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6 février 2012 12h09

lemm
encore ceci, cher parade, car je commence voire en toi une excellent adversaire potentiel pour, d'à propos notre maison commune, l'UE.

j'espère que je t'ai pas encore raconté, mais il y a une bonne année (peut être même deux), j'ai écouté se plaindre un député de PE (c'est le héros roumain, qui est aussi un évêque protestant), qu'au PE ... il est quasi impossible même d'aborder un sujet qui touche des 'choses chrétiennes'. Quand on sait, qu'une très grand part de la population se dit, car se considère comme tel. On peut parler, aborder n'importe quelle d'autre, même celle qui ne concerne que l’infime partie des Citoyens européens ..., mais si c'est le christianisme (ses 'affaires'), qu'il s'agisse, un blocage complète. ... Il l'a même dit; je suis persuadé, que dans une Assemblé où la majorité était musulmans (donc soutenant des valeurs ainsi) ... on nous écouterait plus ...
encore ça: je me souviens d'avoir vu (entendu) d'une fonctionnaire (haut dignitaire) européen de dire au journaliste présent (à la TV), qu'il avait en sa possession une demande signée de quelques 400 000 personne (majoritairement des Polonais. J'espère que je me souviens bien du nombre), qui demandaient que la Constitution (en préparation, alors) contient la référence chrétienne. Le fonctionnaire disait ça (±); même si c'est important (à cause du nombre de signatures, bien sûr), ce n'est pas sérieux. Ça passe dans la poubelle ...

j'ai entendu par des oiseaux 'chanté', que l'UE, le PE (qui devrait d'ailleurs être l'organe décisive !!!) ..., n'est qu'un ramassis des lobby-s occultes. Ce n'est pas au hémicycle, qu'on décide des choses, que dans les coulisses, même pire encore. L'humain, droit humain n'a pas la place ...

je ne comprends pas mon cher ami, quand nous choisissons ceux qui nous y représentent. Nous choisissons des Humains pour le faire. Alors où est-ce qu'ils perdent ceux-là leur humanité !?

quand l'Assemblé nationale (chez toi) se réunie, là se trouve quasi toute la population de la France, des Français y sont tous présentes (de gauche à droite ... et ceci à l'extrême). J'ai l'impression qu' au PE ce n'est pas (totalement) ainsi ...

6 février 2012 14h35

parade
Pour en revenir au sujet de l'indépendance des banques.
Tu dis «l'UE a tort».
Mais elle a tort de quoi ?
De faire respecter les règles que les pays membres de l'UE ont définies ?
Non !
L'UE n'est qu'un ensemble de traités internationaux (juridiquement ce n'est que ça). Parmi ces traités on trouve que les banques centrales doivent être indépendantes.
Je n'approuve pas ça, toi non-plus mais il s'agit d'un traité.
Et les mêmes traités veulent que l'UE entame une procédure d'entrave à l'encontre d'un pays qui enfreint une règle. C'est ce que l'UE fait.
Oui, je préférerai que les banques centrales puissent être assujetties au pouvoir politique, notamment la BCE à un pouvoir européen qui n'existe pas encore, mais en attendant, il y a des règles de fonctionnement à modifier ou à respecter.
Et Orbán a tort de soutenir le parti européen qui impose que tout pays de l'UE se soumette à cette règle tout en refusant que la Hongrie s'y soumette : il faut qu'Orbán soit clair : il accepte cette politique ou non. Mais il ne peut pas l'accepter pour la Hongrie et l'interdire pour les membres de l'UE dont la Hongrie !
C'est incohérent.
Personnellement, je pense qu'il serait bon de remettre cette règle sur le tapis des négociations.

Sinon, tu me parles de la représentativité du PE. Un sujet que je connais bien.
Les parlementaires sont élus démocratiquement à ce titre on peut croire qu'ils représentent le peuple européen. Il n'en est rien car la souveraineté du parlement européen est nulle ou presque.
Le fonctionnement des institutions européennes est le suivant : Le PE obéit à la commission qui obéit aux chefs d'état qui obéissent au duo Merkel-Sarkozy qui obéit à Merkel.
On vient de changer de président du parlement (le 17 janvier) et personne n'en a entendu parler parce que le PE n'intéresse personne vu qu'il n'a aucun pouvoir.

6 février 2012 15h06
modifiée
6 février 2012 15h08

lemm
mais de nouveau je te dis, j'affirme même (!!!), si c'est la même chose, en tout cas comparable à la notre, alors eux aussi ils ont droit faire, ce que nous avons pu faire nous même !
donc à condition, que c'est la même d'ordre de chose ce traité doit leur permettre à eux aussi d'agir. Deux poids, deux mesures ne peut exister chez nous, en l'UE. Donc dans ce cas là ; l'UE a tort ici (aussi) ...

réfléchie un peu (toi, tu t'y connais !) ! Est-ce ce traité duquel tu parle, nous autorisait-il de mettre des personnalités politique à ces banques (pour surveiller, contrôler) ? Chez nous c'était p-ex J-L Dehaen (que j'aimais bien, car il était toujours très convivial, il était supportaire de FC Bruges et plus gros que moi) ...

ps.; je ne sais pas comment, mais le début de ma lettre est perdue :
donc je parlais de ce que nous avions fait avec Dexia et Fortis ...

6 février 2012 15h48

lemm
une traduction approximative d'un témoignage (d'un certain Dr. Marácz László; 2012-02-04) venant des Pays-Bas (pour toi parade, ou pour n'importe qui, qui s'y intéresse) :

"Quand je lis la presse occidentale avec des articles qui dénigrent (et attaquent) la Hongrie, je me pose la question, est-ce que c’est l’ignorance de la situation réelle du pays, la méconnaissance de son chef, V. Orbàn, ou bien une campagne organisée pour dénigrer les deux ?

Depuis 1992 j’enseigne à l’université d’Amsterdam, à l’Institut Européen, comme spécialiste de l’Europe de l’Est. Je sais par expérience, que les occidentaux savent très peu de la Hongrie, parce que depuis la fin de la 2-ème guerre moniale ceux, qui ont renseigné la presse occidentale l'ont opacité, si non caché, transformé la vérité. La sincérité était le moindre de leur soucis.


