20 décembre 2012 19h38
modifiée
20 décembre 2012 20h23

Emma
j'aurai préféré partager un joli conte de noêl, mais il y a des moments où j'ai envie de voir revenir les guillotines:

http://www.rue89.com/rue89-e...


En fait la bêtise de ce type est affligeante: il ne prend la mesure de rien:
- Il envoie ses 4 000 euros de retraite à sa femme, qu'il a laissée en France pour continuer à faire de l'argent, ailleurs (à 70 piges!) (et pense qu'il n'a pas de "budget pute" ce sont ses mots, pas les miens)
_ Il ne se rend même pas compte de ses propres contradictions:
« En France, ils sont grincheux, pas souriants, pas serviables. Le salarié français n’a que des droits et pas de devoirs. Ici, les Birmans ne comptent pas leurs heures. Le seul problème, c’est l’aspect contractuel. Pour eux, un contrat c’est comme une feuille de PQ. Il arrive fréquemment qu’un matin, sans prévenir, l’employé ne se pointe pas. » Certes l'employé qui n'a pas de droit ne devrait avoir que des devoirs...

je passe les autres points qui montre comment il use et abuse du système français sur lequel il crache par ailleurs...
Mais je rêve de moyens légaux (à défaut d'être intellectuels) pour ramener ces gars là, à une réalité, humaine et sociale...
Ou, la GUILLOTINE!

20 décembre 2012 21h01

Jean-Pierre ♫
Ce personnage est certes particulièrement peu ragoutant cependant, des individus de ce type, il y en a plus d'un. La cupidité fait partie de la vie...

20 décembre 2012 21h02
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20 décembre 2012 21h06

R.WOLF
En Birmanie il y a des mines où ... les ouvriers sont payés en doses d' héroïne. Normal on est dans le triangle d' or connu pour sa production d' opium (et héroïne).http://fr.wikipedia.org/wiki...

Ce film n' est pas vraiment récent, il s' ouvre sur cette scène.



Je conseille le fil d' ailleurs.

http://vimeo.com/41224705

Ceci dit je comprends que pour un entrepreneur ça peut être la merde de vivre en Europe de l' ouest, mais bon, les petits patrons et les patrons, ce ne sont pas des saints non plus.

Les moyens légaux ... et les bataillons d' avocats qui vont avec affaire de les contourner. Moi j' ai arrêté de rêver.

20 décembre 2012 21h37

Emma
Les moyens légaux ... et les bataillons d' avocats qui vont avec affaire de les contourner. Moi j' ai arrêté de rêver.
ben non!! Wolf, si les médias qui permettent de découvrir ce genre de personnage, font qu'au final, bcp se révoltent ou juste s'insurgent, cela nous donne le droit de rêver, tu ne crois pas!!?

21 décembre 2012 02h32
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21 décembre 2012 02h40

R.WOLF
Non, je ne crois pas.

Ces gens font partie en général de ceux qu' on appelait autrefois les inadaptés sociaux. Souvent on y assimile actuellement les traders, banquiers et autres mafieux. Dans d' autres lieux et en d' autres circonstances, je suppose que ce seront d' autres catégories de la population qui seront classées sous cette dénomination ; dans les pays totalitaires, on les envoyait dans les camps, dans nos démocraties, à la rue ou dans les hôpitaux psys, à moins qu' on ne leur confie des postes à haute responsabilité ou qu' ils s' en soient accaparés. Mais l' exemple cité dans l' article peut faire l' affaire.
Mais je me reconnais dans cette catégorie de personnes aussi / 52, 94% me dit le test en bas de page.

Misfit ; inadapté, donc inadapté social, voyou, marginal. Misfit est le titre d' un film tourné en 1961. Excellent film.

http://en.wikipedia.org/wiki...

Le problème de ces gens, c' est leur absence apparente de culpabilité quand à leurs actes ; je dis apparente car en fait je les soupçonne d' être surtout des as du refoulement (et l' âge du bonhomme dans l' article, 70 ans, c' est l' âge où des gens n' ont pas été en contact avec la psychologie en général ; ça peut les rendre plutôt dangereux, le refoulement des émotions ayant été demandé à tout les ressortissants de cette classe d' âge (70-80 de fait dans l' éducation et les institutions, voir les travaux d' Alice Miller à ce sujet).

21 décembre 2012 02h47
modifiée
21 décembre 2012 10h11

R.WOLF
Se révolter ou s' insurger ou faire avec je dirais ; nos élites nous montrent l' exemple depuis toujours, nous mettons nos révoltes dans nos poches vu qu' elles ne sont pas entendues, et nous demandons comment s' en tirer. Quitte à être moins honnête. Ainsi les sociétés rentrent dans la déliquescence et s' en vont.

J' ai regardé Avant la nuit, hier, le film gagne à être revu et le livre est excellent ; il parle de Cuba, de ses écrivains déclarés contre-révolutionnaires, de la dictature, du capitalisme. Il laisse réfléchir. Et j' écris à l' ombre de son souvenir ici.

21 décembre 2012 10h37

R.WOLF
Je voulais surtout dire, quand on voit à quel point l' argent a gangrené le système, que l' Etat est en train de s' effacer au profit de la finance (on dit que les libéraux ont réalisé le rêve des anarchistes, à savoir supprimer l' Etat), comment espérer dans ce système devenu foncièrement injuste une quelconque conduite morale des citoyens encore? Quand l' injustice existe, quand l' argent dirige tout, alors le vivre ensemble est menacé ; et l' article n' en est qu' un exemple.
S' étonner ou s' indigner à mes yeux est presque de mauvaise fois ; nous le savions depuis longtemps ce qui avait lieu n' est-ce pas?
Il reste la résistance, menée par des gens certes imparfaits, mais qui ont le souci des autres et quelques principes moraux.
Et qu' on laisse aussi, enfin, celui qui veut monter son entreprise libre d' une bureaucratie ou de tracasseries qui relèvent des systèmes totalitaires, ça enlèvera le goût à certains (quoique j' en doute mais néanmoins ...)d' aller "faire du bussiness" loin, cette fois ci en dehors de tout contrôle. Tout le monde n' a pas envie d' être employé de bureau ou fonctionnaire ou autre travailler dans une boîte que je sache, en tout cas certainement pas moi.

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