18 février 2012 21h24

Segel
Parler de "bobos" est-il une façon de dévier toute critique des "bourgeois", les vrais ?


18 février 2012 21h27

gonzo
un bobo, n'est pas un bourgeois.
mais ce sont des nouveaux riches

menfin, dans le temps ...

18 février 2012 21h36

R.WOLF
claro qu' au vu de ce qui a lieu, les bourgeois les vrais, ont pas trop envie qu' on parle d' eux.
quand aux bobos, bof .. j' en connais même pas à vrai dire.
les bourgeois les vrais .. un autre monde.

18 février 2012 21h39

Lili ...
Il suffit que tu fasses le choix d'aller acheter de la nourriture bio pour te voir qualifier de bobo.
Ceux qui sont à fond dans la technologie, possèdent le dernier portable, tablette, la wii, un écran plus grand que le mur du réduit dans lequel sont installées mes toilettes ... on les nomment comment ceux là ?

18 février 2012 21h57
modifiée
19 février 2012 08h37

Arsène Lupin
Le bobo est quelqu'un qui vit dans son monde super aseptisé ou tout lui réussi artificiellement, car il est un peu plus choyé que les autres par celui-ci. C'est aussi quelqu'un qui se dit ouvert alors qu'il est conformiste. Il feint de vouloir que le monde change, alors qu'il est attaché à son confort. C'est un socio-tartuffe. Il n'est pas forcément très riche, mais il est à l'aise dans sa vie. Ce sont en général, nos petits cadres ou employés bac + 2 à + 5 qui croyent tout pouvoir faire ou tout savoir, au moins juger ce qui est vrai ou faux.
C'est vraiment un stéréotype de ce que le système fabrique de pire.
C'est le connard et l'enfoiré parfait,et ils ont des maîtres dans la matière.


18 février 2012 22h01

gonzo
bac+2 ou +5 c'est surfait ...touche le smic maintenant ...c'est pour ça que je parlais de "menfin, dans le temps

car le bobo disparaît dévoré par le bourgeois.

18 février 2012 22h04
modifiée
19 février 2012 08h39

Arsène Lupin
Oui, c'est vrai maintenant, car la maladie remonte la tige.
Il y a le profil social qui les distingue à la sélection d'embauche et de carrière (promotion).
Le bougeois contemporain est différent, car il jouit de ses facilités sans rendre de compte à personne. Il est exactement comme un joueur de foot d'une grande équipe , c'est à dire complétement déconnecté de la société et de la réalité pour ou à cause de la luxure. Cela peut-être aussi un riche commerçant ou artisan, voir un élu du peuple (un autre monde ou dimension).
Le bobo est entre le prolo et le bourgeois avec un certain niveau d'étude supérieur.
C'est celui qui fait ch... le monde.



Les bougeois ne sont pas critiquables parce qu'ils ne s'occupent que d'eux et tout le monde les respecte parce qu'ils sont riches et ont réussi quelque chose sans que l'on sache toujours vraiment ou est le mérite.

18 février 2012 22h35
modifiée
18 février 2012 22h37

Segel
Franchement Arsène le portrait que tu décris est, pour être gentil, incohérent.
Parler de "petits cadres bac+2 ou +5" pour ensuite montrer le portrait de Nicolas Bedos, je crois que tu confonds un peu deux mondes qui n'ont absolument rien à voir.

Nous sommes à 99% des prolétaires.
Les "petit bourgeois" sont précisément ceux qui ont horreur d'accepter cette réalité.
Ils n'ont rien à voir avec les bourgeois, les vrais, pourtant.

Tout ceci a été fort bien décrit au siècle passé par Marx, Bakounine, et leurs successeurs.
Pourquoi inventer de nouvelles catégories, parce que c'est à la mode ?
C'est comme ces gens qui n'ont de cesse de dénoncer la bienpensance.
Ca m'énerve.

Parce que cela n'est pas fondé, et ça fait partie d'un effet de mode.

La vraie pensée unique, s'il y'en a une, c'est la pensée dominante.
Et la pensée dominante, c'est celle de la classe dominante.

Tout le reste c'est de la diversion.



Voici le portrait du prolétaire de notre époque :


Voici la structure de la société autrefois :


Et de nos jours :



Ta description incohérent, Arsène, ne fait que confirmer ce que je pensais.
Le bobo est une diversion, qui interdit la critique de la bourgeoisie.
On voit bien à qui profite le crime.

