10 décembre 2015 21h24
modifiée 10 décembre 2015 21h39 |
Jean |
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11 décembre 2015 00h50
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Papy-Baby-seaters |
jde ne connaissais pas cette chanson, merci | ||||
11 décembre 2015 06h08
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Eneide |
Les roses d'Ispahan de Leconte de Lisle Les roses d'Ispahan dans leur gaîne de mousse, Les jasmins de Mossoul, les fleurs de l'oranger Ont un parfum moins frais, ont une odeur moins douce, Ô blanche Leïlah ! que ton souffle léger. Ta lèvre est de corail, et ton rire léger Sonne mieux que l'eau vive et d'une voix plus douce, Mieux que le vent joyeux qui berce l'oranger, Mieux que l'oiseau qui chante au bord du nid de mousse. Mais la subtile odeur des roses dans leur mousse, La brise qui se joue autour de l'oranger Et l'eau vive qui flue avec sa plainte douce Ont un charme plus sûr que ton amour léger ! Ô Leïlah ! depuis que de leur vol léger Tous les baisers ont fui de ta lèvre si douce, Il n'est plus de parfum dans le pâle oranger, Ni de céleste arome aux roses dans leur mousse. L'oiseau, sur le duvet humide et sur la mousse, Ne chante plus parmi la rose et l'oranger ; L'eau vive des jardins n'a plus de chanson douce, L'aube ne dore plus le ciel pur et léger. Oh ! que ton jeune amour, ce papillon léger, Revienne vers mon coeur d'une aile prompte et douce, Et qu'il parfume encor les fleurs de l'oranger, Les roses d'Ispahan dans leur gaine de mousse ! Sur le thème, une interprétation que j'aime beaucoup Vidéo YouTube | ||||
11 décembre 2015 11h23
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Segel |
La poésie, dernier rempart contre le salafisme ? Portrait d'un salafiste, qui a vécu 15 en Arabie Saoudite, qui est sorti de cette idéologie mortifère grâce à Eluard et Aragon ... http://www.franceculture.fr/... La poésie, ultime propagande ou arme de la raison ? Pourquoi y suis-je le plus souvent insensible ? | ||||
11 décembre 2015 12h23
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Pépé le Moko |
La poésie, ultime propagande ou arme de la raison ? ni l'une ni l'autre pour moi. C'est, pour moi, complètement gratuit. C'est un partage de sentiments, de sensations et d'images. C'est aussi une musicalité. Pourquoi y suis-je le plus souvent insensible ? Prends-tu le temps de bien la lire ? Y mets-tu le ton ? Te laisses-tu imprégner par les mots tels qu'ils viennent, sans chercher à rationaliser et comprendre ? Tu es musicien. Lis bien le texte pour te l'approprier et laisse tes doigts courir sur ta guitare selon ce qu'ils t'évoquent tout en lisant à voix haute. Je suis sûr que tu en tireras de grandes choses et de belles émotions. | ||||
11 décembre 2015 12h58
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Segel |
J'ai beaucoup aimé "Les fleurs du mal" à une époque. Mais je n'ai jamais vraiment trouvé de poésie qui me procure les mêmes émotions. Je ne sais pas si je les relisais aujourd'hui, si ça me parlerait comme avant ... | ||||
11 décembre 2015 15h38
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lurette |
Et mise en musique, Segel ? Les Tuileries- Victor Hugo Vidéo YouTube Nous sommes deux drôles, Aux larges épaules, De joyeux bandits, Sachant rire et battre, Mangeant comme quatre, Buvant comme dix. Quand, vidant les litres, Nous cognons aux vitres De l’estaminet, Le bourgeois difforme Tremble en uniforme Sous son gros bonnet. Nous vivons. En somme, On est honnête homme, On n’est pas mouchard. On va le dimanche Avec Lise ou Blanche Dîner chez Richard. On les mène à Pâques, Barrière Saint-Jacques, Souper au Chat Vert, On dévore, on aime, On boit, on a même Un