10 avril 2011 17h33

Hélène
American Dream....

Un article intéressant....
http://noxmail.us/Syl20Jonat...

10 avril 2011 18h01

Papy-Baby-seaters
j'ai pas réussi á lire jusqu'au bout, mais semble incroyable!

10 avril 2011 18h12

Hélène
C'est pourtant bien vrai, et tout ce bin's va arriver en Europe aussi...

10 avril 2011 18h36

R.WOLF
page web inaccessible ; il doit s' agir d' un article vachement sensible.

lol!

10 avril 2011 23h24

Hélène
Tiens, Red:

"PostHeaderIcon Faim et pauvreté extrême s’installent aux États-Unis
9 avril 2011 | Auteur: Jo

Traduction pour El Correo de : Estelle et Carlos Debiasi

Ici des millions gens souffrent de faim. Nous ne parlons pas d’Haïti, ni de pays africains, ou asiatiques, ni des favelas sudaméricaines, mais du fait extraordinaire dont que dans le pays le plus riche du monde, avec le secteur agricole le plus productif, des millions de gens souffrent de ce qui s’appelle l’« insécurité alimentaire », ou ce qui en chrétien se traduit comme ne pas savoir d’où proviendra la prochaine nourriture.
Aux États-Unis il est permis – sans que cela soit un scandale national – que les enfants n’aient pas suffisamment à manger. Le programme national de télévision de CBS News, 60 Minutes, a récemment montré les visages et les histoires de familles sans toit, dont les enfants ont dit ce qu’ils ressentent quand ils ne mangent pas suffisamment. Plus de 16 millions de mineurs vivent dans la pauvreté -2 millions de plus qu’avant la crise économique qui a éclaté en 2007 – et on constate que c’est l’écroulement le plus rapide de la classe moyenne jamais arrivé depuis que le gouvernement a commencé à les mesurer, il y a demi-siècle, explique CBS News.
Qu’est qu’on ressent quand on a faim ? demande le journaliste aux enfants d’une école primaire de Floride. « C’ est difficile. Tu ne peux pas dormir. Tu attends seulement, tu t’endors cinq minutes et tu te réveilles à nouveau. Tu as a mal à estomac et pense : ‘ je ne peux pas dormir, je vais essayer de dormir, je vais essayer de dormir’, mais tu ne peux pas parce que tu as trop mal à l’estomac. Et c’est parce que tu n’as pas de nourriture dans toi », répond un enfant.
De nombreuses de familles racontent à CBS qu’elles n’ont jamais imaginé rester sans toit ou ne pas pouvoir nourrir suffisamment leurs enfants, puisqu’ils jouissaient d’une vie de classe moyenne. Avec la crise, tout a basculé.
Une partie du reportage de CBS fut réalisée dans la même zone que celle qui se proclame comme « le lieu le plus heureux du monde », c’est à dire, les comtés autour de Disney World, à Orlando, en Floride. Là CBS a détecté environ 67 motels où logent plus de 500 enfants sans domicile. Là, tout près des écoles du comté de Seminole, mille étudiants ont récemment perdu leurs logements. Le gouvernement loge des milliers de familles sans toit dans des motels dans tout le pays pendant des mois. CBS remarque que « la ‘génération motel’ aux États-Unis grandit rapidement ».
16.6% des étasuniens – soit, plus d’un sur six – a souffert « d’insécurité alimentaire » au cours de 2009, selon les chiffres les plus récents du recensement analysés par Feeding América, la plus grande organisation du pays dédiée à appuyer les personnes touchées par cette situation dans son rapport récent « Map the Meal Gap ». En fait, cette organisation explique qu’aujourd’hui elle offre ses services de soutien à 37 millions d’étasuniens, dont 14 millions d’enfants, une augmentation de 46 % comparée avec 2006.
Même dans la capitale du pays le plus puissant du monde il y a de plus en plus de faim. Dans la zone métropolitaine de Washington et ses comtés limitrophes, plus de 400 000 habitants ont souffert de la faim pendant la récession, selon le rapport récent de Feeding America et son analyse par le Washington Post. Des millions encore dans chaque partie du pays, tant dans des zones riches que marginales, on a enregistré des chiffres croissants de faim. « La majorité serait surprise de savoir les dimensions de la faim dans ses communautés. Les gens tendent à penser qu’on souffre de la faim « là-bas » , dans un autre lieu, mais pas ici même, non pas dans mon coin. Mais ce rapport démontre que ce n’est pas vrai : la faim est partout dans notre pays en ce moment », a commenté Vicki Escarra, directrice de Feeding America, au Washington Post.
« Il y a eu des moments où je n’ai pas mangé pour que mes enfants aient plus à manger. Je suis adulte, je peux le faire. Je peux boire de l’eau ou manger un morceau de pain. Mais on ne veut pas que ses enfants arrivent à dire : maman, j’ai faim, une heure après qu’ils aient mangé », a expliqué au Washington Post, Anette Emerson, mère célibataire de 46 ans. Ces histoires se répètent dans tout le pays.
Et quelle est la réponse du gouvernement ? Proposer de réduire l’assistance alimentaire aux nécessiteux, provoquer plus de coupes dans les dépenses sociales et réduire les taux d’imposition sur les revenus des millionnaires.
Mark Bittman, critique de gastronomie du New York Times [ Why We're Fasting ], a annoncé lundi dernier qu’il se joignait à un jeûne d’une semaine avec environ 4 000 personnes dans tout le pays, dont l’intention est d’attirer l’attention publique sur les propositions du Congrès pour réduire sévèrement les programmes d’assistance pour les pauvres et pour ceux qui souffrent de faim dans ce pays. « Ces coupes faites soit disant pour réduire le déficit – à peine serait-ce une miette – causeront en vérité que plus de personnes meurent de faim, aillent au lit avec la faim ou vivent plus misérablement que maintenant. Et la proposition de loi augmentera la dépense pour la défense », a-t-il expliqué. Cela dit, devant quelques ironies : en 2010, les profits des entreprises ont augmenté avec le taux le plus rapide depuis 1950, tandis que le record de nombre de personnes qui dépendent de l’assistance fédérale pour manger a été atteint. Il a ajouté que les 400 étasuniens les plus riches ont plus richesse que la moitié des foyers du pays, tandis que 45 % des étasuniens dépensent un tiers de leurs revenus en nourriture et cependant n’y arrivent pas, et un enfant sur quatre dort en ayant faim dans ce pays, au moins sur certaines périodes.

