4 août 2009 18h28
modifiée
4 août 2009 18h33

yv
je voulais partager avec vous ce trés bel article, sur un état des lieux du conflit israelo-palestinien. j'attend vos réactions

http://www.courrierinternati...
j'ai vu mes fautes, putain trop tard, c'est PAG qui va criser en rentrant chez lui, je sens que ça va chauffer
biz yv

4 août 2009 18h34

Théodora
Yv , on ne peut pas y accéder si on n'est pas abonné . File les réf , que je puisse le trouver en papier

4 août 2009 18h39
modifiée
4 août 2009 18h42

yv
mince, c'est le dernier numéro.978 c'est dommage je peux le transmettre que par email alors ?
ya aussi un dossier sur les écrivains africains, j'en suis pas encore là mais ça m'a l'air interressant
biz yv

4 août 2009 18h43

Théodora
Tu peux essayer le mail mais ça risque d'être lourd non ?

4 août 2009 18h52

En voiture Simone
Hello Yv
Tu nous fais un résumé ou une copie ici ?
Frustrant ce lien

4 août 2009 18h54

yv
ISRAËL-MONDE MUSULMAN •
Qui veut vraiment la paix au Moyen-Orient ?

Dans les pays de la région, le discours de guerre continue de dominer. Seuls les envoyés internationaux évoquent la relance de pourparlers, constate Al-Hayat.

01.08.2009 | Hussam Itani | Al-Hayat Al-Jadida

Imprimer Caractère
Recommander Commenter 1
Envoyer
Votre message Partager
Delicious Digg Facebook Blogmarks Scoopeo Wikio N° 978-979-980

Sur le même sujet
DES PRUNES, DES POIRES ET DES SNACKS
Affamer Gaza et s’enrichirFiches pays
Territoires palestiniens (occupés)
Israël
Pressions américaines

“Il s’agit de discussions entre amis”, a souligné George Mitchell, l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, après un entretien le 26 juillet à Tel-Aviv avec le ministre de la Défense israélien Ehoud Barak, relate Ha’Aretz. Une façon de désamorcer les tensions à propos de l’exigence américaine de l’arrêt de la colonisation israélienne. Mitchell avait déjà rencontré à Damas le président syrien Bachar El-Assad. Deux autres responsables américains, dont le ministre de la Défense Robert Gates, ont également fait une tournée fin juillet dans la région.

Dans leur majorité, les Israéliens refusent la restitution du plateau du Golan à la Syrie, selon le conseiller pour la sécurité nationale Uzi Arad. Le Premier ministre démocratiquement élu Benyamin Nétanyahou affirme que ses concitoyens sont également opposés à une solution du problème des réfugiés palestiniens, au partage de Jérusalem, et à ce que les Palestiniens disposent d’un Etat tant qu’ils n’ont pas reconnu Israël en tant qu’Etat juif. Ils ne veulent pas non plus accorder à ce futur Etat palestinien une véritable souveraineté ou lui permettre de disposer d’armes.

Quant aux Palestiniens, ils sont divisés. D’un côté, il y a ceux qui ont donné une large majorité au Hamas lors des élections législatives il y a trois ans et qui soutiennent la poursuite de la résistance armée contre l’occupation. De l’autre, les responsables de l’Autorité [issus du Fatah et siégeant à Ramallah], en proie au désespoir face à l’échec des négociations et à la poursuite de la colonisation israélienne, au point de menacer tous les deux ou trois mois de reprendre la lutte armée.

Quant aux Syriens, ils annoncent périodiquement la mort du processus de paix, sans pour autant vouloir l’enterrer. Les Libanais, eux, observent ce qu’ils perçoivent comme les préparatifs d’une reprise des hostilités de la part des Israéliens, soit pour mettre un terme à ce que ceux-ci qualifient de “situation anormale” au Sud-Liban [la présence armée du Hezbollah], soit pour utiliser le pays du Cèdre comme levier face à l’Iran, sur fond de programme nucléaire. En Iran, Mahmoud Ahmadinejad, le président reconduit dans ses fonctions par les bassidjis [miliciens du régime] tirant sur la foule, ne se lasse pas d’alimenter la crise en répétant qu’Israël “sera rayé de la carte du monde”, en brodant sur le thème du négationnisme, et en annonçant des “frappes décisives” par-ci par-là, ce qui ne manque pas d’inquiéter les pétromonarchies du Golfe.

Alors que le “camp de la paix” est réduit à presque rien et que les régimes accrochés au pouvoir trouvent l’accord des “masses” pour maintenir le statu quo, on peut se demander si quelqu’un veut la paix au Moyen-Orient. Certes, certains aiment palabrer sur la reprise du processus de paix, sur les initiatives diplomatiques et sur les efforts d’envoyés internationaux, mais tout semble indiquer que les fruits de la paix sont attendus uniquement en dehors de la région.

Trois ans après, on ne parle de la guerre israélienne contre le Liban [été 2006] que pour tirer des leçons militaires, stratégiques et tactiques. Personne en Israël, au Liban ou dans le monde arabe ne se demande comment éviter qu’une telle chose se reproduise. Ce serait considéré comme un luxe incongru dans le climat guerrier actuel, ce climat qui réduit à néant l’optimisme – probablement injustifié – qu’avait suscité l’arrivée à la Maison-Blanche de Barack Obama.

Pour que les peuples choisissent entre la paix, la guerre, ou l’entre-deux, il faut qu’ils y voient un intérêt manifeste. Les rapports de forces militaires et politiques n’ont pas forcément le dernier mot dans ce domaine. Inutile de dire que les terribles destructions et les nombreuses victimes civiles ­causées par la guerre de juillet 2006 [entre Israël et le Hezbollah] ne dissuaderont pas ceux qui y trouvent leur intérêt de préparer la prochaine guerre. Qu’elle ait lieu ou non, elle ne cesse de nous hanter et d’être présente dans nos esprits, comme un compagnon dont on sait qu’il s’invitera toujours à notre table.

4 août 2009 18h57

Théodora
Stand by , suis au fil , à toute

4 août 2009 18h58
modifiée
4 août 2009 18h59

yv
bon le copier/coller ça marche mais ça prend de la place
l'article est de hussan Itani paru dans el-hayat
biz yv

4 août 2009 19h09

En voiture Simone
Intéressant. On dirait quand même un article pro-américain qui s'ignore.

4 août 2009 19h13

yv
le ton de la presse palestinienne ou israelienne, ne ressemble pas aux clichés qu'on peut se faire, tiens un article de ha'aretz


Affamer Gaza et s’enrichir

Un comité militaire israélien décide au jour le jour des calories nécessaires à chaque Palestinien de Gaza. Mais pourquoi les bananes sont-elles permises, et pas les abricots ? Le quotidien Ha’Aretz révèle le rôle du lobby agricole dans cette politique.

01.08.2009 | Yotam Feldman, Uri Blau | Ha'Aretz

Imprimer Caractère
Recommander Commenter 0
Envoyer
Votre message Partager
Delicious Digg Facebook Blogmarks Scoopeo Wikio N° 978-979-980

Sur le même sujet
ÉCLAIRAGE
Les points de passage
ISRAËL-MONDE MUSULMAN
Qui veut vraiment la paix au Moyen-Orient ?Fiches pays
Israël
Territoires palestiniens (occupés)
Matpash

Acronyme hébreu de “bureau de coordination des activités gouvernementales en Judée-Samarie et pour le district de Gaza”, le Matpash est, en droit international, le gouvernement militaire instauré par Israël dans les Territoires occupés (Cisjordanie et Gaza) depuis 1967. Mais, l’Etat hébreu ne se reconnaissant pas comme puissance occupante en Cisjordanie, préfère le terme de “bureau de coordination des activités gouvernementales” à celui de “gouvernement militaire”. Cette unité de l’armée israélienne a en charge l’économie et la sécurité sur les territoires non contrôlés par l’Autorité palestinienne (AP). Elle chapeaute également les activités de l’administration civile (compétente en matière de police, d’état-civil, etc. dans ces zones). Enfin, le Matpash est compétent pour les relations avec l’Autorité palestinienne, les agences internationales et les services publics israéliens en matière humanitaire.

