29 juin 2019 14h13

Jean-Pierre ♫
Où sont passés ces 530 430 écoliers ???

En 2016, en France métropolitaine et Dom, public et privé, il y avait 6 808 900 écoliers, soit en moyenne 1 361 780 élèves par niveau et 3 325 400 collégiens, soit seulement 831 350 collégiens par niveau.

Cela fait une différence de 530 430 élèves en moins entre l'école primaire et le collège !!!

Quelqu'un aurait-il une explication ???

https://www.education.gouv.f...

30 juin 2019 18h39
modifiée
1er juillet 2019 21h25

Lili ...
en CFA ?
A priori, ce n'est pas ça non plus.


Comment peut-on savoir ? J'ai pas mis les lunettes, mais il me semble qu'ils mettent en comparaison des chiffres prévisionnels et d'autres réels. (petit 1, petit 2).

Les chiffres, on leur a toujours fait dire ce qu'on souhaitait. Pour avoir une idée plus précise, je ne me fie plus qu'aux données brutes (ex pour le chomage, les chiffres de la DARES sont éloquents sur le nombre d'"inactifs" en France et sur l'état du "marché du travail".

Tu es devenu représentant des élèves pour la FCPE ?

Pour te rassurer ... ou pas : pour les jeunes du mini baby-boom de 2000/2006 (ici c'est 2003), nous sommes passés de 32/33 élèves par classe au collège (privé, dans un autre plus proche c'était déjà 35 pour les 2004) à 35 en 2ème au lycée en filière générale.

En ce sens, le nouveau bac avec la mise en place du tronc commun sera peut-être gage d'un meilleur équilibre en nombre d'élèves par classe. Dans le lycée public de secteur (2ème du département) : en 1ère, les filières scientifiques et économiques étaient à 32/33 élèves contre 23 en littéraire.

Ici, cela a été le gros stress pour choisir les enseignements de spécialité ; entre calculs pour ne pas se fermer de portes (le jeune a du mal à avancer sur un projet professionnel ... à part devenir champion de NBA ou à la rigueur pro A ), méconnaissance des nouveaux programmes jusqu'au dernier trimestre et flou même pour les chefs d'établissements sur l'organisation à mettre en place pour les spécialités choisies (ils ne les proposent pas toutes dans le lycée que ne veut pas quitter mon fils, et il y avait aussi des doutes sur l'acceptation ou non par l'autre lycée proche des élèves venant d'ailleurs ... une façon de faire de la sélection sans en faire, surtout pour éliminer les profils contestataires ou qui ne décrocheraient pas la mention au bac )

Testeur, c'est pas un métier (à défaut, le gars se verrait bien être payé pour jouer aux jeux vidéos, pour tester les baskets à la virgule et/ou autres ... ça me fait penser que ses tests de cobaye sur lui-même genre la raquette électrique destructrice de mouches pourraient l'amener aussi à accepter de devenir cobaye pour l'industrie pharma. Va falloir que j'arrive à l'attraper pour qu'on discute de ça, en plus du reste

Les filles, c'est sûrement plus cool ... bon courage quand même Jean-Pierre ♫

1er juillet 2019 11h06

Pépé le Moko
Je ne comprends pas ce que tu veux dire... Mais pas du tout.
Les chiffres que je vois (mais je n'ai pas le temps de creuser) sont ceux d'une seule année scolaire (2016-2017).
S'il y a plus d'enfants en primaire qu'au collège, ça peut s'expliquer par la démographie. Plus de naissances sur les années de naissance de celles et ceux qui sont en primaire cette année-là.
il manquerait des élève si, par exemple, en 2016 il y avait 1.000.000 d'élèves en cm2 et qu'on en retrouvait plus que 500.000 en 6ème l'année d'après.
En plus, la primaire, c'est 5 classes et le collège 4 donc en valeur absolue instantanée, ce n'est pas anormal que la population en primaire soit supérieure à celle du collège.
L'année d'après, s'il y a plus de cm2 à passer en 6ème qu'il n'y a de maternelles à rentrer au cp, ça sera l'inverse.
...
bref... je cherche une explication mais je ne comprends pas ce qui t'interpelle et où tu as vu un loup.
C'est une fausse question ? C'est une blague ? Un piège ?