plat de dessert ! Nous vivons sans gîte, Goulûment et vite, Comme le moineau, Haussant nos caprices Jusqu’aux cantatrices De chez Bobino. La vie est diverse. Nous bravons l’averse Qui mouille nos peaux ; Toujours en ribotes Ayant peu de bottes Et point de chapeaux. Nous avons l’ivresse, L’amour, la jeunesse, L’éclair dans les yeux, Des poings effroyables ; Nous sommes des diables, Nous sommes des dieux ! Nos deux seigneuries Vont aux Tuileries Flâner volontiers, Et dire des choses Aux servantes roses Sous les marronniers. Sous les ombres vertes Des rampes désertes Nous errons le soir, L’eau fuit, les toits fument, Les lustres s’allument, Dans le château noir. Notre âme recueille Ce que dit la feuille À la fin du jour, L’air que chante un gnome. Et, place Vendôme, Le bruit du tambour. Les blanches statues Assez peu vêtues, Découvrent leur sein, Et nous font des signes Dont rêvent les cygnes Sur le grand bassin. Ô Rome ! ô la Ville ! Annibal, tranquille, Sur nous, écoliers, Fixant ses yeux vagues, Nous montre les bagues De ses chevaliers ! La terrasse est brune. Pendant que la lune L’emplit de clarté, D’ombres et de mensonges, Nous faisons des songes Pour la liberté. J'arrive où je suis étranger - Aragon Vidéo YouTube Rien n'est précaire comme vivre Rien comme être n'est passager C'est un peu fondre comme le givre Et pour le vent être léger J'arrive où je suis étranger Un jour tu passes la frontière D'où viens-tu mais où vas-tu donc Demain qu'importe et qu'importe hier Le coeur change avec le chardon Tout est sans rime ni pardon Passe ton doigt là sur ta tempe Touche l'enfance de tes yeux Mieux vaut laisser basses les lampes La nuit plus longtemps nous va mieux C'est le grand jour qui se fait vieux Les arbres sont beaux en automne Mais l'enfant qu'est-il devenu Je me regarde et je m'étonne De ce voyageur inconnu De son visage et ses pieds nus Peu a peu tu te fais silence Mais pas assez vite pourtant Pour ne sentir ta dissemblance Et sur le toi-même d'antan Tomber la poussière du temps C'est long vieillir au bout du compte Le sable en fuit entre nos doigts C'est comme une eau froide qui monte C'est comme une honte qui croît Un cuir à crier qu'on corroie C'est long d'être un homme une chose C'est long de renoncer à tout Et sens-tu les métamorphoses Qui se font au-dedans de nous Lentement plier nos genoux O mer amère ô mer profonde Quelle est l'heure de tes marées Combien faut-il d'années-secondes A l'homme pour l'homme abjurer Pourquoi pourquoi ces simagrées Rien n'est précaire comme vivre Rien comme être n'est passager C'est un peu fondre comme le givre Et pour le vent être léger J'arrive où je suis étranger Le serpent qui danse - Baudelaire Que j'aime voir, chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau! Sur ta chevelure profonde Aux âcres parfums, Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns, Comme un navire qui s'éveille Au vent du matin, Mon âme rêveuse appareille Pour un ciel lointain. Tes yeux, où rien ne se révèle De doux ni d'amer, Sont deux bijoux froids où se mêle L'or avec le fer. À te voir marcher en cadence, Belle d'abandon, On dirait un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D'un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de Bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D'étoiles mon coeur! | ||||
13 décembre 2015 02h12
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Lili ... |
