23 novembre 2011 19h30

Pépé le Moko
2 tubes d'il y a 2400 ans

Vous êtes-vous déjà demandé quelle musique on écoutait à l'époque d'Alexandre le Grand ?

http://www.rue89.com/2011/11...

Ça swingue !!

23 novembre 2011 21h41

Djabali
j'avais acheté un CD de musique grecque quand j'étais à la fac ... donc oui, je me le suis demandé, et même à l'époque de l’Égypte ancienne mais là, aucun document, le vide total ...

23 novembre 2011 23h58

jamydefix
Génial
Me demande si les musiques toujours en vogues dans les fin-fond de l'Afrique, de l'Asie et Australie, ne seraient pas également restées tel quel depuis aussi longtemps ou plus.
Des choses que l'on ne saura peut être jamais, sans remonter dans la mémoire auditive des atomes.

24 novembre 2011 01h37

Pépé le Moko
Si ça se trouve, les plus belles symphonies ont déjà été jouées il y a des milliers d'années sans qu'on n'en sache rien.

Val : compose nous un morceau de blues qui s'appuie sur ces musiques antiques. Je suis sûr que j'aimerai.

24 novembre 2011 15h43

Djabali
les musiques peuvent difficilement rester telles quelles, lorsqu'il y a tradition orale, il y a obligatoirement une transformation lente mais inéluctable, chaque génération, chaque joueur apportant un peu de sa créativité. En revanche, les schémas généraux peuvent rester identiques à travers les siècles. C'est le principe qui prévaut par exemple pour la musique arabo-andalouse. Les Arabes n'ont jamais utilisé des systèmes de notation pour leur musique. C'est rageant, parce qu'on dispose énormément de textes traitant de l'art musical à Bagdad comme à Cordoue. Pourtant, il est possible de postuler que la musique andalouse jouée aujourd'hui au Maroc, en Algérie et en Tunisie reste fondamentalement fidèle à ce qui était joué en Andalous. La structure de cette musique est en effet similaire aux descriptions des ouvrages qui en parlent : Vidéo YouTube

27 novembre 2011 17h46
modifiée
27 novembre 2011 17h52

jamydefix
Magnifique cette musique arabo-andalouse
Marrant de constater que les plus beau monument Español, sont d'origine arabe.
Tu a raison Djabali,les traditions orale ont justement cette flexibilité et évolution à chaque génération, qui sont justement freinées académiquement par les traditions écrites.

27 novembre 2011 20h59

Djabali
disons que j'ai du mal à choisir entre les deux : comment imaginer ce qui nous serait resté de Mozart s'il avait fallu se fier uniquement à la tradition orale ?

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