Il y a quelques semaines j’ai reçu un coup de fil de la télévision nationale : un certain Rik Smit, qui est le rédacteur de l’émission « Een Vandaag ». Il m’a prié d’exprimer mon avis de spécialiste en ce qui concerne la Hongrie pour leur émission du 24. janvier 2012. Qu’est ce que je pense de la dictature en marche dans ce pays ? Il a ajouté, que comme au parlement les partis de gauche ont interrogé le ministre des affaires étrangères, M. Rosenthal, il faudrait l’associer aussi à l’émission, ceci ajouterait-il, pour « un poids politique>>…


Je l’ai interrompu en disant que je n’ai rien à lui dire sur des tendances dictatoriales, parce que purement et simplement ceci n’est pas vrai. Nous avions parlé pendant 2 heures, M. Smit a reconnu, qu’il n’en savait rien, c.à.d. qu’après la conversation il voit les choses autrement. Il m’a complimenté sur la qualité de mes explications. J’ai ajouté, qu’il est temps que la Hollande cesse de diffuser des fausses informations, qui pourront nuire à nos relations commerciales.( aux deux pays. )



Le 23 janvier au matin, nous en avions reparlé, mais le ton était tout autre : il ne voulait même pas savoir la porté de la « Marche pour la paix » où les hongrois ont massivement participé, pour soutenir leur gouvernement.

« M. Maràcz, vous en savez trop, nous n’avons plus besoin de vous, on préfère donner la parole à M. Sümeghy, ambassadeur de la Hongrie à la Hagen, qui va défendre le point de vue de son gouvernement bien entendu. La gauche sera représentée par Mme Sophie in ‘t Veld, membre du Parlement Européen.


J’étais surpris, je redoutais l’impartialité de l’émission, en ce moment là je n’avais pas formulé l’idée d’un complot de grande envergure.

Mardi le 24 janvier quand le programme a commencé, je ne croyais pas à mes oreilles, quand le directeur des débats, M. Pieter Jan Hagens, a énuméré les griefs d' une dictature se préparant en Hongrie où on pourchasse les homosexuels, les « libéraux » sont congédiés, il n’y a plus de liberté d’expression, ni de religion. Ces mots se sont affichés sur l’écran en grosses lettres… Le « dictateur » V. Orbàn était montré par des images au ralenties, sans un mot, après plus vite on a donné la parole aux parlementaires présents. Ces images suggestives ont été mélangées aux paroles des « spécialise hongrois,« qui ont confirmé l’absence de la « démocratie », ou bien la dictature est en formation, parce que l’église catholique a pris le pays en main avec la collaboration étroite d’Orbàn.


A la fin la « dame parlementaire » a pris la parole : elle ne parlait plus de dictature, mais d’une sorte d’autoritarisme. Pour elle il y a de problèmes avec certaines lois, mais avec l’ensemble, le peuple soutient à peine son gouvernement, (trois jours avant a eu lieu « la marche pour la paix, » !) Brièvement ils ont fait intervenir M. Sümeghy Gyula (ambassadeur,) comme la voix « locale » du dictateur de son pays, qui aurait voulu calmer le jeu. Si je n’avais pas connu la situation et les faits réels de la Hongrie, - donc rien qu’en les écoutant, - je les aurais cru. J’ai déjà entendu parler de pareille campagne « préconceptionelles » en Hollande au début des années1940, au cinéma dans les actualités, quand on a dirigé l’opinion publique hollandaise Goebbels et compagnies, télécommandés de Berlin «

8 février 2012 21h10

maurice
j'ai lu dans un article de presse
orbi or not orbi dans l'hypothèse ou un jour
ton champion orban sera relègué aux oubliettes
raconte moi tes impressions! quelle est la personne en hongrie
qui peut lui succéder Monsieur Lemm ?
http://www.lesechos.fr//entr...
en tant que belge croit que le syndicalisme belge à un rôle plus déterminant que son
homologue français

8 février 2012 22h15

lemm
merci pour avoir pensé à moi mon cher !

je viens de le lire. Ça devient un peu monotone ..., mais en même temps la critique de plus en plus raffinée. De plus en plus difficile pour les gens communs ..., d'y voire claire, d'y voire d'éventuelle piège, de désinformation ...

c'était l'évident et reste encore ..., que Orbán dérange un large monde, derrière lequel on voit un peu, ou même largement le monde caché du finance ...
à mon avis il n'est pas assez fort, pour pouvoir y résister (à mon avis personne aujourd'hui ne le pourrait) ... et bientôt il chutera. Ceci est déjà assez longtemps décidé même. L'autre jour je vous ai mit une petite phrase venant d'un journal (the economic ±) très simple, très sobre ... qui l'enterrait ...

maintenant, si le monde (celui qui est devant nous, l'apparent) dit vrai ... et le seul grief contre lui, est sa volonté dictatoriale, alors en le mettant de côté, l'affaire est réglée. Si ce monde ment, alors ça devient évident, que ce n'est pas Orbán, qui dérange, mais la résistance contre ce monde de finance ...
encore une fois ; si Orbán est un monstre à abattre (car il est liberticide ...); alors qu'il soit 'abattu' ..., mais si après avoir l'écarté ... le monde financier continue à vouloir étouffer la Hongrie (économiquement, bien sûr), alors le monstre n'était pas bien identifié ...
la personne d'Orbán n'est rien pour moi, ou plus exactement rien de plus, que lui même offre par elle à ceux, qui lui ont confié leur vie, leur sort. C'est le sort de la Hongrie (ce qu'il en reste encore) qui m'intéresse. Il semblerait (d'après la gouvernance d'aujourd'hui), que leur souci était d’arrêter l’hémorragie que l'endettement cause pour la Hongrie. Ceci ne dépend pas d'une personne ... Si après avoir éliminé Orbán, on continue de forcer encore de plus en plus endetter la Hongrie ..., alors ...c'est que tout ceci n'était que de mensonges, des diffamations ...

je connais un peu le syndicalisme belge, mais pas du tout celui de la France. A mon avis il est indispensable, qu'un syndicalisme indépendant persiste, subsiste ... en dehors de tutelle des partis. Souvent un syndicat est plus proche d'un Citoyen, qu'un parti ..., donc il est même plus un garant d'une démocratie ...
en pratique, dans le pratique ..., moi personnellement je n'aime pas trop le syndicalisme, car il est trop corporatiste, ségrégationniste ... en fin de compte 'injuste' même quelque fois ....

pour la liberté d'expression (qui m'est chère !) aussi le syndicalisme est très-très positif, bénéfique ...
en plus, beaucoup des personnes, c'est par ceci, qu'ils apprennent l’exercice démocratique ...

à ta question je ne sais pas te répondre. Combien les Syndicats peuvent être déterminant dans votre vie socio-politique ... ; ce que vous leur donner, ce que vous leur confier ...