1er juillet 2019 17h58
modifiée
1er juillet 2019 21h29

Lili ...
Une petite précision. Les parents des copains de mon fils, restés dans le public en fin de primaire et au collège se plaignaient aussi du nombre d'élèves par classe ces 6 dernières années. Moins de 25 élèves en moyenne par classe au collège public ? Cela m'interpelle.
Les profs du CNED sont peut être employés à temps plein pour moins de 10 élèves

Mon fils aurait accepté de continuer dans le privé, nous aurions continué de nous serrer la ceinture ; bien que les profs aient à charge beaucoup d'élèves, nous n'avons pas vraiment rencontré de problèmes suite aux absences des professeurs ; des devoirs sur table, des remplacements même par un autre professeur du collège, des séances d'études dirigées, ... les élèves continuaient d'être encadrés, et surtout, le fait d'organiser des dst communs depuis la 6ème, permettait aussi au chef d'établissement de repérer les enseignants qui avaient besoin de formation en plus des élèves mal notés (soit surévalués par un prof, soit l'inverse). De plus, je trouve qu'en terme de cohérence au niveau des programmes, la mise en commun au sein d'une équipe pédagogique est ce qui se fait de mieux pour tendre vers l'égalité.

Le jeune a goûté à la grande liberté cette année, au moment où nous ses parents étions devenus des êtres trop vieux et en dehors des réalités de ce monde en lui demandant de travailler seul lorsque le cours n'était pas assuré.
Le professeur de français (interdit de niveau 1ère depuis au moins 2 ans pour cause d'absences fréquentes, de comportement inadapté, de pédagogie inexistante et de manque d'implication ...) a été remplacé tardivement.
Résultat, le programme n'a pas été fait, et pour que le jeune n'ait pas trop à rattraper l'an prochain (avec le nouveau programme et le peu d'intérêt qu'il porte maintenant à la lecture personnelle, j'ai dû mettre mon véto sur l'exercice du basket au club de bon niveau (un peu loin de notre domicile) pour l'an prochain en cas de non respect d'un nouveau contrat (cours de révision de vacances, limitation de la console l'an prochain, risque de suppression des matchs et entrainements si j'entends encore les professeurs se plaindre d'un manque de travail!)
Le gars n'a toujours pas compris qu'au lycée les cours, ce n'était pas à la carte et qu'il ne pouvait pas se permettre de ne travailler que les matières qui l'intéressent ou celles où le feeling avec le prof passe bien

1er juillet 2019 21h14

Jean-Pierre ♫
Pépé le Moko, il n'y a aucune fausse question vu que j'ai divisé le nombre d'écoliers par 5 et celui de collégiens par 4.

Je présume, peut-être à tort, que le nombre d'écoliers divisé par 5 doit donner aussi bien le nombre de CP que celui de CM2 (à part une infime mortalité qui existe aussi dans cette classe d'âge).

J'en déduis qu'en 2016, il y avait environ 1 361 780 CM2.

En ce qui concerne les collégiens, une simple division par 4 ne permet pas de savoir combien il y avait de 6ème, qui sont plus nombreux que les 3ème.

Je sais juste que, en moyenne par niveau, ils étaient 831 350 collégiens.

Quant à une baisse de la démographie, elle a commencé en 2010 et ne concerne donc pas ces enfants-là.
https://www.lemonde.fr/socie...
Par ailleurs, une baisse en un an de 530 430 naissances alors que le nombre de naissance en 2005 était d'environ 800 000, ce serait plus que stupéfiant !

Il n'en reste pas moins que la différence entre le nombre moyen d'écoliers par niveau et le nombre moyen de collégiens par niveau me paraît énorme.

Il faut croire que beaucoup de collégiens quittent le collège bien avant la 3ème (le nombre total de collégien inclut pourtant les segpa).

Bref, il s'agit d'une VRAIE question qui m'intrigue.

J'aimerais avoir des effectifs par niveau pour savoir à quel rythme s'effectue la décroissance du nombre de collégiens.

PS : Toujours selon le même document, il y a 2 264 600 lycéens soit - EN MOYENNE - 754 866 par niveau, ce qui fait seulement 74 483 lycéens de moins par niveau que de collégiens. Il semble donc que ceux qui arrivent jusqu'en 3ème arrivent assez nombreux jusqu'en terminale.

1er juillet 2019 21h54

Lili ...
Ce que tu trouves sur data gouv
https://www.education.gouv.f...

