11 décembre 2015 06h08
| Les roses d'Ispahan de Leconte de Lisle Les roses d'Ispahan dans leur gaîne de mousse, Les jasmins de Mossoul, les fleurs de l'oranger Ont un parfum moins frais, ont une odeur moins douce, Ô blanche Leïlah ! que ton souffle léger. Ta lèvre est de corail, et ton rire léger Sonne mieux que l'eau vive et d'une voix plus douce, Mieux que le vent joyeux qui berce l'oranger, Mieux que l'oiseau qui chante au bord du nid de mousse. Mais la subtile odeur des roses dans leur mousse, La brise qui se joue autour de l'oranger Et l'eau vive qui flue avec sa plainte douce Ont un charme plus sûr que ton amour léger ! Ô Leïlah ! depuis que de leur vol léger Tous les baisers ont fui de ta lèvre si douce, Il n'est plus de parfum dans le pâle oranger, Ni de céleste arome aux roses dans leur mousse. L'oiseau, sur le duvet humide et sur la mousse, Ne chante plus parmi la rose et l'oranger ; L'eau vive des jardins n'a plus de chanson douce, L'aube ne dore plus le ciel pur et léger. Oh ! que ton jeune amour, ce papillon léger, Revienne vers mon coeur d'une aile prompte et douce, Et qu'il parfume encor les fleurs de l'oranger, Les roses d'Ispahan dans leur gaine de mousse ! Sur le thème, une interprétation que j'aime beaucoup Vidéo YouTube | |
11 décembre 2015 05h47
| Bonjour tout le monde, Ce serait détonnant, surprenant. A lire les posts sur le forum QR et Yahoo, trop d'agressivité. L'un pour une idée différente, se fait insulter. Je pense que la frustration du monde réel s'évacue dans le virtuel, il est même représentatif de la société actuelle. J'aimais bien le forum Actualités de Yahoo, mais depuis qu'il pratique la censure... Sans surprise, juste Déçue. | |
27 novembre 2015 01h26
modifiée 27 novembre 2015 01h28 | Je suis athée, grâce à Dieu, je lui préfère la danse des atomes. Comme dit Brassens " Adieu les prairies, les moutons,Et les beaux jours de la bergère. Au ciel de qui se moque-t-on ?Ferait-on de folles enchères ?" Dieu s'il existe, il exagère... Entretien avec Brassens sur le sujet : La Vie : On sait, vous l’avez dit, que vous n’êtes pas croyant. Bien souvent, pourtant, les chrétiens ont cherché à vous annexer parce que vos chansons portaient sur une certaine interrogation, parce que vous défendez une certaine vision de l’amour et du respect des autres très proche du christianisme. Georges Brassens : J’ai perdu la foi en cours de route. Je ne dis pas que j’ai raison de ne pas avoir la foi, mais je ne l’ai pas. Alors je ne peux rien dire d’autre. Mais je suis un homme qui vit dans un certain monde, dans un certain milieu, avec des gens qui croient, d’autres qui ne croient plus et d’autres qui se mettent à croire. Alors je parle de Dieu dans mes chansons… Certains s’en étonnent puisque je ne crois pas. Pourquoi ? Mais parce que je suis imprégné par l’idée de Dieu, les gens qui m’entourent sont imprégnés de l’idée de Dieu, de la morale chrétienne. Et puis il y a dans la morale chrétienne, qui a été la mienne longtemps, beaucoup de choses que j’approuve. J’ai une morale qui emprunte un peu à la morale chrétienne, un peu à la morale anarchique… J’ai pris un peu tout ce qui m’a semblé être valable pour moi dans les différentes morales que j’ai rencontrées. Ça ne veut pas dire qu’il faille suivre mon chemin… C’est mon chemin, ma façon de voir les choses, avec mes imperfections, mes défauts, comme tout le monde, du reste. Je n’affirme rien. Je continue à vivre à peu près de la même manière, en respectant les