Chaque semaine, une dizaine d’officiers du Matpash (autorité militaire qui gère les Territoires occupés) se réunissent dans l’immeuble blanc des Templiers, dans le quartier de la Kirya de Tel-Aviv, au cœur du complexe du ministère de la Défense. Là, ce petit état-major décide quelles denrées alimentaires arriveront sur les tables du million et demi d’habitants de la bande de Gaza. Parmi les participants, on trouve le colonel Moshe Levy, chef du bureau de coordination et de liaison (BCL) pour Gaza, le colonel Alex Rosenzweig, chef de la division civile du Matpash, et le colonel Doron Segal, chef de sa division économique. Ce sont ces officiers qui décident, par exemple, que les kakis, les bananes et les pommes sont des biens de subsistance vitaux et que leur vente à la bande de Gaza est autorisée, tandis que les abricots, les prunes, les raisins et les avocats sont des produits de luxe. L’année dernière, c’est cette commission spéciale qui s’était rendue responsable de l’interdiction aberrante de vendre à la bande de Gaza de la viande en boîte, de la purée de tomate, des vêtements, des chaussures et des cahiers.

Cette politique ne répond à aucune ligne fixe, explique un officier du Matpash sous couvert d’anonymat. Ainsi, il y a deux mois, la Coordination a autorisé la livraison de citrouilles et de carottes, levant une interdiction en vigueur depuis plusieurs mois. L’entrée de friandises comme les cerises, les kiwis, les amandes vertes, les grenades, le chocolat et le halva reste en revanche rigoureusement interdite. C’est au plus haut niveau que sont tranchées ces questions. Concrètement, c’est le général Amos Gilad en personne qui décide, au jour le jour, quels fruits, quels légumes et quels produits seront livrés aux Palestiniens. Lors d’une réunion récente du Matpash, le colonel Oded Iterman résumait cette politique en ces termes : “Nous ne voulons pas que les ravisseurs de Gilad Shalit puissent croquer des Bamba [snack israélien] sous son nez.”

Début 2008, quelques mois après la décision prise en septembre 2007 par le gouvernement israélien de prendre des sanctions contre Gaza [suite à la prise de contrôle par le Hamas, en juin 2007], un document officieux intitulé “Kavim Adumim” [Lignes rouges] était élaboré par le Matpash. Ces “lignes rouges” théoriquement fondées sur des évaluations de l’ONU fixent, au gramme près et à la calorie près, les besoins élémentaires des habitants de la bande de Gaza. Selon ce document, “pour garantir le minimum vital, le ministère de la Défense autorise l’entrée dans la bande de Gaza de 106 camions d’aide humanitaire par jour, dont 77 doivent transporter des produits alimentaires de base. L’entrée de blé et de nourriture pour animaux est également autorisée par le point de passage de Karni.”

S’ensuivent quatre pages de détails sur le nombre de grammes et de calories de chaque type d’aliment dont la consommation est autorisée aux Palestiniens, selon leur sexe et leur âge. Ensuite, on trouve la recommandation suivante : “Il est nécessaire de travailler avec la communauté internationale et avec le ministère de la Santé palestinien pour fournir des compléments nutritionnels (peu de farines sont enrichies à Gaza) et former ses habitants à une alimentation responsable.” Et, imprimée en grandes lettres au bas du document, ­l’injonction suivante : “La stabilité de cet effort humanitaire est primordiale pour éviter la sous-alimentation.”

Dans les faits, le nombre de camions autorisés à entrer dans la bande de Gaza n’excède que de très peu le minimum vital absolu décrété par Tsahal. Des données compilées par l’UNRWA, il ressort que, si le nombre minimal de camions autorisés à transiter quotidiennement est de 106, ce ne sont que 117 camions qui ont franchi le point de passage de Kerem Shalom en mai 2009 et 113 en avril 2009. A la veille de l’opération [israélienne contre Gaza] “Plomb durci”, en décembre 2008, ce nombre était tombé à 37.

Sur le terrain, la distribution de nourriture est-elle équitable ? Rien n’est moins sûr, reconnaît un officier du Matpash. Cela rend du coup sujette à caution l’affirmation du ministre de la Défense Ehoud Barak et du coordinateur Amos Gilad selon laquelle il n’y aurait pas de pénurie alimentaire à Gaza. Les responsables du Matpash, à commencer par le général Gilad, rencontrent régulièrement les responsables des agences internationales pour écouter leurs doléances. Amos Gilad et ses subordonnés auraient recours à une triple formule pour résumer leur philosophie : “Ni prospérité, ni développement, ni crise humanitaire.” Ce qu’un officier israélien contacté par Ha’Aretz tente d’atténuer en soulignant que Gaza ne subit pas un siège, mais est simplement soumise à des restrictions sur l’entrée de “produits de luxe”. L’ennui, c’est que la définition de ce “luxe” varie d’une semaine à l’autre et parfois d’un jour à l’autre. Ces variations sont parfois la conséquence de pressions internationales. Ainsi, à la suite de la visite du sénateur américain John Kerry, en février 2009, le Conseil des ministres israélien du 20 mars a enfin autorisé l’entrée de camions chargés de pâtes.

Depuis la prise de contrôle de la bande de Gaza par le Hamas, la coordination directe avec le Matpash a été rompue. Ce sont désormais des fonctionnaires de l’Autorité palestinienne [dominée par le Fatah] installés en Cisjordanie qui sont chargés d’assurer une coordination indirecte avec l’armée israélienne pour les fournitures à destination de Gaza via les points de passage et les terminaux. Il s’agit essentiellement de Hussein El-Cheikh ainsi que de Nasser Sarraj (qui habitent à Ramallah), Nazmi Mhanna (domicilié à Jéricho), et Raëd Fattouh (le seul à résider encore à Gaza).

En dépit de la coordination mise en place, en théorie, par Tsahal, aucune liste stable de produits autorisés ou interdits n’a jamais été fournie à la partie palestinienne depuis le début du siège imposé à Gaza. Pour le Bureau de coordination et de liaison (BCL) pour Gaza, une telle liste n’a pas lieu d’être, vu que “les Palestiniens savent ce qu’ils peuvent faire entrer”. Cette situation ne fait pas vraiment l’affaire des Palestiniens. Lors d’une réunion de coordination organisée au ministère de l’Agriculture à Tel-Aviv en mars dernier, Raëd Fattouh a demandé au colonel Moshe Levy, responsable du BCL pour Gaza, de lui fournir un document écrit et officiel détaillant quels produits l’armée israélienne autorisait. D’après Fattouh, le colonel Levy se serait mis en colère, lui conseillant de s’abstenir de ce genre de demandes à l’avenir et de se contenter des informations données par téléphone au jour le jour. De nos entretiens avec les agriculteurs israéliens et de la consultation de notes internes, il s’avère qu’Israël utilise le marché gazaoui pour maintenir autant que possible le niveau de prix des fruits et légumes sur le marché israélien. Uri Madar, bombardé “directeur de coordination et de liaison pour les affaires agricoles avec la bande de Gaza”, représente le ministère de l’Agriculture au sein du Matpash. Théoriquement, “Madar n’a rien à voir avec les décisions du Matpash”. Pourtant, lors d’une réunion qui s’est tenue le 6 avril au cabinet du vice-ministre [travailliste] de la Défense Matan Vilnaï, Uri Madar est explicitement cité comme “celui qui fixe l’agenda agricole des sanctions”. Madar travaille dans les locaux du BCL pour Gaza, installés à côté du barrage d’Erez [frontière nord].

