16 mai 2015 14h12
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16 mai 2015 14h14

Jean
Victor Hugo a dit "Une école qu'on ouvre c'est une prison qu'on ferme"

Aujourd'hui toutes les écoles sont ouvertes et les prison débordent de criminels. Il se serait trompé ?
Encore un qui croyait à la bonté naturelle des humains dès qu'ils étaient pauvre et pas éduqués ? Et à la méchanceté naturelle des riches et des éduqués ? Dont lui !

16 mai 2015 22h41

sourire
Malheureusement l'instruction ne supprime pas les crimes mais nous pouvons penser qu'il y aurait plus de délits si la scolarité n'était pas obligatoire !
les leçons de morale et l'instruction civique donnent des règles qui limitent quand même les "envies" de mal faire §
mais y a-t-il encore ce type de matière dans les écoles? Je pense que remis dans le contexte de l'époque, Victor Hugo avait raison, mais malheureusement la méchanceté n'a pas de frontière et touche les nantis comme les classes sociales défavorisées, école ou pas!

18 mai 2015 22h02

Jean
L'idée de Victor Hugo était généreuse il oubliais juste que le mauvais exemple venait d'en haut. Il ne connaissait pas le "tu vole un oeuf tu va en prison tu vole un boeuf tu va à Matignon" l'éducation ne fait pas l’honnêteté. De plus Topaze film de Marcel Pagnol est édifiant sur les leçons de morale.
Nous devrions vénérer un peu les Abbée Pierre les Coluche (restos du coeur) les médecins sans frontière et même les volontaires de la SPA

19 mai 2015 01h05
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19 mai 2015 01h07

Emma
Oh! ça reste vrai: l'école et l'instruction (laïque gratuite et obligatoire) reste le meilleur rempart contre la délinquance quelle soit juvénile ou des seniors (qui est passée pas par la case "privée") ou pour laquelle l'influence familiale est telle que l'on ne peut rien faire!! Je me méfie davantage des "gosses de riches" -pour faire simple" que de la soit disant"racaille" (version FN et autre droite Sarkozienne et consort) quand il s'agit de rattraper une "mauvaise" éducation.

19 mai 2015 18h28

Segel
Une vision anarchiste de la question :
Défendre l'école publique aujourd'hui, c'est défendre l'une des institutions les plus efficaces de l'Etat capitaliste : créée pour préparer les masses à la dictature industrielle, pousser à la revanche contre le Boche et glorifier l'exploitation coloniale, l'école de la République a d'abord détruit les langues et cultures régionales, porteuses, selon elle, de l'ignorance crasse, de l'archaïsme le plus infême et ... d'une insupportable tendance à l'autonomie locale.

Elle a répandu, comme la vérole sur le bas clergé, ses mythes et mensonges sur l'histoire de nos pays.

Elle a fait régner l'esprit de soumission devant le maître, le contremaître, l'ingénieur, le savant, le patron, le banquier, le maire, le président.

Elle instaure la compétition entre les enfants, les note, évalue, contrôle, fiche (avec ou sans « base-élève », l'école de l'Etat est la plus active des polices).

Elle reproduit une élite grande ou petite, de l'ENA et Polytechnique à la simple école « d'ingénieurs » ou « supérieure de commerce ».
Et cette « elite » mène parfaitement la barque, pour le compte des industriels et des actionnaires : droit dans le mur, ou dans l'iceberg, si on veut bien se souvenir que, grace à eux, la planète va nous faire bouillir.
En même temps, elle consacre l'échec, la casse des cancres, Occitans, Bretons ou Maghrébins, des enfants rebelles pour qui la dignité et le rêve valent plus que la peur du maître, de tous les insoumis de la science et de l'orthographe.

Certes, des enseignants et autres employés du système s'efforcent de remettre en cause, du moins en partie, cette inféodation de l'institution scolaire au capital et à la machine. Mais avec quels résultats ?



L'école c'est aussi l'apprentissage de l'autre ...