autres, en tolérant beaucoup, en essayant de faire le moins de mal possible et de garder une certaine dignité. Au cours des années, j’ai perdu presque toutes mes certitudes, sauf… sauf qu’il faut essayer d’aimer les autres, de les tolérer, de les supporter et d’être supporté par eux. J’aime bien qu’on soit un brave type. Au-dessus de ses credo, de ses convictions… Et puis, enfin, je chante quoi ! Comme disait Valéry : "Si un oiseau qui chante savait dire ce qu’il chante, pourquoi il chante et en quoi il chante, il ne chanterait pas." Toutes ces explications, je vous les donne parce que vous me les demandez. Mais j’estime que je n’ai pas à les donner. Parce que je les livre peu à peu dans mes chansons. À la longue, si je vis encore quelques années, j’allais dire pour vous faire plaisir, si Dieu me prête vie, j’arriverai peut-être à m’expliquer peu à peu. Pas tout, parce que, pour m’expliquer complètement, il faudrait que je me mette à écrire sans arrêt. Un peu à la manière de Rousseau, le génie mis à part. Je suis un poète, moi. Un type qui joue, qui jongle avec les mots. Je ne suis pas capable de bâtir une théorie. Mais je pense qu’avec mes chansons, un jour, on pourra à peu près expliquer qui j’étais… ce que je croyais. | |
27 novembre 2015 00h52
| Bonsoir Jean, Tout Juste pour Ferré, merci à toi pour Caussimon et ce superbe texte. J'aime aussi beaucoup entendre Ferré interpréter Aragon. Aragon, cher à mon cœur (moins l'homme).La poésie pour Elsa, un chef d'œuvre poétique. Personne ne me fait vibrer autant que Brassens, Ferré, Barbara, Brel. Quoi que Gribouille, qui se souvient de Marie-France Gaite... Vidéo YouTube | |
23 novembre 2015 16h52
| Excellent, l'inspiration est vaste. Hollande a gardé —fait unique dans l’histoire de France— le chef d’état-major privé de son prédécesseur, le général Benoît Puga. Même rhétorique coloniale. Ainsi, il déclarait que la République arabe syrienne est une dictature sanguinaire, donc libérer un peuple opprimé, et confisquer le pouvoir aux alaouites, qu'il qualifie de "secte horrible" . Fabius, avait même déclaré que Bachar el-Assad, ne mérite pas d’être sur la Terre. La COP21, croisade onéreuse et inutile -une urgence pour notre Planète-, les sponsors donnent le vertige, un peu comme si une conférence internationale sur le cancer était financée par les industries du tabac, tous côtés au CAC 40, et les noms, un désastre. Surtout les alaouites... @Pascalou, moi non plus je ne sais pas, mais on y va. | |
23 novembre 2015 07h41
| Les Mille et Une nuit par ces temps frileux, envoûtant mais risqué, au Moyen Orient le couscous personne ne connait . Et prudence... bientôt la pleine Lune. A ce sujet, suite aux évènements de janvier, des commentaires citant Nostradamus ont fait à nouveau surface. Je m'y suis donc intéressée, des pages et des pages sur ses prévisions présentes sur le net, hélas j'ai perdu le lien d'entre une. Troublant à volonté sur la description des évènements de 2015, de la crise économique en Europe jusqu'aux faits (sur le Pape, aussi), à découvrir si vous êtes de curieux-chercheurs , lorsque les Astres annoncent un désastre, à frissonner. | |
23 novembre 2015 07h05
