7 juillet 2009 15h21

Jean-Pierre ♫
Quelle est votre place dans votre fratrie ? Comment cela a-t-il influencé votre caractère ?


7 juillet 2009 15h22

gonzo
Euuu quel fratrie ?
kézako, c'est quoi ça ?

7 juillet 2009 15h24

Hélène
je suis l'ainée, c'est moi qui ai "testé" la première l'éducation que nous ont donné nos parents, après, vient ma soeur 4 ans de moins que moi, qui est ma meilleure amie, et mon frère, 8 ans de moins que moi, que je connais beaucoup moins (il était encore petit lorsque j'étais interne au lycée)
je ne sais pas trop ce que ça change, nous avons tous les 3 des sacrés caractères...je suis peut être la plus sérieuse.

7 juillet 2009 15h25
modifiée
8 juillet 2009 01h10

Jean-Pierre ♫
Les aînés sont en général plus sérieux, ai-je constaté.

@gonzo : Rappelle-nous chez qui tu habites ?

7 juillet 2009 15h38

gonzo
mon grand frère.
c'est moi le sérieux de la famille na mé ho.
suis la 3 eme d'une famille de 5 enfants ...celui qui à mieux réussi à l'école, et le mois à la vie active ....:)

disons, que non.
j'était un enfant très solitaire ....qui ne souriait quasi jamais, toujours dans ces pensées obscurs ....
qui essayai de comprendre un monde bizarre ...
et qui à fini par comprendre un jour que les filles c'était pas juste des personnes comme les autres, mais aussi des objets sexuels ....

7 juillet 2009 15h38

En voiture Simone
Je suis le dernier. Quand mon frère (ainé de 7 ans) a loupé son bac, mes parents ont projeté sur moi tous leurs espoirs... en me privant de sortie, de télé, de tout ce qui (selon eux) pouvait entraver mes futurs brillantes études. Croyez-moi, j'en ai beaucoup souffert... au point d'avoir longtemps vécu dans une bulle... la littérature. Aujourd'hui je me sens encore pris au piège...

7 juillet 2009 15h47
modifiée
7 juillet 2009 15h54

Jean-Pierre ♫
Moi, c'est trop bizarre.
Je suis simultanément l'aîné, fils unique et le petit dernier.

Ma mère a eu deux filles avant de divorcer et d'épouser mon père.
J'ai donc grandi à l'ombre de deux grandes sœurs de 5 et 7 ans mes aînées, étant le petit dernier et de surcroît le seul garçon. Je vous dit pas l'Oedipe. Un régal de psychanalyste...

Plus tard, mes parents ont divorcé puis mon père s'est remarié deux fois, ayant à chaque fois un enfant.
J'ai donc une petite sœur de 12 ans de moins que moi et un petit frère de 21 ans de moins...

Mais bon, même si j'arrive à jouer à l'aîné avec eux, dans le fond de mon cœur, je suis le petit dernier. (Presque) tout se joue avant l'âge de 6 ans...

7 juillet 2009 15h51

Hélène
j'ai eu du bol de grandir en haut d'une montagne, mes parents , très penchés sur l'écologie, nous ont donné de bonnes bases (j'ai fait des manif anti nucléaire très jeune!!), la lecture faisait partie de nos jeux, tous les soirs, enfant, notre mère venait nous lire une histoire avant d'éteindre les lumières, pas de télé avant l'âge de 8 ans (mes parents n'en voulaient pas, et un jour, on leur en a donné une vieille, mais c'était très surveillé), nous avions des animaux (petite ferme), on a appris plein de trucs sur l'anatomie, la reproduction, la naissance, de façon naturelle, non imposée...
Ah, je remercie mes parents de m'avoir mise sur un bon chemin, et d'avoir su me faire prendre des responsabilités très jeune aussi (à 8 ans je gardais mon petit frère et ma soeur, le soir s'il sortaient au resto avec des amis) à 10 ans, je servais mes premiers cafés dans la Ferme Auberge qu'ils ont monté de toutes pièces. J'ai bossé très jeune, ado, ça m'a beaucoup fait râler, mais maintenant, je comprends mieux...pas d'argent de poche, mais les pourboires...ça donne du sens au mot travail. Et ça ne m'a pas empêchée de faire mes études, je bossais aussi en même temps.
(bon, j'arrête, je raconte ma vie, là!!)

