15 novembre 2011 22h51
modifiée
15 novembre 2011 23h07

Valéry
Est-ce que frapper les enfants

est-une solution ou une éducation par défaut? Certains méritent des baffes... Et les parents qui gueulent, bande de cons, sans savoir ce qui s'est réellement passé?

Je vous rappelle que c'est strictement interdit, mais que ça démange.Faute pro? On est sous la correctionnelle. Sans rappeler que certains parents se déresponsabilisent totalement de l'éducation de leurs enfants.

15 novembre 2011 23h54

Pépé le Moko
Quoi qu'il arrive, ce n'est pas ton rôle que de te substituer aux parents.
Si une baffe doit être donnée - note que je pense que ça ne résoudra rien si ce n'est soulager un peu la tension crée par le constat de son propre échec - si une baffe doit être donnée disais-je c'est aux parents de le faire.
La violence est l'argument des gens qui n'en n'ont pas (d'arguments)

16 novembre 2011 00h23

Pépé le Moko
Ce n'est pas de la morale, c'est du bon sens.

16 novembre 2011 00h48
modifiée
16 novembre 2011 00h51

DAME Miette
vouai, Valou : ça démange souvent

dur de se retenir , ça peut partir sans qu'on le veuille, on se voit faire
on sait pourtant bien, on y croit, qui fo pas ...

mais ...

( et parfois on en a reçu pas mal étant môme : il paraît que " ça aide " ...)

on n'est pas des saints

quoi qu'il en soit...les mômes nous adorent toujours " QUAND MÊME" ! ....
comme je ne suis pas prétentieuse, moi , ça m'a toujours étonnée .

16 novembre 2011 00h54

Pépé le Moko
La plupart des gamins que j'ai connu qui méritaient des baffes (ou du moins, à qui j'avais envie d'en donner - ça arrive toujours) connaissaient parfaitement ce langage et ça créait toujours plus de problèmes que ça n'en résolvait.
ces gamins-là, il faut les surprendre et une baffe, ils s'y attendent. Ils ont besoin qu'on leur donne des limites dans lesquelles il faut les laisser peinards mais au delà desquelles il faut rester ferme.
Si on ne le fait pas, ils vont les chercher eux-même en testant constamment jusqu'où ils ne peuvent pas aller.

16 novembre 2011 07h33

Jean-Pierre ♫
Il m'est arrivé plus d'une fois - sous le coup d'une exaspération extrême - de donner des claques sur la main de ma fille mais, toujours, je l'ai regretté.

Il y a plein d'autres moyens de montrer à un enfant qu'il a dépassé les limites.
La force n'est jamais une solution.
Il suffit d'ailleurs de penser à ce qu'il faudra faire quand le petit enfant que l'on tape sera devenu un adolescent pour s'en convaincre.
Beaux retours de bâton en perspective...

16 novembre 2011 08h04

lemm
quand nous avons commencé notre vie des parents, nous deux, avec ma femme, elle m'avait dit; en tout cas, on ne frapperait pas notre enfant et si tu y songerais, essayerais, je t'en empêcherais (±). Alors moi, je lui a dit; si tu arrive sans ça, je suis d'accord ...

ce n'est que plus tard, que j'ai compris, que pour elle, de frapper n'avait rien 'd'éducatif'. J'ai appris aussi, que sa maman (qui l'ait élevée toute seule et elle aussi était un partisane de l'éducation sans violence, contrainte physique) la première fois qu'elle l'a giflée, elle avait 17 ans ...

j'ai l'impression ici, que la majorité sont, comme celles-là ...

dans mon enfance, j'ai étais plusieurs fois battu. Ni alors, ni depuis je ne les ai jamais considéré autrement, que des punitions. Je ne me rappelle plus qu'à l'une des fois, que quand plus tard je l'ai raconté a ma mère, elle même me l'a avoué, combien c'était difficile pour elle. Car c'est à elle que j'ai désobéis et ensuite c'est elle qui devait en référer à mon père plus tard (quand il revenait du travail) ... et pendant l'attente, elle se morfondait, comment de ne pas dire à son mari ..., pour que je ne sois pas battu ...
ni mes deux soeurs, ni moi on n'est pas devenu violant. Même je suis persuadé, que ces punitions nous ont aider à comprendre, que le mal est mal ...

je ne prétends pas, que la parole, uniquement la parole ne suffise. Je ne connais pas le cas (car malgré la détermination, de mon épouse ..., elle n'a pas su s'en sortir), où les gens ont su et avec ça, ils ont réussie l'éducation. ... Ce que je remarque par contre, que chez ces gens (qui proviennent d'une éducation dans correction physique), la parole est 'faible'. Comment expliquer ? ... Disons ils apprennent à leur enfants la non-valeur de la parole, avec laquelle ils l'éduque justement. ...