| Avoir 20ans en ces années, c'était la joie, aujourd'hui çà devient désespérant. Les mentalités étaient différentes, on prenait le temps, on savait aimer, bref on savait Vivre. Pour le quartier Latin, aucune idée, à "tous les coups"... Les filles, les femmes. Tu dois apprécier Demey, je me trompe ?! -Super ton avatar, La marche de l'Empereur (!?) Aujourd'hui, un poème anonyme trouvé sur le net, il n'a pas encore été censuré. Rions, Merci et Félicitations à l'auteur La tirade de Don... Ôllande ! Ô désespoir, Ô stupide énarchie N’avons-nous tant voté que pour cette infamie ? Et ne sommes-nous blanchis à tant et tant œuvrer Que pour voir en tant de mois, fleurir tant d’insuccès ? Nos cœurs qu’avec ardeur faisons battre » français » Nos cœurs sont las de vous et de tous vos compères. Blessés, trahis, usés, l’ambiance est délétère; Une affaire survient et fait tout exploser. Ô cruel souvenir d’une gloire passée ! Oeuvre de tant d’Histoire décimée le 6 mai Nouvelle hiérarchie fatale à nos espoirs, Précipice abyssal où nous allons tous choir. Faut-il, par votre faute, voir ce pays crever Et souffrir sans un mot ou souffrir de dégoût ? Hollande ! Il est grand temps de redonner à tout, Un peu plus de rigueur, ainsi qu’un vrai projet. Président, la fonction n’admet point tous vos à peu près. Et les faux pas nombreux que vous accumulez Les erreurs, les mensonges et cette suffisance Font déborder la coupe de notre patience. Le moment est venu où tout peut basculer Évite la débâcle, sauvegarde la paix. Va, quitte l’Elysée, en voiture ou en train Et laisse le pouvoir en de meilleures mains. P.c.c. Pierre Corneille | |
21 novembre 2015 09h40
modifiée 22 novembre 2015 07h12 | Déposer les Mots, comme on le sent, en Poésie, pourquoi pas... Sur un poème d'Aragon, "Est-ce ainsi que les Hommes vivent" Superbe version que celle-ci Vidéo YouTube Tout est affaire de décor Changer de lit changer de corps A quoi bon puisque c'est encor Moi qui moi-même me trahis Moi qui me traîne et m éparpille Et mon ombre se déshabille Dans les bras semblables des filles Où j'ai cru trouver un pays Coeur léger coeur changeant coeur lourd Le temps de rêver est bien court Que faut-il faire de mes jours Que faut-il faire de mes nuits Je n'avais amour ni demeure Nulle part où je vive ou meure Je passais comme la rumeur Je m'endormais comme le bruit Est-ce ainsi que les hommes vivent Et leurs baisers au loin les suivent C'était un temps déraisonnable On avait mis les morts à table On faisait des châteaux de sable On prenait les loups pour des chiens Tout changeait de pôle et d'épaule Le pièce était-elle ou non drôle Moi si j'y tenais mal mon rôle C'était de n'y comprendre rien Dans le quartier Hohenzollern Entre la Sarre et les casernes Comme les fleurs de la luzerne Fleurissaient les seins de Lola Elle avait un coeur d'hirondelle Sur le canapé du bordel Je venais de m'allonger près d'elle Dans les hoquets du pianola Est-ce ainsi que les hommes vivent Et leurs baisers au loin les suivent Le ciel était gris de nuages Il y volait des oies sauvages Qui criaient la mort au passage Au-dessus des maisons et des quais Je les voyais par la fenêtre Leur chant triste entrait dans mon être Et je croyais y reconnaître Du Rainer Maria Rilke Elle était brune et pourtant blanche Ses cheveux tombaient sur ses hanches Et la semaine et le dimanche Elle ouvrait à tous ses bras nus Elle avait des yeux de faïence Et travaillait avec vaillance Pour un artilleur de Mayence Qui n'en est jamais revenu Est-ce ainsi que les hommes vivent Et leurs baisers au loin les suivent Il est d'autres soldats en ville Et la nuit montent les civils Remets du rimmel à tes cils Lola qui t'en iras bientôt Encore n verre de liqueur Ce fut en avril à cinq heures Au petit jour que dans ton coeur Un dragon plongea son couteau Est-ce ainsi que les hommes vivent Et leurs baisers au loin les suivent Comme des soleils révolus. | |
