3 mars 2017 12h11
modifiée
3 mars 2017 12h50

Lili ...
La Chine se transforme ... nos entreprises occidentales de services vont-elles proposer à leurs salariés, ouvriers du tertiaire de se délocaliser ?

http://www.latribune.fr/econ...

J'ai cru comprendre que les Polonais étaient bien formés. Un Athos, un TESSI vont-ils proposer à leurs informaticiens un transfert vers l'Asie, vers la Pologne, une baisse de leurs salaires, ...

Mon fils voudrait abandonner l'étude du Mandarin l'an prochain pour avoir son mercredi apm libéré du collège ... à défaut du Polonais, ils proposent Russe ou Hébreu en LV3 au lycée d'à côté ... gros dilemme quand même, vers où la mondialisation emmènera-t-elle nos enfants ? ... il est plutôt doué pour l'apprentissage des langues et des accents ... dommage qu'ils ne permettent pas d'abandonner le latin/grec en 3ème, un apprentissage à l'extérieur de l'arabe, du russe ou du mandarin ... ça ouvre un champs de possibilités plus vaste pour celui qui n'a pas de réseau. Fait quand même bien froid à Moscou, et si on pouvait éviter les guerres.

3 mars 2020 11h00

Jean-Pierre ♫
J'ai travaillé 3 mois chez un sous-traitant d'Orange dans une zone industrielle de Rennes.
Le service d'Orange pour lequel nous travaillons se trouvait juste de l'autre côté de la rue et nous partagions la même cantine inter-entreprises.

Et puis un jour, peu avant la fin de ma période d'essai, un financier a vu sur son tableur qu'un informaticien indien coûtait beaucoup moins cher qu'un Français :
https://www.la-croix.com/Eco...

Du coup, l'unité dans laquelle je travaillais a été fermée, les employés répartis tant bien que mal et moi bien-sûr, je n'ai pas finalisé ma période d'essai.

Mais bon, les Indiens de Bangalore ont des horaires bizarres. Ils travaillent quand nous dormons et inversement. Et en plus, impossible de traverser la rue pour aller leur parler de vive voix pour régler un problème urgent. Et je ne parle pas de leur accent. Parlent-ils vraiment Anglais ?

Toujours est-il que cette "expérience" a fait pshittt.
Il est donc inutile que ton fils aille à Bangalore. Ça n'est plus à la mode. Et, de toute façon, la mode passe son temps à changer...

3 mars 2020 15h38
modifiée
3 mars 2020 15h56

Lili ...
Les délocalisations sont le jeu de la bourse, rien d'autre.

Sont quand même très cons les "petits" patrons d'entreprises familiales industrielles qui adhèrent au Medef, lorsqu'ils s'énervent à devoir expatrier leur encadrement (familial le plus souvent) pour que la production chinoise soit moyenne. Ces gens ont tellement développé la confiance d'être les rois du monde après avoir pû exploiter l'immigration depuis les années 70 et les provinciaux avant qu'ils pensent que le modèle était exportable.

Avec l'Europe, la France a perdu aussi ses moyens de communication via Atos (anciennement Sema), gros sous-traitant pour Orange et pour l'état français qui est allemand, aux prises semble-t-il avec la mafia et les gros financiers de Pennsylvanie.

Les contrôleurs de gestion et autres financiers font de vrais dégâts dans les grosses structures. Bon, ça leur rapporte personnellement, via la participation. Je l'ai constaté lorsque je bossais chez Orange, où on présentait les chiffres avant tout dans cette optique. Comme quoi, la prime de résultat et le contre pouvoir à la grève ouvrière n'est pas viable à long terme puisqu'elle fait perdre le coeur de métier aux entreprises.

Mon fils, comme tant d'autres jeunes, victime consentante de l'impérialisme culturel américain, ne rêve que de San Francisco, Ne-York, Dubaï, ... Malgré des traits physiques et des habitudes alimentaires proches la mixité avec des descendants d'Afrique n'étant pas encore à la mode en Asie, il n'est pas sûr qu'il réinvestisse l'apprentissage du mandarin.

3 mars 2020 19h53

Jean-Pierre ♫
Le sous-traitant d'Orange dont je parle ci-dessus, c'est précisément Atos...

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