Un autre lobbyiste influent est Avshalom Herzog, un membre du moshav Almagor [en Galilée], producteur de fruits et propriétaire d’une grosse usine d’emballage. Il affirme avoir des connexions avec 80 % des usines d’emballage israéliennes qui acheminent des biens vers Gaza, entre autres grâce à son partenariat avec Khaled Othman, le plus important grossiste de ce territoire palestinien. Herzog est un agriculteur ­énergique qui interpelle souvent les décideurs comme Matan Vilnaï, Shalom Simhon, ministre [travailliste] de l’Agriculture , ainsi que les responsables du Matpash, pour discuter des transferts de produits agricoles vers Gaza.

Les comptes rendus des débats indiquent à quel point certains responsables de l’armée israélienne sont dévoués au bien-être des agriculteurs. Ainsi, lors d’une discussion au cabinet de Matan Vilnaï en avril dernier, il a été tout à coup et très explicitement décidé de donner la priorité aux melons et aux fruits sur les autres denrées “afin d’enrayer un effondrement des prix sur le marché israélien”. Dans un autre document, aussi daté d’avril et diffusé par l’attaché de presse du ministère de la Défense, on peut lire : “La politique d’Israël aux terminaux [erreur] est régulièrement révisée en fonction d’un certain nombre de considérations… Mais, en somme, ce sont les considérations économiques qui priment, à commencer par les intérêts du secteur agricole israélien.”

“Ni prospérité, ni développement, ni crise humanitaire”

Meïr Yifrah, secrétaire de l’Organisation des producteurs de légumes, tente lui aussi de peser sur les décisions du Matpash, non sans succès. “Il y a un mois [en mai 2009], j’ai envoyé un SMS à Shalom [Simhon, le ministre de l’Agriculture] : ‘La situation du marché est très tendue et les producteurs ont besoin d’envoyer leurs surplus à Gaza. Vois ce que tu peux faire avec le ministère de la Défense.’ Pour moi, il était absurde de considérer la citrouille comme un produit de luxe et je suis arrivé à mes fins. En 2008, les producteurs d’oignons avaient d’énormes stocks d’invendus. Nous avions également fait pression sur le ministère de l’Agriculture, lequel avait obtenu de l’armée une augmentation des quotas d’oignons autorisés à la vente à Gaza.” Au ministère de l’Agriculture, on se défend en expliquant prendre également en compte les Palestiniens. “Lorsqu’on discute de quelle sorte de produits autoriser à Gaza, le ministère tient compte des besoins des Palestiniens et de la capacité des producteurs israéliens à les satisfaire, mais aussi de l’intérêt du consommateur israélien et de la nécessité de maintenir des prix raisonnables sur le marché israélien. Pour Shalom Simhon, l’agriculture est un pont vers la paix. C’est pourquoi il a toujours veillé à maintenir le commerce agricole, ainsi que la coopération en matière de contrôles sanitaires et vétérinaires, même dans les pires situations sécuritaires.”

Censées définir le minimum vital nécessaire, les “lignes rouges” tracées par le Matpash estiment à 300 le nombre de veaux nécessaires par semaine pour nourrir les Palestiniens. Avant que le point de passage de Karni ne soit fermé, ce nombre était de 500. Six mois ont passé depuis l’opération “Plomb durci” et Israël n’autorise plus l’entrée à Gaza du moindre veau sur pied, mais seulement de viande bovine et de poisson congelé. Et, lorsque les Palestiniens étaient encore autorisés à importer des veaux, cette autorisation ne concernait que les veaux d’Israël et de nulle part ailleurs. Depuis l’imposition du blocus en février 2008, l’une des principales victimes de cet embargo sur la viande bovine est un Israélien, Eyal Erlich (ainsi que son partenaire gazaoui Hosni Afana). Jusqu’alors, Eyal Erlich vendait chaque année à la bande de Gaza 50 000 veaux importés d’Australie. Voyant dans cette décision militaire la preuve que le blocus israélien est soumis aux desiderata du ministre de l’Agriculture Shalom Simhon et du lobby agricole israélien, Erlich a introduit une requête devant la Cour suprême, en vain. Est-il possible de faire entrer des denrées dans la bande de Gaza et d’assouplir le blocus ? Oui, mais à condition de pouvoir y mettre le prix. Des grossistes palestiniens expliquent s’être vus proposer par des intermédiaires israéliens des marchandises contre le paiement d’une somme allant de 40 000 à 100 000 shekels [de 7 500 à 18 000 euros] par camion. Certains affirment même que ces trafiquants israéliens utilisent des permis spéciaux qu’ils obtiennent de fonctionnaires d’agences humanitaires internationales comme le PAM [erreur] et l’UNRWA [office des Nations unies pour les réfugiés de Palestine], ce que ces deux organismes démentent. Depuis l’imposition de sanctions drastiques, le point de passage de Karni, par lequel transitaient quelque 600 camions par jour, est fermé.

Aujourd’hui, la plupart des biens arrivent à Gaza via le passage de Kerem Shalom, tandis que tout ce qui fonctionne encore à Karni, c’est un convoyeur à courroie qui fait passer le blé, le grain et la nourriture animale du côté palestinien de la clôture. Celui qui a tiré le meilleur parti de cette nouvelle donne est sans doute Nissim Djian, ancien agent du Shabak [renseignements généraux] et responsable jusqu’en 2002 du “département des passages” au sein de ce service de renseignements. Depuis qu’il a quitté le Shabak, il y a sept ans, Djian s’est bâti un petit empire en développant une société travaillant dans les secteurs de la logistique, du transport et de la transaction immobilière.

Nissim Djian habite une villa cossue sur la plage d’Ashkelon [ville située 10 km au nord de la bande de Gaza]. “Tous ceux qui comptent dans l’Autorité palestinienne et en Israël savent qui je suis”, plastronne-t-il. De fait, de sources tant palestiniennes qu’israéliennes, Djian serait très proche de Nasser Sarraj, l’un des coordinateurs palestiniens pour les points de passage entre Israël et la bande de Gaza. Par l’intermédiaire d’un partenaire palestinien, Menem Shehabieh, Nissim Djian emploie pas moins de 50 personnes du côté ouest du point de passage [côté gazaoui]. Les profits accumulés par Djian en font, de l’aveu même d’un responsable israélien, “l’une des personnalités les plus incontournables de Kerem Shalom”. A tel point que de nombreux commerçants palestiniens le prennent pour le véritable patron de ce point de passage. Lorsqu’on lui demande si le fait de travailler pour l’Autorité palestinienne ne lui a jamais valu de problèmes en Israël, il affirme que non. De même, il ne croit pas que la crainte qu’il inspire de toute évidence à ses partenaires tant palestiniens qu’israéliens s’explique par les rapports qu’il a gardés avec le Shabak. Toujours est-il que l’unité financière de la police israélienne s’intéresse de plus en plus à son cas.

4 août 2009 19h50

Théodora
je tente pour le 1 , passerai certainement faire des modif demain matin .
Je me demande vraiment qui veut la paix mais surtout qui veut faire les efforts nécessaire pour y parvenir . Paix = chimère qui semble arranger tous les partis . Les vrais gens dans tout ça ?