8 février 2012 22h23

lemm
encore ça, comme exemple, qu'il n'y a pas que de l'avis négative maurice (il y en ait pas mal même) :

La lumière se lève à l'Est

Dès le 1er janvier 2012, la question du respect de la vie s'est invitée au niveau politique et Européen.
En effet, la nouvelle Constitution de la Hongrie, votée au printemps 2011, vient d'entrer en vigueur. Mais une grande partie de la presse critique les valeurs introduites dans la loi fondamentale par le Parlement magyar avec une majorité des deux tiers.

Le Ministre français des affaires étrangères sort même de sa réserve pour confier à la télévision que la Hongrie « pose un problème ». De quoi s'agit-il ?
On ne peut pas reprocher aux élections de ne pas être démocratiques, ni au Premier ministre de ne pas être légitime (il est un héros de la lutte contre l'occupation de l'Armée rouge), ni à son parti d'être extrémiste...
Alors quoi ? Tenez-vous bien. Le préambule de la Constitution s'ouvre par ces mots : « Que Dieu bénisse les Magyars », une phrase tirée de l'hymne national que les hongrois n'ont jamais cessé de chanter, même sous la dictature communiste !
Mais une telle évocation est insupportable aux dévots de la laïcité. Passons, il y a plus grave. Le texte réaffirme ensuite une définition de la famille: « La Constitution protège le mariage, considéré comme l'union de base la plus naturelle entre un homme et une femme, et le fondement de la famille ». [...]
Mais il y a encore pire. La Constitution proclame : « Depuis la conception, la vie mérite d'être protégée comme un droit humain fondamental. La vie et la dignité humaines sont inviolables ».

Nous y sommes donc. Qu'un pays souverain souhaite défendre aujourd'hui ses plus jeunes sujets qui prolongeront demain une histoire millénaire, brillante et fière, voilà qui est insupportable !
Vous trouvez que j'exagère ? Regardons les faits. La Constitution date du 25 avril 2011. Dès le début mai, la Hongrie est attaquée à travers une campagne publicitaire qu'elle a lancée contre l'avortement. [...]
Les choses sont claires. Si invoquer Dieu, valoriser l'union d'un homme et d'une femme et respecter les enfants, c'est se mettre en contradiction complète avec les valeurs de l'Union européenne, alors il n'est pas difficile de choisir son camp. [...]
Non ! Monsieur le Ministre, la Hongrie n'est pas un problème, elle est un exemple.
La lumière se lève à l'Est et l’espérance aussi.

Extrait de l'article de Jean-Marie Le Méné « La lettre de la Fondation Jérôme Lejeune » Janvier 2012. No. 76.

9 février 2012 13h12

maurice
ce que fait orban demeure hors du commun .il avait tout pour plaire, president d'un parti européen au conseil de l'europe.
il parvient quand même a se mettre a dos la finance européenne.
pour moi c'est pas monotone ce type est un phénomène . je cherche à comprendre .
ce que tu qualifies comme désinformation n'est peut être que le questionnement que se pose les
journalistes.
il dérange tout le monde pourquoi ?pourtant c'est un homme extrémment intelligent .si il vient à tomber n'ai crainte
cela ne viendra pas de la finance,car il implosera de lui même poussé par les hongrois
tu me dis le monde de devant nous est l'apparent.Enfin! combien lemm compte de monde ?
a ma connaissance on m'a toujours appris qu'il y a qu'une seule vérité
en effet à un moment donné nous devons admettre le bon sens qu'en pense tu?
il faut avoir le courage de clamer haut et fort ce que l'on pense vraiment
la franchise ne consiste pas à raser les murs .
sinon je ne vois pas la différence entre l'espèce humaine et le monde animal?
tu as raison l'opinion européenne est ambivalente.mais quand même! à un moment
donné il faut ouvrir les yeux .
ce qui passe en syrie semble n'émouvoir personne il faut garder les yeux ouverts
a part les journalistes qui prennent le risque de leur vie pour nous dire ce qui se passe
il y a une insensibilité génèralisé qui sévit en europe ça me fait vomir.
le responsable d'un camp de Auswitzcht
s'interrogeait sur l'assiduité des coréens à visiter le camp il prit a part un touriste
et lui demande:" monsieur voulez-vous m'expliquer pourquoi vous consacrez 1/5 de votre séjour
à venir visite un camp d'extermination"
, le sud coréen le regarde droit dans les yeux
et lui répond :"Monsieur je suis venu comprendre l'europe"te rends tu compte lemm?
des européens qui ont le toupé de croire que les civilisations ne se valent pas
insinuant que la civilisation occidentale est la civilisation du progrés.
la meilleure!vois-tu
si un jour la planète venait à disparaitre ,la responsabilité en incomberait en majorité
à la civilisation occidentale (les usa qui ont exterminé les indiens sont des descendants
d'européens n'est-ce pas? )
ne le prends pas mal ,mais le monstre que tu cherches est prés de toi il est même arrivé que dans l'histoire que l'église que tu adules tant s'est fourvoyé aussi dans son lit
le monstre c'est la civilisation occidentale

9 février 2012 14h03

parade
Je n'ai pas beaucoup de temps, je voulais tout de même relever ça :
la seconde point est capital. Là aussi à première vue tu as raison. Mais c'est que tu ne connais pas le fond de l'histoire. En France après la libération il y eu une purge très sévère (à mon avis même de trop sévère). En Hongrie il n'y a pas eu, rien eu après la chute du communisme. Donc ici ce qu'ils cherchent à faire (c'est un diplomate hongrois, de Fidesz, qui nous a expliqué), c'est une sorte de purge en douceur. En mettant en pension (qui dépasse déjà 65 ans, je crois) les anciens juges .. au lieu de leur faire (à quelques uns, au moins) un procès. Là à mon avis il s'agit plutôt leur esprit d'orientation qui est, qui serait nuisible plus que des actes, qu'ils auront fait. C'est normal, logique ..., qu'un état de droit ne laisse plus exercer des juges, qui ont servie une régime démocracide, inhumaine ...
donc je dirais (c'est mon avis personnelle), qu'ils ont raison (même obligation) de les éliminer ..., mais APRES à RESPECTER cette séparation essentielle pour la bonne fonctionnement d'une démocratie ! ... donc pas avant !!!!