18 février 2012 22h40

Tony Truand
Peut-être aussi, une idée comme ça, que la bourgeoisie malmenée par un siècle de moqueries féroces, se réfugie dans des valeurs altruistes et s'y camoufle pour ne pas crever de ridicule ?
Puis conspue les valeurs conformistes d'où elle est issue par une politique de la terre brûlée ?
Alors, en vertu de ce mimétisme, il deviendrait difficile de différencier le bobo en toc d'un homme aux véritables convictions humanistes et écologiques.
J'arrête là, j'ai l'impression d'écrire des conneries.

18 février 2012 22h40
modifiée
19 février 2012 08h23

Arsène Lupin
Le fis bedos est que dalle, que le fils à son père.
C'est un prolo dans le monde du spectacle.
C'est pour ça qu'il est obligé de faire le con pour se faire un nom.
Un bobo, tu as raison, est un prolo de luxe qui se prend pour un intellectuel et un humaniste.

18 février 2012 22h46
modifiée
19 février 2012 08h24

Arsène Lupin
Je cotoie la bougeoisie et il y en a deux sortes, les parvenus et ceux qui sont nés avec une cuillère et un gobelet d'argent. Les parvenus sont les pires et les autres sont plus cultivés et altruismes. Entre les deux, il y a leurs enfants un peu révoltés au début mais qui trouvent très rapidement leur voie (profil social). En dessous, il y a les profs et leurs gamins qui tirent aussi leur épingle du jeu.
Mais attention, il y a aussi ceux qui ont hérité de leurs parents parvenus par un concours de circonstance dans le passé, qui ne se maintiennent pas tous aujourd'hui dans les affaires car ils ont moins de réseau.

18 février 2012 22h50

Segel
Marx et Bakounine étaient des bourgeois.
Les révolutionnaires de 1789 étaient des bourgeois.
Kropotkine était un aristocrate.
Les intellectuels d'origine populaire, je n'en connais pas, hormis Proudhon.

C'est quand même dingue que toutes mes références datent de plus de 100 ans.
C'est dire si l'embourgeoisement des prolétaires, la création des classes moyennes, a brouillé les pistes.

18 février 2012 22h51

Segel
Moi même ils ont essayé de m'embourgeoiser.
Ca n'a pas marché.

18 février 2012 22h56

Tony Truand
Arsène, je suis prof et franchement, je fais tout pour m'embourgeoiser, j'y arrive pas !
Et je n'ai pas de gamins, j'en ai pas les moyens.
Je fais partie de ceux qui ne sont pas certains de ne pas être un jour à la rue, et à ce titre, ça m'est un peu égal que l'on me considère ou non comme un bobo, sauf que je trouve que ce serait difficile à justifier.

18 février 2012 22h58
modifiée
18 février 2012 23h01

Arsène Lupin
Le problème n'est pas d'être riche, bien au contraire, mais c'est le regard de compassion que tu as et l'éthique naturelle que tu cultives par la sincérité.
Un prof est riche par sa qualité de vie par rapport aux autres.
Les prof sont les mieux placés pour bien placer leurs enfants.

18 février 2012 23h00
modifiée
18 février 2012 23h02

Segel
Mon critère Arsène, n'est pas le même.
Tu peux très bien être révolté par la misère, sans vouloir changer le système.
Pour moi c'est ça être bourgeois.

Tu peux t'en foutre, sans vouloir changer le système.
C'est aussi être bourgeois.

Tu peux être révolté par la misère, et vouloir changer le système.
Pour moi, même si tu as un train de vie élevé, tu n'es plus un bourgeois.
Tu es, à l'instar des Marx, Bakounine, & co un bourgeois qui a tourné le dos à la bourgeoisie.

Mais si tu es obligé de vendre ta force de travail pour vivre, tu es un prolétaire.

18 février 2012 23h05
modifiée
18 février 2012 23h06

Tony Truand
Arsène, je crois que la sincérité et la compassion sont une quête personnelle indépendante des classes sociologiques, de même que la spiritualité n'est pas la religion, et qu'il est difficile d'en parler pour des raisons de pudeur.

Un prof est riche par sa qualité de vie par rapport au autres.
Oui, c'est riche une vie de prof, son quotidien est un tourbillon qui distrait des soucis, mais c'est aussi riche en difficultés !