4 août 2009 19h53
modifiée
4 août 2009 19h54

yv
oui, pendant ce temps ils vivent de haine et de peur, un vrai désastre dans l'état actuel des choses, la paix est impossible
biz yv

4 août 2009 21h21

yv
bien sur israel est bien devenus le 53iéme état des usa, n'empêche, que la syrie et l'iran, manipule aussi bien la politique palestinienne à travers le hamas et le fatah est soutenus par des monarchies déguisées, qui ne veulent pas d'un état arabe démocratique.
le fait est que je ne peux pas oublier mes convictions, et je ne epux soutenir qui que se soit, qui envoie ses enfants au massacre. pour moi rien ne vaut la vie de mes enfants, et ceux des autres.
je ne soutiens donc personne, je me désolé tout les jours, car j'aime profondément cette région, et j'attend avec espir le jour ou chacun voudras bien pardonner et se faire pardonner
biz yv
sur ces belle paroles, je vous laisse, je pars faire un petit tour en famille

4 août 2009 23h32

yv
et puis faut pas oublier que les européens ont bien foutus leur merde, c'est quand même les français qui ont donés la technologie, à israel, pour faire la bombe atomique, et que les anglais et les français ont armé israel avant 67, quand nasser menaçait le canal de suez... alors les américains n'ont fait que prendre la place vacante, une aubaine pour eux évidement
biz yv

5 août 2009 11h36

yv
la fierté n'a rien à voir avec tout ça, je suis juif c'est un fait, je ne peux ni être fier ni avoir honte de ce que je n'ai pas choisis. Dans cette histoire je ne laisse pas mes émotions prendre le dessus, je garde mes repéres, je suis humaniste et je refuse de croire qu'on peut résoudre, durablement, les problémes par la violence. Et dans cet affrontement, par peuples interposés, je ne prend partis ni pour le monde occidental (les USA ont bon dos, l'ue reste le partenaire économique privilégié d'israel, y compris sur le marché des armes) ni pour le monde arabe...Je suis pour les tibétains qui forcent mon admiration, quel grand peuple!!!
biz yv

5 août 2009 12h09

Lalo Skywalker
Excuse-moi yv, mais j'ai pas trop le temps de lire l'article. Cependant, mon avis sur le conflit israelo-palestinien est qu'il n'y aura jamais la paix. Les gouvernements des deux pays ne le veulent pas. Israel veut continuer à coloniser et le Hamas (puisque le Fatah n'est plus rien en Palestine) veut islamiser le pays. Il y a trop peu de gens de bonnes volontés dans les 2 peuples pour espérer voir la paix un jour. Je suis juive. Je n'ai jamais mis les pieds en Israel et je n'irais sans doute jamais. Je ne soutiens pas Israel mais je ne soutiens pas non la Palestine. Je fais partie des personnes qui n'ont plus l'espoir de voir se résoudre ce conflit...

5 août 2009 12h25

yv
moi je garde encore espoir. je connais (mes parents tunisiens, ont voulus nous faire croire que nos racines étaient là bas) et j'aime la palestine et israel, qui deviendrons un seul et même pays, quand ils aurons retrouvés leur humanité et la raison. Depuis 86 je boycotte, mais je commence à regretter...
Pour moi la clef du probléme est ailleur, ni les israeliens (6 millions d'habitants) ni les palestiniens n'auraient pus se payer autant d'armes sans l'aide extérieur. L'histoire du mur de berlin nous prouve que tout peut être possible, qui aurais prévoir la chute du mur, sans éfusions de sang, ne serait-ce qu'un mois avant....qui n'a pas été surpris par ce retournement de situation ?
biz yv

5 août 2009 14h24

En voiture Simone
Salut Yv, mon oncle était juif tunisien (paix à son âme). Il s'appelait Cohen également. Etant donnée mon admiration pour la culture arabe, j'ai depuis longtemps décidé de ne pas prendre parti (d'ailleurs qui peu objectivement le faire en Europe ?). Je condamne simplement le caractère nationaliste (et religieux) voire économique (l'eau en Cisjordanie) de ce conflit.

5 août 2009 17h14

yv
Tu sais yogi, tu peux parler franchement avec moi, je ne pratique pas la philosophie du "si tu n'es pas pour, tu es contre", donc je ne taxerai pas d'antisémite.
Je suis moi même sans concession pour l'état hébreu, dont les juifs arabes (séfarades) sont exclus du pouvoir, et que aucune formation politique palestinienne de poids, ne se préoccupe de construire une société civile durable sur des bases solides. Mais ce qui m'interpelle le plus c'est les alliances des pays pros ou anti israéliens; effectivement j'ai remarqué que les pays à majorité protestante (usa, GB, Allemagne, pays bas) soutiennent Israël et que les pays catholiques, orthodoxes ou musulmans, bien sur, condamnent la politique colonialiste de l'état hébreu...alors que parallèlement tout ce beau monde fait du bizness ensemble, et ne verrais pas d'inconvénient à intégrer Israël dans l'union européenne, sans évoquer le sort des palestiniens... enfin tout ceci et bien compliqué, mais j'ai pris le partis de ne jamais prôner l'affrontement qui depuis 60 ans n'a fait qu'empirer les choses pour ceux qui vivent dans la peur ou l'oppression
biz yv

5 août 2009 19h22

Djabali
le 2e article semble plus serieux que le 1er (comme Yogi je ne voit la qu'un article qui se veut "equidistant" et donc en decalage avec la realite. Par exemple, le vote qui a porte le Hamas au pouvoir n'avait rien a voir avec la lutte armee - les sondages palestiniens sont plus nuances) et tout avec la corruption et l'impasse politique ou le Fatah s'est pris. Sinon on m'a deha dit qu'on pouvait trouver a Gaza des produits futiles alors que ceux de 1ere necessite manquent. La guerre est aussi economique, surtout quand on sait que l'aide humanitaire est [resque integralement achetee en Israel, dans le cas contraire les controles bloquent tout)

5 août 2009 20h12

yv
j'ai quand même bien aimé ce premier article, pas trés dévellopé, je te l'accorde, djabali, mais je n'y ai trouvé rien à redire dans les détails, cet état des lieux, d'une situation tel que le conflit israelo-palestinien, est une performance journalistique qui force mon intérêt.
Comme lui je m’attends à tout moment à un nouvel affrontement meurtrier, qui ne feras toujours pas avancé les choses...
Il n'y a plus d'espoir du coté de la société israélienne, elle doit disparaitre (l'idée tabou, commence à être évoquée par les intellectuels israéliens) ou complètement revoir ces fondements, pour pouvoir s'intégrer dans le monde arabe.
Vous trouverais peut-être étrange, que pour moi l'espoir viendra de la société palestinienne, qui aura tout à réinviter
biz yv non ?

6 août 2009 17h29
modifiée
6 août 2009 18h30

♫ Panther ♪
Et si on faisait tous une pogo géante, dans les grandes villes, entre musulmans, séfarades, ashkhenazes, chrétiens, et autres... peut-être que ça en calmerait plus d'un nan ???? Bon, d'un côté, il y aurait des risques... et puis ça ne règlerait pas tous les problèmes.

Yv, si tu es Sefarade, ça ne m'étonne pas trop que tu aies une dent contre Israél... j'ai bien entendu parler de la façon dont ils avaient été reçus en Israël et dont ils sont tous repartis...
N'empêche c'est émouvant de vous voir vous exprimer sur cette Q... ça doit pas être facile d'être relativement anti-Isrâël pendant que dans l'autre sens vous devez vous manger sur internet (ou ailleurs) un tas de propagande anti-sioniste qui vire à l'antisémitisme... Vous devez pas vous faire que des amis, je veux dire...

- - - - - - - - - - -
- - - - > Concernant les articles, je suis d'accord avec les autres....

> Le premier article est très général... Il annonce ce que nous savions tous, à savoir que la Paix est loin... Le deuxième entre plus dans le détail, il nous met sur le terrain.
> Dans le premier, on apprend que personne n'est vraiment prêt à la paix, mais on ne sait pas pourquoi. Le deuxième donne quelques pistes, des abus réels de la politique israélienne qui peuvent en effet entretenir le conflit par leur absurdité, mais en même temps à cause de raisons bien matérielles (pour ne pas dire maérialistes). C'est déjà une piste de réflexion pour les personnes qui ignorent le pourquoi des haines réciproques.
> Par ailleurs, le permier fait en effet pro-américain... Il semble montrer que personne au Moyen-Orien n'est capable d'aller de l'avant, d'où la nécessité d'une intervention extérieure, qui est par ailleurs évoquée avec "l’optimisme – probablement injustifié – qu’avait suscité l’arrivée à la Maison-Blanche de Barack Obama".

