18 juin 2009 22h42

Jean-Pierre ♫
Il était une fois...

Et si nous inventions une histoire ensemble ?

Je commence :

C'était une nuit sombre et sans lune. Le sentier verglacé que je serpentais péniblement depuis des heures longeait une falaise terrifiante. Épuisé, je commençais à perdre espoir quand, soudain, au sortir d'un virage, apparut une vaste bâtisse comme suspendue à la roche. Elle était sombre et ténébreuse. Pourtant, à bout de souffle, je frappai à sa porte lourde et imposante.

PS : Pour éviter les chevauchements, écrivez d'abord "à moi" pour réserver votre place puis ensuite mitonnez votre suite...

22 juin 2009 18h10

Cerise Sourire :o)
lol valery... a moi mais par email!!!!
bon vu qu'on se bouscule pas, excuse-moi Moi, j'y vais sans ta permission!

... avec crainte et angoisse. je sentais comme un picottement sur le front, qui augmentant rapidment, m'electrifia literalement. Un "Bienvenu au manoir, on vous attend" me fit comprendre qu'extenuee je m'etais assoupi en attendant qu'on m'ouvrit et mes reveries de grottes et de loup n'etaient que chimeres torturees par le picottement qu'exercait la sonnette de la grande porte sur laquelle mon front s'etait cale. Le vieux qui m'accueillait ne m'inspirait pas confiance malgre son apparente gentillesse, mais entre la fatigue, le froid,la faim et ce manoir etrange et inconnu ou l'on m'attendait, je decidais de m'y risquer. j'entendis la porte se refermer derriere moi comme un glas dont l'echo interminable ne fut couvert que lentement par la cadense clodiquante de mon vieux qui me menait Dieu sait ou.

24 juin 2009 11h07

Martine
La cadence clodiquante de mon vieux qui me menait Dieu c'est où...Un long corridor avec des trophées d'animaux mythiques, j'ai entrevu une licorne, une tête de gorgone donc les cheveux continuaient de bouger, s'enlacer avec des étranges sifflements...Je ne savais même plus si je devais avoir peur..chaque nouvelle figure m'amener de plus en plus loin dans la voie des anciennes croyances, là le chien des enfers, ici la fileuse de vie et sa paire de ciseaux...
Mais qui étaient donc ses êtres grimaçants qui s'étaient glisser, un à ma gauche, un à ma droite...m'ayant pris chacun une main ?

24 juin 2009 11h51
modifiée
24 juin 2009 15h41

Hélène
dans la lueur vacillante des bougies, je me risquais à jeter un regard sur ces deux êtres...et quelle ne fut pas ma surprise...
Je cru tout d'abord que la fatigue et la faim me jouaient des tours et avaient eu raison de ma perception...
Deux magnifiques Elfes se tenaient à mes cotés, leurs vêtements soyeux flottaient tels des voiles autour de leurs corps souples et fins, leur visage d'une blancheur éclatante étaient emprunt d'une grande sagesse, leurs yeux d'émeraude brillaient d'une intelligence millénaire.
L'une d'elle portait un vase duquel s'échappaient des senteurs exquises de rose, de myrthe et de jasmin, la seconde portait une clef d'or enchassée de pierres fines.
Le vieux, qui ouvrait la marche, nous mena devant une immense porte et déclara de sa voix rauque: "les loups t'ont choisi et t'ont ammenés jusqu'à moi" et il ajouta mystérieusement:"il n'est de hasard que celui que tu crois avoir choisi"
La situation me paru de plus en plus étrange et je choisi de ne plus avoir peur et de me laisser guider par ces êtres surnaturels, ma curiosité étaient plus forte que mon appréhension...qui avait il derrière cette lourde porte de cuivre?

29 juin 2009 14h08
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29 juin 2009 14h10

