13 novembre 2015 11h47
modifiée
13 novembre 2015 11h52

Jean
C'est la journée de la gentillesse, je vous offre un poème de Myosotis :-)

La gentillesse

Quel est ce noble sentiment,
Qui vient du coeur et de l'esprit,
Qui efface tous les tourments,
Qui atténue peines et cris ?

Noble de par ses origines,
Il est devenu moins courant,
Les vrais gentils on les taquine,
Et pourtant ce sont les plus grands.

La gentillesse serait rare ?
Qu'on doive en faire une journée,
La bonté n'est pas une tare,
J'aime à croire qu'elle est innée.

Myosotis

13 novembre 2015 12h15

Jean-Pierre ♫
Si tu étais plus jeune et si je n'étais point déjà marié, je t'épouserais sur ce chant :

Vidéo YouTube

13 novembre 2015 18h13
modifiée
13 novembre 2015 18h27

Jean
Jean-Pierre ♫ Pas de malentendu, c'est à Myosotis que tu t'adresses :)

Jean-Pierre ♫ Elle/Il(?) a posté son poème ce matin sur Yahoo je n'en sais pas plus

13 novembre 2015 18h16

Jean-Pierre ♫
As-tu une photo de cette dam(oisell)e ?

13 novembre 2015 18h38

Segel
De nos jours, être gentil passe pour une faiblesse.
C'est triste.

13 novembre 2015 18h41

Jean-Pierre ♫
Effectivement, je suis trop vieux pour elle.
Moi en automne elle en été.


https://fr.answers.yahoo.com...

14 novembre 2015 15h47
modifiée
14 novembre 2015 15h49

Jean
Autre chose que j'ai trouvé sur la gentilesse, l'origine du mot gentil et j'en suis tombé sur le cul je ne savais pas qu'il pouvait signifier l'inverse à certaines périodes de l'histoire.

Dans l’Antiquité ... l’appartenance à la noblesse romaine, le mot gentilis, a, aux débuts de l’Empire, défini la nation ... puis son contraire -- l’étranger -- le barbare. Récupéré ensuite par les Hébreux pour désigner les non-juifs et par les chrétiens pour qualifier les païens ... il devient ainsi synonyme de faiblesse morale et religieuse. Plus tard, la Renaissance veut revenir à la pureté aristocratique du mot, mais les –gentilshommes-- sont en fait des courtisans, soumis au roi.

1789 achève la gentillesse ... en en faisant l’apanage des affameurs du peuple et des vaincus. Aujourd’hui, nous ne la considérons souvent que sous l’angle de la manipulation -une séduction pour arriver à ses fins- ou de la vulnérabilité. Celle du timide, qui ne sait pas dire non, prêt à tout pour être aimé … quitte à se faire avoir.

Loin d’être une faiblesse qui inhibe le moi et l’empêche de rencontrer autrui, c’est une force qui permet de s’ouvrir aux autres.

Pour être librement gentil ... il faut avoir le choix de ne pas l’être.

À la différence de celle de l’anxieux social qui n’ose pas s’affirmer. La gentillesse consentie dépend du contexte.

C’est un choix comportemental qui me laisse la possibilité de faire un pas en arrière si je constate que l’autre ne la mérite pas. Non un engrenage de soumission.

C'est sur Yahoo et j'ai omis celui qui a répondu et obtenu la meilleure réponse.
Jean-Pierre ♫ Tu saura le retrouver peut-être comme Myositis

Pour intervenir dans cette discussion, vous devez d'abord vous identifier.