- - - - - - - - - - -
- - - - > Cela dit, il est vrai que la neutralité de l'article est assez salutaire, et on ne peut qu'applaudir l'effort de l'article de ne pas prendre un parti violent dans l'un ou l'autre sens...
> Je pense pour ma part que la paix ne passe pas forcément par la neutralité... Il faut savoir regarder les choses comme elles sont, et s'il y a une inégalité quelconque entre deux "camps", la neutralité est une forme de euh... soutien du camp dominateur. Une ratification des inégalités, quoi.
> Mais dans un contexte où des conflits idéologiques viennent se superposer à la réalité des chose, je suis d'accord que la neutralité dans ce cas peut-être salutaire... Un article qui passe par une analyse froide (même un peu biaisée) de la situation, sans tomber dans les extrêmes, c'est déjà pas mal.
Et à part ça, le deuxième article est aussi un effort admirable à sa manière, puisqu'il est issu d'un journal israélien.

- - - - - - - - - - -
- - - - > Pour répondre à ta dernière question, yv, je pense que l'espoir vient de la capacité d'adaptation de l'un et l'autre camp, de leur capacité à trouver des solutions de cohabitation originales, et ce en restant très pragmatiques, et non bercés par une propagande dans l'un ou l'autre sens.
> Enfin, c'est mon avis. J'espère que je ne vous embête pas à parler de ça avec vous, sachant que je suis peu concerné par ce conflit... si ce n'est en tant qu'homme, biensûr.

7 août 2009 21h09
modifiée
8 août 2009 16h47

Djabali
“Il s’agit de discussions entre amis”, a souligné George Mitchell, l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, après un entretien le 26 juillet à Tel-Aviv avec le ministre de la Défense israélien Ehoud Barak, relate Ha’Aretz. Une façon de désamorcer les tensions à propos de l’exigence américaine de l’arrêt de la colonisation israélienne. Mitchell avait déjà rencontré à Damas le président syrien Bachar El-Assad.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la présentation est honnête : on n’a jamais entendu dire d’une réunion sur un sujet tendu entre les USA et la Syrie ou les Palestiniens par exemple il s’agissait « de discussions entre amis »

Dans leur majorité, les Israéliens refusent la restitution du plateau du Golan [occupés en violation du droit international depuis 1967, fallait-il l’occulter ?] à la Syrie, selon le conseiller pour la sécurité nationale Uzi Arad. Le Premier ministre démocratiquement [erreur] élu Benyamin Nétanyahou affirme que ses concitoyens sont également opposés à une solution du problème des réfugiés palestiniens [contre le droit international], au partage de Jérusalem [contre le droit international], et à ce que les Palestiniens disposent d’un Etat [encore contre le droit international] tant qu’ils n’ont pas reconnu Israël en tant qu’Etat juif [seulement personne ne signale qu’on a cassé les pieds des Palestiniens pendant des décennies pour qu’ils reconnaissent s’ils voulaient avoir un État ; maintenant ils doivent reconnaître comme État juif ; et la prochaine fois, ce sera quoi ?] Israël. Ils ne veulent pas non plus accorder à ce futur Etat palestinien une véritable souveraineté [on se demande quel texte du droit international peut légitimer cette position] ou lui permettre de disposer d’armes [c’est pourtant Israël qui a généreusement armé la police et les services de sécurité de Yasser Arafat puis de Mahmoud Abbas].

Quant aux Palestiniens, ils sont divisés [sous-entendu : les Israéliens ne sont pas divisés, ce qui est manifestement faux. D’abord parce que 20 % des israéliens sont aussi palestiniens, ensuite parce qu’il existe une frange radicalement opposée à l’occupation ; de plus les sondages ont montré dans les années 90 que lorsque la propagande officielle et à la paix, la gauche travailliste peut adopter des positions qu’une grande partie de la population est capable de sanctionner positivement). D’un côté, il y a ceux qui ont donné une large majorité au Hamas lors des élections législatives il y a trois ans et qui soutiennent la poursuite de la résistance armée contre l’occupation [assertion de pure propagande, comme je l’ai dit le vote pour le Hamas était plutôt un vote contre le Fatah autre chose et n’avait rien à voir avec la résistance armée, cette phrase aurait pu être écrite par n’importe quel porte-parole de l’armée israélienne]. De l’autre, les responsables de l’Autorité [issus du Fatah et siégeant à Ramallah], en proie au désespoir face à l’échec des négociations [je ne vois vraiment pas où l’auteur de l’article a pu aller chercher cette idée. À chaque passage à Ramallah cette année et l’année dernière, je n’ai remarqué aucun signe de désespoir, si ce n’est peut-être le renforcement d’une dictature policière] et à la poursuite de la colonisation israélienne, au point de menacer tous les deux ou trois mois de reprendre la lutte armée.

[et les autres courants d’opinion de la population palestinienne ? L’article est tellement caricatural que l’auteur a tout simplement omis une opinion qui reste sans doute la plus facile à entendre aussi bien en Cisjordanie qu’à Gaza : ni Fatah, ni Hamas, tous les mêmes ! Comment offrir une image caricaturale et négative de ces méchants arabes…]

Quant aux Syriens, ils annoncent périodiquement la mort du processus de paix [oh, les vilains arabes qui veulent tuer le processus de paix ! Mais en l’occurrence, ce sont les Syriens qui réclament justice, dans la formulation l’idée est passée à la trappe, de même le fait que jusqu’à présent cette Israël qui refuse de rendre le plateau du Golan], sans pour autant vouloir l’enterrer [quand on compare cette attitude avec l’attitude des israéliens, on se dit que l’attitude des arabes est soit parfaitement cohérente, soit ils sont sournois et qu’ils manigancent quelque chose ; quoi qu’il en soit, bienvenu dans les stéréotypes orientalistes les plus racistes]. Les Libanais, eux [erreur], observent [erreur] ce qu’ils perçoivent [troisième mot relativiste] comme [quatrième mot relativiste] les préparatifs d’une reprise des hostilités de la part des Israéliens [en gros, les libanais sont des paranoïaques qui s’imaginent qu’Israël va les attaquer, c’est vrai que depuis 30 ans, le Liban n’a aucune raison de craindre quoi que ce soit de la part d’Israël ; à mettre en rapport avec la paranoïa permanente en Israël], soit pour mettre un terme à ce que ceux-ci qualifient de “situation anormale” au Sud-Liban [la présence armée du Hezbollah], soit pour utiliser le pays du Cèdre comme levier face à l’Iran, sur fond de programme nucléaire [c’est-à-dire de très bonnes raisons d’agresser le Liban, et ce ne sont pas les occidentaux qui seront contre ; les libanais voient peut-être ça en termes de milliers ou de dizaines de milliers de morts, de destruction des infrastructures de leur pays…]. En Iran, Mahmoud Ahmadinejad, le président reconduit dans ses fonctions par les bassidjis [miliciens du régime] tirant sur la foule [on se croirait dans l’Allemagne nazie, rien de tel évidemment lorsque la police israélienne a tiré à balles réelles sur des manifestants non-armées israéliens – oups, ils étaient arabes – en octobre 2000, on ne compare pas les deux pays mêmes quand les méthodes sont identiques], ne se lasse pas d’alimenter la crise en répétant qu’Israël “sera rayé de la carte du monde” [magnifique répétition du credo officiel, mais personne n’a jamais relevé qu’Israël alimentait la crise non pas par des paroles mais en détruisant effectivement le tissu social et les infrastructures palestiniennes], en brodant sur le thème du négationnisme [l’auteur de l’article brode lui aussi sur le thème de l’antisémitisme, je me demande ce qu’attend le président iranien, dépeint comme un nouvel Hitler, pour exterminer les 20 000 juifs iraniens] , et en annonçant des “frappes décisives” par-ci par-là [c’est vrai que lorsqu’Israël menace de frapper l’Iran, la présentation est légèrement différente, là encore on a l’impression de Vat paroles en l’air, à la traditionnelle perfidie des musulmans, il fallait ajouter leur légendaire couardise et leur célèbre fanfaronerie], ce qui ne manque pas d’inquiéter les pétromonarchies du Golfe [sous-entendu : cher européen, attention, risque d’augmentation des prix des carburants, pense à bien choisir ton camp].

