23 octobre 2011 12h20

Segel
Quand les recruteurs eux-même se rendent compte que le monde change ...

http://www.techyou.fr/2011/1...

Moi aussi, je suis de la génération X, mais dans mon comportement et par les amis que je fréquente, je suis plutôt rattaché à la génération Y.

Et vous ?

23 octobre 2011 12h30
modifiée
23 octobre 2011 12h44

R.WOLF
moi je suis virtuellement armé jusqu' aux dents.

Vidéo YouTube

je veux dire, jusqu' à l' apparition du net, ils nous tenaient par la peur et l' ignorance ; aujourd' hui, ils savent que des millions de gens savent et sont solidaires ; de Tahir à NY.

et qu' ils sont les 1%. pourquoi crois tu que Biden, Van Rompuy et Barroso, ont dit qu' ils comprenaient les indignés? parce qu' ils commencent à avoir les jetons. gnek gnek!

de plus, comme dit l' article, le fait de poser les bonnes questions est une façon imparable de démonter l' adversaire. youpee!!

23 octobre 2011 12h45

gonzo
je me reconnais nul part.
marre de mettre dans des cases qui ne correspondent pas.

tout ça grâce à des études comme ça.

pour rappel , les recruteurs ne sont ni sociologues, ni psy ni rien dans le domaine.
c'est une bêtise sans nom de l'appliquer à un être humain qui études qui sont faites pour des cas de masse.

nous sommes entré dans l'ère de la bêtise du chiffre.
celle qui ne l'utilise pas comme support, mais de base ....c'est un développement parallèle d'une branche de la connerie humaine

23 octobre 2011 12h55

Segel
gonzo je pense moi aussi qu'il y'a un réel phénomène générationnel dans le monde du travail.
Je l'observe avec les gens qui travaillent dans ma boite.
Ce phénomène était déjà perceptible au Japon il y'a 10-15 ans, où l'époque des gens qui donnaient tout à leur boite était déjà de l'histoire ancienne ...

Qu'on mette des chiffres ou des lettres sur la chose, ne change rien au phénomène.

23 octobre 2011 13h07

R.WOLF
effectivement Gonzo, on se fout des chiffres et des blablas ; il y a du changement et pas des moindres.
c' est ça qui compte, le reste rien à fiche.

23 octobre 2011 13h31

lemm
la société et ici en particulier "les recruteurs" vont s'adapter à ces nouveaux-venus de type Y ... et ... tout va continuer ... en pire (c'est mon opinion Segel. Je vois -je ne vais pas plus loin- mes enfants, leur attitude au travail) ...

le travail et là aussi une discipline ... est essentielle pour l'homme. Une discipline peut apporter des normes à respecter, des normes qui sont bénéfiques à la société des hommes ...
je crains que cet catégorie Y soit moins 'humain', moins respectueux des hommes ...

il faut que tu comprends que ce n'est pas une question vestimentaire, de comportement extérieur que je parle, mais de ce type d'homme dans son intérieur ...

23 octobre 2011 13h35

Segel
Une époque égoïste ne peut accoucher que de travailleurs égoïstes aussi ...

23 octobre 2011 14h20

abra
Egoïsme et compromis pour accepter de se glisser dans le moule.
Pour exemple mon aîné a demandé une augmentation de salaire de 30% pour continuer à bosser en Suisse pendant quelques mois, et il l'a obtenue.
Je ne sais pas si je dois m'en réjouir. Pour lui sans doute oui, mais je reste vigilante pour tous les autres qui n'ont pas de moyens de pression et se font bouffer de plus en plus.

23 octobre 2011 14h37
modifiée
23 octobre 2011 15h49

Segel
Les entreprises sont sans pitié ... qu'elles ne s'étonnent pas à voir les travailleurs devenir pareil.

