27 mai 2010 21h58

yv
vous connaissez ce gars ? dix points à ceux qui me dirons qui est ce nain de jardin vengeur.



pour une fois je suis dans la bonne rubrique
biz yv

27 mai 2010 22h09

yv
Vous trouvez pas qu'il a un air de famille avec Gonzo ?
biz yv

27 mai 2010 22h38

Djabali
oh pitin, quelle touche il a

27 mai 2010 23h37

Papy-Baby-seaters
plutot bizarre...d'oú qu'y sort?

28 mai 2010 00h00
modifiée
28 mai 2010 00h09

DAME Miette
non
mon ZOZO à moi est bien plus beau que "ça"

même pas la famille, l'air , nada nada

kesse i cherche la Bisive ?

b'soirnuit tous , je passe .


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ziquiétez pas, je m'amuse ...
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( qui veut cette médaille du mérite albergeois ? )

tiens, mine de rien, je suis arrivée à demain

28 mai 2010 11h40

Hélène
Wouaw!!!!

28 mai 2010 17h38

yv
c'est Antanas Mockus, même son nom est singulier, il me plait bien celui, pour peu qu'il chante bien j'en fais mon idole.Découvrez le loustic ça vaut le détour.
Depuis qu’Antanas Mockus – “le Prof”, comme l’appellent ses collaborateurs – a été élu à la mairie de Bogotá en 1994, après une campagne austère qui n’avait coûté que 8 millions de pesos [3 000 euros], il symbolise une attitude éthique face au pouvoir. Passé maître dans l’art de manier les symboles, il a su mettre à profit sa formation de philosophe et de mathématicien dans sa carrière politique. Très tôt, Mockus a compris que le savoir devait avoir une incidence sur la réalité. Lorsqu’il rentre en Colombie, après des études en France (une maîtrise de philosophie à l’université de Dijon, un doctorat honoris causa à l’université Paris-XIII), et qu’il commence à donner des cours à des professeurs de mathématiques sur la manière d’enseigner leur discipline, il se passionne pour les rapports entre connaissance, pédagogie et transformation sociale – un thème sur lequel il revient en prenant place, à la fin des années 1970, dans un groupe d’intellectuels dirigé par son maître, le mathématicien Carlo Federici. Cette obsession de faire évoluer l’idiosyncrasie des peuples lui a valu, plus de trente ans après, de recevoir les titres de “Latino-Américain éminent” et “Acteur majeur du changement culturel”, tous deux décernés par l’université Harvard, pour son rôle dans la transformation de Bogotá.

Un déguisement de superhéros du civisme, une grande carotte accrochée autour du cou, un gilet pare-balles avec une déchirure à la place du cœur ou un arbre de vie aux branches duquel n’importe quelle névrose peut s’accrocher : voilà autant de symboles qui ont toujours une valeur politique lorsqu’ils sont maniés par Mockus. Toutefois, leur contenu est aussi rationnel qu’affectif. Ils sont en outre chargés d’un sens quasi religieux qui fait de l’ancien maire une sorte de prophète.

Pour promouvoir son discours sur la légalité, il porte toujours la Constitution sur sa poitrine, comme si c’était la Bible, et prêche ainsi la nécessaire interpénétration de la loi, de la morale et de la culture. Grâce à quoi, il défend sa conviction selon laquelle, parmi les sociétés qui réussissent, rares sont celles qui violent les lois et, quand elles le font, elles en éprouvent de la culpabilité. Ces fondements idéologiques ont été critiqués par certains intellectuels qui voient en Mockus un homme excessivement légaliste, défenseur d’un statu quo juridique qui entre parfois en contradiction avec les réalités sociales.

L’autre critique récurrente du discours “mockusien” est qu’à trop se concentrer sur la légalité il semble éviter les propositions concrètes sur l’ordre du jour économique, politique ou social du pays. L’ancien maire récuse cette observation en disant que tout projet de société commence par la coexistence entre des individus qui doivent agir comme s’ils se connaissaient, même s’ils ne se connaissent pas. C’est la raison pour laquelle il en appelle aux émotions des gens.