Alors que le “camp de la paix” est réduit à presque rien [aucune ébauche d’esquisse d’explication de ce mystère, j’imagine qu’on aurait pourtant gagné à apprendre les raisons qui ont conduit au démantèlement des pacifistes] et que les régimes [on parle évidemment ici des dictatures arabes, pas d’Israël qui n’est jamais, dans aucun média, qualifié de « régime »] accrochés au pouvoir trouvent l’accord des “masses” [les arabes, une nouvelle entité générique, indéterminée, sans conscience individuelle, une masse] pour maintenir le statu quo, on peut se demander si quelqu’un veut la paix au Moyen-Orient. Certes, certains aiment palabrer sur la reprise du processus de paix, sur les initiatives diplomatiques et sur les efforts d’envoyés internationaux, mais tout semble indiquer que les fruits de la paix sont attendus uniquement en dehors de la région [erreur].

Trois ans après, on [c’est qu’il ce on ?] ne parle de la guerre israélienne contre le Liban [été 2006] que pour tirer des leçons militaires, stratégiques et tactiques. Personne en Israël, au Liban ou dans le monde arabe ne se demande comment éviter qu’une telle chose se reproduise [n’importe quoi ! Je ne suis pas un lecteur assidu de la presse libanaise, ni de la presse égyptienne, mais comme dans la plupart des conflits y a eu de débat sur ce type de problématique, comment éviter la guerre, je ne vois pas pourquoi il n’y en aurait plus aujourd’hui]. Ce serait considéré comme un luxe incongru dans le climat guerrier actuel, ce climat qui réduit à néant l’optimisme – probablement injustifié – qu’avait suscité l’arrivée à la Maison-Blanche de Barack Obama [autre phrase gratuite, une interprétation parfaitement subjective qui ne se fonde sur absolument rien ; quant à l’optimisme suscité par l’arrivée de Barak Obama, le journaliste parle peut-être de son propre optimisme, parce que nombre des gens que je connais ici ont appris d’expérience qu’il fallait attendre les actes d’un nouveau président pour pouvoir en juger, l’ambiance était donc plutôt au scepticisme].

Pour que les peuples choisissent entre la paix, la guerre, ou l’entre-deux, il faut qu’ils y voient un intérêt manifeste [en l’occurrence, on parle de la quatrième armée du monde et d’une population enfermée dans une série de ghettos ; effectivement, on se demande quel intérêt les palestiniens ont à choisir la guerre, voilà une phrase que pourrait sortir un porte-parole du parti travailliste israélien]. Les rapports de forces militaires et politiques n’ont pas forcément le dernier mot dans ce domaine. Inutile de dire que les terribles destructions et les nombreuses victimes civiles ­causées par la guerre de juillet 2006 [entre Israël et le Hezbollah] [soit dit en passant, Israël a d’abord visé la population civile, le Hezbollah se révélant insaisissable, mais la présentation du journaliste est beaucoup plus propre] ne dissuaderont pas ceux qui y trouvent leur intérêt de préparer la prochaine guerre [là encore, on aimerait bien savoir qui sont ces méchants qui trouvent un intérêt à la guerre ; malheureusement, le journaliste nous laisse sur notre faim]. Qu’elle ait lieu ou non, elle ne cesse de nous hanter et d’être présente dans nos esprits, comme un compagnon dont on sait qu’il s’invitera toujours à notre table [c’est exactement le final qui manquait : en fin de compte, ceux qui sont vraiment à plaindre, c’est nous ! Nous, pauvres occidentaux qui ne pouvons dîner le soir devant la télévision sans voir ces images horribles d’arabes qui se font massacrer en Iraq, au Liban, en Palestine. C’est vrai, à la fin, c’est pas une vie. En fait, on pourrait proposer au journaliste de regarder la deuxième moitié du journal de TF1, en général c’est nettement plus léger]

12 août 2009 06h53

♫ Panther ♪
Merci pour ce décryptage... intéressant de critiquer mot par mot un article.
La perversité des mots apparaît du coup très clairement.

En fait je pense que tout le monde veut la paix, contrairement à ce que dit l'article. Mais quelques intérêts stratégiques et/ou économiques bien placés gèlent les négociations... et ça change tout.

12 août 2009 12h45

Djabali
de rien, c'est la specialite de la maison ! j'aime bien savoir ce que l'article dit vraiment, un journaliste choisit ses mots, et ses choix permettent de se faire une idee de son orientation...

25 août 2009 21h32

yv
j'J’avoue que je suis plutôt d’accord avec ta lecture de cet article aurait pu être traité en profondeur. par contre à propos "l'intérêt manifeste de préférer la guerre", j'y vois plutôt une question psychologique. Je vais tâcher d'être clair. pour moi les peuples palestinienset israéliens en particulier et les peuples musulmans et juifs en général, se sont trop longtemps identifié en martyrs de la barbarie occidentale (inquisition, colonialisme et Shoa)et n'ont réussi à obtenir un soutien, une attention extérieure qu'en temps que victimes. je délire peut-être mais je me demande si ils n'ont pas peur d'une paix qu'ils ne connaissent pas, peur de se faire abandonner du monde si plus rien ne justifie les aides internationales. C’est pour moi la seule explication rationnelle que j’ai trouvé à ce refus des deux bords de se sortir de cette mentalité de l’affrontement. Je précise que pour moi il ne fait aucun doute que le gros de la responsabilité de ce jeu macabre, incombe à Israël qui par sa supériorité militaire, reste le maitre du jeu et impose ses règles.

25 août 2009 23h41
modifiée
26 août 2009 22h28

♫ Panther ♪
Bonjour Yv

Je ne sais pas... C'est possible, mais ce n'est pas ma vision personnelle. J'avoue que je connais très peu la région et il faudrait plutôt l'avis des spécialistes. Mais j'imagine par exemple qu'avant la colonisation, les palestiniens ne demandaient rien à personne et ne jouaient pas le jeu de la victimisation.... Il me semble même que la paix, ils la connaiss(ai)ent. J'avais rencontré une isréalienne à l'école et autour d'un café on a parlé un peu de son pays... (j'étais intrigué qu'elle soit en binôme avec une iranienne, je me demandais si les nationalités influaient sur l'entente du binôme)... J'ai compris que ce qu'elle ne pouvait plus trop supporter dans son pays, c'est la paranoïa continuelle distillée par les médias.

Quelque chose que l'on connait en France, puisqu'avant l'élection de Nicolas S., on a eu une bonne dose de paranoïa médiatique avec les banlieues (sachant qu'il se passe probablement autant de choses aujourd'hui mais que les médias n'en parlent pas). A mon avis, l'instrumentalisation de la violence par les médias (pour vendre leurs feuilles de choux) et les partis politiques (pour faire monter la sauce), suffit probablement à rendre plus tranchantes les tensions entre les peuples. C'est mon humble avis, qui vaut ce qu'il vaut. Je pense aussi, qu'il y a probablement un peu de tout à la fois.

26 août 2009 10h08

Djabali
je rejoins encore une fois Charles... la presse israélienne (les grands quotidiens, les grandes chaînes radios et TV) sont comme dans les autres pays "démocratiques" verrouillés sur les intérêts fondamentaux de l'Etat (c'est à dire de l'armée et des services de renseignement) dont ils reprennent les politiques. Ainsi quand Sharon s'est heurté à une politique française pas assez flexible (début de l'Intifada), les médias ont tout simplement créé le mythe d'une France antisémite. Un ami a eu une altercation avec un soldat à un check-point parce qu'il lui demandait "pourquoi vous brûlez les synagogues ?" Le pauvre vivait à Jérusalem depuis des années, il n'a jamais rien brûlé, mais d'un autre côté Chirac n'a pas remis en vigueur les lois de Pétain.

