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2 juin 2011 14h33
modifiée
2 juin 2011 14h36

Pépé le Moko
"On voit que tu n'as jamais eu faim toi...." Et on voit ça où jeune fille ? sur mon visage ? mon ventre ? Tu serais surprise...
Je préfère oublier cette intervention.

Un mot... tu n'as retenu qu'un seul mot de ce que tout ce que j'ai écrit ? Tooooop !

Je maintiens qu'il faut avoir une vision bisounours de la réalité pour penser que l'anarchie comme modèle politique soit viable. Cela sous entend que tout le monde soit solidaire et auto-discipliné et je n'y crois pas. ça va pour être dans l'opposition mais une fois le pouvoir tombé, il faudra mettre autre chose en place sinon ça ira au clash.

2 juin 2011 14h44

Hélène
Le style paternaliste très peu pour moi....
Allez, amusez vous bien!!!
La jeune fille vous salue!!

2 juin 2011 14h44

jamydefix
Tu a raison RED.
C'est un mouvement de fond, dont beaucoup de non votant écoeurés de ces escroqueries politico -industriels locales et globales, de droite comme de gauche.
Rien n'arrêtera cette prise de conscience globale des populations.

2 juin 2011 14h49

Pépé le Moko
"Le style paternaliste très peu pour moi...." Même la Miette je l'appelle comme ça.
ça me saoule

2 juin 2011 15h40

R.WOLF
bordel de nom de dieu ; je ne vous demande pas de vous entendre mais arrêter au moins de vous invectiver.

on prend ou pas, moi, je le redis, on est ici pour débattre pas pour dire qu' on a tort ou qu' on a raison.

2 juin 2011 20h24

Lalo Skywalker
Ben merde alors... !!!! Moi je lance une discussion sympa avec un jeu pour rigoler (ce qui est le but d'un jeu, non ???)... et les v'là qui s'engueulent....

RED.... tu joues les médiateurs.... c'est cool

2 juin 2011 21h22

Segel
Moi je trouve ça plutôt sain qu'on ne soit pas d'accord sur tout.
Et la remarque de Pépé je ne la prends pas mal, mais plutôt comme un truc sincère que seul un vrai ami pourrait me dire, plutôt qu'une approbation hypocrite.

J'ai eu un instant d'hésitation je l'admets.
Mais à la réflexion j'accepte bien volontiers cette "joute" dans la mesure où nous nous respectons.

Excuse moi Pépé sur le "quand on n'a pas l'habitude", mais j'étais pressé.
Ce que je voulais dire par là, c'est qu'un certain nombre de lectures m'ont amené à rejeter les critiques de personnes, car il était bien démontré dans celles-ci que ces critiques sont les plus stériles.

Maintenant, tu as le droit de ne pas être d'accord, et je respecte ton point de vue, sans pour autant chercher à t'imposer le mien, mais en ayant clairement envie de t'en montrer la pertinence et la cohérence que j'y perçois.

D'ailleurs, je constate que tu me réponds bien plus sur la forme que sur le fond.

2 juin 2011 21h26

Segel
La jalousie, l'envie, etc. ont leur place dans les sentiments humains.
Et je conçois tout à fait que des communautés soient capables de s'organiser pour imposer l'ordre, sans pour autant ériger un pouvoir.

Il est clair que pour que ça fonctionne à grande échelle, le fédéralisme est nécessaire.
Une notion, précisément inventée par les anarchistes, et injustement méconnue en France.
Mais en France beaucoup de gens aiment la hiérarchie.
On devrait pouvoir faire cohabiter des communautés structurées verticalement et horizontalement.

Vouloir une pyramide qui concerne tout le monde est totalitaire.
Vouloir une organisation horizontale qui concerne tout le monde l'est aussi.
En fédérant des communautés, on peut avoir les deux ... dans le même pays.

2 juin 2011 21h53

R.WOLF
@ Lalo ; c' est par pur égoïsme en fait, ce qu' ils disent m' intéresse trop que pour que je courre le risque qu' ils se fâchent.

2 juin 2011 22h21
modifiée
2 juin 2011 23h51

Segel
Merci RED.

Lorsque Pépé écrit :
Même l’anarchie aurait ses élites (et je suis sûr que tu aimerais en faire partie), il faut bien guider le peuple, ignorant par nature. Et guider le peuple, ce n’est pas une forme de pouvoir ? Combien de temps avant qu’un individu ou un groupe prenne réellement les rennes en main et décide de ce qui est bien ou non. L’enfer est pavé de bonnes intentions.

Je comprends qu'il n'a ABSOLUMENT RIEN compris à l'anarchie.
Ceci est dit sans aucune haine.


Cela me rappelle un ami, à qui j'ai dit être anarchiste récemment, qui m'a dit "et ben alors tu n'as plus qu'à aller poser des bombes ?".