22 novembre 2015 06h03
modifiée 22 novembre 2015 06h06 | Merci pour votre accueil. Le lien d'un internaute m'a conduit à vous l'été dernier (je ne connaissais pas du tout). Je jouais parfois aux jeux sur le site , puis le chemin à l'inscription s'est fait. Pas de souci, nul besoin de trompettes et tambours, chacun fait comme il le sent.- @Emmanuelle, je suis une femme, Véronique- Mon pseudo,Le cheval de Troie m'a fait relire mes classiques, eh oui Virgile et les Bucoliques puis l'Iliade, avec la réflexion suivante, d'Homère et d'Ulysse, que sont devenus leurs fils ... Bonne journée à tous | |
22 novembre 2015 05h42
| Idem, Sourire, j'aime beaucoup ce poème. L'actualité nous fait sursauter, nous ramène à l'histoire, parfois la notre. Je pense à Brassens... ses coups de gueule, son franc parler, disserter sur quelques accords de guitare, tant il est vrai que les hommes font leur histoire mais ignorent l'histoire qu'ils se font. Un lien si cela vous dit <iframe width='560' height='315' frameborder='0' marginheight ='0' marginwidth='0' scrolling ='no' src='https://player.ina.fr/player... ></iframe> Allez je me fais plaisir en espérant faire le votre, sans marasme, aucun. Ferré, Quartier Latin Ce quartier Qui résonne Dans ma tête Ce passé Qui me sonne Et me guette Ce Boul' Mich' Qu'a d'la ligne En automne Ces sandwichs Qui s'alignent Monotones Quartier latin Quartier latin Quartier latin Chez Dupont Ça traînait La journée C'était l'pont Qui durait Tout' l'année L'examen Ça tombait Comme un' tête Au matin Sans chiqué Ni trompettes Quartier latin Quartier latin Quartier latin Cett' frangine Qui vendait Sa bohème Et ce spleen Qui traînait Dans sa traîne J'avais rien Ni regrets Ni principes Les putains Ça m'prenait Comm' la grippe Quartier latin Quartier latin Quartier latin Ce vieux prof Qui parlait A son aise Très bien, sauf Que c'était Pour les chaises Aujourd'hui Un diplôme Ça s'rupine Aux amphis Tu point's comme A l'usine Quartier latin Quartier latin Quartier latin Les années Ça dépasse Comme une ombre Le passé Ça repasse Et tu sombres Rue Soufflot Les vitrines Font la gueule Sans un mot J'me débine J'ferm' ma gueule Je r'trouv' plus rien Tell'ment c'est loin L'Quartier latin | |
21 novembre 2015 09h10
modifiée 21 novembre 2015 09h11 | Bonjour, Les avis sont partagés, cependant de plus en plus de citoyens à travers le monde s'interrogent, à raison. Pour info, les talibans étaient armés entre autre par J.Carter, que AS Massoud avait alerté l'opinion internationale sur une nouvelle vague de terrorisme, la responsabilité de l'Occident sur son soutien et financement au terrorisme. Nicole Fontaine l'avait invité au Parlement Européen, peu de temps après, il est mort dans un attentat le 9.9.01. Cet homme épris de liberté avait un ami, Ch De Ponfilly, qui dédia à Massoud et son pays l'Afghanistan, nombreux témoignages et documentaires sur Massoud (disponibles sur le net). Des négociations "secrètes" ont eu lieu sous tous les gouvernements, c'est vrai, et des plus récents, de constater que la France alliée à d'autres Etats a utilisé des terroristes pour renverser la Lybie, le printemps arabes, et largement participée à la situation au Proche-0rient... De moins en moins de par le monde évoque la fatalité. En conclusion sur Hollande, il n'a fait que se soustraire aux Etats alliés dans les "contrats-passés", pas si secret... | |