Que faire pour aider quelqu'un à lutter contre l'anorexie et la boulimie ?

Salut Ti-toine

Nan, je n'ai pas vécu ce genre de situations.

Mais, je dirais, comme ça, la vivre avec elle.....

Sans être anorexique, j'ai toujours des problèmes pour manger correctement.
Je n'ai pas un gros appétit.

Quand je suis chez mes parents.....
... je vois mon père qui s'empiffre à toute allure....
et ça me bloque encore plus.

Biensûr, j'ai l'effet inverse sur lui....
ça le stresse de me voir comme ça ne pas bouffer.....
et lui de bouffer de plus belle.

Je pense qu'il faut essayer de se mettre au diapason de la personne,
pour essayer de la comprendre au moins.
Après, il ne faut pas tomber dans les mêmes problèmes,
mais le faire en sa présence c'est déjà pas mal.

Sinon tu dois probablement trouver des sites spécialisés.
Avec des adresses si la personne est prête à aller plus loin.

Bonne chance. Bon courage aussi.

7 octobre 2009 12h16
modifiée
7 octobre 2009 12h18

Charles, elle a déjà été internée pendant 6 mois pour réapprendre à manger dans un centre hospitalier spécialisé (elle n'est pas passée loin...)... aujourd'hui elle fait des rechutes, et je ne sais pas comment réagir... ça me fait mal... ça arrive toujours la nuit, et le plus souvent quand je dors.... apres je me sens coupable... et elle a honte.... et ca me fait encore plus mal...

Je ne savais pas que tu avais aussi des soucis alimentaires.... j'espere que tu geres ca bien quand meme et que tu ne mets pas ta vie en danger.

7 octobre 2009 12h19

Non, non, je ne mets pas ma vie en danger.... merci.

Qu'entends-tu par "ça arrive toujours la nuit".
C'est quoi une rechute ?

7 octobre 2009 12h20

Lalo Skywalker

Hélas !!! Nous ne sommes pas tous égaux devant la nourriture.....Les gens qui n'ont pas de problème d'appétit, ni de problème de poids ne connaissent pas leur bonheur.....

7 octobre 2009 12h20

"ça arrive toujours la nuit" : crise de boulimie... nettoyage de tout ce qui peut se manger avant de se faire vomir....

une rechute, c'est quand elle replonge dans l'angoisse et qu'elle fait de la boulimie...

Lalo : c'est exact.

Je vais aller dejeuner, mes collegues m'attendent, je reviens vers 13H30...

7 octobre 2009 12h27

Lalo Skywalker

J'y vais aussi....je rentre chez moi...ça me fait une vraie coupure...j'ai la chance de pouvoir, je travaille pas loin de chez moi

7 octobre 2009 12h34

Y. K.

Bonjour Ti-Toine,

Oui, je connais assez bien ce probleme. Il n'y a pas grand-chose que vous puissiez faire, sinon montrer que vous etes la, sans jugement, sans "prise de position" et sans tabou...

Quand on est proche d'une personne ayant ce type de probleme, on ne peut pas vraiment aider, helas, sauf a le payer tres cher. Rien ne vaut un suivi exterieur solide.

Je ne souhaite pas en ecrire plus ici. Mais mon email vous est ouvert si vous le souhaitez.

7 octobre 2009 12h44
modifiée
7 octobre 2009 12h46

Bonjour,
Il n'y a pas de recettes miracles, hélas....
Je suis passée par l'hôpital et un psy....Le psy. m'a permis de comprendre le besoin de "contrôle" et de vengeance contre moi-même ! l'hôpital que la mort est au bout du chemin !..
Je refusais que mon entourage me parle de mon poids, de mon refus de la nourriture...
Mais elle a peut-être besoin que tu lui parles encore et encore...sans chercher à la culpabiliser...
Je pense qu'une aide extérieure est indispensable...un groupe d'écoute avec des personnes vivants le même calvaire, un nutritionniste, un psychologue, un médecin !...
Je suis désolée pour elle et pour toi ! Mais tu ne pourras rien faire seul

!...

7 octobre 2009 13h13

Valery

...Effectivement, c'est bien une question de responsabilité et...de ne pas rentrer dans le "jeu" pour les proches...La sensation d'incompréhension de l'entourage est réelle...C'est pourquoi il faut impérativement des personnes extérieures !

Sur le net : il y'a pas mal de conseils sur l'attitude à tenir...
http://www.bouliana.com/site...

7 octobre 2009 13h20

Salut tous !!

Il semble que nous soyons d'accord sur un point ou deux :

- déjà, qu'il ne faut pas moraliser, pas forcer, pas juger, pas imposer.
C'est un problème qui vient de l'intérieur et on ne peut le régler de l'extérieur.