1) Plus de la moitié des juges actuellement en fonction en Hongrie sont devenus juges après 1988.
2) Si le pouvoir judiciaire ne doit être indépendant qu'une fois les purges décidées par le pouvoir en place auront été effectuées, là c'est vraiment de la dictature.
Heureusement, je ne pense à aucun instant que Orbán pense à faire des purges pour éliminer ceux des juges qui ne pensent pas "bien". La dépendance du pouvoir judiciaire par rapport au monde politique ne peut servir qu'à faire taire la justice si des proches du pouvoir sont inquiétés (la Hongrie ne fait pas totalement exception, nous avons actuellement en France une partie du pouvoir judiciaire -«le parquet»- qui est aux ordres de la chancellerie donc du gouvernement).

Pour revenir aux banques, il ne faut pas confondre des banques en général et des banques centrales, ça n'a aucun rapport. Le rôle de la Banque Centrale de Hongrie n'est pas celui d'une banque classique.
Et si je suis partisan du fait que les banques nationales puissent être sous contrôle politique, les traités défendus par le parti dont Orbán est le N°2 imposent la stricte indépendance des banques centrales. Si Orbán souhaite appliquer le contrôle sur la banque centrale hongroise, il faut d'abord qu'il cesse d'exiger que ce soit impossible.

Il y a une sorte de schizophrénie à vouloir faire appliquer en Hongrie rapport entre la banque centrale et le pouvoir politique et défendre en même temps l'interdiction aux états membres de l'UE de faire ça !

On ne peut pas reprocher aux élections de ne pas être démocratiques, ni au Premier ministre de ne pas être légitime (il est un héros de la lutte contre l'occupation de l'Armée rouge), ni à son parti d'être extrémiste...
Personne ne le fait.
Le reproche qui est fait à Orbán n'est pas d'être parvenu démocratiquement au pouvoir ni d'appliquer le mandat qui lui a été confié par le peuple mais de mettre en place le maintien partiel de ce pouvoir au delà du mandat qui lui a été confié par le peuple.
La démocratie prévoit le retour complet de l'ensemble des pouvoirs que le peuple a confié aux élus en fin de mandat.
Et souvenez-vous qu'un héros d'une lutte contre une dictature n'est pas forcément un grand démocrate (Khommeny, Lennine, Eltsine ont été de grands héros de la lutte contre des dictatures mais deux dictateurs et un non-démocrate).
L'UE agit pour que le peuple hongrois puisse conserver sa souveraineté dont une partie est confisquée par un parti démocratiquement arrivé au pouvoir, mais qui abuse de sa position dominante pour s'assurer du maintien d'une partie de ce pouvoir au delà de ce que le peuple a confié comme mandat. Elle n'exige pas que le gouvernement applique une politique quelconque, seulement qu'en fin de mandat le peuple hongrois soit souverain pour le maintien ou non des politiques conduites.
Défendre la position de Orbán, c'est défendre le fait que la démocratie ne doit être que partielle, ne pas s'appliquer au contrôle des médias ou au contrôle du budget qui seraient bien mieux dans les mains d'un parti unique pour longtemps que sous le contrôle des hongrois.
Ce n'est pas par hasard qu'on ait vu ceci disparaitre dans la nouvelle constitution : «1. La République de Hongrie est un État de droit indépendant et démocratique. 2. Dans la République de Hongrie tout le pouvoir appartient au peuple, qui exerce la souveraineté populaire par ses représentants élus, ainsi que directement».

Dernier point, vous rappelez la référence religieuse en préambule de la constitution, je le répète : ça n'a strictement rien à voir avec ce qui est reproché à cette constitution ni à Orbán. Lisez les lettres de mise en demeure adressées par la Commission à Orbán, ce sujet n'y est pas du tout évoqué, c'est seulement Orbán qui en parle pour dénoncer un complot absurde.
Aucun rapport avec la vérité des faits.

9 février 2012 15h41
modifiée
10 février 2012 16h58

lemm
cher maurice,

ce n'est pas si simple pour moi de te répondre, car moi même je ne maitrise pas entièrement le sujet (en plus, je ne suis qu'un ptit ignare) ... Ce que je sais, ce que je crois savoir, je partage avec toi :

- l'énigmatisme chez Orbán peut venir de différentes facteurs (l'une ou plusieurs). Ça peut venir qu'il joue une comédie (donc il n'est qu'un acteur, qui s'adapte à chaque situation, comme à un rôle). Ça peut venir, qu'il s'est évolué au fil de temps (pour moi, en bien ...) et que maintenant il devient plus démocratique, plus au service de ceux, qu'il serve, qu'avant. Ce cas ci est semblable à Imre Nagy, qui étant un salopard ..., quand il devait prendre une choix difficile, il a su prendre la bonne ... qui l'a conduit jusqu'à l’échafaud, qui a fait de lui un héros, un homme tout cours. Donc si ce serait ça, c'est que Orbán s'est évolué jusqu'à devenir un vrai homme, un qui s'est mit au service des siens et ceci peut être jusqu'à une disgrâce ..., je ne pense pas que sa vie soit menacée ...
et vient la troisième possibilité (moi, je la pronostiquerais), c'est qu'il suit (enfin !) la volonté de la majorité ... et ceci peut être malgré lui. Qu'il serait alors minoritaire dans son partie et ainsi contrainte d'agir ainsi ...

donc il s'est émancipée ou bien par lui même, ou par contrainte de l'extérieur, qui a fait, qu'aujourd'hui il ose défier ses anciennes maitres. Comme I. Nagy, qui avait été placé par Moscou ... un moment donné ..., il avait choisie sa patrie et s'est sacrifier pour elle en s'opposant à son maitre. Je suis persuadé, que Moscou aussi se demandait, que cette personne (ou ces quelques personnes) élevé sur les mamelles, du lait maternelle du bolchévisme international pouvait devenir ainsi, d'un coup de baguette magique un nationaliste, défendant un pays qui n'est même pas le sien (il était Citoyen de l'URSS). C'est pourquoi, c'est pendant plus d'une année, que la police-bureau soviétique cherchait à le convaincre, qu'il avait eu tort en lui permettant de retourner sa veste. Sa grandeur et c'est avec ça, il est pu devenir un homme, c'est que cette idée de liberté, qui n'était même pas la sienne, qu'il l'avait enbrassé un moment donné devant la nation hongroise, il l'a suivie jusqu'à sa mort (dans un déshonneur total, en plus) ...
donc la nationalisme (ici il faut comprendre la défense de l'intérêt du pays) n'était pas à lui (Orbán), mais (probablement en voyant la misère des siens) elle l'est devenue par la suite sienne. Les autres, ceux qui l'ont connue, qui l'ont aidé à prendre l’envol voient qu'il ne joue plus son rôle, pour laquelle ils l'ont formé ..., alors toute logiquement, ils l'éliminerons ...