18 février 2012 23h09

Segel
La sincérité et l'éthique sont précisément deux choses que la classe capitaliste ne peut avoir, car sinon, ce n'est pas avec son effectif de moins de 1% qu'elle serait dominante.
Elle est donc par nature menteuse, lâche et hypocrite.
Et c'est bien ça qu'on reproche souvent aux bobos.
Autrement dit les défauts de la "bourgeoisie tout court".
Le terme "bobo" me semble donc destiné à dévier la critique la plus pertinente, pour l'amener vers une catégorie de gens qui ne sont même pas bourgeois pour certains (petits cadres notamment).

18 février 2012 23h09
modifiée
18 février 2012 23h15

Arsène Lupin
Moi, au niveau que je te parle, je suis heureux quand quelqu'un n'a pas de mépris pour son prochain. Le mépris peut être aussi l'indifférence et la bêtise.
Ce ne ne sont pas nous qui changeront le monde, mais les enseignants pourraient le faire s'ils perdaient leurs statuts et prérogatives comme les curés.
Ils ne vont pas voir plus loin que le bout de leur nez et poutant, ils sont instruits.
Il y a prof et prof, même chez eux, on les a prolétarisé (lycée professionnel).
Je rapelle qu'avant, beaucoup venaient du privé pour enseigner dans les LEP et maintenant ils viennent tous des universités.

18 février 2012 23h12

Tony Truand
Le bobo dit : "Faisons la révolution !", et le jour où la révolution éclate, il reste calfeutré chez lui.
Le révolutionnaire dit : "Faisons la révolution", et, lorsqu'elle éclate, il prend sa fourche et embroche l'ennemi.
Moi, ce jour là, ça dépendra s'il pleut.

18 février 2012 23h16

Tony Truand
Arsène, je ne demande qu'à user de mes prérogatives d'enseignants pour changer le monde, sauf que je ne vois pas desquelles tu veux parler. Si je sors du programme scolaire imparti, je me fais virer, voilà tout. Les enseignants ont les fers aux pieds, comme tous les travailleurs !

18 février 2012 23h18

Segel
On a souvent tendance à pointer du doigt sur les fonctionnaires, en oubliant qu'ils sont les exécutants d'une administration, calfeutrée bien au chaud dans sa tour d'ivoire, elle.

Les profs ne font pas les programmes scolaires par exemple.

18 février 2012 23h21
modifiée
19 février 2012 08h47

Arsène Lupin
Il n'y aura pas de révolution pour un véritable changement parce qu'il faut des chefs honnêtes et courageux pour les mener.
Certes, il y aura des émeutes comme aux usa, en grèce et en afrique, mais ça n'ira pas loin.
Il n'y a que les bourgeois éclairés qui peuvent changer le monde sans violence.
Et les profs, s'ils sont moins bien traités.
Ils finiront par aller chercher la vérité, encore faut t'il qu'il nous reste un peu de temps.
Tony : Je le sais que tu ne peux rien faire, car tu as le chef d'établissement et la cpe qui appliquent la politique de l'établissement envers vous et vos élèves pour en virer.
Il y a des profs biens et des cons comme partout, c'est à dire que quand on leur dit de faire en sorte de virer un élève, on n'est pas obligé de faire du zèle pour être bien noté.

18 février 2012 23h25
modifiée
18 février 2012 23h27

Tony Truand
Segel, c'est vrai, et les programmes scolaires sont très politiques..L'école gratuite et obligatoire de Jules Ferry, c'était aussi pour étouffer les idées "anarchistes" (dixit Ferry). Ensuite, il y eut le Lavisse qui racontait n'importe quoi sur les Gaulois en les assimilant de façon subliminale aux Allemands, parce que l'école en France fomentait la revanche à la guerre de 1870, si bien que les esprits étaient fins prêts en 1914. Et puis le colonialisme...l'école est loin d'être neutre.

18 février 2012 23h29

Segel
Ce sujet me passionne Tony, pourtant je le connais trop peu.
J'ai intuitivement conscience de ce rôle "politique" de l'éducation "nationale".
Et je sais que beaucoup de profs ont la vocation et font du mieux qu'ils peuvent, malgré cet appareil qui les dépasse, et finit par les bouffer (j'en ai connu plus d'un résigné et frustré).

Arsène, la révolution ... un bien grand mot.
On voit où les révolutions nous ont mené.
Faut-il essayer autre chose ?

