15 juin 2011 20h25 modifiée 15 juin 2011 20h34	R.WOLF	Brutalités policières Bruxelles à 3min 59 sec Vidéo YouTube usage disproportionné et injustifié de la force ça s' appelle, pratiques illégales sans doute http://bxl.indymedia.org/art...
15 juin 2011 20h49	R.WOLF	on peut protester auprès du bourgmestre (maire) ici / w.decourty@brutele.be modèle de lettre Monsieur, Sur cette video postée sur You Tube à 3min 57 sec, on peut constater des exactions de votre police (juin 2011- manifestations des Indignés, pl Flagey). Vidéo YouTube J' espère que vous leur signifierez votre plus vive désapprobation. Recevez Monsieur, mes salutations.
15 juin 2011 22h09	Djabali	protestations, il faut aussi déposer plainte. Je l'avais fait lorsque j'avais été brutalisé par deux policiers en janvier 2009, alors que nous protestions face au Berlaymont. Évidemment, depuis, aucune nouvelle...
15 juin 2011 22h23	R.WOLF	je pense que le mieux est de passer par Amnesty Int, difficile d' ignorer leurs rapports. et pour des gens qui se réclament de la démocratie et des droits de l' homme ça fait toujours tâche.
15 juin 2011 22h41 modifiée 15 juin 2011 22h42	maurice	je rêve vous rigollez ou quoi la police de brussel a juste un tout petit peu titillé un manifestant c'est tout connais tu l'histoire du fleuve rouge?non c'est a cause de la machine à oublier donc Vidéo YouTube
15 juin 2011 22h54	R.WOLF	je connais ça Bucaillo, oui. ce n' est plus la même époque non plus.
15 juin 2011 23h27 modifiée 15 juin 2011 23h33	jamydefix	Bravos Djabali, il me parait essentiel que de porter plainte. Et peut étonné du résultat... Ça demande beaucoup de temps et d'énergie, que de défendre ces droits. Mais plus il y en aura dans le même cas, plus ça deviendra difficile à maintenir cette dictature antidémocratique. La Ré-évolution est en marche et va toujours plus vite, mais ça passera sûrement par beaucoup de souffrance. Les grandes transformations ne se font jamais sans douleurs. Au sujet des possibles violences policières, je compte justement bien parler de ce thème avec des amis avant le 19, afin que au cas où...nous portions plainte collectivement. L'article 19 des droits de l'homme est assez explicite.
15 juin 2011 23h56	R.WOLF	le truc sera de ne jamais donner l' occasion à la police d' exercer la violence, or ça ne va pas de soi ; des excités il peut y en avoir des deux côtés.
16 juin 2011 13h00 modifiée 16 juin 2011 13h02	maurice	Jammy ici c'est le farniente
16 juin 2011 13h14	Hélène	Article 19 Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
16 juin 2011 13h24	R.WOLF	je viens de contacter Amnesty Int, la LDH Belgique, ainsi que deux membres (Ecolo) du conseil communal ; j' ai partout été bien reçu. pour la LDH, ils m' ont assuré avoir reçu de nombreuse plaintes quand à ces évènements déjà. joindre le bourgmestre par téléphone par contre, du moins son secrétariat semble tout bonnement impossible.
16 juin 2011 14h32	Djabali	il ne faut surtout pas lâcher le morceau, on est vraiment en train de virer au régime policier
16 juin 2011 14h41	R.WOLF	cc' est ce à quoi je pense depuis un moment, agir via le web doit laisser la place maintenant à l' action dans le réel. sans ça ça ne restera que des mots. lettre type à envoyer à w.decourty@brutele.be Monsieur Decourty, Suite aux violences policières exercées sur des manifestants pacifiques militants pour la liberté d’opinion politique et d’expression, je vous envoie ce message. Il est vraiment honteux de constater que le droit de manifester et le droit de s’exprimer ne sont que des droits de forme et non réels. Devrais je vous rappeler ce que dit la constitution à ce sujet? « Art. 26 Les Belges ont le droit de s’assembler paisiblement et sans armes, en se conformant aux lois qui peuvent régler l’exercice de ce droit, sans néanmoins le soumettre à une autorisation préalable. Cette disposition ne s’applique point aux rassemblements en plein air, qui restent entièrement soumis aux lois de police. » Or, la loi sur la fonction de police du 5 août 1992 régit globalement l’action des services de police. On trouve, en son article 22 , un cadre définissant le champ d’action de ces derniers lorsqu’ils sont confrontés à des rassemblements. On en retiendra principalement que, des « mesures utiles » peuvent être prises dans le but d’ « assurer » (et non pas d’empêcher) le « déroulement pai- sible » de grands rassemblements. Ceux-ci peuvent néanmoins être dis- persés lorsqu’ils sont armés, lorsqu’ils s’accompagnent de crimes et de délits contre les personnes et les biens, ou lorsqu’il apparaît qu’ils sont « constitués en vue de porter la dévastation, le massacre ou le pillage ou d’attenter à l’intégrité physique ou à la vie des personnes ». En cause des débordements et des arrestations abusives exercées par des policiers sous votre ordre, nous vous demandons des excuses publiques ainsi que l’accès et la possibilité de créer et d’habiter un camp sur la place Flagey et/ou la place Sainte-Croix, avec la certitude de ne plus subir ce genre d’exaction. Bien à vous,
16 juin 2011 15h48	Hélène	Wouaw, tu m'impressionnes, super cette lettre! ça peut nous servir d'exemple de lettre type....
16 juin 2011 16h47 modifiée 16 juin 2011 16h51	R.WOLF	ce n' est pas moi qui l' ai écrite, il est néanmoins bon d' envoyer ce genre de courriel à qui de droit fréquemment histoire de mettre les élus face à leurs responsabilités.
