11 février 2011 21h57
modifiée 11 février 2011 22h20 |
yv |
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11 février 2011 22h03
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Jean-Pierre ♫ |
Cette intervention eut peut-être été mieux ici : Tunisie : 1 mois. Egypte : 18 jours. France : combien de temps ? Mais ne va surtout pas te fâcher. Je ne te fais aucun grief. Vive la Tunisie ! Vive l'Egypte !! Vive bizyv !!! | |||
11 février 2011 22h04
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Segel |
Pensez à l'Amérique Latine ... ce sont eux qui nous montrent le chemin de l'émancipation. Fait passer aux tunisiens Yv ! | |||
11 février 2011 22h15
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R.WOLF |
vous avez remarqué comme les commentaires à propos de l' intervention de sarkosy hier soir ont du coup étés passés à la trappe? comme s' il n' avait jamais rien dit, tout le monde s' en fout. | |||
11 février 2011 22h34
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yv |
enfin ça marche... biz yv | |||
11 février 2011 22h59
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Djabali |
je partage évidemment ton avis sur pas mal de choses. Évidemment, le processus de transition sera sous contrôle, directement de la part de l'armée égyptienne, indirectement évidemment de la part des USA. Ce n'est pas étonnant, mais je ne pense pas que le processus de transition sera totalement exempt d'influences extérieures en Tunisie (même si les intérêts stratégiques sont incomparables). Le fait est qu'il va être difficile l'armée de confisquer le pouvoir alors que les caméras sont toutes tournées sur l'Égypte. J'imagine que dans les mois qui viennent, les médias reviendront régulièrement sur l'évolution du processus de démocratisation de l'Égypte. Certaines personnalités du mouvement civil révolutionnaire ont émergé, il sera difficile de les faire taire, d'autant que la population a enfin compris qu'elle avait le pouvoir, qu'il suffisait tout simplement de croire ! Et c'est là, je pense, la plus grande victoire du peuple égyptien. Avec de la détermination et du courage, il est possible de changer les choses. Une dictature aussi colossale et d'apparence aussi inamovible que celle de Moubarak est tombée en 18 jours ! C'est absolument hallucinant ! Tous les rêves du clan Moubarak, la succession de son fils Gamal, tout cela a disparu parce que le peuple égyptien a fini par dire NON ! Je pense qu'il va être difficile maintenant de retrouver les chemins de la soumission docile. Je pense évidemment à la transition assurée par l'armée, je ne vois vraiment pas comment le mouvement des frères musulmans pourrait confisquer le pouvoir. Je le répète encore : l'Égypte de 2011 n'est pas l'Iran de 1979 (le contrôle exercé par l'armée est justement une garantie supplémentaire, s'il en fallait !). Le mouvement révolutionnaire à des objectifs clairs, ils sont raisonnables, il a atteint le premier d'entre eux, c'était le plus important et le plus difficile à obtenir, je pense. Pour le reste, c'est effectivement l'exemple tunisien qui a servi de déclencheur. Sans la révolution tunisienne, il n'y aurait pas eu de révolution égyptienne. Mais sans révolution égyptienne, il ne se serait rien passé en Jordanie, au Yémen, demain en Algérie, après-demain dans d'autres pays de la ligue Arabe, la semaine prochaine peut être même en Europe ! Qui sait... Vive la révolution tunisienne sans laquelle la révolution égyptienne aurait pas eu lieu ! Vive l'Égypte, vive le grand peuple égyptien sans lequel la révolution n'aurait pas été possible dans les autres pays arabes ! Il y a, aujourd'hui, très clairement un RÊVE ARABE, nettement moins cons que l'american dream !! | |||
11 février 2011 23h25
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yv |
brBravo Djab, et ça ne fais que commencer, malgrés que t'aprés moi tu minimise l'influence des frères musulmans sur la société égyptienne, la première fois que j'y suis allé, en 97 le métro était mixtes et dans le nord (le Caire Alexandrie) les barbus et le tchador était rare. Dans le sud (à part Assouan) l'islam était déjà bien implanté. Je ne compare pas les égyptiens sunnites aux iraniens shiites, mais j'ai bien peur que les frères musulmans (soutenu par les émirats) fassent un bon scores aux élections (grâce au sud) et de là puissent avoir une grosse influence dans la nouvelle société Egyptienne. Mais si d'autres pays en viennent à réagir et que le mouvement prenne de l'ampleur, alors tout reste possible, en somme il vaudrait un méga bordel, pour que le système (à peu prés identique pour tout le monde arabe) se casse la gueule et que tout soit à reconstruire. En Tunisie, après l'euphorie, vient la chasse aux sorcières, mais la plupart sont désabusés et pensent que personne ne pourra prendre la relève pour empêcher le pays de sombrer dans une crise économique, ils n'ont pas confiance en leur jeunesse, une des plus diplômée du monde arabe. Bref la lutte ne fait que commencé, et espérer qu'il ne louperons pas cette occasion historique. biz yv | |||