c'est toi, qui m'avais dis ici ce proverbe, qui décrit bien la situation (quand on veut tuer son chien, on le déclare qu'il a de la rage ±). Alors ma réponse à propos de ton interrogation de deux mondes est simplement; le monde est celui de la parole (mon chien est malade et ainsi il souffre et aussi représente une menace pour d'autres, donc il faut s'en défaire. En sous-entendant, que c'est autant pour son bien, que pour tout le monde) et celui qui est derrière, donc l'autre monde (ma volonté caché, non-avouée de vouloir d'en débarrasser) ...

jamais dans aucune publication je n'ai pas lu chez les anti-Orbán-s, qu'ils ne veulent pas que la Hongrie puisse se redresser, qu'elle puisse petit à petit rembourser ses dettes au lieu d'en prendre encore et encore ..., mais j'ai lu, des tendances liberticides, des tendances antidémocratiques, des tendances extrémistes, de antisémitisme, de xénophobie, d'autoritarisme qui mène à la dictature .... ect Tout ce que fait, ce que dit Orbán est déformé pour pouvoir le critiquer ...
tu sais maurice, moi je ne suis pas un fan d'Orbán. C'est ce que les média qui font contre lui, qui me pousse de le défendre, comme je défendrais n'importe qui, s'il est mensongèrement critiqué. C'est la vérité que je défende et pas Orbán ...

en ce qui concerne la Syrie ..., tu sais toi, depuis quand je déplore ce régime. Depuis les années 80-s déjà. Ceausescu faisait déjà le trafic avec eux. S'il y a un régime vraiment fourbe, inhumaine dans notre monde ..., c'est d'elle !!!!
si maintenant tu n'en parle pas ..., je ne t'aurais même pas parlé, car c'est quelque chose que tout le monde cherche à ignorer. C'est que la Syrie ne fait pas de vague. Elle est comme un coq qui ne fait qu'indiquer la direction du vent dominant. Une croix, un croissant, un marteau-éclume, une croix-gammé ... ne résiste pas à des vents violents contraires, mais un coq tournicotant ..., oui ...

le monstre est vrai, qu'il est avec nous. Dans mon église aussi, en moi même aussi. Mais dès que je l'identifie ainsi, ce n'est plus moi. Alors je peux devenir, je peux être un homme ...

10 février 2012 11h08
modifiée
10 février 2012 11h14

lemm
moi aussi quelque fois je passe 10-12 heures à écrire à écrire (et naturellement lire, sur l'écran ça va encore), cher parade. Alors il y a des jours, où j'ai d'autres choses aussi. C'est très difficile (pour moi) de suivre tout ...

maintenant, comme j'ai déjà fais plusieurs fois avec toi, je ne réponds, ne réagis pas directement à ton dernière intervention (pour ne pas trop allonger la sauce), mais je t'écris une sorte de diagnose globale des Hongrois et des éventements d'aujourd'hui (selon moi, bien sûr)
...

comme notre ami maurice s'interroge, moi aussi sur la question, mais qui est Orbán réellement ? Comment peut il devenu d'un enfant chéri, un homme à abattre ? Je ne sais pas y répondre moi même, alors je te (vous à tous, qui la lirez) te raconte une histoire (anecdote). Il y a presque un an (début de mars, l'année passée) on a eu une réunion à Namur (on y a une petite amicale belgo-hongroise). C'était la seconde de cette année et là se trouvait un déjà longtemps ami invité, qui était alors le responsable de toute activité culturelle, que le gouvernement hongrois, comme présidant de l'UE organisait à Bruxelles (pendant les 6 mois de leur présidence). Ce A, on le connaissait depuis au moins 8-9 ans et était un habitué parmi nous, en plus que pour la famille d'accueuille (celle, chez qui nous étions) il était un ami de la famille indépendamment de notre amicale). L'amicale n'est pas un 'forum' politique, en plus que la maitresse de maison y interdit presque toute conversation d'ordre politique. Malgré ça, ayant une une idée subite, j'ai pris la liberté (je suis le 'président', celui qui doit tout faire de cette amicale) et j'ai fais là une demande en notre nom à cette personne, qui alors était assez proche d'Orbán. C'était, que profitant de la présidence hongrois à l'UE, ils obtient (qu'ils fassent le nécessaire pour l'obtenir) la reconnaissance européenne d'un politicien slovaque dans le panthéon de l'UE (avec un Shuman, Monnet ...). Naturellement j'avais expliquer ..., ce qui avait à expliquer pour toute notre assemblée (et forcement à lui), qui justifiait cette reconnaissance. Donc brièvement ; il était le seul député en Slovaquie qui s'opposait à la guerre (la Slovaquie était le seul pays qui avait attaquée la Pologne avec l'Allemagne, qui a alors déclenchait cette horrible guerre) et ensuite le même seul député qui cherchait à empêcher la privation de droit à ses concitoyens juifs et après leur déportation ... Donc selon moi et dans toute notre assemblé ... et là encore peut être plus chez ce A, tout le monde s'accordaient d'appuyer cette demande. Ce A, avec enthousiasme l'avait promis en disant qu'Orbán serait certainement ravis même et que cette demande est même bien 'chronométrée', car il devait dans quelques semaines clôturer les programmes à venir. ...
Après en privé, il m'a même accosté (car il me connaissait un peu) en disant, alors quand ça se fera, tu viendras ! Je lui as dis, que ce n'est pas sûr, mais peut être (je ne voulais pas lui dire, non) ... Presque deux mois plus tard nous avions notre réunion suivante. Avant ça, notre maitresse, hôtesse me téléphone; je ne veux pas de politique là ! Alors je lui dis, mais je sais ça. Elle me dit; A a téléphoné et avait dit, qu'il ne viendra pas, s'il y a de la politique. Alors je sens ... l'affaire et je dis à cette Liliane; il est indispensable, qu'on lui pose la question; où est 'notre' affaire ..., mais je te promets qu'après sa réponse (qu'importe la réponse) je ne l’ennuierais pas. Alors au cours de la souper (pour vous diner), je le lui avait demandé ... et lui ils nous ait donné une réponse, que personne n'ait compris. Ce qu'on avait compris, c'est que le gouvernement n'en voulait pas ... et alors ils ont donné une vague promesse, comme quoi la Hongrie lui donnerait une reconnaissance post-mortem (comme avant la Pologne l'ait déjà fait). A ça (car c'était une idiotie), je lui a dis; mais cette affaire ne regarde la Hongrie, qu'à travers l'Europe. Si vous ne voulez pas le reconnaitre comme personnalité (remarquable, digne d'honneur) européenne, vous n'avez aucune raison de reconnaitre comme hongroise non plus. Je n'ai plus insisté ... et lui, visiblement cherchait à m'éviter ...
je suppose que tu comprends pour qu'elle raison je t'ai raconté ça ? C'est que comme toi, comme beaucoup d'entre nous s'interrogent de quel gendre d'individu peut être ce Orbán ? ...