Il n'avait pas compris que ce n'est pas conquérir le pouvoir qui m'intéresse, mais l'abattre.
Il n'avait pas compris que ce n'est pas l'argent qui m'intéresse, mais son abolition (du moins en tant qu'instrument d'accumulation).

C'est pour ça que je suis mal à l'aise lorsque je vois des "indignés" réclamer un meilleur partage des richesses.
Je les comprends, mais en même temps je sais que c'est précisément ce comportement qui les maintiendra perpetuellement sous une certaine domination.

On devrait certes revoir le partage des richesses, mais non pas comme but en soi, mais bien plus comme la conséquence d'un rapport de force qu'on parviendrait à inverser.

2 juin 2011 23h50

Segel
Et je précise que parmi les cygales je ne suis pas le seul à être allé à Millau en 2000 ...

3 juin 2011 01h10

Pépé le Moko
Lorsque Segel écrit :
Je comprends qu'il n'a ABSOLUMENT RIEN compris à l'anarchie.
Ceci est dit sans aucune haine.


Je comprends qu'il n'a ABSOLUMENT RIEN compris à ce que j’ai écrit.
Ceci est dit sans aucune haine.

Je ne remets pas en cause l’anarchie en tant que telle. J’ai moi-même été plus ou moins anar il y a 20 ans. J’en ai gardé des tendances, ce que je trouve très sain, et… comment disaient-ils à l’époque ? Ah oui : "un rapport conflictuel à l’autorité". Je dis juste que je ne crois pas ou plus en l’anarchie en tant que finalité. Je la considère comme une utopie. Je ne crois pas qu’elle soit applicable à grande échelle. Tu parles de fédéralisme mais je n’ai jamais constaté de fédéralisme spontané, qui ne s’appuierait pas sur l’engagement d’un individu ou d’un groupe d’individus. Chacun devrait y mettre du sien pour que ce soit viable et imaginer que tout le monde voudrait suivre ce principe me semble, je parle d’expérience, impossible.

Qu’on en retienne des principes, d’accord. Si on peut, on y mettrait du Rousseau, du religieux (il y a des principes dans les religions qui sont plein de bon sens pour une vie saine en collectivité, une fois qu’on a fait abstraction du grand barbu qui sait tout et voit tout), du bouddhisme, du taoïsme, du confucianisme, du Platon et tant d’autres qui ne sont pas de mauvais guides à penser. On pourrait aussi ne pas négliger les idéologies politiques classiques. Pourquoi vouloir tout rejeter et déclarer qu’on détient LA vérité ? Certaines, en théorie, prônent des choses plutôt sympathiques.
Pour paraphraser Alain, de l’imitation peut naître l’invention.

Je ne crois pas que l’anarchisme puisse être, in fine, la solution aux problèmes de notre société. Je n’ai rien, je le redis, contre le fait qu’on s’en inspire mais alors ce ne serait plus de l’anarchie.
Avoir des tendances anar, oui mais être seulement anar, non. Pour moi, ça serait comme se mettre des œillères. Je me méfie des gens trop "entiers", ils sont trop souvent persuadés qu’ils détiennent l’unique vérité. Or tout n’est pas si simple alors je préfère ceux qui sont plus "partagés".

Et je précise que parmi les cygales je ne suis pas le seul à être allé à Millau en 2000 ..
...et bien maintenant, ils savent eux aussi ce que j'en pense.

3 juin 2011 02h34

Segel
Merci pour ces précisions.
L'anarchie n'est pas un but, mais un moyen.
Elle est la seule forme d'organisation humaine compatible avec la décroissance.

Pourquoi ?
Parce que, comme le souligne Susan George, la décroissance signifie l'inversion du pilotage :
Finance => Economie => Société => Ecologie

Mon but n'est donc pas l'anarchie en tant que telle, mais l'empreinte écologique égale à 1 globalement, avec le moins de disparités possibles dans celle-ci.

La politique, au sens classique, étant la façade en trompe l'oeil du business, ce n'est pas avec cette vision qu'on pourra dépasser l'enjeu planétaire inédit devant lequel l'humanité se trouve.


Ce n'est pas une solution "définie", mais bien plutôt un chemin, à l'instar du Tao.


Mais il faudra transformer l'homme encore une fois ?
Hélas ... je ne vois pas comment éviter une certaine prise en main de l'éducation.
Cela dit, on peut tout à fait imaginer une société où de petits groupes soient organisés et structurés selon les moeurs et aspirations locales mais coopèrent de façon globale.


Ce n'est nullement mon but d'imposer quoi que ce soit à qui que ce soit.
Juste faire comprendre les enjeux, et les moyens éventuels de les affronter.
Je ne crois nullement détenir LA vérité, mais j'aimerais qu'on essaie au moins de la chercher.

6 juin 2011 21h31

Jean-Pierre ♫
Tout cela mérite discussion.

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