Je pense que les chiffres bruts ne sont pas accessibles, au moins sur la période de ce gouvernement.
J'avais fait une recherche il n'y a pas si longtemps sur les subventions ... à moins que ce ne soit sur les marchés publics ou les 2 en fait ... en m'intéressant à la récupération du marché péri-scolaire via l'ESS non associative ... la loi avait changé, l'obligation pour les mairies de publier n'était plus obligatoire en deça d'un seuil déterminé par don ou marché ... complotiste que je suis, j'en ai déduit qu'il était parfaitement possible qu'une grosse association ou entreprise reçoive de petites sommes d'un peu partout qui cumulées auraient représenté une grosse somme non publiée

1er juillet 2019 22h09

Jean-Pierre ♫
Merci Lili ... mais j'avais déjà vu cette page et, en effectuant les mêmes divisions par 5 pour les écoliers et par 4 pour les collégiens, on trouve une déperdition de 597 555, ce qui fait encore plus et donc je comprends encore moins.

Je crois que je vais contacter le ministère pour voir s'ils peuvent me fournir des chiffres par niveau. Dans ce vaste dédale qu'est ce ministère gigantesque, je trouverai peut-être quelqu'un capable de me les donner, sait-on jamais (surtout en plein été ). Il faudra que je m'invente un prétexte, genre thèse sur le collège mais qui ne tente rien n'a rien.

De toute façon, cette histoire me perturbe trop. Je ne vais pas lâcher l'affaire.

1er juillet 2019 22h14

Jean-Pierre ♫
PS : Bon courage pour ton moyen loup futur testeur et t'inquiète pour ma fille. Elle est désespérante de régularité, 1ère à chaque trimestre avec les félicitations à chaque fois, ce n'est pas elle qui risque de disparaître avant le lycée...

2 juillet 2019 07h45

Jean-Pierre ♫
J'ai passé toute la nuit à retourner les chiffres dans ma pauvre tête épuisée et ça ne colle pas.

En 2017-2018, il y avait 6 783 300 écoliers :
https://www.education.gouv.f...
Ceux-ci sont censés être nés entre 2011 pour les CP et 2007 pour les CM2 (à quelques redoublements près évidement).

Si l'on regarde le nombre des naissances durant ces 5 années :
https://www.ined.fr/fr/tout-...

on obtient au environ 3 970 669 enfants nés en France durant ces cinq années.

Cela fait donc une différence de 2 812 631 écoliers non nés en France, soit plus de 40% nés à l'étranger !!!

On nous cache tout, on nous dit rien ?
Marine aurait-elle raison ???
Je connais bien les enfants qui étaient en classe avec ma fille et, sur 30 élèves, il n'y avait guère plus d'un ou deux nés à l'étranger (même si la plupart s’appellent Medhi ou Chaïma).

Du coup, je ne vois que trois possibilités :
1. Le nombre de naissances publiés par l'INSEE est faux.
2. Le nombre d'écoliers fourni par le ministère est faux.
3. Dans le plus grand secret, chaque année, le gouvernement fait venir de l'étranger près de 562 000 écoliers qui entrent au CP mais ensuite, à la fin du CM2, 530 000 d'entre eux sont renvoyés dans leur pays, ce qui répond à ma question de départ : pourquoi y a-t-il 530 000 élèves de moins en 6ème qu'au CM2.

3 juillet 2019 17h21

lurette
"écoliers" ça comprend aussi les enfants de maternelle :
les enfants scolarisés en école primaire, c'est-à-dire maternelle (PS MS GS) + élémentaire (CP au CM2)

Voilà l'explication

4 juillet 2019 07h01

Jean-Pierre ♫
Bingo !
J'ai oublié les tous petits !!! (qui sont pourtant si charmants)
Quel con !!!

Du coup, si on divise les 6 808 900 écoliers par 8 et non par 5, on obtient 851 112 écoliers en moyenne par niveau.

Le compte est bon !
Un grand merci lurette pour cette explication tellement évidente que je suis passé à côté.

Le nombre moyen d'écoliers est donc de 851 000 et le nombre moyen de collégiens de 831 000 soit seulement 20 000 de moins soit un nombre tout à fait raisonnable d'élèves qui quittent le système avant la 3ème.

Ouf !
Je vais enfin retrouver le sommeil.

Je te donnerai volontiers la MR mais bon, je ne vois pas le bouton pour te l'accorder. Tant pis. Tu n'auras pas ces 20 points pourtant bien mérités.

5 juillet 2019 12h47

Lili ...
Moi ce qui m'interpelle, c'est le nombre d'élèves en moyenne par classe.

Si le calcul se fonde sur des données brutes correctement reportées, pour se faire une idée plus précise, reporter les écarts types par académies, métropoles, petits villages, écoles privées, écoles publiques, écoles privées de la haute auraient été nécessaire.
La disparité par rapport aux filières n'explique pas que pour l'élémentaire ce que j'ai constaté dans la vraie vie soit si différent de ce qui est indiqué sur le papier, même si toutes les écoles ne disposent pas d'une classe ULIS.

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