Bon, moi je n'en suis pas au point des personnes citées (ou présentes?) ici.
... mais j'avoue que quand je suis chez mes parents, je prends très mal le fait que mon père juge ce qui est bon pour moi.
Qu'il m'incite à manger... qu'il me force quasiment à manger de la viande alors que je suis végétarien, et qu'il le sait.
Du coup c'est généralement la grève de l'appétit jusqu'à ce qu'il ait quitté la table.

Sur le coup ma mère a plus assuré : elle attend que mon assiette soit finie pour en rajouter....
elle suit mon rythme (le rythme, le rythme, question importante, et tu l'as, Ti-toine). Et elle ne me force pas...
Ne me dit rien (même si je sais ce qu'elle en pense).
Du coup... lentement mais sûrement, à l'abri des regards qui vérifient tels des big brother que le repas avance...
je finis mon assiette... mais je fais ça dans mon coin, loin des applaudissements.

- sinon il semble que tout le monde soit d'accord que c'est une affaire de professionnels ...

7 octobre 2009 13h31

C'est un problème qui vient de l'intérieur et on ne peut le régler de l'extérieur.
c'est un problème que vient de l'intérieur et on ne peut le régler que de l'extérieur...

Ta mère est dans la compréhension ! Ton père veut faire "bouger" en utilisant l'affrontement !...Volonté contre volonté en utilisant son autorité patriarcale...Ce n'est pas la bonne méthode.

7 octobre 2009 13h34

Oui, tu as raison.... c'est le paradoxe.

bon, moi je dois y aller. Je vais être en retard. Bonne journée à tous

7 octobre 2009 13h34

merci a vous, vous etes adorables...

7 octobre 2009 13h36
modifiée
7 octobre 2009 13h41

http://www.intereditions.com...

un livre...pour l'entourage...

Les proches des personnes boulimiques me contactent souvent afin de comprendre ce qui se passe, et que je leur dise comment ils peuvent aider le(a) patient(e). Ils sont très malheureux de voir souffrir une personne qu’ils aiment, de ne pas comprendre et de ne pas réussir à l’aider à aller mieux. Je me souviens d’une mari qui me disait : « Moi j’ai souffert autant qu’elle, j’ai souffert avec elle. J’étais mal le matin, mal le soir, j’étais comme elle, en fait ». Régulièrement j’explique aux parents ou aux conjoints qui me contactent que la boulimie vient d’un problème de personnalité, qu’on n’y peut rien, que ça ne part pas avec la volonté.

7 octobre 2009 14h04

atypique

quand on est impliqué émotionnellement et affectivement très difficile de venir en aide, car on manque cruellement de recul e surtout d'objectivité , o culpabilise devant notre incapacité a comprendre a venir en aide vraiment on en fait trop ou pas assez on joue le jeu ou pas assez ou trop ! on a tendance a tomber dans leur piège .......le pathos et pour avoir eu des cas dans mon entourage proche et très proche, j'ai eu la confirmation que seule les aides extérieures pouvaient être efficaces a long terme car c'est du long terme vraiment long

il faut un psy et parfois une coupure totale avec l'environnement et la famille et ça difficile a admettre mais c'est pourtant souvnet la seule solution pour sen sortir!! si tu as besoin d'en savoir plus tu n'hésites pas!! bises et courage

car le chemin est long

douloureux et escarpé et semé de nombreuses embuches!!

7 octobre 2009 14h14

Pépé le Moko

Mon père était psychothérapeute et ma mère est relaxo-sophrologue. Ils ont, tous les deux été confrontés à des patients atteints de ces maux. Ce que j'ai cru en retenir, c'est que le problème de ces "maladies", c'est qu'elles ont des causes aussi diverses que variées. Tant que cette cause n'est pas trouvée, tout travail reste vain et la rechutte est inévitable. Ce ne sont que des parties visibles d'un iceberg. je pense qu'on ne guérit pas de l'anorexie ou de la boulimie, ni qu'on puisse lutter contre autre chose que leurs effets sur l'organisme. En revanche, on peut guérir du mal qui en est la cause et alors elles disparaissent d'elles-mêmes car le malade n'a plus besoin de ça pour exprimer son mal-être.
Il faut qu'elle accepte de voir un professionel (le fait que ce soit une démarche personnelle est important) afin qu'il puisse l'aider. Tu peux de ton côté, l'aider à trouver le déclic qui lui fera effectuer cette demarche.
J'ai connu un judoka qui se faisait vomir pour perdre du poids ou ne pas en prendre en période de compétition. Il a cessé le jour où on lui a dit que l'acidité du vomissement allait lui abîmer les dents de manière irreversible.
Mais de toute façon, essayer de forcer à manger une anorexique c'est comme essayer de remplir un seau percé, il faut d'abord repèrer la fuite et la boucher...

Bon courage
Bises

7 octobre 2009 14h26

salut!

plein de choses sont déjà dites, tu parles de culpabilité, de honte ..

j' ai souffert de ça, l' anorexie m^me si je ne m' identifie pas aux femmes concernant ce problème; je ne me fais jamais vomir par exemple.

tout cet été, j' ai été en hypo-glicémie; horrible.

me laisser mourir de faim que ce soit affectivement, sexuellement, par la nourriture, je pourrais en parler.
le morbide est quelque chose que je connais très bien; la racine de ceci se trouve .. avant ma naissance.

j' approche des vingt ans de thérapie aussi.

j' envoie, je reviens.

