20 février 2012 09h29
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Segel |
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20 février 2012 09h43
modifiée 20 février 2012 10h12 |
Arsène Lupin |
http://www.infosud.org/spip.... « Dans les années 1990, la pauvreté était due au manque de travail. Cette fois, elle est due à l’inflation et, avant tout, à l’augmentation du prix des denrées alimentaires. Dans une population où les pauvres dépensent la moitié de leur revenu pour se nourrir, une hausse de cet ordre est difficilement supportable, explique Ernesto Kritz, spécialiste du marché du travail. Les salariés syndiqués limitent les dégâts en touchant des augmentations à peu près équivalentes à l’inflation, mais les travailleurs du marché informel sont touchés de plein fouet, leurs salaires n’évoluant guère. Ces travailleurs représentant environ 40% de la population active, on comprend alors pourquoi la pauvreté gagne du terrain en Argentine. » | |||
20 février 2012 10h55
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Segel |
Merci Arsène pour cette autre vision des choses. Dans les années 1990, la pauvreté était due au manque de travail. Cette fois, elle est due à l’inflation et, avant tout, à l’augmentation du prix des denrées alimentaires. On peut apprendre à se passer des marchés pour financer l'état. Maintenant il faut apprendre à s'en passer pour nourrir sa population. Ils vont devoir passer un nouveau cap : celui de l'autonomie alimentaire. Un enjeu crucial. | |||
20 février 2012 13h36
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Lalo Skywalker |
Roberto Lavagna.... il voudrait pas se présenter aux élections présidentielles chez nous par hasard ???? passeke moi, je voterais volontiers pour lui !!! Si les dirigeants grecs (et autres) avaient les couilles de faire ce qu'il a fait pour son pays, ils pourraient sortir leur pays de la merde... C'est clair que les banquiers doivent le détester !!!!! Et moi, je déteste les banquiers ! Juste une question : c'est quoi un "roll over" ??? | |||
20 février 2012 14h51
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Segel |
Un "roll over", en informatique, c'est une zone de l'écran qui déclenche quelque chose lorsque la souris la survole (changement d'affichage par exemple, mise en surbrillance, son, etc.). Ce vocabulaire du web, est hérité du monde du CD-ROM et des bornes interactives. | |||
20 février 2012 15h16
modifiée 20 février 2012 15h19 |
abra |
La seule chose que j'ai demandé était un roll over partiel de toutes les échéances. Je me suis également engagé à payer les intérêts de la dette et une partie du capital. Mais pas tout et pas tout de suite. Cette position était tout simplement impensable pour le FMI car nous affichions notre volonté de fixer nous même notre propre politique économique Dans le cas présent, je suppose qu'il s'agissait de fixer lui-même le montant et la durée de l'échéancier de remboursement. J'imagine que ça n'a pas du plaire à tout le monde. Comment ce monsieur osait-il se positionner différemment du FMI ce grand bienfaiteur de l'humanité ! L'autre soir chez Taddeï, Emmanuel Todd constatait que le seul endroit au monde où il n'y a pas ou peu d'émeutes et de conflits à l'encontre des gouvernants et des financiers c'est l'Amérique du Sud. Faut-il y voir un lien ? | |||
20 février 2012 15h19
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Segel |
Voici un article sur le roll over : http://ladettedelafrance.blo... Il s'agit donc d'une façon de contraindre les créanciers à se réengager. | |||
20 février 2012 15h19
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R.WOLF |
je viens de le lire, il était posté chez Paul Jorion. voici un projet audio (sous-titré en français) pour lequel j' ai contribué (pas encore écouté, ça a l' air bien). | |||
20 février 2012 19h12
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Djabali |
j'ai survolé l'article (je dois aller au travail) mais j'ai déjà transmis à d'autres. Je le lire en détail ce soir. Merci en tout cas ! | |||
20 février 2012 21h34
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Arsène Lupin |
Ne vous inquiétez pas, le syndicat des banquiers a surement un plan pour nous sortir de là. | |||
26 février 2012 20h56
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abra |
Sur la 5 en ce moment ils passent un reportage sur l'Argentine et sa sortie de crise. Un pied de nez au FMI, les Grecs devraient s'en inspirer mais doivent trouver un homme de la trempe de Lavagna http://videos.france5.fr/vid... (juste un extrait avec possibilité de replay dans quelques heures) | |||
26 février 2012 20h58
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Segel |
J'ai pô la télé. Faut que j'attende donc ? | |||