J'aime beaucoup les vers mis en chanson, et sur differents sujets, notamment lorsque cela est fait avec gouaille. Vidéo YouTube R-Wan : J'en ai marre d'taper en binaire Moi j'aime le bruit de la matraque Quand il frise la caisse claire De belles chev'lures délicates Rien de mieux quand on se défoule Qu'une longue tignasse de baba cool Ca sonne quand même un peu mieux Qu'un lascar à capuche sans ch'veux Et pour le solo de trompette Une bonne gazeuse dans les mirettes Ca vous déclenche un bruit strident Qui vous caresse les tympans Dans le brouaha de la manif' QUand la sirène hurle dans la faune Sur les larmes de ce long riff J'entends la voix de Sarah [Vaughan?] [REFRAIN] J'suis un CRS mélomane Un amoureux de John Coltrane C'est pas parce que j'joue du gourdin Que j'suis le dernier des bourrins J'suis un CRS mélomane Quand j'entends ces slogans d'cortèges Monocordes et sans âme J'ai envie d'coller mes arpèges Donnez-moi un gros lard bien flasque Pour me servir de contrebasse Que ma matraque joue de l'archer sur un gros qui peut pas s'sauver Et pour la guitare électrique Un coup d'tazer dans les parties Ca larsen à la Hendrix Et vous avez l'coeur qui frémit Quand l'bruit des bottes sur le pavé Se mèle au son des boucliers Et qu'la gazeuse vous pique les yeux Moi j'atteins la menotte bleue Et ça me donne la chaire de poule L'envie d'improviser un style Alors je cogne sur la foule Comme un solo de [Donny Miles?] [REFRAIN] Aïe. Aïe. Aïe, pas sur la tête! Si. Et tazer, y bat l'beurre? Vidéo YouTube La caravane passe : Tu as quitté ton chez toi fuyant la guerre ou la famine tu cherchais une terre d'accueil mais partout on t'appelle "l'étranger" je comprends ton fardeau je portais le même mais j'ai changé de peau j'ai pris la caravane et je suis devenu Zinzin Moretto Zinzin Moretto (King of the chorro) Zinzin Moretto Zinzin Moretto (new desperado) Zinzin Moretto Zinzin Moretto (King of the chorro) Zinzin Moretto Zinzin Moretto (new desperado) Zinzin Moretto On t'as traité de youpin, de rouquin de bicot, de métèque de benoit, d'espingouin de negro, de pac-pac de polak, de yougo de gueshniak ou citron de melon, de gringo d'esquimau, romano Mais aujourd'hui, tu vas les prendre au mot dev'nir un vrai desesperado on va te baptiser du plus beau nom d'oiseau Bienvenue chez les Zinzin Moretto Zinzin Moretto (King of the chorro) Zinzin Moretto Zinzin Moretto (new desperado) Zinzin Moretto Finit les tanjes, tchang ritals, rosebiff, chleu les bokaks, les wedbacks les bledards, les bouzeux les blanches neiges, bronzées pédales, les moakas les froggies, les raloufs les pecnos, bamboula Si tu n'es pas à ta place prends donc la première caravane qui passe à l'ouest, rien de nouveau change ton western en eastern à la Zinzin Moretto Zinzin Moretto (King of the chorro) Zinzin Moretto Zinzin Moretto (new desperado) Zinzin Moretto ça y est tu fais partit du clan de la famille la terre peut trembler, tu restes de glace les chiens aboient et la caravane passe La base du chameau n'atteint pas le noir corbeau quand tu marches dans la rue, les gens te saluent ils lèvent leurs chapeaux car le monde entier respecte ton nouveau pseudo Zinzin Moretto (King of the chorro) Zinzin Moretto Zinzin Moretto (new desperado) Zinzin Moretto Zinzin Moretto (King of the chorro) Zinzin Moretto Zinzin Moretto (new desperado) Zinzin Moretto Vidéo YouTube Alexis HK : n peut apprendre au chimpanzé la langue des sourds muets. Entraîner un bourrin,à gagner le quinté. On peut apprendre à l'éléphant à se dresser sur ses pattes. Apprendre au chien savant à jouer les acrobates. Mais on n'apprend pas à un porc à cesse de se gaver. Tant qu'on remet de l'or dans son écuelle d'acier. On n'apprend pas à un porc à cesser de se gaver. On peut apprendre à un taxi à devenir aimable. Je n'dis pas que c'est facile, je dis que c'est faisable. On peut apprendre à un taulier qui nous sers le pastis. À ne pas dire il faut qu'jencaisse, j'ai fini mon service. On peut apprendre le