7 juillet 2009 15h55
modifiée
7 juillet 2009 15h56

gonzo
arhh so.
j'ai du zapper complexe œdipe.
je me suis vite démarqué de mes parents pour ce qui concerne l'éducation.
j'ai toujours appelé ma mère par son prénom ....mais bon, valais mieux ....
ma mère était un peu ....hmmm comment dire.
pas très bien dans sa tête ...elle ne l'est toujours pas d'ailleurs.et mon père très absent ...
mais bon, sa reste mes parents tout de même ...
c'est p'tete de la que vient mon coté sauvage :p

@rouk, ha vivre à la montagne, le pied :p
on va t'apeller heidi :)

7 juillet 2009 15h55

Jean-Pierre ♫
@roukmoute :
Dommage.
Ça devenait captivant.
On aurait dit du Colette.

7 juillet 2009 15h56

Hélène
Tiens, c'est marrant Gonzo, moi aussi j'appelle ma mère par son prénom. Mon père, je l'appelais par un petit surnom...il nous a quitté ce printemps.

7 juillet 2009 15h59

Gast
Fils unique. Ce n'est pas que mes parents ne voulaient pas, mais mère nature a eu son mot à dire. Un frère et une sœur m'auront toujours manqué, même maintenant que je suis adulte.

7 juillet 2009 16h00

gonzo
aiie, mes condoléances rouk.
sa fait toujours mal un parent qui part.
malgré leurs défaut, les miens ont toujours été sur les galères ....

7 juillet 2009 16h00
modifiée
7 juillet 2009 16h04

Hélène
Poil....mon enfance me fait plutôt penser à "la petite maison dans la prairie" ha ha ha! (j'avoue, je n'ai jamais lu Colette....devrais-je?)
Merci Gonzo...c'est dur pour moi, hier j'ai enfin supprimé certains mails que nous nous sommes échangés....faut tirer un trait...j'étais très proche de lui...

7 juillet 2009 16h03
modifiée
7 juillet 2009 16h05

Jean-Pierre ♫
Certes oui !
Commence par le premier, qui semble ressembler beaucoup à ton enfance :
http://fr.wikipedia.org/wiki...

7 juillet 2009 16h05

En voiture Simone
Par rapport à l'enfance heureuse la série des Claudine est bien appropriée

7 juillet 2009 16h10

Hélène
je vais bientôt faire un vide grenier, j'y penserai tiens!
mon style litteraire c'est plutôt barjavel, Vian, et même HD Thoreau (mon maitre à penser)

7 juillet 2009 16h14

gonzo
c'est vrai que la vie de mollusque ..c'est super intéressant :).

7 juillet 2009 16h19

En voiture Simone
Thoreau sans blague ?
Je connais peu à part son insolence et son côté pacifique nés traduits par ses textes de talent, mais je sais une chose, l'avatar d'Eric VII c'est la photo de Thoreau

7 juillet 2009 16h21

Hélène
oui, et ça m'a surpris de voir le dialogue qu'il a!! Thoreau c'est la désobéissance civile, rien à voir avec Eric VII! mais alors, rien du tout!!
Un autre Thoreau qui est bien c'est "je vivais seul au fond des bois"...j'ai un vieil ami dans les vosges qui vit comme ça selon ces principes...bon, oui, il est écrivain aussi, au milieu des bois, sans eau courante ni electricité, ce monsieur là est génial!

7 juillet 2009 16h23

gonzo
sans courant ? ...
mais il à pas de pc ? !!!



quelle horreur !!!

7 juillet 2009 16h26

Hélène
non...il a une petite radio solaire, une source à coté de chez lui, son petit jardin, quelques chèvres, 1 ou 2 poules et des bouquins...au milieu de la forêt, loin de toute les routes...

7 juillet 2009 16h27

gonzo
et pas une chèvre ? Oo

pauvres poules !!!

7 juillet 2009 16h29

Hélène
si si, quelques chèvres...et un bouc blanc magnifique qui s'appelle Nuage

7 juillet 2009 16h30

gonzo
Je me disait aussi.
on peut pas vivre sans chèvre ...sinon pauvre de toi quand tu allais le visiter ...

7 juillet 2009 16h32

Jean-Pierre ♫
Xptdr !
gonzo, tu es i-rem-pla-çable !!!

7 juillet 2009 16h36

gonzo
valery, tu t'appelle luc et tu est mon fil !!!


que la force soit avec toi !!!


Argggggggggggggggghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!

