1er décembre 2015 15h57
modifiée
1er décembre 2015 16h00

Lili ...
Voilà, comme chaque année, je commence mon calendrier de l'avent.

Pour aujourd'hui, par manque de temps et pour compenser la fatigue de l'entrînement sportif, ce sera un chocolat, mais pour demain, un petit conte philosophique.



Les grenouilles tombées dans la jatte de crème - Bucay

Un jour, deux grenouilles tombèrent dans une jatte de crème.
Aussitôt, elles s'aperçurent qu'elles s'enfonçaient : impossible de nager ou de flotter longtemps dans cette pâte molle aussi épaisse que des sables mouvants.
Au début, les deux grenouilles agitèrent violemment leurs pattes dans la crème pour atteindre le bord de la jatte. En vain : elles ne parvenaient qu'à barboter au même endroit en s'enlisant. Elles avaient de plus en plus de mal à remonter à la surface et à reprendre leur souffle.
L'une d'elles dit tout haut :
« Je n'en peux plus. On ne peut pas sortir de là. Impossible de nager dans cette substance. Je vais mourir, je ne vois pas pourquoi je prolongerais cette souffrance. Où est l'intérêt de mourir épuisée par un effort stérile ? »
Ayant dit cela, elle cessa de s'agiter et s'enfonça rapidement, littéralement engloutie par l'épais liquide blanc.
L'autre grenouille, plus persévérante ou peut-être plus obstinée, se dit : « Rien à faire ! Pas moyen d'avancer dans cette matière. Pourtant, bien que la mort soit proche, je lutterai jusqu'à mon dernier souffle. Je refuse de mourir une seconde avant que mon heure ait sonné. »
Elle continua à s'agiter et à barboter au même endroit, sans avancer d'un pouce, pendant des heures et des heures.
Et soudain, à force de trépigner et de battre des cuisses, de s'agiter et de patauger, la crème se transforma en beurre.
Surprise, la grenouille fit un bond et, patinant, arriva au bord de la jatte. De là, elle rentra chez elle en coassant joyeusement."


Cela nous donnera peut-être l'occasion d'aller nous régaler en replongeant dans un philo-fables, quelquefois insolent :

"Le prix d'une gifle"

Un jour, un pauvre se disputa avec un riche. Le ton monta et, sans plus de préambules, le riche gifla le pauvre. Celui-ci, qui ne comptait pas se laisser faire, porta l'affaire devant le juge.
Le juge écouta les deux plaignants et décida que l'homme riche donnerait en dédommagement à l'homme pauvre un bol de riz .
Alors le pauvre s'approcha du juge et lui donna une grande gifle sonore.
- Mais tu es fou ! cria le juge. Qu'est-ce qui te prend?
- Oh, rien du tout, dit le pauvre. Juste une envie!
Je me passerai du bol de riz, vous n'avez qu'à le garder pour vous."


2 décembre 2015 22h04

Jean
Pas mal le coup de la gifle, mais il y a 50 ans en chine un bol de riz valait de l'or

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