16 juin 2011 17h05	Hélène	Oui, faut pas lâcher l'affaire....
16 juin 2011 18h33	R.WOLF	j' aime assez ce témoignage posté sur un chat du Soir.be Nous ne revendiquons pas, car revendiquer revient à quémander à un pouvoir. Nous partons du principe que le pouvoir en place ne représente plus grand chose. Les élections? Mais qui à Ixelles ignore que le prochain bourgmestre est déjà négocié entre PS et MR? Alors voilà, nous reprenons notre droit à l'expression et à l'association. Des débats stériles? Je ne sais pas, pour une fois qu'on se parle... Mais bon, des ateliers naissent, des gens veulent enseigner à d'autres et il y a une soif de savoir faire... Comment faire son énergie? comment faire ses cultures? comment inventer de nouvelles solidarité entre voisins? comment filtrer l'eau de pluie... tout ça ressemble à une bourse aux savoir-faire... Puis un médecin arrive, et propose d'organiser pour le lendemain une discussion sur l'évolution de la médecine moderne, le poids des labos mais aussi les simples remèdes, les petits trucs... Quelqu'un pose la question d'un système de santé performant et quelqu'un d'autre pointe en cette médecine quelques dérives... l'atelier aurait eu lieu, si la police n'avait pas tout cassé. Un prof de math repasse pour la 3° fois, il propose des cours gratuits à partir de mercredi, sur la place, pour ceux qui veulent parce qu'après tout, c'est intéressant de réapprendre à compter. L'assemblé populaire commence.. Question habituelle: qu'est ce qu'on fout là? On est contre quoi? Et réponse qui se forme, hésitante puis de plus en plus comprise: on est pas contre quoi que ce soit, on essaye juste de libérer la parole et de faire le monde qui vient. On échange et construit, s'enseigne et s'encourage. Un lieu d'expérimentation, en somme.... Mais la discussion repart, le nucléaire, que se passe t il donc au japon? et ailleurs? Un physicien étudiant sort des rangs et explique l'atome et la radioactivité... 20 personnes le suivent, et sauront tout sur le nœud de ce problème... Le soir même, on entend ces explications se répandre dans le camp. La décoration s'installe... Doucement mais surement. Le message est large, des liens se tirent entre toutes ces luttes du passé, et un monde apparaît. On nous demande souvent de parler d'une voix univoque, mais nous ne sommes pas un parti, juste une réunion de gens qui décide d'essayer de se parler. Mais parler ne suffit plus. Il faut construire, qui une cabane et poser la question de l'urbanisme, qui une toilette, qui une pile géante pour assurer l’électricité du camp. Les possibles fusent et on se sent bien. Puis la police vient et casse tout... Et quand on rentre chez soi, on regarde le soir, et on lit qu'on est "des communistes bêtes" ou des "anars", qu'on est contre ce monde, qu'on est contre la précarité ou contre le traumatisme de l’aliénation capitaliste... Et on se dit que merde, on aurait du essayer d'être plus clair, mais les metteurs en boite ont déjà fait leur travail. Et ceux qui pourraient être des frères restent chez eux, à attendre que le moment soit passé, parce que c'est bien connu, pour faire une révolution, il suffit d'être miséreux. Quand je pense qu'on parlait de conscience et d'ontologie, que la question de l'argent et des monnaies locales était régulièrement abordées, que l'envie naissait d'affirmer "nous voulons juste un avenir" et "nous sommes conscient de leur impuissance, ceux qui veulent nous représenter". Sachez juste pour finir deux choses: l'une historique, et pour ceux qui n'aimerait voir que le "prolétariat" en lutte: jamais une révolution n'a abouti sans intégrer la petite bourgeoisie. Et secundo, le 22 juin le FMI prend le contrôle de la dette des états. Et là vous l'aurez votre misère. Et là vous les aurez vos émeutes et votre fantasme du grand soir s’arrêtera sur la pas de votre porte quand des gars démonteront votre petite voiture de "sale bourgeois"... Car le vocabulaire est manquant quand la misère est là. Et là, peut être vous direz vous "j'aurais ptet pu essayer de faire quelque chose avec d'autres, au lieu de critiquer sur le principe en traitant l'autre de ce que je suis moi-même, un bobo, un ptit bourgeois planétaire, juste bon à parler de bon sens dans son petit cercle." Et finalement toujours seul. Mais bon, la révolution est un processus lent, qui ne s'explique pas toujours. Le monde a changé, il est temps de l'acter. Et heureusement, le soutien s'affiche, tant les boueux qui ramènent le matériel confisqué par la police, en précisant qu'ils avaient ordre de le détruire mais que ce qu'on tente est bien, tant des voisins qui s’arrêtent et décident de s'installer quelques heures, pour discuter, tant des constructeurs de tout poils qui proposent et organisent un atelier express.... Et évidemment, ceux qui soutiennent de loin. Une AGORA, c'est tout ce qu'on veut. Récupérer nos vie, aussi. Et pour comprendre ce que cela veut dire, il vous faudra vous déplacer, et surtout vous dépasser. Sortir de l'anti flic primaire, sortir de la désignation des positions et ENFIN apprendre à écouter. Ce soir à 18 h et tous les autres soirs désormais, Assemblée populaire sur la place Flagey. 0
16 juin 2011 18h53	Djabali	très intéressant tout ça, en tout cas, ce que je constate, c'est que de l'Espagne et la Belgique, les révolutions sont en pleine phase de maturation, les mouvements s'adaptent aux réalités sociales et politiques de nos états européens et c'est très bien.
16 juin 2011 19h01	Hélène	ça doit déranger "plus haut" puisqu'ils censurent des vidéos....

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