7 novembre 2016 10h46

Segel
Est-ce qu'on "tombe" amoureux, ou choisit-on de l'être ?


7 novembre 2016 12h20

Lili ...
J'en suis à me demander si, une fois que la majorité de nos transferts ont été résolus dans une expérience amoureuse, la relation peut-elle continuer d'être encore vivante, d'autant que ces moments de conscience, on les vit aussi dans nos autres relations, ne serait-ce qu'au boulot.

L'homme a cette faculté de pouvoir se persuader de ce qu'il veut ; donc tu fais "comme tu veux tu choises"

7 novembre 2016 12h53

Segel
Bonjour Lili ... !
Merci pour ta réponse.
C'est un peu le sentiment que j'ai, à savoir qu'on "choisit" de "subir", ce qui est un peu paradoxal.
C'est satisfaisant pour le libre arbitre, moins du point de vue des contes de fée ...

7 novembre 2016 13h40

R.WOLF
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7 novembre 2016 14h48

Segel
Salut à toi R.WOLF !
Content de te revoir ici !
Désolé que ça n'aille pas mieux concernant ta vie affective

Et bien je pense qu'il y'a aussi une question de maturité.
On ne vit forcément pas les choses de la même façon à 15 ans et à 75 ans !

Mais bon, quand on voit des gens de 75 ans se comporter comme s'ils en avaient 15, que doit on penser ?

7 novembre 2016 14h58

R.WOLF
La maturité, telle que comprise en général, n'est pas une question seulement d'âge, mais plutôt de réflexion.
Il y a des gens qui peuvent traverser tout une vie en étant aussi bête et égoïste qu'un gosse de quinze ans ; ils n'ont rien appris. Peut-être qu'ils n'en étaient tout simplement pas capables, que ça ne les intéressait pas (il faut aimer apprendre pour apprendre sinon on ne le fait pas et tout le monde n'a pas ce gout) ou ne les arrangeait pas.
Quelqu'un qui a soixante-quinze ans et qui est amoureux ça peut être touchant ou complètement pathétique. Notre regard et l'attitude de celui qu'on à face à soi seront déterminants.

7 novembre 2016 17h18

Segel
Le coeur a ses raisons que la raison ne saurait ignorer, dit-on, mais quand même ...
En taichi on apprend à faire le calme intérieur, à faire le vide des émotions ...

7 novembre 2016 17h51

Papy-Baby-seaters
Je crois que existe les deux cas. mais le premier est plus rare je pense. j'en dis pas plus.OK

7 novembre 2016 18h03

Segel
Pour "tomber" amoureux, ne faut-il pas être "disponible" dans sa tête ?

7 novembre 2016 19h33

Papy-Baby-seaters
Pour tomber ux c'est dit-on une réaction chimique..genre féromones..

8 novembre 2016 11h44
modifiée
8 novembre 2016 11h51

Hélène
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8 novembre 2016 12h28

Hélène
Sinon, pour en revenir à la discussion, j'avais lancé ce sujet en juin me semble t-il... débat passionnant!

8 novembre 2016 14h53

Segel
Incommensurable ... fichtre vinguette, comme tu y vas !!!
Maintenant que tu le dis Hélène, ça me rappelle quelque chose en effet cette discussion.

Sommes nous donc condamnés à devoir choisir entre la souffrance et l'insensibilité ?

8 novembre 2016 17h50

Hélène
Bein, sérieux, je commence à me dire que je vais opter pour l'insensibilité, si à mon âge, j'ai toujours pas trouvé un compagnon de route digne de ce nom, faut que j'oublie et que j'achète un bon sac à dos pour voyager solo!
(départ vers le 20 janvier.... j'vous dirai )
Ouais, après, "incommensurable "et LE mot qui m'est arrivé cette nuit, il est pesé.
Vinguette!