18 février 2012 23h35
modifiée
19 février 2012 08h47

Arsène Lupin
Malheureusement, les guerres locales et les révolutions menées par la CIA,KGB,MOSAD,MI16 etc... auront encore de beaux jours devant eux, à moins que le pire arrive, c'est à dire la guerre mondiale.
Quand justement le bourgeois se sent menacé, ça bouge pour que les choses redeviennent comme avant.
En ce moment, on est en train de nous mener à l'abattoir.
Alors, tu vois mes héros, ce sont ceux qui donnent leur vie pour nous prévenir.
Je les appelle aussi des sentinelles.
Cela fait déjà un bout de temps qui soufflent dans la corne.

18 février 2012 23h38

yv
attends voir, entre les prolos, les bobos, les profs les bourgeois, les révolutionnaires avec ou sans fourches; moi je m'y perds un peu et j'ai pas trouvé ma case.
biz yv

18 février 2012 23h41

Segel
Yv c'est simple.
Tous prolos !

Sauf si tu fais partie des moins de 1%.
Mais bon, pas que je sache ...

18 février 2012 23h43

Arsène Lupin

18 février 2012 23h46

Segel
Renaud (le chanteur) par exemple, peut-il s'arrêter de travailler ?
Je crois.
Donc il peut effectivement entrer dans cette catégorie particulière de bourgeois.
Mais je ne crois pas que beaucoup de son public le soit réellement par contre.

Dans tous les cas, ça ne fait pas vraiment avancer le schmilblick.

18 février 2012 23h50

yv
de toute façon quand le fric ne vaudras plus une tune, on verra bien où sont les vraies richesses
biz yv

18 février 2012 23h53

Segel
La valeur du fric ne tient qu'à la confiance qu'on a en lui.
On n'en dira pas autant d'un kilo de blé ou d'un litre de pétrole.

19 février 2012 08h13

Arsène Lupin
La nuit porte conseil.
Un anti-bobo chez les bobos :


19 février 2012 09h03

Segel
Ah ok.
Je comprends mieux Arsène.
Coluche a vécu 30 ans dans la misère, mais bon.
Donc les gens que tu appelle bobo peuvent donc représenter plus des 3/4 de la société, mais c'est pas grave.

C'est un terme qui n'est pas pertinent.

19 février 2012 12h50
modifiée
19 février 2012 13h30

Arsène Lupin
Hélas, oui !
Et, je suis malheureusement aussi dedans (un peu).
http://bobodemerde.com/
Les cornes du bobo
Les bobos ont bon dos ! Souvent dépeints comme de faux bohèmes et vrais bourgeois, en une décennie d’existence du terme, pris entre deux feux, les bobos ont régulièrement été critiqués comme source de nombreux maux. Des plus révolutionnaires à l’extrême gauche aux plus réactionnaires à l’extrême droite, les bobos sont toujours coupables. Coupables de quoi ? Ca varie selon les points de vue, mais le bobo n’a pas traîné à se détester lui-même, longtemps inconscient de sa condition et ses contradictions. Le statut de victime lui est plus rarement accordé, et le “paradoxe du bobo” développé par Luc Ferry dans la vidéo ci-dessus en est d’autant plus original et intéressant.
le “paradoxe du bobo” développé par Luc Ferry


Vidéo YouTube

Coluche était Strausskanien.
Comme quoi !!!

19 février 2012 13h40

Segel
Coluche était Strausskanien

N'importe quoi !


19 février 2012 13h40

Segel
Ferry par contre ... comme bobo il se pose là.

19 février 2012 15h44
modifiée
19 février 2012 15h53

R.WOLF
c' est plus facile pour un bourgeois de se considérer comme prolo que l' inverse ; tout fut fait pour que le prolo eut honte de sa condition, il le fallait, ils étaient les plus nombreux.
donc on les a embourgeoisés ; aujourd' hui, aucun prolo, n' accepte facilement de se considérer comme tel et donc se révolter comme tel.on a déjà parler de ça sur ce site.
et ce sera malaisé pour des bourgeois devenus prolos de les convaincre ; les origines ça laisse des traces.
je ne sais pas si on peut considérer tout le monde comme prolo non plus ; un tenant des classes libérales, même si par ses origines peut l' être, de fait ne l' est pas. pourtant il font partie des 99%, ne fusse que par une culture qui n' est as celle du 1%.
même ce 1% est divisé par la culture, certains étant seulement des marchands, d' autres ayant des origines, où si le commerce a permis l' instruction, la culture, il reste regardé avec un certain mépris.

