3 janvier 2012 15h21

Jean-Pierre ♫
Quelle différence fondamentale y a-t-il entre "Là-bas si j'y suis" et "Le canard enchaîné" ?

L'un est l'autre ne font-ils pas commerce de dévoiler les dysfonctionnements du monde politico-économique, de mettre en lumière, avec plus ou moins de finesse, les malversations diverses et variées d'une société ou malins et coquins s'encoquinent ?

Dévoiler, critiquer, dévoiler, dénoncer, etc, etc... c'est certes une oeuvre de salubrité publique mais n'est-ce pas un peu limité, pour ne pas dire stérile ?

3 janvier 2012 17h29

Freedom
Je suis abonné à Médiapart.

Journal numérique, plus facile pour moi.

On m'a dit le plus grand bien du "canard".

3 janvier 2012 18h44

abra
Je n'ai jamais trop réfléchi aux différences entre les deux, je suis surtout intéressée par ce qu'ils dénoncent ou révèlent. Bon on peut dire sans se tromper qu'ils sont clairement marqués à gauche, de là à y voir une information partisane il n'y a qu'un demi-pas.
Mais je n'aime pas la Pravda-Figaro.

Quant à être limité ou stérile, je ne porterai pas de jugement. Même si leur job se résume à mettre l'accent sur les dérives, c'est déjà comparativement aux sources "d'information" plus orthodoxes. Ensuite c'est à nous d'en tirer les conséquences et de réagir ou d'agir selon nos motivations.

10 janvier 2012 15h13

Segel
"Là-bas si j'y suis" va beaucoup plus au fond des choses.
Le Canard dénonce les abus des gens de pouvoir, mais rarement les politiques menées.
Rien à voir.

D'ailleurs certains affirment que le Canard tire ses infos de sources à l'Elysée, entre autres.

13 janvier 2012 16h07

Jean-Pierre ♫
Certes.
Mais dans les deux cas, il s'agit de démonter, de déconstruire, non de construire.

J'ai depuis longtemps abandonné la lecture du Canard, ennuyeuse et déprimante.

Je ne me lasse pour l'instant pas de l'écoute de Là-bas mais il me reste à chaque fois un arrière-goût de passivité : certes, je comprends mieux ce qui dysfonctionne, mais qu'y faire ?

13 janvier 2012 16h22

Segel
Là-bas est beaucoup plus proche de la critique systémique dont je parle souvent.
Les méchants banquiers ne sont pas méchants en fait, ils ne font que leur boulot.
Ca ne résoud rien, mais ça évite au moins l'écueil du "on les bute tous et on recommence".

Pour intervenir dans cette discussion, vous devez d'abord vous identifier.