16 novembre 2011 11h00
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16 novembre 2011 11h03

R.WOLF
par rapport à la question des baffes, lire Alice Miller ; elle en parle très bien.
il y a d' autres moyens de se montrer ferme vis à vis d' un enfant, la violence devrait toujours être proscrite.
j' aime pas trop les mômes en général, et ne me sens donc pas très concerné par les questions d' éducation, néanmoins frapper un enfant me concernant c' est normalement exclu.

@ Lemm ; je n' ai pas été battu ni frappé dans mon enfance, il m' est arrivé d' être humilié, c' est aussi cruel ; mais je te jure que quand je parle, le discours et le ton peuvent être redoutables ; on préfère ne pas être là.

16 novembre 2011 11h11

Lili ...
Inacceptable de la part d'un adulte dont le boulot est de s'occuper des enfants des autres, même si on n'est pas un saint, même si on a des soucis, même si on ne gère pas bien son stress, même si ...
L'adulte, le modèle, ce n'est pas l'enfant. Lorsqu'il use de la loi du plus fort, il n'y a plus éducation.
Tout comme on ne touche pas à une petite vieille, qu'on ne se met pas à plusieurs contre 1 en cas de bagarre, on ne touche pas à plus faible que soi : et un enfant n'est rien d'autre qu'un être dépendant des adultes qui en ont la charge.
Alors oui, il arrive que des adultes débordent, les parents qui gueulent sont dans leur rôle. Celui qui utilise la loi du plus fort vis à vis d'un gamin a de la chance de ne pas se faire massacrer par le père de celui-ci.

L'humiliation provoque toujours des dégâts, notamment dans l'estime de soi.
Je crois sincèrement que la maltraitance à personne âgée a comme origine la manière inappropriée dont ont été "éduqués" certains gamins.
Perso, je préfère la responsabilisation ... mais je l'accorde, ce n'est pas toujours aisé de toujours rester maître de soi.
Donner des limites et vouloir soumettre c'est pas tout à fait la même chose.
Vidéo YouTube

16 novembre 2011 14h27

lemm
je te félicite, même t'envie cher RED, que tu as su arriver à te faire obéir uniquement avec la parole ...

j'ai l'un de mes neveux, qui est gendarme (maintenant policier fédéral). Une fois je lui a demandé, comment arrivent-ils à maitriser les gens, qui se révoltent. Alors comme il avait appris ; avec des paroles, puis avec de plus en plus de force. S'il faut, si on n'a pas d'autres moyen, il faut même leur taper dessus quelques fois ... Ici j'insiste : s'ils n'arrivent pas de le faire obéir? Ça n'a rien à avoir d'une punition !!!!!!

à un petit enfant tu peux parler, que ce n'est pas bien de renverser sa nourriture. Il peut même prendre ceci comme un jeu et alors s'obstiner de continuer. Quand une chose (ou d'autres semblable) arrivait, j'étais en admiration devant l'attitude de ma femme de vouloir l(e)a convaincre de cesser de le faire ... ou alors j'intervenais. Là la parole était toujours suivie de fait ..., mais là, très souvent il fallait que j'agisse (p-ex en frappant sur sa main. Naturellement c'était plus symbolique, qu'autre chose). C'est avec ce petit tape ..., qu'il (qu'elle) avait compris, que c'est vrai, c'est sincère ...
mais j'ai du agir ainsi, car 'les autres', quand elles voyaient une résistance, alors c'est elles qui reculaient. Je me rappelle une fois ma belle-mère qui cherchait à m'apprendre, qu'il faut laisser faire l'enfant (s'il s'entête), car il abandonnerait ..., quand il en aurait marre ...

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