24 mai 2012 08h55

Jean-Pierre ♫
Une politique de contrôle de l'économie nationale peut-elle répondre à une économie mondialisée à ce jour incontrôlable ?

En attendant une hypothétique mise en place d'une politique mondiale, un pays peut-il contrôler les échanges commerciaux avec les autres pays (taxe sur les importations par exemple) et donc contrôler l'impact de la mondialisation économique sur son territoire ?

En écho à cela : http://fr.answers.yahoo.com/...

24 mai 2012 08h57

Segel
Non.
Car les accords commerciaux, signés entre pays sous l'influence des multinationales, rendent les décisions interdépendantes.

C'est pourquoi il n'y a pas d'autre chemin possible qu'une politique au niveau international.

C'est précisément cette situation de faiblesse que les multinationales on recherché.

Comme indiqué ici :

24 mai 2012 09h02

Jean-Pierre ♫
Ne peut-on revenir sur un accord ???

24 mai 2012 09h12

Segel
Si tous les pays sont d'accord c'est simple.
Sinon c'est TRES compliqué.

24 mai 2012 09h13

Jean-Pierre ♫
C'est très compliqué de surtaxer les merdes chinoises fabriquées dans des conditions impitoyables ?

24 mai 2012 09h42
modifiée
24 mai 2012 09h50

gonzo
des réponses à rebourd ,celles que font nos politique de façon national, ne réponderont jamais dans tous les cas, à des problèmes de dérives, qui doivent être prévues à l'avance, surtout quand celles ci sont préivisible.

les dérives du capitalisme, c'est de trouver les failles du systeme, s'y infiltrer, et tout nicquer.
et souvent avec complicité à l'intérieur de la maison (merci Woerth et la droite française)

24 mai 2012 10h22

Segel
Je ne crois pas que "tout niquer" soit sans danger pour les plus faibles par contre ...

24 mai 2012 10h32
modifiée
24 mai 2012 10h34

gonzo
ça ....et je ne crois pas que laisser les lobby s'immiscer dans un émycicle soit très démocratique et propice à empécher des dérives.c'(est d'ailleurs déja une dérive
et ce n'est pas destructeur que pour les plus faibles

24 mai 2012 10h36

Segel
Il me semble qu'on doive plutôt envisager de "reprendre le contrôle", mais pas par le sommet, par la base.

Autrement dit, nous organiser, et mettre les "décideurs" devant le fait accompli.

C'est ça que j'aime dans le principe des territoires en transition.

24 mai 2012 10h56

Jean-Pierre ♫
"Nous organiser" (dans un but politique), cela revient à "créer un parti politique"...

24 mai 2012 11h10

Morgane
Il est peut-être plus facile de rajouter des volets à un accord plutôt que de le renégocier en entier...
Pour ce qui est de contrôler les dérives, il faut attaquer autant à la base qu'à la tête, et à ce titre les élections européennes sont peut-être plus décisives que les élections nationales car l'Europe peut frapper plus près de la tête...

24 mai 2012 11h18

Segel
"Nous organiser" (dans un but politique), cela revient à "créer un parti politique"...
Non.
C'est précisément l'erreur à ne pas commettre.
C'est une des raisons pour lesquelles je suis membre d'Attac d'ailleurs.
L'éducation populaire va beaucoup plus loin que le militantisme politique.

il faut attaquer autant à la base qu'à la tête
Je respecte ceux qui pensent pouvoir obtenir des choses en agissant sur la tête.
Personnellement, je considère que le pouvoir corrompt, et que seule une constitution bien écrite peut protéger le peuple des abus de pouvoir.
Présupposer la vertu des élus est naïf.
Il est bien plus sage de présupposer leur corruption, selon moi.

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