14 mars 2015 12h27
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14 mars 2015 12h28

Jean
UN peu de poésie dans ce monde de brutes

Voici un poème qui me semble de circonstance


Vous souvient-il de l'auberge

Vous souvient-il de l'auberge
Et combien j'y fus galant ?
Vous étiez en piqué blanc :
On eût dit la Sainte Vierge.

Un chemineau navarrais
Nous joua de la guitare.
Ah ! Que j'aimais la Navarre,
Et l'amour, et le vin frais.

De l'auberge dans les Landes
Je rêve, - et voudrais revoir
L'hôtesse au sombre mouchoir,
Et la glycine en guirlandes.

Paul-Jean TOULET

14 mars 2015 16h48

sourire
Quelle jolie façon d'évoquer cette région que j'aime tant! merci Jean

14 mars 2015 22h53
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14 mars 2015 22h56

Emma
C'est vraiment un très joli poème! Je ne connaissais absolument pas Paul-Jean TOULET. Merci! Et bienvenue à toi Jean dans cette belle auberge, où ce genre de moment lui donne tout son sens, J-P ne me contre-dira pas : je viens de découvrir un poête, et j'aime bien!

Et puis ce "clin d'oeil" albergeois me touche aussi beaucoup, en fait!

16 mars 2015 16h01

Jean
@Manouchka : J'ai découvert ce poète grâce à Jean d'Ormesson. J'avais lu le Juif errantn presque rien sur presque tout qui est un excellent roman de vulgarisation scientifique sur le big bang, je pressent qu'il a du s'inspirer du livre de Stephen Hawkins "une brève histoire du temps" et quelques autres livres de loin et puis je suis tombé sur <<c'était bien>> et ce livre m'a redonné vie au sens propre au point que j'ai pris Jean comme surnom. Mon prénom principal est Robert

D'Ormesson avait cité le roman "Mon amie Nane" de Paul-Jean Toulet et c'est en cherchant des œuvres de lui sur internet que je suis tombé sur ce poème il y a quelques années. Je l'ai retrouvé par hasard alors que je venais de m'"inscrire à l'Auberge

16 mars 2015 21h40
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16 mars 2015 21h42

Emma
Il ya quelques férus de poésie (jolies plumes à leurs heures) dans cette Auberge -Bien plus que moi, en tous cas - on verra ce qu'ils en pensent. Mais bon, les mots, le poème (et l'intention) me touchent.
Je connais les oeuvres dont tu parles ("le juif errant" "Presque rien sur presque tout" puis "Une brève histoire du temps" mais pas vraiment le lien qu'il peut y avoir entres elles...
Et en revanche "C'était bien" ne me dit rien du tout! Désolée... Développe à l'occasion, si tu as envie..

16 mars 2015 22h13
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16 mars 2015 22h15

Jean
@Manoucka : J'ai cités quelques œuvres de Jean d'Ormesson pour mettre en lumière que je n'était pas un lecteur très assidu de Jean d'Ormesson ni un admirateur de Château Brillant mais que certaines de ses œuvres mon intéressées

C'était bien ? Il se penche sur son passé et fait une sorte de bilan mitigé. On s'aperçoit assez vite que ce n'était pas si bien que ça et que son histoire se teinte d'une douce mélancolie triste et en même temps il admire la vie et la chance exceptionnelle de vivre.

La situation était particulière, quand j'ai lu ce livre j'étais au 36ème dessous et il m'a redonné vie mais c'était une affaire très personnelle. J'estime néanmoins qu'il mérite d'être lu. C'est d'une certaine façon un hymne à la vie et une philosophie qui apprendre à se contenter des jours ensoleillés, de nager dans la mer Egée, de se promener nez au vent en reconnaissant que c'est déjà beaucoup.

16 mars 2015 22h24

Jean
Une brève histoire du temps m'a beaucoup intéressé, j'y ait appris l'opinion de Saint Augustin sur l'éternité et sur le temps et j'ai compris que les équations du big bang sont celles des trous noir en inversant le signe du temps. La maladie et le moral de Stephen Hawkins m'on très impressionné.
Au passage je dirais qu'a mon humble avis Jean d'Ormesson à tout faux sur sa vision du temps. On se fait une idée exagérée du temps parce qu'on vieillit et que ça fait chier. Le temps c'est simplement la mesure d'un mouvement et sans mouvement le temps est arrêté. Le mouvement de rotation de la terre sur elle même c'est le jour, autour du soleil c'est l'année et le temps que met un certain niveau d'énergie de l'atome de caesium pour changer de niveau est actuellement la référence la plus précise.

16 mars 2015 22h37

Emma
On se fait une idée exagérée du temps parce qu'on vieillit et que ça fait chier.
Oui! Il y a de ça!... Je te répondrais mieux demain (ou après demain) il est tard maintenant... Mais bienvenu Jean/Robert encore, parmi les "dingues" -comme dirait Lalau-

2 avril 2015 15h06
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2 avril 2015 15h14

Jean
. . . Les Passantes

Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais

A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui

A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main

A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal

A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant

Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus

Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lêvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir

poème d'Antoine Pol

emprunté à http://www.poesies.net/poeme...

Chanté par Georges Brassens
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2 avril 2015 18h17

lurette
Superbe chanson de Brassens, une de mes préférées.

2 avril 2015 23h39

Lili ...
Si vous aimez les poètes et les doux dingues, dans une petite salle près de chez vous, rien qu'avec sa présence et celle de son piano, le moment passé vous paraîtra trop court.
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C'était chouette ... j'en ai encore le sourire à la commissure des yeux.

3 avril 2015 16h04

Jean
@Lili : Le son m'a un peu gêné pour suivre les paroles mais ça m'a donner envie de creuser
Voilà en remerciement.

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3 avril 2015 16h23

Jean-Pierre ♫
J'ai l'album n° 4 de Fersen. Un vrai délice !

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4 avril 2015 23h13
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4 avril 2015 23h15

Lili ...
J'aime beaucoup les chansons du 4, que j'avais découvertes, sauf la dernière avec l'album triplex. Ca me fait toujours un peu bizarre d'entendre les versions originales, j'ai tellement écouté cet album.

Peut-être parce que j'aime aussi la simplicité, la reprise de certaines même de son dernier album dont je n'aime pas du tout l'orchestration façon années 60, juste avec le piano sont devenues plus jolies, voire magnifiques.

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