12 février 2011 01h24
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Djabali |
je suis d'accord avec toi sur ce point : l'influence des FM sur les pratiques sociales est forte. Je suis allé pour la première fois en Egypte en 1995, un peu avant toi. La proportion de femmes voilées (hijab) était inversement proportionnelle à aujourd'hui. L'avenue des pyramides, où on pouvait trouver un cabaret tous les 200 m (elle fait environ huit kilomètres) n'en compte plus aujourd'hui que trois ou quatre. L'Égypte ouverte sur le monde jusque dans les années 60 et qui était, en conséquence, un phare culturel arabe, a fini par rejeter toute prétendue influence de l'Occident pour devenir un fossé culturel sclérosé, pour 90 % de la production culturelle. Mais d'où venait l'extraordinaire influence des FM sur la société égyptienne ? D'un partage qui remonte au moins à la période de Sadate : à l'armée la sphère du pouvoir politique, aux frères musulmans la société civile. Les frères musulmans sont l'opposition construite par le régime militaire, rien de plus. Comment expliquer qu'un mouvement qu'on décrit comme extrêmement structuré et intégré à toutes les couches de la société égyptienne (dans une certaine mesure, c'est parfaitement exact) n'a pas pu réaliser en 60 ans ou ce qu'un collectif de jeunes et de chômeurs a réussi à faire en 18 jours ! Selon moi, les frères musulmans savaient pertinemment qu'ils avaient tout à perdre à une révolution démocratique. L'idéal aurait été un transfert direct d'une dictature militaire à une dictature fondamentaliste. L'insertion d'un élément démocratique, portant des valeurs de liberté, ne peut que leur être nuisible. Je fais le pari de la perte d'influence du mouvement dans la société égyptienne, surtout si l'opposition démocratique arrive à se structurer et à présenter un front uni aux prochaines élections. Alors je sais, il y a beaucoup de « si », mais après les heures que nous venons de vivre, franchement, ne penses-tu pas que tout est possible ? Je veux y croire ! C'est justement pour cela que je pense qu'il est important, pour des milliers d'Égyptiens de par le monde, au moins aussi, de retourner en Égypte. Je veux y construire quelque chose. Et toi, ça te dirait un petit retour en Tunisie ? Ou | |||
12 février 2011 13h30
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yv |
en somme le principal reste à faire, et cette première étape n'est pas forcément celle qui demande le plus de courage. Evidement que depuis le 14 janvier l'idée me trotte dans la tête de partir leur donner un coup de main en Tunisie, mais j'attends un peu pour m'organiser et voire la façon dont va évoluer le changement, un régime démocratique façon européens ça ne m'intéresse pas j'irais que si une société "originale" se profile, si les jeunes arrivent à prendre le pouvoir il a une chance que j'aimerai ne pas louper. biz yv | |||
12 février 2011 16h22
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Segel |
Et la France alors, on s'en occupe quand ? | |||
12 février 2011 17h07
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Jean-Pierre ♫ |
Tunisie : 1 mois. Egypte : 18 jours. France : combien de temps ? | |||
13 février 2011 16h00
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Djabali |
En fait, cela pourrait être fait en une seule journée, lors des prochaines élections présidentielles ou législatives... @yv, moi je pense sérieusement à m'installer en Égypte, je prendrai ma décision après les élections de septembre... | |||
14 février 2011 01h10
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Papy-Baby-seaters |
L'Égypte n'est pas la premiére et ne sera pas la derniére, ça fera «boule de neige!» á 100%, ils ont quand même bouleversé le Monde...? | |||
14 février 2011 09h50
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Djabali |
et ce n'est pas la première fois !! |