Qu’on nous permette de nous en foutre.
Nous appartenons à une génération qui vit très bien sans cette fiction. Qui n’a jamais compté sur la retraite ni sur le droit du travail, encore moins sur le droit au travail. Qui n’est même pas «précaire » comme se plaisent à le théoriser les fractions les plus avancées de la militance gauchiste, parce qu’être précaire c’est encore se définir par rapport à la sphère du travail, en l’espèce : à sa décomposition. Nous admettons la nécessité de trouver de l’argent, qu’importent les moyens, parce qu’il est présentement impossible de s’en passer, non la nécessité de travailler. D’ailleurs, nous ne travaillons plus : nous taffons. L’entreprise n’est pas un lieu où nous existons, c’est un lieu que nous traversons. Nous ne sommes pas cyniques, nous sommes juste réticents à nous faire abuser. Les discours sur la motivation, la qualité, l’investissement personnel glissent sur nous pour le plus grand désarroi de tous les gestionnaires en ressources humaines. On dit que nous sommes déçus de l’entreprise, que celle-ci n’a pas honoré la loyauté de nos parents, les a licenciés trop lestement. On ment. Pour être déçu, il faut avoir espéré un jour. Et nous n’avons jamais rien espéré d’elle : nous la voyons pour ce qu’elle est et n’a jamais cessé d’être, un jeu de dupes à confort variable. Nous regrettons seulement pour nos parents qu’ils soient tombés dans le panneau, deux du moins qui y ont cru.

La confusion des sentiments qui entoure la question du travail peut s’expliquer ainsi : la notion de travail a toujours recouvert deux dimensions contradictoires : une dimension d’exploitation et une dimension de participation. Exploitation de la force de travail individuelle et collective par l’appropriation privée ou sociale de la plus-value ; participation à une oeuvre commune par les liens qui se tissent entre ceux qui coopèrent au sein de l’univers de la production. Ces deux dimensions sont vicieusement confondues dans la notion de travail, ce qui explique l’indifférence des travailleurs, en fin de compte, à la rhétorique marxiste, qui dénie la dimension de participation, comme à la rhétorique managériale, qui dénie la dimension d’exploitation. D’où, aussi, l’ambivalence du rapport au travail, à la fois honni en tant qu’il nous rend étranger à ce que nous faisons et adoré en tant que c’est une part de nous-mêmes qui s’y joue. Le désastre, ici, est préalable : il réside dans tout ce qu’il a fallu détruire, dans tous ceux qu’il a fallu déraciner pour que le travail finisse par apparaître comme la seule façon d’exister. L’horreur du travail est moins dans le travail lui-même que dans le ravage méthodique, depuis des siècles, de tout ce qui n’est pas lui: familiarités de quartier, de métier, de village, de lutte, de parenté, attachement à des lieux, à des êtres, à des saisons, à des façons de faire et de parler.

http://rocbo.lautre.net/pole...

23 octobre 2011 15h47

R.WOLF
j' ai lu le texte en lecture rapide.

j' aime plutôt bien.

il n' y a plus que des boîtes, des entreprises, auquel cas tu voudrais exercer un métier, tu dois passer par la banque. après tu auras intérêt à faire du pognon vu ce que tu seras taxé. bref, tu ne vivras plus que pour travailler.
dans un monde où il y a mille autres choses à faire je ne vois plus l' intérêt en fait.

je ne travaille pas, ne m' ennuie jamais et n' ai pas forcément le sentiment d' être inutile.
quand je veux travailler comme artiste, les réponses que j' ai de l' Etat c' est non non non.

alors qu' ils aillent se faire foutre. même si je suis conscient qu' il faut du pognon.
basta! pour arroser leurs banques, leurs guerres, ils en trouvent, alors pour leurs citoyens qu' ils se démerdent, basta!

23 octobre 2011 15h50

Segel
RED ce texte c'est l'insurrection qui vient, c'est normal que tu l'aimes bien.

23 octobre 2011 16h30
modifiée
23 octobre 2011 16h51

Hélène
Je me suis fait la même réflexion que toi en lisant cet article. Je suis de cette génération X, mais la majeure partie de mes potes sont de la génération Y, ce qui fait que j'oscille entre les deux.
Cela me pose parfois des problèmes de compréhension inter-générationnelles avec mon cher et tendre de la génération W qui a beaucoup de mal avec le genre d'humour de "notre" génération (Didier Super, par exemple...)

Rapport au travail, je suis déconnectée des grandes entreprises et du monde des salariés, mais pour avoir travaillé avec la génération Y dans les saisons, je dois dire qu'ils ne prennent pas des masses d'initiatives tous seuls.
Ce qui est intéressant, c'est d'un point de vue "culturel", le net, la TV, ont créé une mondialisation. Pour ce qui est des films américains, par exemple, à n'importe quel coin de la planète, une tranche d'âge à les mêmes références. Pour la musique, c'est pareil, et ça dépasse même les générations. Restent les références propres à chaque pays.
Personne ne connait Johnny Halliday aux Canaries, par exemple!!

23 octobre 2011 16h45

R.WOLF
ah! l' insurrection qui vient, un texte de référence ça.