8 novembre 2016 19h27

Segel
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8 novembre 2016 19h46

R.WOLF
Coucou Hélène!
L'amour est un art, au mieux vous serez doué pour cet art, au plus vous vous y entraînerez, au mieux vous en jouirez. C'est ce que proposait le Kama Sutra, bêtement confondu avec quelques postures.
On sait comment sont traités les arts aujourd'hui.
Tout ce qui a trait à cette question n'intéresse pas tout le monde non plus.
Moi j'aime aimer même si j'en aurais pu être dégoûté cent fois (mille?), j'aime aimer, j'aime ce qui est beau et sortes de choses comme ça ; le reste soit m’indiffère, soit me blesse, soit m'insupporte. Comme il nous est proposé le contraire, j'ai mal.

9 novembre 2016 01h31

Hélène
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9 novembre 2016 02h25

Segel
Le respect me semble pourtant la base minimale sans laquelle rien n'est possible.
Etonnant que ça ne soit pas aussi évident dans la pratique.

9 novembre 2016 14h44

Lili ...
Tout comme pour la violence, chacun en a une définition différente du respect ;
chez moi, on ne se gêne pas pour mettre aussi ses parents en face, ce qui est considéré comme très irrespectueux chez mon compagnon.

La base pour moi, c'est la communication, la seule possibilité de réellement pouvoir comprendre l'autre, même s'il s'agit d'une image, ce n'est pas celle de soi-même. Pas toujours évident cependant, notamment lorsqu'il y a des enfants et/ou d'autres "obligations" prenantes.

13 novembre 2016 10h44

Segel
chez moi, on ne se gêne pas pour mettre aussi ses parents en face, ce qui est considéré comme très irrespectueux chez mon compagnon.

Je ne comprends pas cette phrase Lili ....
Peux tu expliquer un peu ?

13 novembre 2016 18h53
modifiée
13 novembre 2016 19h04

Lili ...
Dans la culture africaine, la mère est omnipotente et élève ses enfants dans l'obéissance totale, à l'aide du bâton aussi. Même devenu adulte, il est considéré comme irrespectueux de t'affirmer face à tes ainés. Tu appartiens à ta famille ... un peu comme dans les grandes familles où l'héritier se doit de continuer à oeuvrer dans le sens de cet auguste ancêtre dont les armoiries sont accrochées au dessus de la cheminée, faute de quoi il risque d'être excommunié.

J'ai grandi dans un foyer où la parole est libre ; si j'ai quelque chose même "désagréable" à dire à ma mère, je le fais, et je laisse mon fils aussi exprimer ses sentiments et désaccords, ce qui avait quelque peu choqué mon compagnon à l'époque.

Nous sommes tous différents, avec notre histoire, notre culture, nos envies, nos frustrations, et créer sa propre culture à 2 n'est pas toujours évident, aussi parce que nos expériences individuelles diffèrent ... mais c'est aussi ce qui rend la relation vivante je crois, ces moments de réajustement.

14 novembre 2016 15h15

Segel
Merci Lili ... c'est plus clair !

19 novembre 2016 15h13

Tinou70
Il y a des gens qui peuvent traverser tout une vie en étant aussi bête et égoïste qu'un gosse de quinze ans... Oh mon p'tit Loup qu'est-ce que ça doit être bon... Pour la femme que je suis c'était ainsi jusqu'à ce que j'ai un enfant ! Après nous sommes toutes différentes, c'est une étape importante que les hommes connaissent mais pas aussi intensément

Quelqu'un qui a soixante-quinze ans et qui est amoureux ça peut être touchant ou complètement pathétique. Notre regard et l'attitude de celui qu'on à face à soi seront déterminants.

J'te raconte : à n'importe quel âge quand on est vraiment amoureux on ne voit, perçoit rien ni personne. Le regard et l'attitude de ceux "en face" ne sont surtout pas déterminants, ils n'existent pas puisque nous ne les voyons pas.... Tu devrais essayer cher petit loup et je te souhaite de quitter de vue l'entourage et de concentrer tes sentiments, émotions, élans, tendresse uniquement à celui qui est ton indispensable, ton nécessaire, ton quotidien, ton souffle

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