dans ma famille, il n' y avait que mon père réellement issu de la petite bourgeoisie, de un je connais très peu mon histoire familiale, de deux, ma famille était composée de prolos, du côté paternel autant que maternel ; bien sur longtemps j' eus honte de ceci.
aujourd' hui, je me considère comme prolo, mais les bourgeois me reconnaissent et me parlent comme étant de leur milieu sans me considérer en faisant encore partie.
moi, mon langage devient de plus en plus prolo. et les prolos sont pourtant désarçonnés par mes armes qui sont celles des bourgeois, entre autres et surtout, l' éloquence, ce qui est en plus rare en Belgique, pays où nous nous exprimons souvent maladroitement, mais pas toujours.

19 février 2012 17h10
modifiée
19 février 2012 18h35

Arsène Lupin
J'ai dit que Coluche était Strausskanien parce qu'il a dit qu'il se tapait une bonne qui est bonne à la fin de son sketch (c'est de l'humour).
Bien sur, qu'il n'a rien à voir avec le pervers de DSK.
En effet, Ferry est un grand bobo, c'est pour ça qu'il les connait si bien.
Quel qu'il en soit, le bobo veux ressembler aux bourgeois. Il est tout à fait bien installé dans ce système qu'il juge toutefois dysfonctionnant et injuste pour sa bonne conscience. Il se révolte un peu quand il se sent menacer de glisser vers le bas, car il ne veux en aucun cas ressembler ou devenir un prolo. Trop la honte pour lui. Il n'ira jamais mettre son nez dans les mystères puants de la vie, car c'est aussi un peureux et un lâche. Il réfutera systématiquement toutes idées de ce qui lui paraitra subversives et contre productives à ses intérêts, afin de garantir la continuité de sa liberté et de son propre confort au détriment de son prochain.
C'est le meilleur garant de notre société mercantile car c'est aussi un jouisseur et un branleur.
Ses analyses et les solutions sociales qu'il préconise pour un monde meilleur ne sont que de la masturbation intellectuelle.
Amen !

19 février 2012 19h18

Segel
Arsène, chez beaucoup de BoTra (BOurgeois TRAditionnels) il est d'usage de "donner aux bonnes oeuvres", un rôle souvent dévolu aux femmes d'ailleurs.

Je ne vois pas, dans ce cas, ce qui différencie tant les BoBo (BOurgeois BOhêmes) des BoTra (BOurgeois TRAditionnels) ...

Ce terme de Bobo me parait très artificiel, et très suspect en même temps.
C'est pourquoi je réitère ma question :
Parler de "bobos" est-il une façon de dévier toute critique des "bourgeois", les vrais ?

Pour l'instant je penche pour le oui.
Personne ne m'a convaincu du contraire.


Et de la même manière que je préfère qu'on parle de lutte des classes et d'exploitation capitaliste, plutôt que de complot judéo-maçonnique ou autres... , je préfère aussi qu'on parle de "Bourgeois" plutôt que de "bobos", qui me semble oublier tout l'héritage historique que comporte le terme bourgeois.

Par ailleurs, je vois souvent des gens du FN parler de Bobo.
Or ...

En matière d'hypocrisie, ils sont pas mal dans leur genre, bien plus que les bobos qu'ils dénoncent.

19 février 2012 21h14
modifiée
19 février 2012 21h16

Arsène Lupin
Pour la lutte des classes : elle est déjà gagnée par les Ultra riches.
Les bourgeois : Ils vivent un rêve dans notre société et ils n'ont vraiment rien à craindre, à part d'être volés s'ils ne prennent pas de précaution.
Les bobos sont dans tous les domaines des profils stéréotypés qui ont un niveau de conscience individualiste formaté par l'université avec une image d'humaniste pour afficher en bas du CV.
Oui, ils servent de contre feu à la haute bourgeoisie.
C'est un peu notre nouvelle classe moyenne.
Pour le Front National, les bobos sont les "people" qui manifestent leur haine envers eux, ou les bisounours qui sont gentils avec tout le monde comme pour les étrangers irréguliers.
Tant que tu couperas pas la tête du serpent, on tournera en rond.

