des crimes qui continueront à frapper les Palestiniens.

biz yv

12 novembre 2010 20h19

Djabali
Nombreux sont ceux dans le monde arabe qui considèrent que toute forme de rapports – culturels, sportifs, politiques, universitaires – avec n’importe quelle instance israélienne est à bannir.
et en Europe aussi, ce qui, à mon sens est stupide : les assos comme B'Tselem, Shovrim shtika, Gisha, Ir Amin, Emeq Shaveh et j'en passe sont bien plus efficace que des masse de militants hystériques en Europe. Les boycotter relève de la bêtise pure et simple quand ce n'est pas du racisme primaire.

En revanche, il se plante sur le dialogue vers les israéliens : les palestiniens d'Israël et les militants juifs israéliens contre l'occupation et la militarisation du pays font un travail remarquable.

Sur le boycott, comparer un boycott populaire et éthiquement motivé (Afrique du Sud) et les blocus politiques (Iraq, Iran, Gaza) n'est pas pertinent une seconde. Le boycott n'a pas été le seul élément du changement, mais l'un de ces éléments. La campagne a duré plus de 13 ans avant de devenir populaire, Mandela n'a existé politiquement que par le soutien des médias (et les classe politiques occidentales ?).

Je suis d'accord avec le 1er paragraphe de sa conclusion, pas avec le second : comme partout, les gens pleurent puis oublient

12 novembre 2010 20h40

yv
moi c'est sur cette afirmation que je tic, même si la démonstration est magistrale,
L’appel au boycott d’Israël repose sur des motivations identitaires, non sur des raisonnements rationnels. Il est dénué de toute vision politique et incapable d’infléchir la politique israélienne. et si toutefois ce nouvel appel au boycott n'est sont pas suivis de revendications politique, à titre personnel je ne peux me résoudre à croire que les choses ne changerons radicalement que si un jour israel se trouve en position de faiblesse, une bonne crise économique permet de remettre tout à plat, la guerre coute si cher...
biz yv

12 novembre 2010 20h42

Jean-Pierre ♫
@La braque : "Tout semble à échelle humaine, ça change de notre foultitude !
Au moins les enfants peuvent jouer sur la route sans trop de risques"

Dans les rues, il y a peu de voitures et beaucoup d'enfants qui jouent...

12 novembre 2010 20h52

Djabali
d'accord avec toi. D'abord, les initiateurs palestiniens de BDS ont une vraie pensée politique pour sous-tendre l'appel au boycott. Ensuite, le boycott du théâtre de la colonie d'Ariel a soulevé un vaste débat en Israël. Enfin le boycott des produits des colonies par les Palestiniens a fait fermer une boîte dans la colonie de Mishor Adumim. Alors ce ne sera évidemment pas LA solution mais une partie de celle-ci... tant que c'est fait avec discernement, bien entendu. Je suis d'ailleurs passé devant pas mal de colonies agricoles de la vallée du Jourdain, des cultures sous serres qui prennent toute l'eau de cette vallée quand les bédouins en sont réduit au minimum vital... scandaleux... les fruits carmel sont à éviter.

12 novembre 2010 21h17

yv
bien sur que la solution ne viendras pas que d'un boycott, même si il est savament orchestré et suivis d'un effet important, et c'est vrai aussi que la paix passe par un changement de vision que chaque peuple a de l'autre,les clichés et autres aprioris pourrissent toutes tentatives de normalisation qui deviennent des signes de faiblesses politique. même si "c'est les deux pleuples qui se connaissent le mieux au monde", sont aussi ceux qui ce détestent le plus, alors ya du chemin à faire avant "le grand pardon"
biz yv

14 novembre 2010 17h15

Jean-Pierre ♫
Vinguette !
Je n'avais pas vu cette photo :
En voilà qui ne sont pas dérangés par le bruit des voitures...

16 novembre 2010 09h03

Djabali
eh ouais ! j'adore ça... je n'ai passé que quelques jours avec des bédouins (plus au nord que ceux-ci), mais même ambiance... dans le désert, le simple bruit des moutons qui ruminent remplit l'espace si tu te trouve à côté, on dirait une casserole d'eau qui frémit sur le feu, tu t'éloigne et tu n'entends que le vent qui souffle au bord de tes oreilles...

16 novembre 2010 09h17

Jean-Pierre ♫
Pas étonnant que le désert rende mystique.

16 novembre 2010 16h47

Djabali
exactement, ou qu'il apaise les névroses...

16 novembre 2010 17h43

Jean-Pierre ♫
Hé oui.
Le peu de sources d'excitations extérieures doit aider à calmer les bruits de l'intérieur.

Fais gaffe : à Fès, ce sera moins calme.

16 novembre 2010 21h08

yv
c'est là que je rêve de passer mes vacances seul, à la rigueur un mouton ou deux avec une casserole et un peu de vent, ce seras parfait
biz yv

17 novembre 2010 08h27

Djabali
la gastronomie est sur le même fil : le matin, après un thé au réveil, on est allés mener les moutons et les chèvres sur la pente Est de la dernière montagne avant le Jourdain, entre deux camps militaire israéliens. Quelques brindilles et tiges sèches de genêts pour faire un feu rapide, un autre thé, sur les braises le fromage puis le pain, avec de l'huile d'olive et de la poudre de thym. Après le retour au campement, vers 14h, du foul( fèves écrasées, ail, piment), pain, fromage frit... Comme disait mon hôte, l'avantage, c'est que t'as personne sur le dos pour te dire ce que tu as à faire, pas de patron, pas de stress dans les transports...

17 novembre 2010 18h22

Jean-Pierre ♫
Ah oui.
Ça doit manquer, les embouteillages, dans le désert...

17 novembre 2010 18h29

yv
whaou, quel programme des activités, j'adore déjà ce club
biz yv

18 novembre 2010 21h14

Djabali
yv, t'es le bienvenu, y'a pas mal de place de libre

18 novembre 2010 21h24

yv
tiens je sens venir un nouveaux projet, merci Djab
biz yv

18 novembre 2010 22h35

Djabali
je t'en prie, avec plaisir... un squat dans le désert ?

20 novembre 2010 23h35

yv
pourquoi on a le droit ?
biz yv

21 novembre 2010 00h19

Djabali
non, justement, 4 poteaux métalliques couverts de toiles de jute et de plastiques, c'est une "construction illégale" pour l'armée israélienne...

21 novembre 2010 06h50

Jean-Pierre ♫
Vinguette !

L'armée israélienne semble s'inspirer du général Philip Sheridan connu pour sa devise "Le seul bon Indien est un Indien mort."

"Ses théories sur la guerre totale consistent à traquer les femmes et enfants jusque dans leurs villages et de détruire systématiquement les abris, les réserves de nourriture et les chevaux des Indiens, de préférence au cœur de l’hiver, au moment où les Indiens sont le plus vulnérables."

http://fr.wikipedia.org/wiki...

21 novembre 2010 16h24

yv
j'me disait bien, où que tu soit ya toujours un flic pour t'enmerder
biz yv

21 novembre 2010 21h00

Jean-Pierre ♫
Même à Pôle Emploi, ma "conseillère" ir-radie de bonheur...

22 novembre 2010 13h32

Djabali
tout à fait Jean-Pierre, même si le meurtre direct est rare, tout est fait pour repousser le plus loin possible les familles de bédouins. À une époque, les soldats abattaient de manière aléatoire les bêtes du troupeau (dans les années 70).

Pour intervenir dans cette discussion, vous devez d'abord vous identifier.