7 juillet 2009 16h36

Hélène
ah ah ah!! non merci!! tu sais Gonzo, ce monsieur a été marié, a eu des enfants...et il a tout plaqué pour suivre son rêve...ce qui ne doit pas l'empêcher d'avoir une copine de temps à autres...(enfin, j'espère pour lui!!) il a 65 ans...plus tout jeune, et je ne prends que les p'tits jeunes!!! hahaha!

7 juillet 2009 16h38
modifiée
7 juillet 2009 16h39

gonzo
pfff , j'en ai connu un autre qui est aussi parti pour vivre son rêve.
il à tout plaqué pour aller vivre au japon ...
je lui avait pourtant de faire gaffe, avec la crise qui va poindre, il fera mieux de vivre en France ..
mais il m'a pas crut.
d'un autre coté, j'avais pas prévu sarko, sinon je serait parti avec lui ...

sinon, y'a encore une place de libre dans un cabanon tout seul ?

7 juillet 2009 16h39

En voiture Simone
Eh bien on apprend à se connaître par ce genre de question

7 juillet 2009 16h41

Hélène
faut le construire toi même....
j'espère un jour pouvoir faire de même et me mettre enfin à écrire tout ce que j'ai dans la tête!!

7 juillet 2009 16h54

yv
bon à mon tour, je suis le cadet, et c'est pas toujours facile dans une famille méditerranéenne, ou l’attention est surtout porté sur l’ainé. Je ne renterais pas dans les détails, mais mon frére m’a toujours évité et mes deux sœurs (plus jeunes, nous avons tous deux ans de différence) étaient amoureuse de moi, résultat j’étais le plus souvent possible en dehors du foyer, je me sentais plus à l’aise avec mes copains ou mes entraineurs (je faisais beaucoup de sports..). J’ai grandi dans une cité, bien que nous ayons déménagé ( pour cause d’ascendeur social, jai toujours gardé mes amis, nous étions inséparables. J’ai très rapidement volé de mes propres ailes, mais les débuts de ma vie d’adulte étaient catastrophiques, j’étais à la dérive totale. Puis j’ai compris le poids de mon enfance dans mon manque d’attrait de la vie, et la mort qui à décimer notre bande, plus d’autres épreuves, mon inciter à faire un choix cruciale, vivre ou se laisser mourir comme la plupart de ceux qui m’était cher. Mais la douleur que j’ai ressentis était si profonde que je n’ai pas pu l’infligée à ma famille, que j’aime. Quand ma grand mère est morte (elle était mon seul réconfort dans ma vie d’enfants, je passais des heures chez elle à ne rien dire, juste le plaisir d’être ensemble, c’était la seule à se préoccupé de mon sort, à me dire qu’elle m’aimait, elle était exceptionnel, son parcours très dure mais elle restait digne et courageuse dans toutes les circonstances, elle ne c’est jamais plaint, sauf sur son lit de mort ou elle m’avouait dans son agonie qu’elle n’avait plus de courage et qu’elle espérait la fin le plus rapidement possible, mais que l’ordre était respectait, qu’elle m’avais jamais vu un des ses enfants, petits enfants et arrières petits enfants mourir. C’est encore aujourd’hui un model pour moi j’aimerai devenir comme elle). Rien de très réjouissant mais cela m’a tout de même permis d’apprendre à être autonome tout en gardant ma sensibilité et d’attaché beaucoup d’importance à l’éducation des enfants et aux rapports humain, en somme j’ai eu le model de ce qu’il ne faut pas faire.
Aujourd’hui la vie que j’ai construit, (sue le tard) me plait beaucoup, j’adore mes enfants, et ils me le rendent bien, mon boulot me passionne et je n’ai plus peur de l’avenir (sauf peut-être pour mes enfants mais je ne les surprotège pas), le reste ne sont que des difficultés de mon parcourt, et oui la vie est pleine de surprises et pas toujours des bonnes…
Le seul truc qui me gâche la vie actuellement c’est ces putains d’erreurs 500, plus j’en dégomme et plus ils reviennent, c’est sans doute une attaque extraterrestre…
Biz yv

7 juillet 2009 17h02

gonzo
c'est sur, y'a pire dans la vie.
comme d'apprendre que à un fils qui s'apelle luc, et qui veut te tuer parcequ'il à la force en lui ...


la vache, sa craint ...