En voiture Simone
Laissée seule face à mon destin, les mots s'entrechoquaient de bruits sourds dans ma tête. Des voix, des chants, des plaintes. Leur écho résonnait... derrière la lourde porte. Je me décidai à l'ouvrir. Dans la pénombre je distinguai un sas. J'avançai pas à pas. Les bougies avaient fondu. Seule une infime lueur me permit de voir les trois autres portes qui se présentaient devant moi. Une voix d'enfant s'éleva de nulle part : "Fais un pas vers la porte de ton choix". J'hésitai. "Quels sont ces choix ?" demandai-je murmurant de crainte. La petite voix répondit : "Le premier est la quête de soi, le second est un séjour en terre inconnue, le troisième est un monde peuplé de fées et de chimères, tout est possible, rien n'est permis." Le silence envahit les lieux. La pénombre gagnai. "Guide-moi, jeune enfant" osai-je lancer. Aucune réponse. J'ouvris la première porte et fus saisie d'une impression de repli. Je reculai. J'ouvris la seconde porte et c'est un sentiment d'exil qui me gagna. J'ouvris la dernière porte et la fatalité me submergea. Que faire ? J'étais prise de vertige. "Prends ton temps et assume ton choix" entendis-je furtivement. Epuisée, je m'affalai sur le sol. Une nuit était passée lorsque je m'éveillai. Je décidai de choisir un autre chemin, celui de la porte en cuivre par laquelle j'étais venue. Derrière, un autre lieu venait d'apparaître, un lieu où l'impossible et le possible règnent en maîtres, ceux de mon propre voyage vers l'authentique sagesse. Je tournai le dos à mes trois démons et m'avançai dans l'entrebâillement. Dans ma tête une petite voix résonnait : "il n'y a pas d'âge pour commencer à vivre"...

5 avril 2010 16h20
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5 avril 2010 23h58

Luna
elle parcourait ce chemin, cette forme révélait bien qu'elle était là ou les histoires parlaient quasiment du quotidien à arpenter ce sol si riche en histoire, elle passait toutes ses soirées à l'auberge, à quelques lieu à cheval de terres étranges. Nombreux furent les voyageurs à se demander d'où sortait cette femme. Tôt le matin, elle quittait son masque et déposait quelques pièces d'or sur le comptoir et partait en direction des terres, dont tout le monde oubliait le nom et revenait, de la même façon dont elle était partie le corps gelée, mais le visage serein avec sa seule arme :
"N'oubliez jamais de vivre !";;;;;;;;;;;;;;

7 avril 2010 14h15

Luna
Je crois que ton "cadre exquis" est resté en panne ... les pages de l'aventure sont en grève

7 avril 2010 14h35
modifiée
7 avril 2010 15h02

Jean-Pierre ♫
Cela faisait maintenant trois mois que je m'étais installé dans cette auberge.
J'y avais repris force et vie.
L'aubergiste, cette dame étrange, m'était devenue familière.
Elle me proposait même de participer à l'accueil.

Bien des voyageurs venaient, épuisés, meurtris par les aléas de la vie.
Ils restaient là quelque temps avant de reprendre force et vie.
Chaque fois, l'aubergiste leur répétait :

Prends ton temps et assume ton choix.
Il n'y a pas d'âge pour commencer à vivre.
N'oublie jamais de vivre !


Et je me rendais compte à quel point ces propos prenaient sens.

Mais moi, que faisais-je en ce lieu ?
Bien des voyageurs venaient, épuisés, meurtris par les aléas de la vie.
Ils restaient là quelque jours avant de reprendre force et vie.
Et moi, cela faisait maintenant trois mois que je m'étais installé là.
Étais-je donc incapable de quitter ce lieu ?

Je repensais à Martine, Yann, Stéphanie, Antoine.
Ils étaient venus. Ils étaient repartis.
Quel sort me retenait en ce lieu ?
Pourquoi ne pouvais-je donc le quitter ?

4 août 2012 04h19

Spirit of Rebellion
Etait-ce la force de mon destin qui me retenait ainsi ?
Cette étrange torpeur qui m'envahissait, n'était-ce pas plutôt un signe divin, un chemin à suivre, une vie à découvrir ?
J'entendais encore les gémissements des louveteaux...
Mais en était-ce bien ?
Où avais-je déjà entendu de tels bruits, quand, en quelle occasion ?
Je continuai donc le cheminement de mes souvenirs, puis soudain apparut une femme.
Ses formes étaient floues, sa voix plaintive, aigüe, ses cheveux me semblaient courts et ébènes.
La fixité sans fond de son regard m'interpellait et m'inquiétait...
Du fond de ma mémoire, je ressentais une étrange sensation de déjà vécu, mais pourquoi ?
Une vision de Louxor survint à mon esprit, vision fugace, brêve, instantané, aussitôt oublié...
Et soudain, je me souvins.
Cet hiver de 1981, j'étais invité à un séminaire en Egypte.
Je pris donc l'avion avec plusieurs de mes collègues masculins, et leurs épouses.

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