2 décembre 2011 00h08
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Pépé le Moko |
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2 décembre 2011 10h04
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Segel |
Je connais. J'aime bien. On le trouve dans les festivals écolo. Mais en ce moment j'ai trop de trucs à lire. Mais c'est bien d'en faire la pub. Merci. | |||
2 décembre 2011 18h45
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Pépé le Moko |
C'est Miettoushka qu'il faut remercier et je ne désespère pas de la faire intervenir dans cette discussion. | |||
2 décembre 2011 19h02
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maurice |
c'est gentil a toi de t'inquiéter sur une grande dame de la cigalie mais laissons les cigales qui sont embarqués dans le fleuve de la reflexion refléchir sur les blessures et les aleas de la vie il faut savoir donner le temps au temps. et puis merde! pépé je suis là moi | |||
2 décembre 2011 19h35
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Pépé le Moko |
et puis merde! pépé je suis là moi Je sais bien que tu es là et j'apprécie, crois-le. Mais Miettoushka et moi c'est une vieille histoire d'amour (Harold et Maude, tu connais ?) et je n'aime pas l'idée qu'elle s'enferme, chez elle et dans sa tête. Je n'ai rien contre l'isolement temporaire, je le pratique souvent moi-même. Mais je sais qu'on peut facilement s'y laisser prendre et c'est un des chemins qu'aime emprunter la dépression (oh, le vilain mot). On peut perdre le goût des choses mais se forcer un peu et sélectionner les sujets qui nous parlent peuvent aider à le retrouver. Le jour où je sentirai que plus rien ne t'intéresse, que tout t'ennuie, comme ce n'est apparemment pas dans ta nature, je m'inquiéterai pour toi aussi, comme je le fais actuellement pour La Miette PS : On dit "Cygale" ici. Ce n'est pas que l'on aime les fautes d’orthographe, c'est en rapport avec le nom de famille de JP, rien a voir avec l'insecte - même si on aime chanter tout l'été. En toutes saisons d'ailleurs. | |||
2 décembre 2011 23h11
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Lili ... |
Je m'y suis abonnée. Faut bien soutenir les bonnes initiatives, non ? | |||
2 décembre 2011 23h16
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Segel |
Bravo. Moi y'a des trucs que j'achète pour soutenir, mais que j'ai à peine le temps de lire. Alors je vais pas en prendre un de plus. L'an prochain peut-être. | |||
2 décembre 2011 23h24
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maurice |
oui pèpé il faut faire attention à l'orthographe on fait on se ressemble beaucoup moi aussi j'aime la viande faisandé | |||
3 décembre 2011 02h20
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Pépé le Moko |
Momo : on fait on se ressemble beaucoup moi aussi j'aime la viande faisandé sauf que moi, c'est platonique Lili : C'est top ! Segel : je suis comme toi. J'ai déjà beaucoup de lecture en retard mais je vais quand même y réfléchir. Un cadeau pour noël peut-être ? | |||
3 décembre 2011 06h11
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maurice |
Oui je pensais à Tinou te souviens tu quand l’idée lui est venue d’afficher l’avatar De Zorba le Grec elle nous avait dit qu’elle était subjugué par certaines scènes du Film.j’ai lu le livre de Nikos Katzantzakis à l’époque ce qui m’a le plus commotionné c’était le style particulier De l’auteur son parler cru à la limite du choquant il y a beaucoup à dire sur le thème du livre je me souviens d’une scène d’amour avec hortense une vielle française perdue dans la mer égée azuréenne au fur et à mesure que tu lisais les lignes du livre tu hâletais avec une surrection orgasmique sauvage tellement surréel Dans le domaine amoureux, les conceptions de Zorba sont à un détail près très altersexuelles à la mode antique : les femmes sont là pour les hommes, et c’est commettre un péché que de ne pas leur faire l’amour, les pauvresses ! On est bien sûr dans la droite ligne de Lysistrata, d’Aristophane. Il apprécie particulièrement les veuves, mais ne dédaigne pas les jeunes ; le nec plus ultraétant les jeunes veuves ! Il a été traumatisé par le souvenir de sa grand-mère, qui se faisait toujours belle à 80 ans et reluquait les beaux gosses, et à qui il avait dit qu’elle « sentait le cadavre ». La pauvre en était morte de chagrin « Si je pouvais prendre une éponge et effacer tout ce que j’ai appris […] et puis entrer à l’école de Zorba et commencer le grand, le vrai alphabet ! […] J’exercerais parfaitement mes cinq sens, ma peau tout entière, pour qu’elle jouisse et comprenne. […] Je remplirais ma chair d’âme. Je réconcilierais en moi, enfin, ces deux ennemis séculaires… » (p. 71). « La femme, c’est une source fraîche : on se penche, on voit son visage et on boit, on boit et on a les os qui craquent. Puis, il y en a un autre qui vient et qui a soif lui aussi : il se penche, il voit son visage et il boit. Puis encore un autre… La femme, c’est une source, je t’assure. » (p. 79). Voir aussi l’incroyable récit d’un mariage de Zorbaquelque part en Russie, qui se termine en partouze : « Les hommes et les femmes, pêle-mêle, roulaient par terre » (p. 82). « La femme c’est quelque chose d’autre, ce n’est pas un humain ! »(p. 83). « C’est un être humain comme nous autres – et pire ! Quand elle voit ton porte-monnaie, elle a le vertige, elle se colle à toi, elle perd sa liberté et elle est ravie de la perdre, parce que tu vois, derrière, il y a le porte-monnaie qui brille. » (p. 159). « Si une femme couche toute seule, c’est notre faute à nous, les hommes. […] Dieu pardonne tous les péchés […] mais ce péché-là, il ne le pardonne pas. Malheur à l’homme qui pouvait coucher avec unefemme et qui ne l’a pas fait ! patron. Malheur à la femme qui pouvait coucher avec un homme et qui ne l’a pas fait ! » | |||
3 décembre 2011 17h16
modifiée 3 décembre 2011 17h26 |
Tinou70 |
@Momo... "Malheur à la femme qui pouvait coucher avec un homme et qui ne l’a pas fait ! »" Ben voilà un chose dont on ne pourra jamais m'accuser et je n'en ai surtout pas honte .. Il est vrai que le comportement de Zorba peut sembler rustique, abrupt, vulgaire pour ceux qui manient aisément les faux-semblants, la duplicité en amour et en amitié ... Ce type est en prise directe avec la vie, il donne et il se donne.. Pour ce qui est de Dame Miette ceux qui peuvent nous rassurer devraient le faire.. Si elle va bien, c'est le principal.... |