26 août 2009 16h39

yv
la parano et la victimisation sont deux choses distinctes, la parano justifie la politique agressive, et la victimisation moralise les actes odieux, comme bonbardé des zones civiles ou envoyer des gamins au "hachoir" avec explosifs
biz yv

26 août 2009 22h34
modifiée
26 août 2009 22h40

♫ Panther ♪
Oui, c'est vrai.

Mais dans les deux cas il y a aussi un manque de discernement... envoyer des gamins au hachoir, c'est surtout de la c*nner**.

Les gens sont-ils suffisamment informés avant d'envoyer leurs gamins se faire sauter ??
Je ne savais même pas que des gamins aussi se faisaient sauter... ça me débecte, même si ce n'est que trop compréhensible.

Tant que j'y pense... ma camarade avait utilisé l'expression suivante : "les gens sont shootés à la parano".
La paranoïa peut-elle créer des dépendances ?

26 août 2009 22h43

Djabali
non, les gamins ne se font pas sauter... ce sont parfois des jeunes en plein naufrage, aucun espoir de vivre dignement, des gens ayant perdu des membres de leur famille, des gens pleins d'esprit de revanche, parfois aussi des gens dont certains utilisent le désespoir, c'est odieux mais le désespoir l'est tout autant.

26 août 2009 22h55
modifiée
26 août 2009 22h56

♫ Panther ♪
J'ai un ami (libanais) qui m'a avoué qu'avant de venir en Europe, il n'avait qu'une envie, celle de se faire sauter pour venger son meilleur ami....

Aujourd'hui, il est revenu de cette idée...
Déjà, il a vu que l'Europe ne ressemble pas à ses préjugés, vu que les peuples sont beaucoup moins va-t-en guerre que les dirigeants...
(cela dit, je ne sais pas si c'est en Europe, qu'il voulait se faire sauter, mais il quand même vu l'envers du décor).
Ensuite, il a trouvé une copine et des amis... La vie continue donc pour lui.

Mais c'est compréhensible... quand on perd un proche.
Si à cela se mêlent des préjugés et un certain manque de discernement, c'est fatal.

27 août 2009 09h56
modifiée
27 août 2009 09h57

Djabali
j'en connais un aussi qui y a sérieusement pensé après avoir perdu à 6 mois d'intervalle son frère aîné puis son meilleur ami (tués "accidentellement" par l'armée israélienne), enfin la personne chez qui il se réfugiait quand ça allait mal et à qui il se confiait (votre serviteur qui a dû quitter Gaza). Il nous a fallu bien 2 mois pour le détourner de ce genre de pensées.

22 janvier 2010 14h21

♫ Panther ♪
Je me demande comment on doit prendre ce genre de propos politiquement incorrects : http://www.causeur.fr/gazaou...
(surtout quand on a lu l'article sur les points de passage, entre autres).

22 janvier 2010 18h10
modifiée
22 janvier 2010 18h26

Djabali
J’ai bien conscience d’être un rien intempestif, voire indécent, mais j’aimerais bien qu’un internaute francophone de Gaza relaie, auprès de ses concitoyens, l’injonction célèbre de François Guizot aux Français de la monarchie de Juillet. l'introduction ne sent pas très bon, ça commence comme le discours de n'importe quel raciste prétextant qu'il déclare tout haut ce que les autres pensent tout bas Oui, gens de Gaza, enrichissez-vous, par votre travail et par votre épargne, au lieu de vous vautrer dans le malheur, la misère et l’oppression ! je vois bien un journaliste déclarer dans les ghettos de Pologne : enrichissez-vous ! C'est obscène Enrichissez-vous, tous, en fonction de votre énergie et de vos capacités au lieu de laisser quelques vautours faire de l’argent sur votre déréliction. Débarrassez-vous des contrebandiers de tunnelsce qui revient à condamner la population à mourir de faim, des cameramen qui touchent en dollars leur livre de chair sanguinolente un propos particulièrement stupide, la plupart des journalistes ont payé des clous ! Et puis il ne manquerait plus que de laisser tomber le ghetto un peu plus dans l'oubli envoyée dans l’espace hertzien, des fonctionnaires des Nations-Unies ça, c'est clairement une revendication israélienne qui veut se débarrasser à tout prix de l'UNRWA au per diem grassouillet et 4×4 rutilantes, des ONG dites “bingos” pour leur aptitude à pomper le maximum de subventions c'est vrai, il y a des O.N.G. qui abuse, mais l'immense majorité fait un travail remarquable afin de pallier l'absence d'État et de dons de braves gens en noircissant sans vergogne votre sort. Votre détresse est leur capital, et sa perpétuation leur rentecomme si les habitants de Gaza n'étaient victime que de leur propre paresse ! Encore une fois, c'est obscène.

Tout ces gens-là, qui disent vous vouloir du bien, soulager votre souffrance, et promouvoir votre cause sacrée à travers le monde ne méritent pas plus de respect que les mafieux roumains qui relèvent régulièrement les compteurs de la mendicité des enfants et des femmes avec bébé drogué dans le métro parisiencomparaison stupide, les Roumains qui mendient dans le métro parisien ne visent pas sous occupation ! Ils sont libres de se déplacer partout en Europe.

N’en n’avez-vous pas assez de cette situation d’éternels assistés, dépendants de la charité publique pour la nourriture, l’éducation de vos enfants, la santé de vos familles ?là encore, les causes politiques de la situation dans le ghetto sont totalement oblitérées

Croyez-vous vraiment que ce sont ces horribles sionistes qui vous empêchent de mener une vie normale, faite de joies et de peines banales, de grands bonheurs et de petites misères ?c'est clair, ce ne sont pas « les sionistes » qui maintiennent le blocus du ghetto

Lorsqu’ils sont partis de chez vous, en août 2005, c'était pour se repositionner sur les frontières du ghetto. Comme le dit en Palestine, le gardien de la prison n'a besoin que de contrôler les murs j’étais là, pas loin, du côté de Jérusalem. Je vous assure que l’immense majorité des Israéliens n’avaient qu’un désir : vous oublier, ne plus penser à Gazaou comme le déclarait Itzhak Rabin, se réveiller le matin pour se rendre compte que Gaza avaient disparu dans la mer ; j'imagine qu'Adolf Hitler faisait le même rêve à propos des juifs d'Europe. Votre destin, qu’ils avaient pendant quelques années contribué à façonnermagnifique euphémisme ! De la même manière, Pol Pot a façonné le destin du Cambodge !, sinon à améliorer en vous offrant du travail dans leurs kibboutz ou dans leurs entreprisesde la même manière, Pol Pot a fourni du travail aux inactifs urbains, et je ne parle pas des nazis qui ont tout de même fourni du boulot à des milliers de juifs européens dans des usines tout confort, ne les concernait plus. Ils n’éprouvaient, à cette époque, ni haine ni amour pour vous : juste de l’indifférenceexactement comme les maîtres blancs de Louisiane pour leurs esclaves, on se demande pourquoi une telle ingratitude de la part des Palestiniens, et, pour certains, un peu de regret que des rapports interpersonnels qui s’étaient établis au fil du temps se soient brisés sur le roc tragique de l’HistoireMam Scawlet Mam Scawlet ! pwené vot chandail y comence à faiw fwa.

Ils avaient détruit leurs maisons de colons, mais laissé leurs serreset une synagogue histoire de laisser une population opprimée pendant 30 ans exprimer ses frustrations sur un bâtiment religieux, médiatiquement très intéressant à exploiter. Qu’en avez vous fait ? Un vaste chantier de récupération de matériaux pour vos bricolages personnels, et ces terres sont retournées à leur friche originellesans eau, sans semences, sans engrais, je me demande comment il aurait été possible qu'il en fût autrement, mais il se garde bien d'entrer dans les détails.

