27 octobre 2010 12h45
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R.WOLF |
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27 octobre 2010 12h49
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Segel |
Je ne l'ai pas vu, car hier soir je me suis écroulé de fatigue. Je reste convaincu par la non-violence. | |||
27 octobre 2010 13h03
modifiée 27 octobre 2010 13h15 |
R.WOLF |
je me demande si ce n' est pas une troisième fois qu' il faudrait trouver ; par exemple dénoncer la violence du pouvoir et lui demander des comptes quand à ça. exiger des comptes, plutôt. on est beaucoup trop polis avec eux. les gens sont trop ignorants de la violence du système car celui-ci nous a habitués à le regarder comme non tel, or c' est faux. et ce mensonge devrait être révélé aux yeux du public, là, les choses changeraient. | |||
27 octobre 2010 13h49
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Fabienne ? |
Bonjour, Red Te souviens-tu de la marche blanche : 300.000 personnes dans les rues de Bruxelles ? Avec le recul, on devrait dire 300.000 couillonnés, nan ? | |||
27 octobre 2010 14h06
modifiée 27 octobre 2010 14h18 |
R.WOLF |
je m' en souviens, même si je n' y avais pas participé. et c' est un exemple de plus. on s' indigne, on manifeste et le système continue comme si de rien n' était. et ça c' est anormal. et ça pose vraiment la question de savoir ce que sont devenues nos démocraties, à savoir des démocraties de façade. habituez vous à l' injustice et taisez vous. | |||
27 octobre 2010 14h29
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Segel |
Derrière cette violence d'état se trouvent des êtres humains à la mentalité de prédateur. Sont ils comme ça de naissance ? J'en doute. | |||
27 octobre 2010 14h42
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R.WOLF |
comment en arrivons à nous pervetir? comment en arrivons à faire des choses qui nous nuisent ou comment en arrivons nous à considérer normales des choses qui nous déservent? | |||
27 octobre 2010 14h46
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Segel |
Le prédateur ne pense pas en 'nous' mais en 'moi'. C'est ça le truc. | |||
27 octobre 2010 14h55
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abra |
Le prédateur pense "moi" mais l'effet pervers est la propagande martelée du "moi" et plus du "nous". Suffit de voir les interventions du mac do | |||
27 octobre 2010 14h59
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Segel |
Pourtant le moi n'existe pas sans le nous ? | |||
27 octobre 2010 15h02
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R.WOLF |
nous sommes complices à l' insu de notre plein gré; ça s' appelle être endoctrinés. serions nous tous devenus des coréens du Nord? | |||
27 octobre 2010 15h31
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abra |
Beaucoup vivent très bien le moi sans le nous. Le nous est réduit à la cellule familiale. Les autres sont des gêneurs. RED, je ne pense pas que la plupart des habitants de Corée du Nord soient encore endoctrinés. Ils sont plutôt muselés et crèvent de faim. Beaucoup risquent leur vie pour s'échapper car même si les nouvelles du "monde libre" ne leur sont guère accessibles ils sont conscients que le nabot à la tête du pays est une pourriture | |||
27 octobre 2010 16h24
modifiée 27 octobre 2010 16h25 |
R.WOLF |
je pense (pour reprendre ce qu' a dit Segel), qu' une fois le moi séparé du nous, il se retrouve pris dans le piège de l' illusion ; ce qui ne peut amener qu' à une situation de fuite ou de suicide, ou de dépression. le crime, les sans-abris, la drogue, en sont des exemples ; on en connaît les issues fatales. quelque soit la raison de cette séparation. | |||
27 octobre 2010 16h40
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Fabienne ? |
Red, les gens qui ont difficile pour loger et nourrir leur famille, ils s'en foutent des grands débats idéologiques, tant qu'ils existeront, rien ne bougera. | |||
27 octobre 2010 16h52
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Segel |
Le court-terme est le piège que les riches tendent aux pauvres. C'est grâce à ça qu'ils les manipulent. Ils ont pigé ça en passant de l'esclavage au salariat. Les mines ont été un bon laboratoire de cela d'ailleurs. Les propriétaires des mines étaient généralement propriétaires des logements ds mineurs, des commerces où les mineurs allaient dépenser leurs sous, maires du village, bienfaiteur de l'école publique, etc ... le capitalisme paternaliste y a trouvé ses origines. | |||
27 octobre 2010 16h56
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Pépé le Moko |