respect en se prenant des baffes. Des claquades, des taquets, des steaks de doigts dans la face. On peut apprendre l'amour comme une règle d'or, pour pardonner les vivants et les morts. On peut apprendre la vertu à toutes les salaces. Partager une laitue au lieu d'faire des trucs dégueulasses. On peut apprendre à une nonne, contre tous ses principes, qu'on n'a jamais tué personne en fumant une pipe. Mais on n'apprend pas à un porc à cesse de se gaver. Tant qu'on remet de l'or dans son écuelle d'acier. On n'apprend pas à un porc à cesse de se gaver. Comme un porc. .../... | ||||
13 décembre 2015 02h36
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Lili ... |
Et puis, il y a aussi celles qui rendent triste Vidéo YouTube Flow - J' veux qu' on m' appelle Alexandre J'veux pas aller en enfer J'suis pas plus mauvais qu'un autre Mais c'est la faute à mon père On n'a pas les mêmes apôtres Je veux pas être puni J'veux pas que l'on m'isole Mais faut comprendre qu'aujourd'hui J'veux pas aller à l'école Et c'est dur l'intégration, J'espère qu'ma mère va comprendre C'est p't'être pas la solution, mais J'veux qu'on m'appelle Alexandre J'veux pas le dire à grand-mère Et j'crois pas qu'elle comprenne Mais j'veux plus être dans l'fond Je veux être interrogé Pour répondre à la question Pas quand y'a un truc volé Et c'est vrai qu'elle est jolie Si je veux avoir ma chance Et qu'elle m'aime moi aussi Mieux vaut être couleur de France Je voudrais qu'on se marie Et que l'on ait des enfants Pour qu'enfin dans ce pays L'amour compte plus, que le sang | ||||
16 décembre 2015 16h14
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Lili ... |
Et celles où chacun peut y mettre ce qu'il peut : Ma mémoire joue sur les reflets des étoiles mortes au firmament, des regards aveugles et muets dans l'immobilité du temps. L'aubépine se prend pour la rose et l'idiot devient Président, les naïades se métamorphosent mais le passé reste au présent. On n'oublie jamais nos secrets d'enfant, On n'oublie jamais nos violents tourments, l'instituteur qui nous coursait, sa blouse tâchée de sang. On n'oublie jamais nos secrets d'enfant. Les lueurs des rêves enfantins dans leur transparence édulcorent les derniers soleils du matin sur les frissons bleus de nos corps. C'est le lent crépuscule d'automne sous la pluie des mortes saisons, c'est la cloche des lundis qui sonne les heures de la désolation. On n'oublie jamais nos secrets d'enfant, On n'oublie jamais nos violents tourments, l'instituteur qui nous coursait, sa blouse tâchée de sang. On n'oublie jamais nos secrets d'enfant. "Au commencement était le verbe, intransitif et déroutant, venu des profondeurs acerbes et noires des garderies d'enfants. Les rugissements de l'Univers dans les cours de récréation écorchaient les pieds de mes vers boiteux, sous les humiliations On n'oublie jamais les secrets, on n'oublie jamais les tourments, l'instituteur qui nous coursait, sa blouse tâchée de sang... On n'oublie jamais les secrets, on n'oublie jamais les tourments, l'instituteur qui nous coursait, sa blouse tâchée de sang !" Vidéo YouTube | ||||
16 décembre 2015 16h46
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Jean-Pierre ♫ |
Vidéo YouTube | ||||
16 décembre 2015 17h48
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Lili ... |
Elle est vraiment très belle cette chanson JP, je ne la connaissais pas. Toutes les âmes blessées n'évoluent pas professionnellement dans le milieu artistique : Vidéo YouTube | ||||
24 décembre 2015 00h51
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Lili ... |
Découvert il y a peu, je trouve qu'il fait dans le très bon son dernier album : Cadeau, le concert : Vidéo YouTube |