Bittman affirme : « nous avons besoin de nous rassembler et d’insister sur le fait que nos ressources collectives soient utilisées pour le bien-être collectif, pas pour mille, ni pour un million d’étasuniens les plus riches, mais pour la vaste majorité de nous tous aux États-Unis et, en fait, pour les citoyens du monde qui ont les difficultés à satisfaire leurs premières nécessités. Ou pour nourrir leurs enfants ».

Mais, apparemment, la faim n’est pas parmi les priorités de la classe dirigeante politique ou économique de ce pays. Apparemment, « l’insécurité alimentaire » n’est pas un sujet qui est considéré de « sécurité nationale » ."

Voilà....

11 avril 2011 09h52

Segel
Salut les cygales.
Très intéressant.
Moi je pensais d'ailleurs que c'était aux USA que l'ère des grands soulèvements populaires allait commencer, suite aux subprimes.

En fait, internet à eu un effet accélérateur sur le monde arabe.
Mais c'est pas plus mal que ça bouge là-bas finalement.

Alors selon Chomsky, les américains ne devraient pas rester les bras croisés.
La fin de leur modèle TV-Sofa-Coca-PopCorn va les réveiller.

11 avril 2011 11h01

Hélène
Salut segel, remis de ton w.end?

Le modèle américain s'écroule, le monde arabe se soulève...et l'Europe????????

11 avril 2011 11h05

Segel
La 'vieille' Europe est sous contrôle depuis des siècles.
Si tu regarde bien , les français sont de moins en moins révolutionnaires ...
1789, 1830, 1848, 1871, 1936, 1968 ... ça s'espace de plus en plus.
Peut-être parce qu'on nous accorde un certain confort, au prix de la destruction planétaire ?

11 avril 2011 11h11

Hélène
Oui, je vois cela comme une espèce de politique de l'Autruche...on sait que ça va mal mais on ne veut pas le savoir...Plus dur sera le réveil pour ceux qui dorment profondément, ça va leur faire mal....

11 avril 2011 13h24

R.WOLF
merci pour l' article.

j' avais eu déjà des infos semblables sur le web. je crois que le problème est aggravé aux US par le fait même des habitudes alimentaires ; il faut savoir qu' un seul sachet de riz et quelques céréales peuvent aider à ne pas souffrir de la faim.
le fait est que quand on est habitué à un système alimentaire de type industriel (junk food), très coûteux en plus, on ne sat pas satisfaire à ces besoins alimentaires.

silence total des médias à ce sujet en tout cas.

et quand on sait le budget consacré à l' armement dans ce pays ..

11 avril 2011 13h33

Hélène
Suffit d'imaginer ce que pourrait-être une crise alimentaire dans les grandes villes (genre supermarché non ravitaillés pendant une semaine...)
C'est peut-être ça qu'il faudrait pour que les gens bougent....mais même pas sûr....

11 avril 2011 14h48

maurice
Donc fini l'image d'épinal du grand américain obése .
Désormais nous verrons des cow-boys à la silhouette chêtive et les yeux hagards
Je suis éffaré mais peu surpris des images c'est mon rêve I had a dream
j'avais salué avec une immense joie l'avénement de françois Mitterand
le même taux d'adrénaline inondait ma joie quand j'ai vu qu'Obama porterait
le flambaud des petites gens c'est fini car Robin des bois s'est métamorphosé
en un vulgaire valet?
vraiment il vaut mieux être pauvre en france qu'au pays de J.R

11 avril 2011 14h51
modifiée
11 avril 2011 14h53

Hélène
Je ne pense pas que le fait d'être pauvres et mal nourris empêche les américains d'être obèses....
Aujourd'hui on n'est pas gros quand on est riche, mais quand on est pauvre et sans éducation alimentaire...
La nourriture grasse et sucrée ou grasse et salée est une drogue pour le cerveau..les additifs également, les pires étant les faux sucres et les , et je ne parle même pas des graisses utilisées pour les fritures industrielles...des vraies bombes...
(toxic food, William Reymond)

Obama est un clown...comme les autres...je ne l'ai jamais vu comme un sauveur de quoi que ce soit.

11 avril 2011 14h58

Segel
J'ai une bonne copine qui était toute joyeuse quand Obama a été élu.
Aujourd'hui elle déchante ...

11 avril 2011 15h00

Hélène
Il y a eu comme un espoir partout dans le monde parce que c'est un noir...Mais c'était oublier que derrière les engagement de ceux d'avant, il est bien obligé de se plier, et que ce sont toujours les industriels qui dirigent le monde.

11 avril 2011 15h08

Segel
Le vrai changement symbolique ça aurait été un amérindien.

Dans tous les cas, c'est Wall-Street qui mène la barque.

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