26 février 2012 21h41
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abra |
Je crains que oui | |||
27 février 2012 11h37
modifiée 27 février 2012 12h53 |
Arsène Lupin |
Je ne regarde plus les émissions de propagande à la télé pour nous faire croire qu'il y aurait une éventuelle issue dans l'austérité ou dans le plus de libéralisme avec des crédits qui viendraient de je ne sais pas qui. La misère même cachée est toujours là. http://argentina.over-blog.o... L'Argentine est un peu la soeur de la France. "Ce qui est dangereux, ce n’est pas d’être malade, c’est d’être soigné" - Molière "Malheur a celui qui s'est tu parce qu'il croyait parler dans le désert" - Balzac Vidéo YouTube Et pourtant : | |||
27 février 2012 17h13
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abra |
Arsène, un peu d'indulgence STP. Si tu te donnes la peine de regarder un petit peu, tu verras tout de suite qu'il s'agit d'un autre regard que celui généralement porté par des journaleux bien pensants. ça t'évitera des jugements à l'emporte pièce | |||
27 février 2012 18h31
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abra |
Tout n'est pas parfait bien sûr : Quand les multinationales minières recolonisent l'Argentine - Basta! @Segel, l'article de Libé ne prend pas en compte la façon dont le redressement du pays a impacté les habitants. Même en se passant du FMI, les pauvres et les classes moyennes ont morflé. Il serait intéressant de trouver des témoignages d'Argentins. Aujourd'hui ils ont un taux de chômage de 6% mais une inflation à 25%. Et Chavez a aidé le pays en achetant un tiers de leur dette. | |||
27 février 2012 21h13
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Segel |
juste un extrait avec possibilité de replay dans quelques heures Omorchpo | |||
27 février 2012 21h55
modifiée 27 février 2012 22h33 |
Arsène Lupin |
Si un pays est vraiment en faillite comme l'a été l'Argentine et comme le sera surement demain la Grèce,et d'autres nations après, il n'y aura plus personne pour les l'aider, ni banque mondiale, ni FMI,ni l'UE, NI RIEN. Les petites gens devront se démerder sans les riches qui se seront sauvés, ils s'enfermeront sur eux mêmes et le pays sera renationalisé en partie, sa monnaie dévaluée, les gens devront trouver des solutions pour s'en sortir le temps de reconstruire un peu leur économie. On cachera sa misère en montrant une classe moyenne dans sa vitrine avec 20% de sa population. Ensuite,les pillards ou les charognards reviendront manger dans la gamelle des pauvres. C'est exactement pareil pour une banque que l'on ne veut pas laisser mourrir. Le Capitalisme n'a pas de limite dans son avilité et il recommencera encore à dévorer sa proie une nouvelle fois remplumée. Les journaleux biens pensants ont toujours une idée derrière la tête et surtout de nous montrer un sénario qui sera encore profitable à leurs RICHES commanditaires. Le Capitalismes est une bête sauvage qu'il faut enfermer ou le sortir en laisse. Naomi Klein : "Suivre la naissance d'un nouveau modèle économique" "Les faits sont plus compliqués que cela. Une partie du pouvoir soutient ces initiatives. La loi en Argentine reconnaît par exemple aux ouvriers le droit de travailler, donc le droit de faire tourner une entreprise. Une autre partie du monde politique, sensibilisée cette fois aux intérêts des grandes entreprises et des investisseurs, voit au contraire ces initiatives d'un mauvais oeil. Car maintenant que la situation s'assainit en Argentine, les entrepreneurs et financiers qui ont quitté le pays en 2001 essayent de reprendre le contrôle des entreprises qu'ils ont abandonnées." | |||
27 février 2012 22h35
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Segel |
Je viens de lire un article très intéressant dans Alternatives Economiques, qui vante le modèle allemand de cogestion. La corporate gouvernance anglo-saxonne a échoué, même pour ce qui est de créer de la valeur pour l'actionnaire. Finalement, les allemands se sont tapé la réunification, et en plus ils ont une économie qui cartonne, c'est donc pas si mauvais d'avoir des salariés dans les conseil d'administration ... | |||
27 février 2012 22h36
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abra |
Et avec ce lien ? http://www.pluzz.fr/le-monde... | |||
27 février 2012 22h38
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Segel |
Ca a l'air mieux ... je le regarderai plus tard. Merci Abra. | |||
27 février 2012 22h48
modifiée 27 février 2012 22h57 |
Arsène Lupin |
