13 janvier 2011 19h13

Jean-Pierre ♫
L'immunité du chef de gouvernement partiellement annulée par la Cour de Cassation...

...en Italie.

Faut pas rêver...

http://www.liberation.fr/mon...

13 janvier 2011 19h32
modifiée
13 janvier 2011 19h40

♫ Panther ♪
L'immunité présidentielle est un truc qui ne devrait exister nulle part.

Sous prétexte de sécurité face à des intérêts étrangers qui seraient contraires à ceux de la nation, et par peur d'instabilité politique, on laisse faire tout et n'importe quoi, alors que de toute façon les gouvernements ne sont justement plus que des pantins qui mangent, tous, au creux de la main de certains intérêts extérieurs, contre celui des peuples.

On peut évoquer aussi le risque de parasiter un emploi du temps chargé et important par des lourdeurs administratives liées au procès, mais franchement, le juste milieu qui serait de faire les procès à la sortie du mandat (comme ça avait eu lieu avec Chirac), ne suffit pas : on aboutit logiquement à une amnistie. Peut-être parce qu'une fois que le coupable n'est plus président, ça n'intéresse plus personne, la pression n'est plus la même (je peux me tromper, puisque je n'y connais rien), mais les passe-droits sont toujours les mêmes.

Avec tout ce que Berlusconi a comme passif, il me semble (mais encore ne fois je peux me tromper) qu'il mériterait la prison à vie.

Edit : certains diront que quand on est président, on est soumis à des choix difficiles, on ne peut faire un parcours parfait et on est obligé de faire de dures concessions. Je pense que dans ce cas, ce métier retrouverait justement sa vocation qui est celle d'un métier à fortes responsabilités, un métier risqué où on ne peut faire n'importe quoi, et non une vocation de poste doré pour se remplir le portefeuille.

14 janvier 2011 00h13

Segel
Peut-être un rapport avec cette révélation de Wikileaks ?
http://www.slate.fr/lien/326...

Berlusconi sera-t-il le fusible de la pieuvre ?

14 janvier 2011 03h44

♫ Panther ♪
J'aime bien cette métaphore du fusible. J'ai parfois l'impression que certaines personnes (Bernard Madoff, Eric Woerth, entre autres), sont sacrifiées pour être livrées à la vindicte populaire. Histoire de calmer le bon peuple sur des sujets qui le rend quelque peu rogue (la crise financière, les retraites, pour reprendre les précédents exemples), on fait rouler une tête qu'on aura tranché avec les médias. La part du diable, en quelque sorte.

On sacrifie un type qui sera à peu près, également aussi pourri que les autres, et qui n'aura pour mérite que d'être un peu trop lèches-bottes, mais ça laisse une impression de justice. Dans ces cas-là, j'ai souvent cette vision que je ne sais vraiment exprimer, et je trouve que cette notion de "fusible" l'exprime très bien. Même si pour Berlusconi j'ai quelques doutes : ne reste-t-il pas un indéfectible allié de la pieuvre ? L'avenir nous le dira.

14 janvier 2011 03h51

♫ Panther ♪
Tiens je relis ce que j'ai écrit et je trouve que c'est con (surtout la première intervention en fait).

A propos de Eric Woerth, il me semble avoir lu une information qui rentre très bien dans le cadre de cette discussion :
(voilà ) http://www.liberation.fr/soc...
Il est actuellement jugé par la Cour de justice de la République (CJR), "chargée de juger les crimes et délits commis par les membres du gouvernement «dans l'exercice de leurs fonctions»", pour une obscure affaire d'hippodrome avec golf.

Sûr qu'avant de s'attaquer au président, il y a déjà pas mal à faire avec le gouvernement ; la politique c'est les écuries d'Augias.

14 janvier 2011 09h49

Segel
Ca fera comme Juppé ...

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