19 mai 2015 21h02
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19 mai 2015 21h07

Jean
Segel
J'ai un peu de mal à te comprendre, pour ma part il faut la défendre avec bec et ongles contre les dérives qui lui ont été imposées car ces dérives détruisent l’espoir de démocratie.
Et effectivement beaucoup de professeurs qui veulent enseigner sont désemparés par ce monstre froid et impitoyable.
Bien sûr qu'il faudrait en premier rétablir l'autorité des professeurs et un minimum de discipline. Tout le reste est finalement secondaire il faut rétablir les hussards de la république dont l'autorité équivalait à celle du maire et du curé au début du XXe siècle. Ce n'étaient que des instituteurs, ils avaient 10 fois plus de pouvoir et de responsabilités que nos professeurs des écoles. Et puis ils enseignaient la morale, mais hélas tout en haut nos dirigeants donne un très mauvais exemple en la foulant au pied à longueur de temps le film Topaze est éloquent sur ce point.

Il faut détruire la profession de politicien tout le mal est là. Le mandat unique est la seule solution après 5 ans ou 7 ans l'élu ne peut plus se représenter il doit donc exercer un métier comme les autres citoyens et c'est cela qui lui mettra du plomb dans la tête. De plus pour être élu il faudrait avoir travaillé au moins 5 ans dans le privé au contacte des réalités. Poil au nez !

20 mai 2015 09h55

Segel
Je me fais l'avocat du diable, comme souvent.
N'empêche qu'il fut un temps où j'étais assez d'accord avec ce petit texte.
J'ai fini par accepter le capitalisme comme un mal nécessaire.
Ceci ne définissant pas pour autant sous quelle forme il doit exercer.

L'éducation est l'enjeu le plus essentiel de nos sociétés.
Et ça ne passe pas que par l'école.
Les parents ... il y'aurait beaucoup à dire à ce sujet.

Voir ici :

20 mai 2015 19h23
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20 mai 2015 19h25

Jean
Je n'ai pas assez d'interventions pour voir la photo. En ce qui concerne le capitalisme finalement j'ai compris que c'est un outil très puissant et qu'actuellement on s'en sert mal même très mal car il donne le pouvoir et c'est bien connu le pouvoir corrompt.
Mais le capitalisme bien utilisé peut favoriser le progrès. A notre époque avec les grands travaux qui coûtent des fortunes et mobilisent des milliers de personnes sur des dizaines d'"années sans capitalisme ça ne se ferait pas enfin beaucoup moins bien vu l"incapacités des politiciens à gérer l'argent public. Pensons au Crédit Lyonnais sous mitterrand la catastrophe absolu. Bon les banques privées savent très bien faire des catastrophes pires.
Je pense aux crédits subprimes des banques américaines revendus au monde entier notés triple A et qui provoquèrent la crise financière de 2008 que la haine de Sartkozy a masqué au peuple français d'autant plus facilement que Sarkozy avait pris des mesures très fortes pour sauver la France pour qui la crise fut plus faible à cette époque que dans les autres pays européens (Aujourd'hui c'est l'inverse et c'est toujours les séquelles des subprimes) mais qui amplifia aussi ce surendettement calamiteux.

En plus les crédits subprimes ruinèrent des millions de foyers américains des classes moyennes qui perdirent même leur maison. Cette ignominie des banquiers américains aurait due être signalée par nos élites de gauche qui s'en foutaient éperdument.
Sartko mal informé voulait même nous en faire "bénéficier" le con !

20 mai 2015 19h31

Segel
http://www.monde-diplomatiqu...

Septembre 2007 ...

De nombreux initiés savaient déjà en 2006.


Ne me dis pas que les conseillers de Sarko ne savaient pas.

20 mai 2015 19h56

Jean
Je sais bien que tout le monde pisse sur Sarko mais j'attribu son idée à la méconnaissance de la réalité plein de gens chantaient les louanges de ce système une fuite en avant du crédit qui à leurs yeux soutenait la croissance puis qu’avec les gens achetaient toujours plus et plus cher. Les gens sérieux savaient depuis la fin des années 1990 que les ménages américains étaient à l’extrême limite de l'endettement et bien les banques sont allé plus loin.

Sarkozy a beaucoup de défaut mais s'il avait su il aurait très bien compris que ça se retournerait contre lui.

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