Je suis assez d'accord avec abracadabra... Segel écrit : "Pourtant le moi n'existe pas sans le nous ?" je pense plutôt que le nous n'existe pas sans moi, sinon, c'est eux un grand nombre de prises de consciences individuelles amènera un changement dans la conscience collective. Ce qui fait la force du nous, c'est qu'il rassure et dédouane, il évite de penser par soi-même mais le danger c'est qu'il laisse passer des idées ou des notions que le moi n'aurait pas forcément. Le groupe m'effraie toujours un peu par sa capacité à faire des choses horribles ou sans réflexion apparente... mais ayant une légère tendance à l'agoraphobie et à la misanthropie, ceci explique peut-être cela Bises à vous | |||
27 octobre 2010 16h58
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Segel |
Je crois à l'intelligence collective. Le 'nous' sans conscience cela donne Hitler. Le 'nous' avec conscience cela donne la Commune. | |||
27 octobre 2010 17h02
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Pépé le Moko |
Et où tu les mets les supporters de foot ? Je ne crois pas à l'intelligence collective sans intelligences individuelles | |||
27 octobre 2010 17h11
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Segel |
Ce n'est pas une question d'intelligence individuelle. Enfin ça dépend plutôt de ce qu'on entend par là. Les gens de la Commune, comme les catalans du début du XXè siècle, comme les paysans du Chiapas actuellement, étaient des gens qui, pour la plupart, n'avaient pas eu la chance d'aller beaucoup à l'école. Ce n'est donc pas au niveau de l'instruction que ça se passe, mais bien de la conscience politique. D'ailleurs parmi les supporters de foots il y'a un certain nombre de gens instruits, dont certains ingénieurs que je connais. | |||
27 octobre 2010 17h24
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abra |
Segel, les pauvres ne peuvent pas dépasser le court terme, c'est voulu par les dirigeants. Je rejoins la phrase de Paka. Les riches, ça les arrange, alors dis-moi pourquoi ça changerait. Les gens sont accaparés par leurs problèmes quotidiens, ils ne prennent pas assez de recul. Des gens qui pensent, qui cherchent comme toi sont une minorité. Vous parliez l'autre soir d'un pourcentage très faible de gens informés. Alors comment sur de telles bases peut-on arriver à une intelligence collective, dès lors qu'individuellement on n'avance pas ? Le collectif est la somme des individus ou me trompe-je ? | |||
27 octobre 2010 17h45
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Segel |
Il suffit de peu de gens informés pour faire basculer une majorité à partir du moment où l'information circule. La télévision fut l'outil d'atomisation de la population pour empêcher cela. Mais désormais il y'a internet. Ca remplace le café d'autrefois où les gens discutaient et refaisaient le monde. D'ailleurs ne sommes nous pas dans une auberge virtuelle ? | |||
27 octobre 2010 17h57
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R.WOLF |
je pense effectivement qu' internet risque de se retourner conntre eux; et aussi qu' à force qu' on les prenne pour des cons, les gens vont finir par planter leur tv là (ainsi que les émissions pour mongoloïdes y proposées) et vont aller dans la rue où finalement c' est beaucoup plus amusant. il y avait un fort côté ludique dans les manifs ; là où le gouvernement aura flippé, les gens se seront bien marrés. | |||
27 octobre 2010 17h59
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R.WOLF |
j' ai aussi l' impression que les grévistes une fois rentrés chez eux, vont s' emmerder. et voudront recommencer, ou du moins transmetronnt ce goût autour d' eux. | |||
27 octobre 2010 18h04
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abra |
Je souhaite que vous ayez raison. Il faut pour ça persuader les gens à s'investir, ça demande un effort (financier, intellectuel...)que beaucoup ne sont pas prêts à faire. Au café, autrefois, on refaisait le monde...virtuellement comme ici La télé est toujours omniprésente, c'est encore la fenêtre sur le monde du troupeau. | |||
27 octobre 2010 18h26
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Jean-Pierre ♫ |
On voit pourtant des trucs très sympas à la télé : | |||
27 octobre 2010 18h59
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R.WOLF |
la télé est omniprésente (lol! JP), et bien moi, je me demande ce qu' ils y trouvent à regarder parce que moi, chaque fois que je consulte le programme, c' est : ' y a rien. alors! | |||
27 octobre 2010 19h55
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Segel |
Y'a pas longtemps quelqu'un m'a envoyé un lien décryptant une journée de TF1. Faut que je retrouve ça. | |||
27 octobre 2010 20h54
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R.WOLF |
ça doit être grand! | |||
27 octobre 2010 23h53
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Lili ... |
Il est génial ton dessin JP. | |||
28 octobre 2010 11h23
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Jean-Pierre ♫ |
C'est Théodora qui l'a dégoté : |