@ Hélène ; j' ai ça aussi. pas toujours évident ce truc de différence de générations.

23 octobre 2011 16h51

Segel
Heureusement, l'ouverture d'esprit permet aux W d'aborder la culture X, voire Y, sans forcément y adhérer.

Ca sera quoi la Z au fait ?

23 octobre 2011 16h52

Hélène
Je me pose la même question...
Et après Z ?

23 octobre 2011 16h53

Segel
On recommence à A peut-être ?

23 octobre 2011 16h58

Hélène
Ou on passe à un autre alphabet...il y en a des paquets différents...

23 octobre 2011 17h02

Segel
Ou on revient en arrière sinon ?
Et si au lieu d'aller en avant ou en arrière on allait sur le coté ?

23 octobre 2011 17h24

Hélène
Avec des couleurs, ça serait plus sympa...Génération rouge, génération verte....

23 octobre 2011 18h08

R.WOLF
moi, je dois être Z puisque né en 59. comme le film du même nom.

Vidéo YouTube

23 octobre 2011 18h18

Segel
Un excellent film d'ailleurs.
A se demander comment les grecs, inventeurs de la démocratie, aient pu tolérer cela.

23 octobre 2011 19h34

gonzo
travailleurs égoiste, mais parfaitement adapté à des patrons égoïstes ...il était temps je dirait plutot ...

23 octobre 2011 20h00

Segel
M'enfin et la motivation, la qualité, l’investissement personnel qu'en fais tu Gonzo ?

23 octobre 2011 20h28

R.WOLF
on nous prend vraiment pour des cons.

23 octobre 2011 20h29

Segel
Quand je pense que j'ai connu ça des séminaires de motivation ...

23 octobre 2011 20h43

R.WOLF
moi j' ai entendu des assistants sociaux dirent qu' il fallait savoir se vendre.

ben tiens! des femmes en plus, aucun égard pour leurs soeurs qui se les gèlent à faire le tapin.

pff!

23 octobre 2011 20h49

gonzo
la motivation, la qualité, l’investissement personnel

Tu parle d'une entité dont le but principal est de faire profiter les p"tits portefeuille et de t'utiliser comme une éponge qu'ont jette quand y'a plus besoin ?

sérieux ?
Tu veut qu'ont reparle de continental ?

23 octobre 2011 20h51

Segel
Dans ces cas là j'utilise plutôt l'image du citron.
Je me faisais juste l'avocat du diable 2 minutes.
Le fait est que tout ce 'corporate bullshit' en a pris un sacré coup dans la gueule.
Dans une vie antérieure je faisais de la communication d'entreprise.
Je me souviens même avoir aidé un PDG à annoncer une restructuration ... y'a longtemps !

23 octobre 2011 22h27
modifiée
23 octobre 2011 22h29

Hélène
Bein...on m'a bien fait faire un stage de 3 jours pour écrire une lettre de motivation.....
(avec un bac A2, je pensais savoir écrire ma foi!!!!)
C'est vrai que l'anpe, ça ne donne pas envie de bosser, quand tu vois les gens qui te font faire des trucs de niveau 6ème.
Le monde du travail, quand c'est une équipe de salariés, c'est encore une hiérarchie, avec des "faibles", des "forts"...
moi, ça ne me convenait pas! Mais j'ai essayé!

23 octobre 2011 22h33

Segel
Bon alors mes chers collaborateurs, je dois vous annoncer notre décision de revoir l'organisation de nos équipes, afin de passer à une organisation matricielle de nos activités.

Je m'en souviens comme si c'était hier.
Ce que ce PDG ignorait c'est qu'on entendait en régie tout ce qu'il disait dans son micro en coulisses ... MDR

23 octobre 2011 22h53

Hélène
Mon expérience est différente coté boulot! j'ai commencé jeune avec mes géniteurs dans leur auberge, puis avant le bac, dans des restos. (le but: me payer mon permis de conduire et mes "à cotés" de lycéenne.)
J'ai été pionne pendant 5 ans...le temps de mes études qui m'ont pas mal poursuivies...enfin, le temps de me dire que je ne pourrais pas supporter plus longtemps une hiérarchie aussi débile. Dans l'éducation nationale, c'est assez costaud niveau mentalité entre collègues...ouh la!!!!

23 octobre 2011 23h00

Segel
Comme tout ce qui est 'national' forcément ...

France, pays de la hiérarchie s'il en est !

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