7 octobre 2009 14h30

atypique

salut Red

oui l'anorexie et la boulimie sont des problèmes complexes relevant de la névrose et nécessitant une thérapie!! avant tout de traumatismes vécus et enfouis et d'une manière globale d'un rejet de soi par l'intermédiaire de son corps qu'on martyrise pour se punir et s'auto sanctionner mais de quoi ? là est la réelle source du mal!!

7 octobre 2009 15h49

' jour Aty.

ma psy m' a beaucoup aidé quant à me faire comprendre comment je me traitais, c' est à dire comme une brute.
ceci est lié au fait que j' ai peu confiance en moi (éducation), suis très exigeant vis à vis de moi (pour contrebalancer ce manque de confiance), n' ai pas été beaucoup aimé et essaie d' avoir le pouvoir, sur moi, les gens, l' environnement pour ne pas mourir de peur, survivre.

Ti-Toine, il y a pas mal de choses pertinentes écrites ici.
personne n' a parlé des groupes de soutien genre OA (outre-mangeurs anonymes) qui à l' instar des AA sont constitués de personnes connaissant le problème mais travaillant à leur rétablissement.
pour les rechutes, elles font malheureusement partie du processus de guérison (jusqu' à un certain point); il y a des choses que je faisais constamment à l' âge de 30 ans qu' aujourd' hui grâce aux thérapies je serais incapable de faire.

7 octobre 2009 15h55

je pense aussi que nous utilisons notre corps comme d' un langage vis à vis de nous, vis à vis des autres; la question est de savoir si ce langage est approprié ou non.

quoiqu' il en soit, je crois que si ton amie a déjà fait un travail lors de son hospitalisation, ce travail doit être continué maintenant, inutile de trop s' en faire, ou décourager donc; mais ce genre de problèmes ne peuvent être résolus à mon sens que sur du très long terme (10, 15, 20 ans), ce qui contredit bien évidemment notre société du tout tout de suite, vite et maintenant.

la guérison prend du temps et rien ne se fait sans ce dernier; que cela plaise ou non.
on peut cependant avoir recours à ce que j' appelle des accélérateurs; suivis psys réguliers, participation à des groupes douze étapes (OA), etc, etc.

7 octobre 2009 16h15

Merci RED, ton dernier post me rassure. je pense que la route va etre encore longue, et qu'il faut laisser le temps au temps.

Merci encore a vous tous

7 octobre 2009 17h35

Tu as raison RED !...nous nous en prenons à nous même...c'est mieux que de s'en prendre aux autres...quelque part !...L'entourage a toujours du mal à comprendre, il n'est pas en mesure de deterrer les vieilles blessures d'autant plus quand c'est à la famille qu'incombe la responsabilité principale des blessures !...

7 octobre 2009 18h39

@ Martine; l' entourage est souvent dans le déni, y compris le déni de sa propre névrose.

s' en prendre à soi-m^me ou s' en prendre aux autres; les conflits engendrent la violence. comment et quoi faire avec celle-ci relève du problème de la "gestion" des émotions.
de toutes façons, refouler la violence ne sert à rien non plus; le tout est de l' employer à se construire plutôt que le contraire.

@ Ti-Toine il faut parfois faire comme si; faire comme si le problème n' existait pas simplement pour se permettre de souffler un peu, se distraire, etc; bref vivre comme chacun le mérite.
vivre en état d' alerte, attendre ou craindre la prochaine crise n' aide en rien; oui, il faut savoir vivre malgré tout.
et ceci s' apprend aussi.

en fait, maladie ou pas; tout s' apprend dans la vie, rien ne va de soi : nos éducateurs devraient nous le dire très tôt ce qui n' est hélas pas toujours le cas, d' où le désemparement, la déception, la frustration qui pourraient être moindres si on avait été averti avant.

30 octobre 2009 15h21

Jean-Pierre ♫

Je ne sais que dire sinon : bon courage !!!

30 octobre 2009 15h22

again, merci a tous... pas de probleme depuis ce jour... dc, on touche du bois

30 octobre 2009 15h24

Jean-Pierre ♫

30 octobre 2009 16h21

.....ou

30 octobre 2009 16h36

hello martine, c est plutot

en ce moment !

30 octobre 2009 16h42

Bonjour,

Tant mieux ! La tention doit retomber de temps en temps !

bises

5 novembre 2009 12h26

Sandy Character

Nan, Martine tu n'as pas compris. Sa copine reprend des formes idéales donc forcément c'est

.

Bon ok, c'est par où qu'on peut ===> ?

5 novembre 2009 15h49
modifiée
5 novembre 2009 15h50