Mais, en dépit des apparences, Mockus est un homme terre à terre. Il adore le chocolat, est prêt à tous les sacrifices pour sa famille et, quand il n’est pas en train de lire ou d’écrire des documents (c’est un bourreau de travail), il se détend en écoutant les envolées du pianiste de jazz Keith Jarrett, les chansons engagées de Silvio Rodríguez ou la Symphonie n° 3 de Mahler. Antanas Mockus a appris à lire à l’âge de 2 ans ; outre l’espagnol, il parle l’anglais, le français et le lituanien ; il connaît à la perfection les textes des philosophes modernes et, dans sa tête, il y a toujours un algorithme, une racine carrée ou une projection logique. Mais sa personnalité n’est pas entièrement rationnelle. Il est doué d’une grande sensibilité, à tel point que tout l’émeut et que, parfois, pour ne pas souffrir, il préfère éviter le conflit. Au milieu des tensions, tiraillé entre ses réflexions et la complexité de son discours – parfois compréhensible seulement de ceux qui sont versés dans la philosophie ou les sciences politiques –, il lui arrive de pleurer : c’est sa manière à lui de communiquer.
Le Mockus d’aujourd’hui n’est cependant pas le même que celui qui s’est lancé comme candidat à la vice-présidence de Noemi Sanín [aujourd’hui candidate du Parti conservateur] en 1998, ni celui qui s’est brûlé les ailes avec seulement 145 000 voix, quand, en 2006, il a voulu conquérir la présidence au nom de son mouvement Visionnaires avec Antanas. Ce n’est pas non plus l’homme qui a été élu à la mairie de Bogotá en 1994, peu de temps après avoir baissé son pantalon face à l’auditoire universitaire, alors qu’il était recteur de l’Université nationale de Colombie. Aujourd’hui, Mockus est plus calme, plus posé. A l’en croire, son deuxième mandat de maire entre 2001 et 2004 l’a fait mûrir et l’a convaincu que, pour gouverner, il était inutile d’être catalogué de gauche ou de droite.

REPÈRES Intentions de vote
Près de 30 millions d’électeurs sont appelés à voter le 30 mai pour le premier tour de l’élection présidentielle et le 20 juin pour le second tour. Les derniers sondages montrent que les deux principaux candidats (Mockus, du Parti vert, et Santos, du Parti de la U, la formation d’Alvaro Uribe,
l’actuel président) sont au coude-à-coude : 32 % et 34 % des suffrages selon l’institut IPSOS Napoleón Franco, 34 % et 35 % selon Datexco. Et les deux enquêtes donnent Mockus vainqueur au second tour. Le candidat de gauche, Gustavo Petro, et la candidate conservatrice, Noemi Sanín, sont tous deux crédités de plus de 5 % des voix, tandis que le candidat du Parti libéral, Rafael Pardo, et le candidat du Parti pour un changement radical, Germán Vargas Lleras, recueilleraient chacun 3 %.

biz yv

28 mai 2010 23h14

Papy-Baby-seaters
bon Yv, je suis pas fan de roman, et j'aime pas beaucoup la lecture

29 mai 2010 10h10

Djabali
pas conventionnel le type... mais ça a l'air d'avoir marché

29 mai 2010 13h06
modifiée
29 mai 2010 13h09

yv
il nous en faudrait un comme ça en Europe, ça mettrait un peu d'ambiance, les autres ils sont trop chiants, à trop se prendre au sérieux, et puis j'aime bien ce mot "Ethique" le livre de ton collégue Spinoza aussi, que je conseille vivement, Bonne nourriture de l'esprit.
biz yv

29 mai 2010 20h19

Jean-Pierre ♫
Comme quoi, l'éthique est une valeur qui peut mener loin.

29 mai 2010 23h02

Djabali
il reste à voir s'il gagnera les élections en Colombie

29 mai 2010 23h09

yv
président ou pas, je crois bien j'aime ce gars, mais j'ai du mal avec son look de nain de jardin
biz yv

30 mai 2010 07h52

Jean-Pierre ♫
Je connais un type très bien qui se balade avec un habit de spiderman.
Comme quoi...
biz jp

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