28 mai 2015 22h13

lurette
1336, tea time !

« Nous sommes le symbole de la lutte contre le capitalisme financier. » Car ils ne font pas que remonter une boîte et lancer des produits. C’est une autre façon de travailler et de produire qu’ils mettent en place.

Après un conflit social qui aura duré 4 ans et la fermeture de leur fabrique de thé dans les Bouches-du-Rhône, les anciens salariés de Fralib ont créé Scop-Ti, une société coopérative. Ils ont également annoncé, mardi 26 mai, le lancement de leur nouvelle marque, 1336.
"1336", en référence au nombre de jours de lutte passés à s'opposer au géant anglo-néerlandais de l'agroalimentaire Unilever.
L'usine de Gémenos, près de Marseille, était le seul site de fabrication en France des thés Lipton et des infusions Eléphant, une marque créée en 1896 à Marseille, avant sa fermeture en 2012 et le licenciement des 182 salariés.

http://www.usinenouvelle.com...

VICTOIRE DES FRALIB ! | Reportages | Là-bas si j'y suis

http://www.latribune.fr/econ...

28 mai 2015 22h39

abra
En voilà une nouvelle qu'elle est bonne

ça me donnerait envie d'acheter du thé, moi qui ne l'aime guère.
Tout plutôt qu'engraisser un marchand de lessive

28 mai 2015 23h04

Jean-Pierre ♫

29 mai 2015 00h26
modifiée
29 mai 2015 00h27

Jean
Oui, j'en ai entendu parlé, je leur souhaite un plein succès. Hélas le succès est rarement au rendez-vous pour ce genre d'entreprise car il faut une équipe commerciale musclée pour garder les clients ou en acquérir de nouveaux et il faut un directeur financier exemplaire.

C'est le moment où l'on s’aperçoit qu'être patron est un métier difficile et on découvre qu'une part des difficultés vient des lois des règlements et des taxes de la république

Ils lancent une nouvelle marque "1336", il devrait en créer une autre avec un nom qui soit très marketing et fasse un peu rêver et un peu plus cher (pour assurer au cas ou les ventes faibliraient et élargir la clientèle)

Tous les comités d'entreprise devraient commander cette marque de thé et la recommander aux salariés.

Je rêve de syndicats qui sauraient créer des entreprises.

31 mai 2015 10h56

lurette
@Abra ; moi idem Si maintenant j'achète du thé, je saurais quelle marque..

C'est le genre de nouvelle qui remonte le moral dans ce monde hostile
Bravo à eux, et je leur souhaite une pleine réussite.

Jean, pas d'accord, pourquoi ça ne marcherait pas ? Surtout que je crois bien que leur but n'est pas de créer une multinationale agroalimentaire.. mais de faire tourner leur coopérative et de pouvoir en vivre, en privilégiant la qualité des produits.. Et la clientèle pour ça, elle existe, vu l'évolution de la rareté de ce genre de produit sur le marché.

31 mai 2015 12h48
modifiée
31 mai 2015 12h54

Jean
lurette
Déjà pas de malentendu, je souhaites ardemment de tout mon coeur et de toutes mes tripes que ces expériences réussissent mais je constate que c'est rarement le cas et pour des causes assez faciles à comprendre dont la première est la sous-estimation totale des efforts que font les patrons pour faire tourner une entreprise. La deuxième c'est que dans le contexte général il faut s'accrocher avec beaucoup de pugnacité et faire appel à des spécialistes à payer cher pour les actions marketing commerciales et publicitaires. Il faut avoir des relations et des relais.

A ce propos il faudrait créer des associations relais faisant de la publicité pour ces entreprises, de la publicité et une assistance de conseils techniques commerciaux et administratifs (chasse aux subventions et aides)

J'ai failli dire les gens de gauche devraient créer ces associations mais non tous les français de bonne volonté sont concernés et il y en a à droite plus que vous ne croyez et en plus ils sont plus réalistes sur la façon de faire marcher une entreprise capable d'embaucher, réalistes et modestes.

Il faudrait remplacer la notion gauche droite par celle plus générale de bonne volonté, altruisme et vérité d'une part contre égoïsme exploitation et manipulation d'autre part et comme disait Coluche à sa façon l'Exploitation de l'homme par l'homme et réciproquement c'est dans tous les camps !

ouf!

1er juin 2015 13h09

Lili ...
Il semble qu'ils aient réussi à mettre en place des partenariats, même avec les géants de la distribution.
Je ne pensais pas que les industriels de la distribution (60% de leur production) les accompagneraient. Espérons qu'ils ne se fassent pas étrangler.
Les anciens de Fralib et leur coopérative lancent le thé de la transformation sociale et écologique - Basta!

1er juin 2015 18h51

abra
Dans tous les cas, les dégraissages, s'ils devaient en passer par là ne seraient pas effectués dans le but d'augmenter les dividendes des actionnaires (je sais que c'est un peu extrême, mais pas que )

Ils ont en effet intérêt à ne pas se laisser manger par les distributeurs avec une marge à minima et des paiements à 90 jours (à moins que ça n'ait évolué dans le bon sens)

1er juin 2015 20h52
modifiée
1er juin 2015 20h53

Jean
Passer des partenariats avec les géants de la distribution c'est bien, en passer avec les organisations syndicales et les comités d'entreprise ce serait GEANT !

Inventons un nouveau mode de distribution, mais sans rêver, les supermarchés sont très performants on ne mesure pas tout le travail qu'ils font pour gagner 3% et oui 3 petits % mais sur d'énormes chiffres d'affaire toute la ruse est là.

Et les bonnes volonté pour les concurrencer, un maigre 3% sur des petits chiffres d'affaire ils vont pas survivre. Les riches se paient plus sur le nombre que sur les prix, sauf entre eux avec les produits de luxe.

Hé! c'est pas ma faute j'essaye juste d'expliquer

3 juin 2015 23h40

Lili ...
Pas d'argent, pas d'emploi, envie d'autre chose, après les AMAP, les supermarchés de bénévoles.L'esprit village revient à grand pas dans notre société hors contrôle où même les biocoop ont fini par se faire racheter :
La Louve, le premier supermarché où les clients devront travailler - Le Parisien

Pour intervenir dans cette discussion, vous devez d'abord vous identifier.