Dès que l’armée d’Israël s’est retirée, les clans familiaux ont repris leur mise en coupe réglée de l’économie du territoirec'est justement ce que l'Autorité palestinienne voulait éviter en coordonnant le retrait, ce qu'Israël a toujours refusé, évidemment afin d'affaiblir cette même Autorité palestinienne. Oh, l’argent ne manque pas à Gaza, comme on a pu le constater lorsque le mur barrant la frontière égyptienne a été forcé pendant quelques jours : les magasins égyptiens ont été dévalisés, payés en liquide avec des liasses de dollars et de shekels israéliens ! Toute une pègre se gave du recyclage de l’argent injecté par millions par les institutions internationales, peu regardantes sur l’usage fait de ces subsidesce qui est le lot de toutes les populations vivant le rationnement sous occupation, mais ce serait rappeler l'occupation israélienne.

La corruption du Fatah(puissamment entretenue par l'armée israélienne) vous a poussés dans les bras du Hamas(pendant que l'armée israélienne, à chaque attentat revendiqué par le Hamas, en profitait pour détruire un peu plus les forces de l'ordre et les institutions du Fatah). La section palestinienne des Frères musulmans se préoccupait, certes, de soulager les misères quotidiennes du petit peuple(pendant les années 70 et 80 avec la bénédiction de l'armée d'occupation israélienne afin de contrer la montée en puissance du Fatah nationaliste et laïc), et semblait moins avide que les buveurs de whisky venus de Tunis via Ramallah(les « partenaires pour la paix » des années 90). Sauf que le bonheur qu’il vous promettent se situe dans l’autre monde. Les chefs du Hamas vous incitent à vous y rendre le plus rapidement possible(plus concrètement, avant que ce ne soit un soldat israélien qui le fasse), en vous faisant accompagner dans ce grand voyage par quelques ennemis qualifiés de singes et de porcs. Vous avez voté, en majorité, pour la mort, contre la vie(avec en prime une petite référence de la Torah, lorsque Dieu demanda au peuple de choisir entre la vie et la mort. Une petite façon de se gratifier et de se faire du bien, nous sommes les meilleurs, alors que vous pensiez élire les plus purs parmi les “résistants” à l’ennemi sioniste(vision condescendante et naïve, on dirait un gentil blanc en train de parler des sauvages d'Afrique). Aujourd’hui, ces gens-là vous ont emmenés au bout de l’enfer : votre vie, celle de vos enfants, a moins de valeur que la dernière de leurs babouches(avec au passage une belle référence xénophobe). Qu’ont-ils prévus pour vous protéger des représailles des Israéliens, qui n’allaient pas manquer de répondre aux tirs quotidiens vers Sdérot et Ashkelon ? Où sont les abris anti-aériens que tout dirigeant doté d’un milligramme d’humanité dans un repli de son cerveau n’aurait pas manqué de faire édifier avant d’aller tirer les moustaches du tigre ? sauf que pour cela, il faudra encore que le béton puisse entrer dans l'intérieur du ghetto ! Mais peut-être vont-ils construire des abris en sable ?

Bientôt, le calme va revenir. Pour Israël, ce sera le retour à la vie presque normale d’une société prospère, où la recherche du bonheur est un délicat exercice d’équilibre entre l’aspiration au bien-être matériel et le respect de valeurs supérieures, religieuses ou morales(une telle suffisance raciste, un tel mépris pour l'horreur qui se déroule à quelques kilomètres, proprement ahurissant !). Pour vous, lorsque vous aurez fait le deuil de vos trépassés, rafistolé vos maisons bombardées, il vous restera le choix entre la haine, la vengeance et la misère d’un côté, et, de l’autre, le choix d’une vie meilleure, d’un horizon ouvert, et de guides capables de vous conduire vers l’espoir.

Rien ne vous empêche de profiter de votre situation géographiqueenfermés dans un ghetto, de vous atouts touristiquesà l'intérieur du ghetto, de la proximité même d’une société développée comme Israël inaccessible puisqu'à l'extérieur du ghetto pour tirer votre épingle du jeu. Gaza, porte du Sinaï, n’a pas un front de mer plus indigne que Tel Aviv ou Ashdod, et n’a pas encore, par bonheur, subi les ravages de l’architecture hôtelière de la fin du siècle dernierbelle façon de légitimer la politique d'anti-développement mené par l'armée israélienne à partir de 1967 !. Que Mövenpick, le groupe suisse, vienne construire là un 5 étoiles aussi dément que sur la rive jordanienne de la Mer Morte, et vous verrez affluer les oligarques russes en quête de soleil hivernal. En transvasant de la piquette dans une bouteille étiquetée Château-Pétrus, opération sans risque car la vodka matinale endort les papilles gustatives, vous pourriez, par exemple, améliorer votre ordinaire(et une petite pique raciste à l'encontre des Russes qui pourrissent l'ambiance en Israël). Faites de Gaza une oasis fiscale, et les malfrats israéliens viendront planquer leur argent chez vous. Ouvrez des casinos : tant que les rabbins interdisent les bandits manchots en Israël, il y a de quoi se gaver(aurait-il oublié qu'Israël a fait fermer le casino de Jéricho ?) ! Ne tuez plus vos ennemis, arnaquez-les !
il ferait mieux de s'adresser ainsi aux Israéliens

22 janvier 2010 18h27

Djabali
Voilà ce que j'en pense de son torchon cynique et raciste...

26 janvier 2010 11h44

♫ Panther ♪
J'ai tout bien lu (nan je précise parce que m'étant essayé à l'exercice - là : ,
je me rends compte que ça ne va pas toujours de soi ;
même si à priori ça semble évident que les gens aient lu, on a toujours un doute quand on est l'auteur).

26 janvier 2010 23h22

Djabali
En tout cas, chapeau ! Tu as écrit tout ça à la main ?

27 janvier 2010 05h34

♫ Panther ♪
Oui, sous le coup de la motivation, sans doute...
et bravo pour ces citations que tu as choisies, je les trouve très pertinentes.

27 janvier 2010 16h42

Djabali
Chapeau bas ! Personnellement, j'utilise un programme de reconnaissance vocale, je parle et il écrit. Mis à part quelques petits détails, c'est correct est beaucoup plus rapide ! Je vais donc pas ton mérite...

27 janvier 2010 16h48

♫ Panther ♪
Ah bon ? Et là par exemple tu parles à haute voix quand tu dis ça ?

27 janvier 2010 20h32

Djabali
Exactement !

29 janvier 2010 22h14

yv
ça écrit même les insultes et les gros mots ?
biz yv

29 janvier 2010 22h19

Djabali
Enfoiré de bâtards de ta race, vanille et amère (désolé, je voulais dire va niker ta mère, apparemment ça ne passait pas), petit bite, la chatte de ta mère...
oui, ça marche !

30 janvier 2010 14h17

♫ Panther ♪
Ben non ça marche pas, puisqu'il écrit "vanille et amer", (voyons)...

30 janvier 2010 14h18

yv
ça va plaire à mes gosses ce truc, c'est mieux que south park
biz yv

30 janvier 2010 14h33

♫ Panther ♪
En attendant, tu peux toujours les faire venir sur le site de Pépé, c'est gratuit :

31 janvier 2010 01h33

Djabali
À plus de 600 € le programme, j'espère que ça ne va pas plaire qu'à tes gosses !

1er février 2010 21h14

yv
oh putain, on peut en faire des choses avec 600 €, me payer un costume, sur mesure de spiderman, par exemple, parce que tu comprends, avec la taille dix ans, ça manque de classe.
biz yv

Pour intervenir dans cette discussion, vous devez d'abord vous identifier.