19 février 2012 21h23

gonzo
la lutte des classes ne peut être gagné par les riches ...c'est juste impossible.
pour le bobo, il est en voie de disparition ...il avait une importance dans les années 80-90.
mais c'est fini maintenant ...

19 février 2012 21h34

yv
on se connait pas encore Arséne, je joue souvent le trouble fête, et ta campagne d'indignation anti bobo me semble contre productive. et n'oublie pas qu'il faut deux camps pour s'affronter dans une lutte, quand l'un des camps fait l'autruche devant son écran plat acheté à crédit, les souris dansent.De mon analyse notre société se divise en 4 classes, tout en haut les actionnaires ( ceux qui gagne de l'argent grace à leur argent) , ensuite les travailleurs ( ceux qui gagnent leur vie pour que les actionnaires gagnent de l'argent) les travailleurs n'ont qu'une peur devenir chômeur et rêvent de devenir actionnaires, la lutte on la voit pas beaucoup par les temps qui court (ou long). Alors c'est pas en crachant sur les bobos, ou les profs ou je ne sais qui, qu'on feras bouger les choses.
biz yv

19 février 2012 21h40
modifiée
19 février 2012 21h45

Arsène Lupin
Je ne crache sur personne, je constate, c'est tout.
Et, je n'ai nullement la prétention de faire bouger les choses.
Je veux simplement m'instruire et ce ne sont pas vous les bobos.

19 février 2012 22h00

yv
nous c'est les autres, et vis vers ça. Ils ont du fric, ils en profitent, tant mieux pour eux et tant pis pour nous si nous acceptons d'en faire une différence, aurions nous fait autrement si on gagnait au loto ou hériterait de la vielle Betancourt ?
Biz yv

19 février 2012 22h11

Arsène Lupin
Non, parce que je ferais certainement pire.

19 février 2012 22h28

yv
au risque de te paraître idéaliste ou allumé, mais il faut prendre conscience que c'est pas l'argent qui fait la richesse, c'est le savoir, ou la capacité à "construire" des choses ou des actions utiles, à ce moment tu peux transformer ton savoir en fric, si tu le désire, et le jour ou le fric ne vaudras pas un rond, ton savoir auras encore plus de valeur.
biz yv

19 février 2012 22h31

Segel
Le temps (de vie) est la seule et vraie richesse.
Un temps passé à faire le bien, même sans instruction, peut-être très satisfaisant.

19 février 2012 22h31

Segel
D'ailleurs, les patrons achètent notre temps, lorsqu'ils nous salarient.
Ca prouve bien que ça a de la valeur.

19 février 2012 22h32
modifiée
19 février 2012 22h35

Arsène Lupin
Oui, c'est vrai et c'est pour ça que je suis parmi vous pour m'instruire.
Faire le bien, je laisse ça au mystique, je me contente seulement de ne pas faire aux autres ce que j'aimerai pas que l'on me fasse.

19 février 2012 22h36

Segel
Il parait qu'apprendre permet la longévité.
C'est une dame qui travaille en maison de vieux qui m'a sorti ça un jour.
Ceux qui continuent à apprendre, vivent plus vieux que les autres, et vieillissent mieux.

19 février 2012 22h45

Arsène Lupin
Oui, mais c'est surtout de comprendre qui fait vivre plus longtemps.
En fait, tu peux passer des milliers de fois devant la vérité sans la voir.
Parce que la conscience évolue très lentement.

19 février 2012 23h01
modifiée
19 février 2012 23h05

jamydefix
Sans aucun doute qu'avec mon travail et ma façon de vivre, je serais ou suis pris pour un soit´disant bobo, par certain.
Imaginez un peut, je suis artiste, artisan bijoutier, essaye autant que possible de bouffer bio.
Suis là à exposer joliement et artistiquement des trucs que nombre de gens et moi même ne pourrais s'offrir.
Pas question évidement que je parraisse pauvre, si non je ne vendrais rien.
Il me semble que ça suffit pour recevoir l'étiquette bobo par n'importe quel moi le noeud, n'allant pas chercher ou réfléchir plus loin.
N'est ce pas.
Que pour le moment j'arrive tout juste à payer mon loyer, mes charges et ma bouffe,n'est certainement pas imaginable pour ces bobotiseurs auto-matrix.
Non?

19 février 2012 23h03

Segel
C'est une étiquette foure-tout qui désigne un peu "l'autre", sans précision.
On a intérêt à utiliser d'autres mots plus précis.

