2 juillet 2011 17h42

R.WOLF
Apesanteur démocratique ; qu' est-ce à dire?

Quand en ce moment ils sont tous en train de bêler DSK mêmêe mêeh

cet excellent constat

Le Honduras a créé des zones franches où la souveraineté de l’Etat ne s’applique pas (13). L’Europe institue à présent des « sujets francs » (économie, social) à propos desquels le débat entre partis politiques s’évanouit, puisqu’il s’agit de domaines de souveraineté limitée ou nulle. La discussion se concentre alors sur les « thèmes de société » : burqa, légalisation du cannabis, radars sur les autoroutes, polémique du jour à propos de la phrase malencontreuse, du geste impatient, du juron d’un homme politique étourdi ou d’un artiste qui a trop bu. Ce tableau d’ensemble confirme une tendance déjà perceptible depuis deux décennies : la délocalisation du pouvoir politique réel vers des lieux d’apesanteur démocratique. Jusqu’au jour où l’indignation éclate. Nous y sommes.

http://www.monde-diplomatiqu...

2 juillet 2011 18h35

maurice
Qu’ils en soient conscients ou non, analyse l’économiste américain Paul Krugman, les dirigeants politiques servent presque exclusivement les intérêts des rentiers — ceux qui tirent énormément de revenus de leur fortune, qui ont prêté beaucoup d’argent dans le passé, souvent de manière étourdie, et qu’on protège à présent contre une perte en reportant celle-ci sur tous les autres

Le peuple a compris qu’il ne serait jamais assez pauvre pour que le système le prenne en pitié


. Des Etats exsangues d’avoir trop généreusement secouru les banques implorent un prêt
pour boucler leurs fins de mois ; elle leur enjoint de choisir entre la purge libérale et la faillite. Toute une partie de l’Europe, qui hier déboulonnait les dictatures d’António de Oliveira Salazar, de Francisco Franco, des colonels grecs, se retrouve ainsi ravalée au rang de protectorat administré par Bruxelles, Francfort et Washington. Mission principale : protéger la finance

la dépendance est la seule chose qui nous convienne.
Faites un don au fmi

2 juillet 2011 18h41

gonzo
http://www.lemonde.fr/idees/...

j'était justement en train de lire un article lié

2 juillet 2011 18h55

R.WOLF
@ Bucaillo ; j' apprécie tes interventions ici.

@ Gonzo ; je sauvegarde.

bon, je vais faire un don au FMI ..

2 juillet 2011 18h58

gonzo
ce que je reproche à nos élites bien souvent.
c'est de confondre économie et finance.
ça na strictement rien à voir, et demande souvent des mesures contraires

2 juillet 2011 19h20

R.WOLF
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2 juillet 2011 19h24

R.WOLF
voila où nous sommes rendus (en clair où nous n' y comprenons plus rien), voila ce qui se passe.

En apparence, la crise de la dette souveraine découle de mécanismes « complexes » dont la compréhension exige de pouvoir jongler avec les innovations permanentes de l’ingénierie financière : produits dérivés, primes de défaillance (les fameux CDS ou credit default swaps), etc. Cette sophistication étourdit l’analyse, ou plutôt la réserve au petit cénacle des « comprenants », qui sont généralement les profiteurs. Eux encaissent en connaissance de cause, pendant que les « analphabètes » économiques paient, imaginant peut-être qu’il s’agit d’un tribut dû au destin. Ou à une modernité qui les dépasse, ce qui revient au même. Essayons donc plutôt la simplicité, c’est-à-dire la politique.

alors les gens s' en vont parler de DSK ; mais c' est bel et bien une dictature qui se met en place sous nos yeux, avec la complicité des politiques (voir le projet de décret de Besson pour censurer l' internet).

2 juillet 2011 20h21

gonzo
oui, et c'est bien ce qui est dénoncé par les mouvements populaire, comme les indignées

2 juillet 2011 20h55

R.WOLF
une dictature ça se renverse.

mais d' abord ça fait des dégâts considérables. et certaines ne se renversent jamais, la Birmanie par exemple.
la seule chose qui peut nous sauver c' est qu' ils sont très soucieux de leur image, celle la même qui est leur carte de visite.

l' article d' Halimi est génial en tout cas. je vais lire celui que tu as mis en lien, il a l' air bien aussi.

2 juillet 2011 21h01

gonzo
il ne faut jamais dire jamais.
elles finissent toujours pas tomber ... tôt ou tard.

2 juillet 2011 21h07
modifiée
2 juillet 2011 21h21

maurice
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3 juillet 2011 12h38

maurice
Bonjour
Il faut boucler cette apesanteur démocratique
j’ai donc parlé d’esclavage et les mots sont importants notre société policé voir civilisé est en en fait une mince pellicule car quand vous éffeuillez la première couche
apparaît l’horrible réalité une sociéte du mèpris et de l’oppression
ce siécle est le siècle de la barbarie qui ne veut pas dire son nom
Je suppute peut-être Red mais tout porte à croire que ce FMI instaure un règime cannibale pire que les civilisations primitives pendant que nous agonisons dans l’indifférence génèrale nous assistons impuissant à cette anthropophagie
Laissons le champ libre au FMI accompagné des oligarchies se délecter des états (donc les peuples) les plus faibles puisqu’ on nous fait croire que c’est l’ordre des choses pour assurer la survie du monde occidental
Manger l’autre pour vivre n’a jamais étè dans la stratègie humaine

en tout cas moi vivant je ne tolèrerais jamais cela même si mes conditions de vie sont précaires militer comme tu milites red c’est L’acceptation de vivre debout sois assuré que l’antichambre de la mort ne m’est pas Inconnu je ne peux pas t’en dire plus tu as raison de ne pas travestir ta couleur le rouge c’est la couleur du sang mais surtout la couleur de la vie
Même si tu vis une vie de chien quoi qu’il arrive n’oublie pas
Qu’il vaut mieux être un chien vivant qu’un lion mort
je conclu avec mon sylllogisme par cette citation
Les anthropophages du peuple sont ceux qui vivent à ses dépens (benjamin constant)

3 juillet 2011 12h49

R.WOLF
mon chien a une crinière de lion ceci dit, et un jour j' ai même vu un chien qui faisait penser à un lion ; un nom pas difficile mais dont je me souviens mal. il était fascinant, superbe.

ceci pour dire qu' entre la mort et la vie, la vie et la mort, il existe des instants superbes ; peut-être est-ce même dans la décadence qu' ils apparaissent le plus, par contraste.

ici dans le Nord et surtout à Bruxelles, nous avons quelque chose d' unique au monde, une lumière noire.
sans doute y faut-il voir le goût des peintres flamands (où l' origine du goût) pour le clair obscur.

ceci dit, toutes les conditions sont réunies pour la fin de la civilisation, nous allons revenir à un Moyen Age.

intéressant ..

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