Leur économie repose principalement sur les grosses industries. L’Allemagne est une grande puissance industrielle. L'économie allemande dispose d'un réseau de communication de première qualité : le plus long réseau autoroutier d'Europe, un réseau ferré particulièrement dense et trois axes navigables, le Rhin premier fleuve mondial pour le fret, La liaison Rhin-Main-Danube et le canal du Mittelland. L’industrie est un secteur économique très important en Allemagne. Huit millions de personnes, soit 33 % de la population active, travaillent dans ce secteur. Les principaux secteurs en chiffre d'affaires sont la construction automobile avec 777 000 salariés en 2004, suivie par l’électrotechnique avec 799 000 salariés, la construction mécanique avec 868 000 salariés et l’industrie chimique12. À côté des grandes entreprises mondialement connues comme Siemens, ThyssenKrupp AG ou Bayer, les PME/PMI emploient plus de 20 millions de salariés. Dans la construction mécanique, secteur où la RFA détient 19,3 % du marché mondial, la grande majorité des entreprises a moins de 200 salariés. Ces succès sont dus à la réputation de bonne qualité des produits allemands en général. Grâce à leurs bons rendements, près de 70 % d'entre elles peuvent couvrir elles-mêmes leurs besoins financiers. La construction automobile fournit 40 % des exportations allemandes. Un salarié sur sept travaille dans ce secteur. Les grands constructeurs Volkswagen, BMW, Daimler AG, Porsche, Opel, filiale allemande de General Motors font de l’Allemagne le troisième producteur d’automobiles mondial. Environ six millions de voitures sortent chaque année des chaînes de montage allemandes et 4,8 millions de voitures de marque allemande sont produites à l’étranger. Les grands groupes allemands de l'agro alimentaire sont : Haribo Herta Bahlsen Le secteur de brasserie est aussi très dynamique. Tenez, cela vous aidera quand ils dirigeront notre pays. | |||
27 février 2012 22h53
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abra |
La loi en Argentine reconnaît par exemple aux ouvriers le droit de travailler, donc le droit de faire tourner une entreprise. Une autre partie du monde politique, sensibilisée cette fois aux intérêts des grandes entreprises et des investisseurs, voit au contraire ces initiatives d'un mauvais oeil. Car maintenant que la situation s'assainit en Argentine, les entrepreneurs et financiers qui ont quitté le pays en 2001 essayent de reprendre le contrôle des entreprises qu'ils ont abandonnées." En effet, l'article que j'ai mis plus haut dénonce ce genre de pratique Quand les multinationales minières recolonisent l'Argentine - Basta! | |||
27 février 2012 23h02
modifiée 27 février 2012 23h07 |
Arsène Lupin |
L'Allemagne est réellement un exemple à suivre, mais on est en train de la salir en disant aux infos que c'est un pays de clochards précaires qui travaillent pour 1€. Que chez nous, c'est presque mieux. J'ai travaillé 20 ans avec les Allemand, ce sont vraiment des gens charmants et honnêtes. Ils sont mieux payés que nous dans l'industrie automobile (celle que je connais). | |||
27 février 2012 23h06
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abra |
L'Allemagne a son économie basée sur l'industrie. Ce n'est plus le cas de la France | |||
27 février 2012 23h10
modifiée 27 février 2012 23h14 |
Arsène Lupin |
C'était le cas avant mais plus maintenant. Je peux te dire aussi que nous étions parfois meilleur que les allemands dans certains domaines, mais c'était avant. Notre problème était souvent nos directeurs peu motivés, paresseux et très bien payés. | |||
27 février 2012 23h13
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Segel |
En 2008, lorsque la crise est arrivée, beaucoup d'entreprises allemandes furent tentées de licencier. Les comités d'établissement mirent leur véto à la chose, car les salariés y sont représentés. Résultat, lorsque la situation s'est améliorée, les entreprises purent redémarrer imémdiatement, sans avoir à ré-embaucher, et devoir former à nouveau des gens. Du bon sens, lié à un esprit de consensus, là où chez nous la division est une culture. | |||
27 février 2012 23h18
modifiée 27 février 2012 23h21 |
Arsène Lupin |
Oui, quand j'étais là bas, ils délocalisaient que des fins de série, car les syndicats veillaient au grain de ce qui pouvait partir. En fait, ils font fabriquer une partie des pièces en Europe de l'Est qui assemblent chez eux. Il ne faut pas tourner autour du pôt, c'est un capitalisme avant tout, Industriel. | |||
27 février 2012 23h25
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Segel |
Oui mais surtout ils se méfient beaucoup de toute forme d'autorité. Leur histoire leur a servi de leçon. | |||
28 février 2012 08h40
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Arsène Lupin |
Ils sont aussi nationalistes et leurs grosses entreprises leur appartiennent presque toutes et sont gérées par des fondations. http://fr.wikipedia.org/wiki... |