je reviens quand même à ta lettre. Plus exactement à notre échange dans le domaine, à mon avis le déclencheur de tout polémique, d'aujourd'hui. L'indépendance de la banque nationale vis à vis de la politique. Tu avais écrit, qu'une certaine 'loi', que la Hongrie (même Orbán personnellement) avait signée, protège l'indépendance de cette banque contre l'intrusion du gouvernement, l'autorité politique dans sa fonctionnement, dans sa gestion ...
je t'avais demandé, si c'était la même loi, que les autre aussi ont signé (notamment la France et la Belgique), car on sait, que la France et la Belgique n'ont pas hésité de faire il y a
plus deux deux ans, ce que la Hongrie a décidé de faire récemment ...
là il manque cruellement ta réponse ...

10 février 2012 20h12

maurice
il y avait tout a l'heure une bonne emission sur la hongrie
j'espere que tu vas apprecier
http://www.franceculture.fr/...

12 février 2012 09h26
modifiée
12 février 2012 09h27

parade
Tu avais écrit, qu'une certaine 'loi', que la Hongrie (même Orbán personnellement) avait signée, protège l'indépendance de cette banque contre l'intrusion du gouvernement, l'autorité politique dans sa fonctionnement, dans sa gestion ...
je t'avais demandé, si c'était la même loi, que les autre aussi ont signé (notamment la France et la Belgique), car on sait, que la France et la Belgique n'ont pas hésité de faire il y a
plus deux deux ans, ce que la Hongrie a décidé de faire récemment ...


Il s'agit exactement du même traité : le traité de Maastricht, confirmé par le traité de Lisbonne.
Ni la Belgique ni la France ne sont revenues sur le principe d'indépendance de leurs banques centrales respectives : La Banque de France comme la Banque Nationale de Belgique sont indépendantes.
Je suis contre ce principe, mais c'est un fait.

En fait je vous avais déjà répondu : Comme je vous l'avais écrit le cas de Dexia et Fortis n'a strictement rien à voir : il ne s'agit pas d'une banque centrale, elle n'a pas le pouvoir de frapper de la monnaie ni de décider de la politique monétaire du pays.
Aucun traité n'interdit aux états d'investir dans des banques ni même d'en être le seul propriétaire, c'est seulement les banques centrales qui doivent être indépendantes du pouvoir politique depuis le traité de Maastricht.
Il y par exemple une banque qui est encore détenue par l'état en Hongrie (OTP ou Országos Takarék Pénztár) et ça ne pose de problème à personne.

12 février 2012 16h31

lemm
merci pour ta réponse parade. C'est un renseignement important. Ça fout par terre mon idée de cette affaire ...

mais permets moi de t'interroger (c'est vraiment pas mon domaine !!); es tu sûr, que nos deux banques en question ne sont pas ..., au moins héritière de la Banque Nationale ? Il me semble, que par plusieurs fusions successives notre BN s'est devenue le Fortis (et la Crédit Communale en Dexia)....
une autre question ; avons nous encore de BN, Banque Centrale ?

donc, dans cette close ..., je m'incline, car après ce que tu dis, le gouvernement hongrois peut, ou doit avoir tort (naturellement je ne connais pas leur argumentation) ...

merci encore !

12 février 2012 19h25

lemm
une lettre dénonçant la campagne de désinformation du Paris Match (pour ceux, que ça intéresse) :

Monsieur Montesquiou

Paris Match

Décidément les médias ne lâchent point leur proie! Nous savons qu'en communication journalistique on peut faire croire le jour qu' il fait noir de nuit, c'est à dire, raconter les pires mensonges en les faisant apparaitre véridique par une contorsion du verbe.

Dans votre article : Hongrie: "Épidémie De Peste Brune", vous n'y allez pas avec le dos de la cuillère dans les contorsions. Jusque vous servir de Photoshop pour créer des personnages, en l'occurrence celui de Hitler, d'un manifestant très patriotique Hongrois. Bien entendu, c'est pour mieux impressionner les lecteurs de Paris Match.

Passant en revue la campagne de diffamation orchestrée des médias contre Orban et les Hongrois, il est évident qu'on veut justifier l'image du fascisme etc., régnant en Hongrie. Or malgré tant efforts vous ne réussirez pas et le ridicule va finir par vous tuer. Pour vos patron que vous servez si bien, le patriotisme est synonyme de fascisme et extrémisme nazi.

L'objectivité journalistique est rendu dans les poubelle avec ce que vous déblatérez dans cette article, cherchant le sensationnel en voyant des Hitler partout en Hongrie.

Or de toute cette campagne de faire peur, il se dégage une véritable peur de ceux qui ont amené le monde au bord du gouffre économique par le système bidon de la finance internationale. Il ne s'écoulera pas beaucoup de temps que le patriotisme s'éveillera en France et partout ailleurs aussi. C'est un fait inévitable, car aucun pays d'Europe y compris la France ne veut devenir une colonie du Conseil de l'Europe, nommé, mais non élus. Quand au Traité de Lisbonne, son machiavélisme apparait à plus en plus de mondes, C'est pourquoi l'éclatement de l'UE, est écrit dans le ciel.

Aujourd'hui des écris comme le votre son des plus réactionnaires, face au monde qui évolue et cherche à se soustraire du carcan que vous essayez de défendre d'une façon si maladroite avec une montagne de mensonges, concernant Orban.

Heureusement que les Hongrois en ont vu d'autres et que si ils s'en offusquent de cette campagne de haine et de diffamation, ça m'étonnerai que cela les ébranlent.La preuve! Ils ont défilé plus d'un million pour soutenir Orban, ce que vous avez passé sous silence. Pour vous dire l'inutilité de tant d'éffors de votre part à vouloir présenter Orban et les Hongrois de la pire espèce de nazi aux lecteurs français.

Tout ce que je peux dire que vous et Paris Match, vous faites pitié de n'avoir pas plus d'imagination et d'objectivité pour examiner la véritable histoire de la Hongrie et des Magyars, un des peuple le plus important dans l'histoire de l'Europe et d'en informer vos lecteurs qui veulent un peu de vérité dans cette feuille de choux qu'est devenu Paris Match, avec le genre d'écris:Hongrie: Épidémie de Peste Brune.