19 février 2012 23h08
modifiée
19 février 2012 23h11

Arsène Lupin
Jamy, un bobo n'est pas original et il est chiant.
C'est juste un trou du cul formaté "gentil n'a qu'un oeil".
Toi, tu ne l'es pas parce que tu parles avec ton coeur.
On sent dans tes mots la sincérité.
Je ne discute jamais avec eux.

19 février 2012 23h14

Segel
Peut-on les définir par le mensonge et l'hypocrisie ?

19 février 2012 23h18

jamydefix
C'est sûr oui
D'ailleurs souvent utiliser pas des FNeux pour tout ceux pauvre ou riche qui son branché bio.
Par eux aussi pour tous les gauchistes ou anar qui ont de quoi vivre décemment.
Ça me semble aussi un four-tout politiquement parfaitement démago, débile ou incorrecte.
Autant faire aussi un parti en couille de neu-neu, con-con ou caca.
Sorry c'est peut être la fatigue...
Je déconne
M'en fout royalement que l'on puisse m'imaginer ou m'étiqueter bobo, concon ou caca

19 février 2012 23h23
modifiée
19 février 2012 23h25

jamydefix
Pardon Arsène je n'avais pas encore lu ta réponse.
En fait je n'ai aucune idée du "réel" sens de cette expression.
J'ai juste l'impression comme Segel que c'est pour beaucoup un four-tout déductif et débilisant, mais peut être me trompège totalement...

19 février 2012 23h28
modifiée
19 février 2012 23h30

Arsène Lupin
N'importe comment qu'on ait tort ou raison, il faut être sincère pour ne pas trahir l'amitié.
Jamy, tu es un artisan (point).
En fait, le vocabulaire évolue dans le temps.

20 février 2012 00h06
modifiée
20 février 2012 00h07

jamydefix
C'est sûr
Le vocabulaire tout comme les gens.
Devenant un artisan bourré de fric, je pourrais tout aussi bien devenir un connard de Bobo ou je ne sais quoi encore.
Seulement que j'ai déjà eu assez de fric pour pouvoir éventuellement vraiment jouer au con et que ça ne m'a je ne crois pas, fait changer temps que ça en apparence matériel, ni dans ma façon de vivre, voir le monde et les autres.
On espère hein

20 février 2012 00h10

Segel
Moi je m'en tiens aux définitions historiques, et donc au clivage de la classe capitaliste, défini par la possibilité de vivre de son capital sans travailler.

Le prolétariat a évolué depuis Marx.
La classe capitaliste, elle, n'a pas changé.

Un dossier de 11 excellentes pages à lire sur ce sujet des classes sociales :
http://www.alternativelibert...

20 février 2012 06h21

Arsène Lupin
Le capitalisme est devenu international, il a toujours une avance sur ses victimes.

20 février 2012 09h24

Segel
Le capitalisme est devenu international
Il l'a toujours été.
Qu'on remonte à l'antiquité, le commerce sur la Méditerrannée ou sur la Baltique était, par définition, international.

20 février 2012 11h45

gonzo
c'est quand meme le but du commerce.
l'échange, avec d'autrse culture notemment ...commerce des épice entre autre .
et ça , sa enrichi un pays.

ce n'est pas la le souci.
c'est quand le local devient mineur contre le mondial ...on ne peut fonder le commerce sur le mondial comme base.
la base d'un commerce, c'est d'abord en local qu'il doit se penser.
pas de commerce local, c'est commerce mort

20 février 2012 12h06

Segel
Le libéralisme, en poussant les gens à se spécialiser, ménage une forme d'économie locale, tout en partant du principe que les échanges doivent être internationaux quasi exclusivement.

20 février 2012 12h35

gonzo
il s'auto dévore ...c'est marrant

sa me rapelle l'image du suerpent qui se bouffe par sa propre queue

20 février 2012 15h37
modifiée
20 février 2012 15h41

Arsène Lupin
Comment on va faire pour payer la dette ?
L'imposture mondiale de la dette publique. - Vu au MACROSCOPE


20 février 2012 15h48

Segel
Nationalisation des banques.
Je vois pas d'autre solution.

20 février 2012 15h50

Arsène Lupin
Qui va le faire ?


Pour intervenir dans cette discussion, vous devez d'abord vous identifier.