7 juillet 2009 17h04

Hélène
Je crois que l'important, une fois qu'on est adulte, c'est de digérer son enfance...Après, on avance mieux

7 juillet 2009 17h05

gonzo
c'est clair rouk.
c'est peut être ça que j'appelle passer à la vie d'adulte.
pour chaque enfants que nous sommes :)

7 juillet 2009 17h09

yv
oui roukmout, il faut accepter l'idée que tu ne pourras rien changer et que c'est à toi de construire ta vie, ta personnalité et ne rien attendre de personne, mais les bonnes surprises sont bienvenues.
biz yv

7 juillet 2009 17h10

Hélène
c'est clair...
hors sujet: c'est moi qui ai un problème ou le site déconne??

7 juillet 2009 17h52
modifiée
7 juillet 2009 18h10

zazap
je suis la seconde d'une famille de 7 enfants (l'aîné étant un garçon). J'ai donc été très tôt en charge de responsabilités concernant mes frères et soeurs et une enfance trop sérieuse, ce qui m'a valu de me marier très jeune pour échapper à ce lourd "fardeau" et vivre ma vie. Mon caractère est resté, au fond de moi, assez enfantin (quand on se retrouve, c'est un peu la colonie de vacances et les blagues d'ados..) mais néanmoins responsable et très indépendante

7 juillet 2009 18h10

yv
salut Valery j'ai pas compris résilience

7 juillet 2009 18h11
modifiée
7 juillet 2009 18h43

Hélène
Oui, cela peut prendre du temps, mais si tu regardes au fond de toi même, avec du recul, de la volonté et l'expérience, tu peux.

7 juillet 2009 18h13
modifiée
7 juillet 2009 18h29

yv
moi j'ai compris que tu peux tout, si tu y met ton coeur et tes tripes, même réaliser des rêves

7 juillet 2009 18h36
modifiée
7 juillet 2009 20h14

yv
J’aimerai bien, mais on n’apprend pas à un oiseau à voler,
biz yv

7 juillet 2009 18h42

Hélène
en résumant: "aide toi, le ciel t'aidera"

7 juillet 2009 18h49

zazap
je mets une cygale à ta question, je la trouve très intéressante pour se connaître un peu mieux; ça parle plus qu'un album-photo

7 juillet 2009 18h49

Gast
Celui qui parle le mieux de la résilience et de son lien avec la souffrance : Boris Cyrulnik (suivre le lien)


7 juillet 2009 19h37

Gast
J'ai une fascination absolue pour ce gars ; et paradoxalement, je n'ai jamais pu me résoudre à le lire, je viens juste de le réaliser, mystère...

7 juillet 2009 20h30

R.WOLF
Cyrulnik, jamais entendu parler. Me suis beaucoup inspiré des travaux d' Alice Miller. La résilience je connais; autant s' armer de patience.

J' étais le second, une soeur aînée, une soeur cadette, un frère cadet.
Attaché à ma mère plus qu' à mon père; je commençais une histoire avec les femmes qui s' est achevée dernièrement; elles m' ont appris pas mal.
Les rapports avec les hommes furent des rapports de rivaux, séduction, rivalité et traîtrise; le rapport à mon père n' est pas étranger à tout ça. C' est quelqu' un je détestais.

J' ai commencé à vivre il n' y a pas longtemps; shooté aux thérapies, ne voulant pas trop me rappeler, voire pas du tout de mon enfance, adolescence, jeunesse.

Une famille qui n' en était pas trop une, des aspects claniques aussi.

Je suis un mondain solitaire; trop sensible pour ce monde, j' ai fini par m' en exiler (je vis à la campagne, près des bois moi aussi, mais je regrette Brxl (Bruxelles) où j' ai vécu la plus grande partie d ma vie, drôle de ville qui a du charme pour qui l' aime (et je l' aimais)).

Je me suis fait tout seul, prenant mes repères au gré de mes rencontres, m' habituant à avoir de la patience.
Moi aussi suis d' un tempérament très sérieux (trop sérieux); j' ai beaucoup d' humour (il vaut mieux ici, ceux qui en sont dépourvus sont décidément cons).

J' ai lu Colette (Chéri), j' ai lu Sagan, et puis j' en ai lu d' autres (surtout Faulkner, la classe celui-la).

La résilience, ce n' est pas difficile à comprendre; c' est l' art de se faire là où on vous (la vie?) vous disait que vous ne sauriez pas (pas content de ma définition là); plutôt l' art d' user des pierres de gué.

7 juillet 2009 20h34

Hélène
oui red, c'est bien imagé ta vision de la résilience...moi, malgré les aspects d'une enfance parfaite, j'ai aussi eu des plaies difficiles à guérir,mais elles n'étaient pas due à la famille.
allez, salut tout le monde!