À bon entendeur salut.

Charles Sucsan

Libre penseur

12 février 2012 20h45

maurice
un impot unique au taux de 16% je comprends que ça agace imagine si tout le monde
fait pareil
http://www.vg.hu/velemeny/je...

14 février 2012 15h19

lemm
je suis trop fainéant, pour le traduire en français (il l'est aussi en hongrois, mais ce n'est pas mieux pour vous). C'est un témoignage d'un député de PE de cette affaire qui se passe, comment les gens agissent ... bonne lecture à ceux, que ça l'intéressent :

""Stealthy accusations are nasty tools" - MEP Hankiss' letter to members of the LIBE Committee

2012. 02. 09.

Dear Colleagues,

Budapest, 8th February 2012

The other day I saw a TV report featuring one of the socialist members of the European Parliament. Our fellow colleague talked about the allegedly raging anti-Semitism in Hungary . Concerned about the fate of Hungarian Jews, she essentially stated the same thing as others stated in recent months on the political left and in the left-leaning media. It was not surprised by her statements themselves, as I witnessed several smear-campaigns slandering the government of Hungary before. I was shocked simply because I have known her as an intelligent and open-minded person who had been ready for compromises while we had been working together on several dossiers in the committee. This is why it struck me when she made the unfounded allegations, which she had most probably learnt from sources she considered unconditionally credible, with deep empathy and belief. My honourable colleague was thus badly deceived, most probably by those whose struggle for regaining power does not even shy away from deceiving their fellow group members.

Stealthy accusations are nasty tools: they are impossible to prove and rarely hold up to challenge in the open. In case of confrontation the accuser would retreat, but only to restart later as if nothing happened before. The accused one is scared because even self-defence might prove to be counter-productive. Let me ask you a question: if those accusing the Hungarian government could quote a single bad or controversial sentence revealing anti-Semitism wouldn't they have provided you with it by now?

My father was released half dead from a Nazi concentration camp. My grandmother escaped the Budapest ghetto with her children and the family cat. Their lives were saved by deeply religious, Christian people having risked their own lives while hiding my family and others in their basement. My grandmother’s husband was stripped of his clothes and was shot into the Danube during Christmas 1944. Her younger sister fell victim to Mengele who performed experiments on her. Afterwards, doctors fought for many years so that she could have children. In my books on Jewish mysticism I tried to solve the secret of survival...but this is a different story.

My bond to the founders and leaders of the Fidesz party has been based on friendship and solidarity for the past twenty years and it has not been shaken ever since. I have never had a reason to question this bond.

I am Hungarian. A Hungarian patriot if you like, attached to her native country, Hungary as well as to those fellow Hungarians living beyond the national borders, with thousands of strings like knowledge, emotion and care. I have never considered this identity to be contradictory to that deep and manifold loyalty binding me to each and every victim of the Jewish tragedy and to all the spiritual values and fights for survival of Jewish history. This kind of controversy is always generated from the outside with ulterior motives.

It is not true that nowadays people with Jewish origins should be scared in Hungary . It is a sad fact however that the left-liberal political community has been using the charge of anti-Semitism as pretext in the fight against the central-right governments to regain or retain power. They suggest that only their rule on power can guarantee the safety of minorities and if they are in opposition, minorities are in imminent danger. This is a rough and rather toxic lie. Believe me, many Hungarian Jews see this clearly but remain silent because the pressure of the group is too strong.

During my visit to Israel with the EP delegation I had a chance to talk about these matters with a wise and open-minded Israeli diplomat. We could understand each other from half words. He understood precisely that we, the central-right do not want anything more than a home held together and kept alive during dangers and crises by a sense of belonging and a common faith in shared values.

Does anti-Semitism exist in Hungary ? Sporadically and on the extreme right naturally it does, as is the case in almost all European countries. According to Rabbi Slomo Köves, interviewed by Jerusalem Post, “there is less anti-Semitism on the streets of Budapest than there is in Western Europe ”. Nevertheless, there is press freedom in Hungary and therefore there are no means to step up legally against some of the truly repulsive media.

Honourable Colleagues,

Please forgive me for the unusually personal tone. Accusing the Hungarian government with anti-Semitism is a serious and unjust charge. Politics uses different kinds of tools. However slandering with anti-Semitism should not be part of the toolkit. There should be a limit to cynicism in politics! The historical tragedy of the Jews and the sensitivity which genocide left in the souls of many generations should not be an asset for political manipulation. Please respect the memory of the dead! And respect the faith of the living in the hope and possibility of shedding these historical burdens through understanding and goodwill!

Let me ask you, honourable colleagues in the European Parliament, to consider calmly the above. In case anyone would like to gain a deeper insight into the contemporary Hungarian situation, I stay at your disposal.

Ágnes Hankiss MEP"

14 février 2012 15h21

Segel
Euh lemm je t'informe que la charte de l'auberge exclut les interventions en langue étrangère.
Tu risque de te prendre un abus ...

14 février 2012 15h46

maurice
poourquoi utiliser la coercition
il suffit de faire appel au potentiel
encéphalique de l'aubergiste pour qu'il introduit dans son bistrot un
logiciel de traduction aprés tout c'est une auberge espagnole ça fonctionne
comme une tour de babel

14 février 2012 15h52
modifiée
14 février 2012 15h55

L'aubergiste
Merci Maurice !

14 février 2012 15h53

maurice
Chers collègues,

Budapest, le 8 Février 2012


L'autre jour, j'ai vu un reportage à la télévision mettant en vedette l'un des membres socialistes du Parlement européen. Notre collègue a parlé de l'homme aurait fait rage l'antisémitisme en Hongrie. Préoccupé par le sort des juifs hongrois, elle a essentiellement déclaré la même chose que d'autres ont déclaré ces derniers mois sur la gauche politique et dans les médias de gauche. Il n'a pas été surpris par ses déclarations elles-mêmes, comme je l'ai été témoin de plusieurs campagnes de frottis calomniant le gouvernement de la Hongrie avant. J'ai été choqué tout simplement parce que je l'ai connu comme une personne intelligente et ouverte d'esprit qui avait été prêt pour des compromis alors que nous avions travaillé ensemble sur plusieurs dossiers au sein du comité. C'est pourquoi il m'a frappé quand elle a fait des allégations non fondées, qu'elle avait probablement appris de sources qu'elle estimait sans condition crédible, avec une profonde empathie et de croyance. Mon collègue a donc été mal trompé, probablement par ceux dont la lutte pour reprendre le pouvoir n'a même pas peur de tromper leurs autres membres du groupe.

