20 juillet 2011 11h11

Segel
Au lieu d’avoir cinq personnes sur deux hectares pendant toute l’année, une personne peut labourer la même surface en quatre jours.

http://www.slateafrique.com/...
"Au lieu d’avoir cinq personnes sur deux hectares pendant toute l’année, une personne peut labourer la même surface en quatre jours, et les quatre autres personnes feront autre chose."

Quoi par exemple ? Chômeurs ? Ca existe au Burkina le chômage ?
Pauvres dans des bidonvilles de Ouagadougou à chercher un exploiteur qui veuille bien d'eux ?
Je ne suis pas contre la mécanisation, mais l'argent gagné devrait être donné à ceux à qui on prend le boulot.

20 juillet 2011 11h20

gonzo
c'est un problème vieux comme le mode, qui trouvera toujours la meme réponse

20 juillet 2011 12h20
modifiée
20 juillet 2011 12h32

maurice
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la problèmatique qui consiste à se limiter a énoncer des conséquences sans pouvoir
enrayer la cause
va irrémédiablement être entrainè dans le mouvement d'une vis sans
fin
la croissance :dynamique d'une société mercantile capitalistique engendre le productivisme
qui associé à une robotique accentuent le chomage vecteur d'inégalités et de pauvretés
la faim en afrique de l'est gagne l'afrique de l'ouest pendant que bernanck rotshild obama
et sa clique de requins de la finance nous enfume avec la crise

20 juillet 2011 12h46

maurice
mefions nous des plus dangereux
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20 juillet 2011 14h23

Hélène
C'est ce que nous sommes en train de mettre en place avec d'autres amis qui ont beaucoup de terrain: un jardin en commun, des poules, des lapins et des brebis. Culture de maïs et de blé.
Une forme de troc, de partage, parce qu'ici, 80 % de l'alimentation est importée et les gens ne cultivent plus leur terre, en cas de crise, les bateaux ne passeront plus...
On s'y prépare joyeusement!
Stop à l'individualisme...

20 juillet 2011 14h30

Lili ...
Très constructif ce que vous faites LN ... cela devrait pouvoir être importable pour limiter ces phénomènes :

20 juillet 2011 14h41

Hélène
On est à la montagne, pas en ville, ce qui limite ce genre de phénomènes je pense.
De plus, Ténérife est une île qui a connu encore plus que l'Espagne les horreurs de Franco et qui a découvert les "joies de la surconsommation" il y a moins longtemps que nous.
Les vieux d'ici ont toujours cultivé leur terre et ont vu d'un mauvais oeil les plus jeunes se vautrer devant la télé, rêver de belles bagnoles et de maisons en agglos et ne plus rien faire de leur mains. Le taux de chômage est hallucinant dans la zone où nous vivons, depuis la crise de 2008, il y a beaucoup de gens qui n'ont plus rien. (pas de RSA ici, et sécu minimum).

Les gens qui sont sur ce projet sont des jeunes qui ont décidé de ne pas marcher dans ce système là...des alternatifs d'autres pays qui sont revenus de la grande conso, bref, tous ceux qui refusent de se compromettre et qui voient arriver a prochaine "crise"
Au moins pouvoir être indépendants et autonomes pour manger...

20 juillet 2011 15h02

Segel
Ca me fait penser au plateau de Millevaches : 80% de neo ruraux, la plupart avec des idées à contre courant de la pensée dominante.

20 juillet 2011 15h52

Hélène
Beaucoup de gens en France s'organisent aussi, mais c'est moins facile, et ils restent plutôt dans leur coin, ce que je comprends complètement car la mentalité est très conservatrice en France, on a tendance à se marginaliser plus et à être marginalisé sitôt qu'on entre pas dans un moule établi.

20 juillet 2011 16h16

Segel
Le principe de la TAZ finalement.
Façon Julien Coupat.

20 juillet 2011 16h21

Hélène
Oui, et petit à petit, informer les autres.

20 juillet 2011 16h24

Segel
Je crois que je vais lâcher Guy Debord, pour lire l'Insurrection qui Vient.
Je ne me sens pas armé pour lire Debord.
Plus tard.

20 juillet 2011 16h25

Hélène
Je vais me l'imprimer "l'insurrection qui vient", j'arrive pas à lire longtemps sur un écran....je l'ai en PDF, tu 'veux? (j'crois que j'ai l'ai déjà posté ici d'ailleurs....)

20 juillet 2011 17h12

Segel
Non merci.
J'ai acheté le bouquin à ma petite librairie parisienne préférée ...

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