7 juillet 2009 20h39

R.WOLF
bye Roukmoute!

7 juillet 2009 20h41

gonzo
oui, beaucoup de similitudes ,mais de grosses différences.
je ne regrette pas du tout mon enfance, au contraire.
elle m'aura appris bien des choses, mais il faut dire que je suis proprement responsable de ma solitude.
c'est bien autre chose que de se la faire infliger ...

7 juillet 2009 21h25

R.WOLF
Gonzo : qu' entend-tu par être responsable de sa solitude?

7 juillet 2009 21h31

yv
merci je ne connaissais pas, les mots et moi ...

7 juillet 2009 21h37
modifiée
7 juillet 2009 21h38

gonzo
que je l'ai cherché.plus par besoin spitiuel , que contrainte extérieur ...
je me réfugiais dans mon esprit si on veut ....avec une soif de comprendre inassouvissable ...

7 juillet 2009 23h04

R.WOLF
@ Gonzo on apprend beaucoup de choses dans la solitude, entre autres le courage d' être avec soi-même, ou encore vivre la réalité sans la fuir.

c' est une expérience que je vis, par choix et par contrainte, mais je ne peux pas dire que je la regrette.

7 juillet 2009 23h08

gonzo
ha, c'est déjà pas mal de s'en rendre.
mais le problème, et la j'ai plus de mal ...c'est de sortir de la solitude ...
parce que la solitude à beau être bien ,sa fait sacrémment chier au bout d'un moment.
surtout quand tu à connu les plaisir de l'amour.
avant, sa te manque pas, mais quand tu y à gouter, difficile de s'en passer ....

8 juillet 2009 01h39

Martine
J'étais la deuxième de quatre enfants...Mon frère ainé est mort à presque 6 ans de maladie (très rapidement)...j'avais juste 4 ans...mon père est devenu indifférent, laissant toute la fratrie, ses responsabilité à la charge de ma mère, elle s'est enfoncée dans la haine envers celle qui a osé prendre la place de l'enfant qu'elle aimait...et pourtant un fille et enfin le garçon sauveur sont arrivés...enfance très, très difficile...adolescence pire...j'ai appris très vite que mieux je me portais si je restais hors de portée de ma mère et de ses rages...j'ai tenté pendant des années de me faire aimer en étant la petite fille parfaite qui ne discutait jamais le moindre ordre, qui obéissait au doigt et à l'oeil, silencieuse, discréte, celle qui assumait toutes les bétises des plus jeunes...En vain...
J'ai fait tentatives de suicide sur tentative...rien...moins de coups mais des blessures morales pire, un rabaissement continuel...
Le plus beau jour de ma vie quand un psychologue m'a fait comprendre que je n'étais pas responsable mais victime...et que l'amour n'est pas une donne obligatoire entre parents et enfants...Et que j'avais les armes en moi pour ne pas reproduire le schéma de violence...Je suis devenue mère après...
J'ai avec mes parents...une relation basée sur l'indifférence mutuelle...
Je ne souffre plus...ils n'ont plus ce pouvoir...

8 juillet 2009 01h52

Jean-Pierre ♫
@monvivarium : Divin petit ange, tu apportes la preuve que l'on peut guérir de blessures fort douloureuses.

8 juillet 2009 01h55

Martine
La maxime est vraie : ce qui ne vous tue pas...vous rend plus fort...

8 juillet 2009 02h13

En voiture Simone
@Monvi excellent témoignage

8 juillet 2009 11h05

Martine
D'accord, ma vie n'a pas été pavé de pétales de roses...mais je suis devenue une personne modérée, réfléchie, hyper sensible aux souffrances du monde (animaux, nature, humains..), un vrai zorro avec soit une épée, soit un mouchoir à la main,...

8 juillet 2009 11h15

gonzo
c'est pas forcémment facile de parler de ce genre de chose.
l'important, c'est d'avoir réussi à la surmonter dans sa vie d'adulte.
et de pouvoir dire: ce qui ne vous tue pas...vous rend plus fort...
s'enfermer dans ces rancœurs, peut être fatal.

8 juillet 2009 11h20

Martine
Aucune rancune...une leçon : je sais ce que je ne ferais jamais avec mes enfants...

9 juillet 2009 20h26

Djabali
Je suis l'aîné, c'est moi qui ai essuyé les plâtres, j'ai donc un caractère de chien

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