Accusations furtifs sont des outils méchants: ils sont impossibles à prouver, et rarement contenir jusqu'à remettre en question à l'air libre. En cas de confrontation, l'accusateur se retirait, mais seulement pour redémarrer plus tard comme si rien ne s'est passé avant. Le seul accusé a peur parce que même l'auto-défense pourrait s'avérer contre-productive. Permettez-moi de vous poser une question: si ceux accusant le gouvernement hongrois pourrait citer une seule phrase mauvaise ou controversées révélant l'antisémitisme ne serait pas qu'ils vous ont fourni avec elle maintenant?

Mon père a été libéré à moitié mort dans un camp de concentration nazi. Ma grand-mère échappé du ghetto de Budapest avec ses enfants et le chat de la famille. Leurs vies ont été sauvées par des personnes profondément religieuses, chrétiennes avoir risqué leur propre vie, tout en cachant ma famille et d'autres dans leur sous-sol. Le mari de ma grand-mère a été dépouillé de ses vêtements et a été abattu dans le Danube au cours de Noël 1944. Sa sœur cadette a été victime de Mengele, qui ont effectué des expériences sur elle. Ensuite, les médecins se sont battus pendant de nombreuses années pour qu'elle puisse avoir des enfants. Dans mes livres sur le mysticisme juif, je essayé de résoudre le secret de la survie ... mais c'est une autre histoire.

Mon lien aux fondateurs et dirigeants du parti Fidesz a été basée sur l'amitié et de solidarité pour les vingt dernières années et il n'a pas été ébranlée depuis. Je n'ai jamais eu une raison de remettre en question ce lien.

Je suis hongrois. Un patriote hongrois, si vous voulez, attaché à son pays natal, la Hongrie ainsi que pour les Hongrois compatriotes vivant au-delà des frontières nationales, avec des milliers de chaînes telles que la connaissance, l'émotion et de soins. Je n'ai jamais considéré cette identité d'être en contradiction avec ce que la fidélité profonde et multiforme me lier à chacune des victimes de la tragédie juive et de toutes les valeurs spirituelles et des luttes pour la survie de l'histoire juive. Ce genre de controverse est toujours généré de l'extérieur avec des arrière-pensées.

Il n'est pas vrai que de nos jours les gens ayant des origines juives devraient être peur en Hongrie. Il est triste de constater cependant que la communauté de centre-gauche politique a été l'aide de la charge de l'antisémitisme comme prétexte dans la lutte contre les gouvernements central droit de reprendre ou conserver le pouvoir. Ils suggèrent que seulement leur domination sur le pouvoir peut garantir la sécurité des minorités et si elles sont dans l'opposition, les minorités sont en danger imminent. C'est un mensonge grossier et plutôt toxique. Croyez-moi, beaucoup de Juifs hongrois y voir clair, mais garder le silence parce que la pression du groupe est trop fort.

Lors de ma visite en Israël avec la délégation du PE j'ai eu la chance de parler de ces questions avec un diplomate sage et ouvert d'esprit israélien. On pourrait comprendre les uns les autres à partir de demi-mots. Il a compris précisément que nous, le centre-droit ne veux pas quelque chose de plus qu'une maison tenue ensemble et maintenus en vie pendant des dangers et des crises par un sentiment d'appartenance et une foi commune en des valeurs partagées.

Ne l'antisémitisme existe en Hongrie? Sporadiquement, et à l'extrême droite naturellement c'est le cas, comme c'est le cas dans presque tous les pays européens. Selon le rabbin Slomo Köves, interviewé par Jerusalem Post, «il ya moins de l'antisémitisme dans les rues de Budapest qu'il n'y en a en Europe occidentale". Néanmoins, il ya liberté de la presse en Hongrie et, par conséquent il n'existe aucun moyen d'intensifier la loi contre certains des médias vraiment repoussantes.

Honorables collègues,

S'il vous plaît pardonnez-moi pour le ton inhabituellement personnelle. Accusant le gouvernement hongrois avec l'antisémitisme est une accusation grave et injuste. Politique utilise différents types d'outils. Cependant calomnier l'antisémitisme ne doit pas faire partie de la trousse à outils. Il devrait y avoir une limite au cynisme en politique! La tragédie historique des Juifs et la sensibilité qui génocide a laissé dans les âmes de plusieurs générations ne doit pas être un atout pour la manipulation politique. S'il vous plaît respecter la mémoire des morts! Et respecter la foi des vivants, dans l'espoir et la possibilité de verser ces charges historiques à travers la compréhension et de bonne volonté!

Permettez-moi de vous demander, chers collègues du Parlement européen, d'envisager sereinement de ce qui précède. Au cas où quelqu'un voudrait acquérir une connaissance plus approfondie de la situation contemporaine hongroise, je reste à votre disposition.

Ágnes Hankiss MEP "

14 février 2012 15h57

Segel
Nan mais j'ai juste fait remarquer ça, pour être à nouveau en fin de discussion quand je clique sur le petit bouton rouge.

Sitou

14 février 2012 16h10
modifiée
14 février 2012 16h13

Segel
Apparemment, Daniel Mermet prépare une série d'émissions sur la Hongrie.
http://www.la-bas.org/articl...

120214 - La Hongrie en marche arrière
Aujourd'hui, départ pour la Hongrie. A Budapest on manifeste. " 56 les tanks ! 2012 les banques !". La foule manifeste en soutien au très droitier premier ministre Viktor Orban. La crise de la dette et la faillite des dogmes néolibéraux profitent à la ...


A suivre ...

14 février 2012 16h49

maurice
j'ai bien compris Segel

les centres d'interêts de lemm ne sont pas dénués de sens et comme il est sensible
il vaut mieux préciser les choses la hongrie est un sujet important c'est un
pays avec une grande histoire de par notre président nous avons des liens trop étroits
lemm du haut de ta belgique?
quel est le bilan que tu donnes au quinquennat de notre
valeureux nicolas ?

14 février 2012 19h21
modifiée
14 février 2012 19h26

lemm
merci beaucoup maurice !!!!!!!

à ta question ; s'il arrive sortir un 'lapin' de son chapeau au dernière minute, il pourrait très bien gagner. J'ai un peu l'impression que F.H. s'essouffle petit à petit ...
je lui donnerais 45 % de chance pour un second mandant ...

14 février 2012 19h29

lemm
merci Segel (je ne sais pas si je vais le regarder, car ça commence à me fatiguer) ... et aussi à notre cher aubergiste ...

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